Tanzanie : la nouvelle présidente a prêté serment

Samia Suluhu Hassan, 61 ans, a prêté serment ce vendredi dans la capitale économique Dar es Salam, en tant que première femme présidente de la Tanzanie.Le successeur du défunt président John Magufili, décédé mercredi des suites d’une crise cardiaque, s’est engagée à respecter la Constitution lors d’une brève prestation de serment devant des dignitaires religieux.

« Moi, Samia Suluhu Hassan, promets d’être honnête et d’obéir et de protéger la Constitution tanzanienne », a juré celle qui va devenir l’une des deux femmes au pouvoir avec l’Éthiopienne Sahle-Work Zewde, dont les fonctions sont honorifiques.

Selon la Constitution tanzanienne, la nouvelle présidente va continuer le mandat en cours de son prédécesseur jusqu’en 2025.

Cette musulmane, qui fût la colistière de Magufuli lors des élections de 2015 et 2020, devra à son tour choisir un vice-président qui doit être approuvé lors d’un vote par le Parlement.

Buhari adresse ses condoléances au peuple tanzanien

Le président nigérian Muhammadu Buhari a présenté ses condoléances au gouvernement et au peuple de la République de Tanzanie suite au décès du président John Pombe Magufuli à l’âge de 61 ans.Le président Buhari a déclaré dans un message de condoléances publié par son assistant principal chargé des communications, M. Garba Shehu, à Abuja jeudi, qu’il était convaincu que l’héritage de patriotisme et de dévouement de Magufuli à l’égard de l’Afrique continuerait de résonner sur le continent.

Le dirigeant nigérian a déclaré que le courage et l’amour du défunt président tanzanien pour son pays ont inspiré diverses réformes que les générations continueront de célébrer.

Parmi ces reformes : la décision difficile de réduire la taille et les frais du gouvernement, l’insistance sur un budget axé sur le peuple, avec des priorités claires en matière d’éducation et de santé et la lutte constante contre la prodigalité et les frivolités dans les dépenses publiques.

M. Buhari a affirmé que l’ancien dirigeant tanzanien a passé la majeure partie de sa vie à servir son pays et l’humanité avec son riche pedigree. Il a travaillé comme instituteur et a gravi les échelons de la fonction publique en tant que député, vice-ministre des Travaux publics et ministre des Travaux publics.

Le défunt président Magufuli a également été ministre des Terres et des Établissements humains et ministre de l’Élevage et de la Pêche.

Le président Buhari a présenté ses condoléances à la famille du défunt dirigeant visionnaire de la Tanzanie, à ses amis et associés, ainsi qu’à tous les citoyens du pays.

Covid-19, politique et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent des nouvelles observations sur le vaccin du laboratoire suédo-britannique AstraZaneca et de la situation sociopolitique nationale.« L’OMS invite les États à poursuivre la vaccination » avec AstraZaneca, titre Le Soleil. Hier jeudi, l’Agence européenne du médicament a conclu que le vaccin était « sûr ». Pendant ce temps, le Sénégal se rapproche de la barre symbolique des 1000 décès, renseigne le quotidien national.

Vox Populi et Le Quotidien rapportent également cette observation de l’agence européenne indiquant que le  vaccin produit par le laboratoire suédo-britannique est « sûr et efficace ».

Toutefois, des chercheurs norvégiens établissent un lien entre le vaccin et les thromboses, selon Vox Populi.

L’AS titre sur les insultes et menaces contre la liberté d’expression dirigées contre certains médias. « La presse en ordre de bataille », indique le journal qui souligne que l’association des professionnels de la presse en ligne (Appel) saisit le procureur de la République d’une plainte. Pour sa part, le Synpics dit « halte aux menaces ».

« Terreur sur les médias », titre de son côté Walf Quotidien qui liste, entre autres, la suspension de signaux de chaines de télévision, les attaques contre des groupes de presse et la panique chez les journalistes.

Sur l’affaire Adji Sarr-Sonko, Vox Populi se demande si le leader politique de l’opposition « refuse le corps à corps » avec la jeune masseuse qui l’a accusé de viol et menaces de mort. Si « elle le presse de jurer (de n’avoir jamais entretenu de rapports sexuels avec elle), le président de Pastef zappe ».

Le Quotidien dresse « le procès verbal » des sorties médiatiques de ces deux protagonistes d’une affaire pas encore tirée au clair mais qui a déjà mis le pays à feu et à sang.

Sur l’aspect politique, Sud Quotidien titre sur les « mille enjeux » d’un front de l’opposition en gestation. Si l’état de droit et la démocratie sont « en toile de fond » de la constitution de cette plateforme politique unitaire face à Macky Sall, les échéances électorales sont « en ligne de mire ».

L’Observateur rapporte des confidences sur les « horribles chants de mine ». Après la blessure du gendarme Mohamed Ka lors des dernières manifestations, occasionnant son amputation à la main, le quotidien a rencontré trois autres soldats « amputés suite à des missions sur le terrain ». 

Libération informe de l’arrestation de trois marins chinois. Ils sont suspectés d’avoir jeté en pleine mer de l’essence et de l’acide sur Maguette Mbaye, un pêcheur sénégalais vivant à Mbour, à 80 km de Dakar.

En football, note Record, le sélectionneur national Aliou Cissé « mise sur des minots » après que des clubs européens ont décidé de ne pas libérer leurs joueurs pour la fenêtre internationale de cette fin de mois. Sur cette affaire, la fédération sénégalaise a déjà saisi son homologue français « pour ses douze Lions ».

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les terres agricoles au nord de l’Oued « El Arja » à Figuig, l’éthique dans les institutions publiques et l’utilisation du vaccin AstraZeneca, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Abordant l’ultimatum posé par l’Algérie aux agriculteurs marocains de la localité d’El Arja, à proximité de Figuig, +L’Opinion+ regrette qu’une dizaine d’exploitants marocains ont dû évacuer des terres travaillées et valorisées par leurs ancêtres des siècles durant.

Aux yeux du quotidien, la démarche de l’Algérie n’est pas dénuée d’arrières-pensées puisqu’elle confirme la volonté d’un régime branlant de trouver ce fameux « coup de l’éventail » qui lui permette de détourner sa crise interne vers un conflit externe.

Même si le Maroc a décidé de favoriser la retenue dans ce dossier, il n’a pas dit son dernier mot et ne manquera pas de revenir sur cette affaire dans un cadre serein et civilisé, fait-il remarquer.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les acteurs institutionnels au Royaume commencent à accorder de plus en plus d’importance à l’éthique, soulignant que la banque centrale vient d’actualiser le code de déontologie des membres de son conseil ainsi que celui applicable à la wilaya et aux agents de la banque.

Les changements ont touché des points très importants dans le monde des finances, notamment les conflits d’intérêts, les principes d’indépendance et de confidentialité, l’exemplarité éthique, l’excellence professionnelle et la protection des intérêts de la banque, poursuit le journal, relevant que le but est d’aller le plus possible vers une exemplarité dans le public et explorer de nouveaux domaines d’excellence.

« Il est grand temps aujourd’hui que les institutions publiques mais également les acteurs privés accordent plus d’intérêt à ce genre de questions », observe-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la Santé a recommandé, de continuer à utiliser le vaccin AstraZeneca dans les campagnes de vaccination à l’échelle nationale, après une réunion à ce sujet de la Commission nationale consultative de pharmacovigilance.

La Commission s’est réunie ce mercredi pour étudier et évaluer les effets secondaires concernant les troubles de coagulation et les événements thromboemboliques chez les bénéficiaires du vaccin AstraZeneca utilisé pour développer l’immunité contre le virus Covid-19, a indiqué le ministère dans un communiqué, cité par la publication.

Maroc : Lancement du premier Cluster de l’Hydrogène Vert en Afrique

Le Maroc a lancé, jeudi, le premier Cluster de l’Hydrogène Vert « GreenH2 Maroc » en Afrique, dédié à la recherche appliquée avec pour objectif de contribuer à l’émergence d’un écosystème de l’Hydrogène Vert compétitif et innovant.La cérémonie de lancement de « Green H2 Maroc » a eu lieu en présence de représentants du ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement ainsi que du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique en présence de représentants du secteur industriel, de la recherche et formation et d’organismes publics.

Premier du genre en Afrique, le Cluster GreenH2 se propose de contribuer à l’émergence d’un écosystème national de l’Hydrogène Vert compétitif et innovant afin de positionner le Royaume du Maroc comme un hub régional, leader dans la production et l’exportation de l’Hydrogène Vert et de ses dérivés.

Il permettra de fédérer l’écosystème national autour d’objectifs communs pour construire conjointement un environnement favorable afin de développer une filière industrielle verte à forte valeur ajoutée.

Cette initiative s’appuie sur les compétences et les infrastructures qu’offrent les membres du Cluster : industries, universités et centres de recherche, en particulier les plateformes technologiques incubées par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et l’Institut de Recherche en énergie solaire et énergies renouvelables (IRESEN).

Le Cluster GreenH2 aura pour mission de renforcer les capacités techniques et technologiques des acteurs nationaux à produire, à exploiter et à valoriser l’hydrogène vert et ses dérivés.

Il accompagnera également la commission nationale de l’hydrogène vert à la création d’un cadre réglementaire incitatif en faveur du développement de cette filière d’avenir et contribuera à la promotion de l’hydrogène vert marocain à l’échelle régionale et internationale.

Arrivée du corps d’Hamed Bakayoko à Séguéla, dans le Nord-ouest ivoirien

La dépouille mortelle du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a été transférée jeudi en début de soirée à Séguéla, sa ville d’origine, située dans le Nord-ouest du pays, où il devrait être inhumé vendredi.

Dans la matinée, a eu lieu la levée de corps du Premier ministre défunt, en présence du couple présidentiel,  des membres du gouvernement, des présidents d’institutions, des diplomates, des autorités administratives, politiques et coutumières.

Sa dépouille a été ensuite conduite au Gatl, la base militaire aérienne d’Abidjan dans l’après-midi avant le transfert de la dépouille mortelle à Séguéla. Le corps a été accueilli par les siens à l’aérodrome de cette ville.

La cérémonie d’inhumation aura lieu vendredi sur la terre de ses ancêtres. Avant cela, Hamed Bakayoko, de confession musulmane, aura droit à une levée du corps à la Mosquée de Séguéla suivie de la prière mortuaire puis l’enterrement.

L’inhumation est prévue dans l’intimité familiale. Hamed Bakayoko s’était rendu le 18 février en France, avant d’être évacué dans un centre oncologique en Allemagne pour des soins, mais il succombera des suites d’un cancer fulgurant le 10 mars 2021.

Un hommage national lui été rendu mercredi sur l’esplanade du palais présidentiel de la République à Abidjan. Dans la soirée, ce grand mécène a été loué par des artistes locaux et africains, parmi lesquels Alpha Blondy et Kofi Olomidé stade Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Anyama, dans le nord-ouest d’Abidjan. 

La Côte d’Ivoire accueille une réunion virtuelle de la FAO du 22 au 24 mars

La Côte d’Ivoire accueille la 12e réunion de l’équipe multidisciplinaire de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, prévue par visioconférence du 22 au 24 mars 2021, autour du thème « Systèmes agroalimentaires résilients : reconstruire en mieux », selon une note transmise jeudi à APA.

Cette édition qui s’ouvre, lundi, verra la participation du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et les 15 représentations de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), de la sous-région.

La représentation de la FAO en Côte d’Ivoire en partenariat avec le ministère ivoirien de l’Agriculture et du développement rural accueillera cet  événement annuel qui a pour thème « Systèmes agroalimentaires résilients : reconstruire en mieux ». 

Pendant trois jours, les représentations de la FAO se joindront aux organisations sous-régionales d’intégration économique et aux partenaires  au développement pour « définir la voie à suivre afin de sortir l’Afrique de l’Ouest et le Sahel de la dégradation actuelle de la sécurité alimentaire », souligne la note.

Cette 12e réunion de l’équipe multidisciplinaire pour l’Afrique de l’Ouest se penchera sur l’impact de la Covid-19, la sécurité alimentaire, la nutrition, et les moyens pour mettre en place des systèmes alimentaires durables et plus résilients dans cette région du continent.

L’Afrique de l’Ouest et le Sahel constituent une région où les défis et les opportunités sont sans cesse renouvelés. En 2020, la sous-région comptait près de 410 millions d’habitants, avec un âge médian de 18 ans.

Les participants tableront, par ailleurs, sur les conflits, le changement climatique, la rareté de l’eau, les inondations et les sécheresses, la dégradation des sols, le chômage, en particulier chez les jeunes et les femmes, et les personnes handicapées.

Ils évoqueront également les questions de maladies et les parasites transfrontaliers  qui continuent d’entraver les efforts déployés par les Etats pour atteindre leurs objectifs de développement, notamment le Programme de développement durable de 2030. 

Cette réunion, la deuxième depuis l’ouverture du bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest à Dakar en 2019, vise à fournir un plan d’action pour les activités et les résultats à atteindre par la FAO en 2021.

Elle se veut une plateforme d’échanges entre la FAO, les gouvernements, les institutions régionales, les partenaires techniques et financiers, et les organisations de producteurs.

L’Ethiopie maintient la date de remplissage du grand barrage

L’Ethiopie respectera la date du remplissage de son immense barrage fixée en juillet prochain et n’a aucune intention de changer ses plans, a déclaré le ministre de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie, Sileshi Bekele.Sileshi s’exprimait hier mercredi lors d’un forum de consultation sur l’avancement du projet de Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) et sur les négociations concernant le remplissage et l’exploitation de l’infrastructure.

L’Ethiopie procédera à une deuxième phase de remplissage du barrage à la prochaine saison des pluies et il n’y a aucune raison de reporter ce remplissage, a ajouté Sileshi.

Selon le ministre, la construction du barrage est achevée à 79%.

Il y a une semaine, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a mis en garde l’Ethiopie qui continue de remplir son barrage sur le Nil, lors de sa première visite au Soudan voisin, depuis l’éviction d’Omar el-Béchir il y a près de deux ans.

Le Soudan a officiellement demandé une médiation à quatre sur le bras de fer avec l’Ethiopie sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne, le plus grand ouvrage hydroélectrique, érigé sur le Nil bleu.

Le Premier ministre éthiopien, Abdalla Hamdok, a demandé lundi à l’Union africaine (Ua), aux Nations unies, à l’Union européenne et aux Etats-Unis, dans des lettres officielles, d’aider le Soudan et l’Egypte voisins à conclure un accord juridique avec l’Ethiopie sur le moment et la manière dont le pays devra remplir le barrage.

Football/Elim CAN 2022: Patrice Beaumelle dévoile 26 joueurs et 4 réservistes

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football de Côte d’Ivoire, Patrice Beaumelle, a dévoilé jeudi une liste de 26 joueurs et quatre réservistes, dans le cadre de la 5e et 6e journée des éliminatoires de la CAN Cameroun 2022, lors d’une conférence de presse.M. Beaumelle estime « qu’il y a un bon mix entre les joueurs évoluant en Europe et ceux évoluant en Afrique ». Et d’assurer « on a pris des joueurs compétitifs, qui jouent régulièrement la champion’s league » pour affronter le Niger et l’Éthiopie.

« On a présélectionné (depuis trois semaines) près de 100 joueurs dont 75 joueurs évoluant en dehors de la Côte d’Ivoire et 25 joueurs avec l’aide de Maxime Gouamené, le sélectionneur de l’équipe du CHAN, pour ne prendre aucun risque ».

Le stage, dira-t-il, va commencer pour le staff, le samedi 20 mars 2021. Il espère que « les joueurs vont arriver à partir de dimanche ou lundi » et que la pandémie de la Covid-19 ne retiendrait pas un joueur sélectionné.

Concernant les quatre réservistes, la Fédération française de football indique qu’elle ne libérera « aucun joueur international évoluant hors de l’UE (Union européenne) », a fait savoir le sélectionneur des Éléphants de Côte d’Ivoire.

« On a pu constater que certains de mes confrères, sélectionneurs d’autres pays africains, ont sélectionné des joueurs évoluant dans le championnat de France. Donc, comme tous les jours cette affaire peut avancer, nous n’avons pas pris le risque », a-t-il relevé.

« Pour les joueurs sélectionnés et réservistes, je déciderais d’avoir 26 joueurs pour les deux matchs. Le Comité de normalisation de la FIF (Fédération ivoirienne de football) m’a donné la possibilité d’avoir 26 joueurs, donc dans ces 30, j’en prendrai 26 », a-t-il poursuivi.

Il a fait remarquer « qu’à priori, les quatre réservistes ne pourront pas venir, mais si un club français libère un joueur africain, je ne comprendrais pas pourquoi nous on ne peut pas bénéficier de nos joueurs ». Toutefois, de ces 30 footballeurs, il en prendra 26.

La Côte d’Ivoire affronte le Niger le 26 mars 2021 à Niamey. Dans le cadre de la 6e Journée, les Éléphants seront opposés à l’Éthiopie, le 30 mars, au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, à Anyama, au nord-ouest d’Abidjan.

Liste des joueurs sélectionnés 

1) Sylvain Gbohouo (TP Mazembe, Rdc)

2) Eliezer Ira Tape (Fc  San Pedro, Civ)

3) Badra Ali Sangaré (Jdr Stars, Sa)

4) Eric Bailly (Manchester United, Uk)

5) Willy Boly (wolverhampton uk)

6) Ousmane Ouattara (Vita Club, Rdc)

7) Simon Deli (Slavia Pragues, Rep Tcheque)

8) Wilfried Kanon (Al Gharafa, Qatar)

9) Serge Aurier (Tottenham, Uk)

10) Ouattara Zié (Vitoria Guimaraes, Portugal)

11) Fousseny Coulibaly (Esperance Tunis, Tunisie)

12) Geoffroy Serey Dié (Fc Sion, Suisse)

13) Ibrahim Sangaré (Psv Eindhoven, Pays-Bas)

14) Christian Koffi Kouamé (TP Mazembe, Rdc)

15) Franck Kessié (Milan AC, Italie)

16) Jean Daniel Akpa Akpro (Lazio Rome, Italie)

17) Max Alain Gradel (Sivasspor, Turquie)

18) Nicolas Pepe (Arsenal, Uk)

19) Jean Evrard Kouassi (Wuhan Zall, Chine)

20) Hamad Diallo (Manchester United, Uk)

21) Yao Kouassi Gervinho (Pames, Italie)

22) Wilfried Zaha (Crystal Palace, Uk)

23) Lago Junior (Mallorca, Espagne)

24) Jonathan Kodjia (Al-Gharafa, Qatar)

25) Sébastien Haller (Ajax Amsterdam, Pays-Bas)

26) Yohan Boli (Al Rayyan, Qatar)

Liste des réservistes

1) Maxwell Cornet (Ol. Lyonnais, France)

2) Sinaly Diomandé (Ol. Lyonnais, France)

3) Odilon Kossonou (Club Brugge, Belgique)

4) Seko Fofana (RC Lens, France)

Faible taux du commerce intra-africain (rapport)

Les pays africains continuent de commercer plus avec l’extérieur qu’entre eux, selon un rapport d’évaluation de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).Le rapport qui porte sur les progrès réalisés en matière d’intégration régionale dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a été présenté lors du 39ème Comité d’experts de la CEA, qui a débuté hier mercredi à Addis-Abeba (Ethiopie).

« L’Union européenne, indique le rapport, occupe la plus grosse part du marché, représentant 29,8% du commerce total en 2018. La tendance est cependant en train de changer après le Brexit et également en raison de l’augmentation des échanges entre la Chine et l’Afrique ».

Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce, à la CEA, tout en présentant les conclusions du rapport, affirme que la Covid-19 a gravement perturbé la mise en œuvre des initiatives d’intégration régionale, y compris la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), en particulier le commerce à cause de la fermeture des frontières nationales.

« Les problèmes de gouvernance, de paix et de sécurité continuent entraver la mise en œuvre de l’intégration régionale. La numérisation est essentielle pour maintenir la compétitivité commerciale et permettre une participation effective au commerce électronique transfrontalier », déclare M. Karingi.

Le rapport montre qu’en 2018, l’Afrique ne représentait que 2,6% du commerce mondial, soit une légère augmentation par rapport à 0,2% par rapport à 2017.

Le commerce intra-africain est passé à 16,1% en 2018 (159,1 milliards de dollars), contre 15,5% en 2017. À l’échelle mondiale, la production a légèrement diminué à 3,6% en 2018, contre 3,8% en 2017.

Alors que des progrès continuent d’être réalisés dans la poursuite du programme d’intégration régionale du continent dans les huit Communautés économiques régionales (CER), des défis pour parvenir à une intégration plus approfondie demeurent. En particulier, la plupart des CER et des États membres ont du mal à réaliser des progrès dans le domaine de l’intégration productive.

M. Karingi note qu’avant la pandémie de Covid-19, le commerce intra-africain a augmenté, mais par rapport à d’autres régions, ce commerce est resté faible.

« Le commerce, la circulation économique des personnes et des services, les infrastructures, la gouvernance, la paix et la sécurité sont les principaux piliers de l’intégration régionale », fait-il remarquer, ajoutant que de nombreux pays font beaucoup pour mettre en œuvre la Zleca.

Selon lui, la paix et la sécurité créent des environnements propices à la poursuite de l’intégration régionale et à la réalisation d’objectifs de développement continental plus larges.

Le rapport présente une évaluation de l’état de l’intégration régionale en Afrique avec un accent particulier sur les progrès réalisés par les CER dans les dimensions clés de l’intégration régionale, y compris l’intégration macroéconomique, l’intégration productive, l’intégration commerciale, l’intégration des infrastructures, la libre circulation des personnes et la gouvernance, la paix et la sécurité.

Dans toutes les CER, déclare M. Karingi, l’intégration productive est la dimension la moins performante de l’intégration régionale.

« La plupart des communautés sont à la traîne en termes d’exportations et d’importations intermédiaires intra-régionales, et enregistrent un très faible indice de complémentarité du commerce des marchandises », dit-il, ajoutant que l’intégration productive est essentielle pour renforcer l’industrialisation et le commerce.

Selon le rapport, l’Union du Maghreb arabe (UMA) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) occupent la tête de l’intégration productive, avec des scores d’indice de 0,449 et 0,434, respectivement, tandis que la CEDEAO est le bloc régional le moins intégré dans ce domaine, avec un score d’indice de 0,220.

Malgré la faible performance de la majorité des CER en matière d’intégration productive, plusieurs initiatives sont en cours pour améliorer la situation, dont certaines sont soutenues par la CEA.

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la CAE sont les communautés les plus performantes en termes d’intégration macroéconomique, avec des scores d’indice de 0,684 et 0,660, respectivement.