Ethiopie : l’aviation bombarde des cibles militaires au Tigré

L’armée de l’air éthiopienne a bombardé mercredi des cibles militaires à Mekele, la capitale de l’Etat régional du Tigré, tenue par les rebelles.Les Forces de défense nationale éthiopiennes (ENDF) ont déclaré dans un communiqué que leurs frappes aériennes visaient les sites de fabrication et de réparation d’armes du Front populaire de libération du Tigré (TPLF).

Les opérations chirurgicales de l’ENDF visent à détruire les caches illégales d’armes lourdes et d’armements sur des sites sélectionnés, a précisé l’armée éthiopienne.

Des sources éthiopiennes sur les médias sociaux indiquent toutefois que les cibles étaient des installations d’entraînement militaire dans la banlieue de Mekelle, près de la cimenterie de Mesobe, et une cible militaire près du Planet Hotel.

Cette semaine, les forces du TPLF ont pris des mesures pour contrôler les zones du Wollo Sud. Dimanche, elles ont bombardé des habitations civiles dans la ville de Wuchale, située à seulement 60 kilomètres au nord de Dessie, dans la région d’Amhara. Au moins 30 civils ont été tués dans l’attaque des rebelles.

Le bureau du porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré que le TPLF poursuivait ses exécutions extrajudiciaires, ses pillages et ses dommages aux biens du pays dans les zones occupées.

Il ajoute que « le groupe terroriste a reproduit son incapacité à préserver le bien-être de la population du Tigré par des attaques incessantes contre les populations d’Amhara et d’Afar ».

Le bureau a également exprimé la consternation du gouvernement face à la réticence de la communauté internationale, notamment de l’Union européenne et des Etats-Unis, à condamner le TPLF avant de demander à cette dernière de « soutenir les ouvertures de l’Ethiopie en faveur de la paix ».

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le pass vaccinal, le projet de loi de finances, la culture du cannabis et le retour du public sur les gradins.+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le pass vaccinal sera obligatoire dès ce jeudi 21 octobre 2021. Il permettra à son détenteur d’accéder aux espaces fermés, aux établissements hôteliers et touristiques, aux restaurants, aux cafés, aux commerces, aux salles de sport et hammams.

Les fonctionnaires, les employés et les usagers des administrations sont également tenues de fournir ce pass pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées. Il est aussi exigé pour les déplacements entre les préfectures et les provinces ainsi qu’à l’étranger.

Lors de son passage au journal télévisé, le ministre de la santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, a annoncé que le pass vaccinal sera considéré comme invalide si le délai d’injection de la 3e dose était dépassé.

+L’Economiste+ rapporte que le projet de loi de finances 2022 a inscrit 5 milliards de DH (1 euro = 10,2 DH) au titre des produits des cessions des participations de l’Etat.

Et comme la loi prévoit que la moitié des recettes de la privatisation va au budget, l’autre moitié est pour le Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Cette opération devra porter sur une enveloppe de 10 milliards de DH.

+Rissalat Al Oumma+ indique que le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) a appelé, dans son rapport annuel au titre de l’année 2020, à concevoir et mettre en œuvre une stratégie intégrée de développement économique, social et environnemental dans les zones de culture du cannabis, incluant les cultivateurs locaux et les associant aux divers usages licites de la plante et à sa transformation industrielle.

Il a émis plusieurs recommandations dont l’apaisement du climat social en vue de tourner la page des poursuites judiciaires à l’encontre des cultivateurs et leurs familles, et la conception et la mise en œuvre d’un programme d’urgence de développement d’infrastructures routières et de petits ouvrages d’art dans le but de désenclaver les zones de culture du cannabis et de faciliter le développement de l’activité économique.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ rapporte que le retour du public sur les gradins des stades se fait encore attendre. La publication explique que la Fédération marocaine de football (FRMF) a déposé une demande auprès des autorités pour permettre aux spectateurs de suivre les matchs de l’équipe nationale pendant la date FIFA du mois de novembre prochain, lors de laquelle il y aura les dernières journées des phases éliminatoires de la Coupe du monde du Qatar.

La FRMF espère un retour graduel du public dans les stades, et le début sera par les matchs de l’équipe nationale. A cet effet, elle a déposé un rapport détaillé sur la façon avec laquelle elle imagine ce retour dans les stades en expliquant aussi comment elle imposera le respect des gestes barrières. La FRMF va ainsi exiger le pass vaccinal, le port du masque et le respect des distanciations.

Selon des sources du quotidien, la FRMF se sent prête pour permettre aux spectateurs d’entrer aux stades et le test se fera pendant les matchs des Lions de l’Atlas avant la généralisation. Le taux de remplissage sera dans un premier temps de 30% avant de l’augmenter.

Contestation eSwatini: la SADC envoie des émissaires

Après les violences qui ont secoué le royaume d’Eswatini causant la mort de 29 personnes, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a dépêché des émissaires pour rencontrer le roi Mswati III.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a dépêché des émissaires à eSwatini où au moins 29 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans des affrontements qui ont éclaté la semaine dernière entre des manifestants pro-démocratie et les forces de sécurité.

Tyrone Seale, le porte-parole par intérim du président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré jeudi que M. Ramaphosa, en sa qualité de président de l’organe de la SADC chargé de la coopération en matière de défense, de politique et de sécurité, avait désigné des émissaires spéciaux chargés de s’entretenir avec le roi Mswati III de l’évolution de la situation sécuritaire et politique en eSwatini.

Une délégation de la SADC dirigée par l’ancien ministre sud-africain Jeffrey Radebe doit se rendre en eSwatini jeudi pour rencontrer le roi Mswati et des représentants des manifestants pro-démocratie.

L’autre envoyé spécial nommé par M. Ramaphosa est la vice-ministre sud-africaine des relations internationales et de la coopération, Candith Mashego-Dlamini.

La délégation comprendrait également des représentants du Botswana et de la Namibie, qui sont les deux autres pays constituant la troïka de l’organe politique et de sécurité de la SADC.

La délégation comprend également Maropene Ramokgopa, conseiller spécial de M. Ramaphosa pour les relations internationales, ainsi que le secrétaire exécutif de la SADC, Elias Magosi.

La visite des envoyés spéciaux de la SADC intervient alors que les affrontements se sont intensifiés en eSwatini depuis la fin de la semaine dernière.

Le roi Mswati a ordonné la fermeture de l’Internet dans tout le pays, tandis que les soldats et la police ont été accusés de tirer des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur des groupes de personnes.

Sénégal : les investitures aux Locales 2022 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA se font l’écho du casse-tête des investitures, au sein des coalitions du pouvoir et de l’opposition, pour les élections locales de janvier 2022.EnQuête titre sur « les états d’âme des alliés » au sein de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir en wolof). Le journal souligne que des socialistes menacent de déposer leurs cautions et de présenter leurs listes pour les prochaines élections.

Toutefois, précise le Témoin, la secrétaire générale du Parti socialiste (PS), Aminata Mbengue Ndiaye, veut « des choix judicieux et fédérateurs » pour ces joutes prévues en janvier 2022. Elle dément les rumeurs selon lesquelles son parti aurait versé une caution et réaffirme que le PS ira aux Locales sous la bannière de BBY.

Quoi qu’il en soit, Macky Sall, non moins président de cette coalition, « tranche le débat » dans L’AS. « Laissons à nos alliés leurs mairies ; pour les locales, il n’y aura pas de mandataire départemental, chaque commune aura son mandataire », a déclaré le chef de l’Etat.

Cette position a certainement la valeur de calmer les ardeurs du Parti socialiste qui « clarifie le jeu » des candidatures et de discipline de parti dans Sud Quotidien. Dans Vox Populi, la secrétaire générale Aminata Mbengue Ndiaye « impose +le choix+ d’aller avec BBY » malgré les supputations des derniers jours. Mais cela n’empêche pas pour autant à Walf Quotidien de voir « les germes d’une débâcle » dans la défiance de ténors de Benno aux Locales.

Si cette coalition au pouvoir essaie de recoller les morceaux, la coalition de l’opposition « Yewwi (Askan Wi, libérer le peuple en wolof) se fissure » en outre, d’après Le Quotidien. En effet, Pastef d’Ousmane Sonko a décidé de présenter des listes dans toutes les communes de Dakar.

« Pastef Dakar claque la porte de Yewwi
Askan Wi », souligne Vox Populi. Walf Quotidien explique que « les ambitions personnelles fracassent l’unité » là où L’Observateur indique qu’entre Khalifa Sall et Sonko c’est « la guerre d’ego ».

Côte d’Ivoire: des collectivités formées sur le nouveau Code des marchés publics

Les acteurs des collectivités du District d’Abidjan étaient formés mercredi sur le nouveau dispositif des marchés publics, en vue d’une maîtrise des mécanismes afférents, lors d’un séminaire à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

Cette formation était organisée par le Projet d’appui à la gestion économique et financières (Pagef), soutenu par la Banque africaine de développement (BAD). Il vise un projet à soutenir la mise en œuvre du schéma directeur de réformes des finances publiques en Côte d’Ivoire.

Selon le coordonnateur national du Pagef, Ngaladjo Bamba, cette session a pour but de donner la pleine connaissance des nouveaux mécanismes à ces acteurs au regard des nouvelles modifications apportées dans le système de la direction des marchés publics.

Le professeur N’Galadjo Bamba, représentant du ministre de l’Economie et des finances, a souligné que ce nouveau dispositif donne à la direction des marchés publics de se retirer pour jouer un rôle d’arbitre.

Cela, ajoutera-t-il, va mettre les acteurs impliqués dans les passations des marchés publics face à  leur responsabilité, toute chose qui nécessitera une plus grande maîtrise de l’ensemble des procédures de passation des marchés. 

« Il faut les former, les sensibiliser, les amener à pouvoir vraiment maîtriser les processus afin qu’ils puissent avoir de la célérité », a-t-il dit, relevant que pour ce qui concerne les communes de l’intérieur le projet envisage de former au moins de 220 personnes dans un premier choix.

« Nous pensons qu’il est important d’étendre cela à l’intérieur du pays », a-t-il renchéri,  faisant observer que les innovations introduites au nouveau code des marchés renforcent la transparence et la compétition entre les différents soumissionnaires. 

Par ailleurs, ce qui est recherché au-delà de l’efficacité, c’est surtout pouvoir aller au juste coût des prestations qui sont réalisées, a indiqué M. Ngaladjo pour qui le Code des marchés publics vise outre la célérité, à préserver les deniers publics qui sont engagés. 

Le dispositif des marchés publics est encadré par un texte qui commande le libre accès et l’égalité de traitement de tous les candidats et soumissionnaires ainsi que la transparence des procédures et la libre concurrence. 

Le  nouveau Code des marchés publics introduit un dialogue compétitif entre le pouvoir adjudicateur et les soumissionnaires. L’Etat définit ses besoins, émet un avis de marché et les entreprises apportent les arguments pour réaliser les projets dans un esprit de compétitivité.  

Le pass vaccinal sera invalide si le délai de la 2e et la 3e dose est dépassé (ministre)

Le pass vaccinal, qui devient obligatoire dès ce jeudi au Maroc, sera délivré dès l’injection de la 1ère dose du vaccin anti-Covid. Mais il sera considéré comme invalide si la deuxième dose n’est pas prise après 21 ou 28 jours et la troisième après six mois, a déclaré Khalid Aït Taleb à des médias nationaux.« Le pass vaccinal comprend la première dose et la deuxième, mais il indiquera aussi la troisième », a-t-il expliqué. Cette dernière « doit se faire six mois après la deuxième dose. Si le délai de six mois est dépassé et que la personne concernée ne fait pas la troisième dose, son pass vaccinal ne sera plus valide », a alerté M. Aït Taleb.

Le pass vaccinal représente la fiche descriptive du protocole de vaccination de son détenteur. « C’est un document sanitaire mais aussi une disposition qui intègre l’arsenal des mesures préventives contre la pandémie de nouveau coronavirus », a indiqué le ministre, expliquant que cette mesure de prévention sanitaire doit être déployée dans tous les espaces auxquels les citoyens peuvent accéder. « C’est ainsi qu’on arrivera à se protéger contre le risque d’apparition de foyers épidémiques », a-t-il ajouté.

Reconnaissant l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc, M. Aït Taleb insiste sur l’obligation de maintenir un niveau élevé de vigilance, notamment en prenant en compte la recrudescence des cas covid dans plusieurs autres pays du monde, notamment en Europe. « L’expérience nous a appris que nous devons agir vite et par anticipation », a-t-il insisté. Et d’ajouter que si l’intervalle entre les vagues épidémiques se rétrécit, cela risque d’engendre des niveaux élevés de contaminations..

Covid-19 : le Maroc suspend les vols vers l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni

Le Maroc a décidé de suspendre les vols en direction de l’Allemagne, des Pays-Bas et du Royaume-Uni.L’annonce a été faite par l’Office marocain des Aéroports sur son compte Twitter. Les vols seront suspendus à partir de ce mercredi 20 octobre à 23h59 et ce jusqu’à nouvel ordre, ajoute la même source.

Cette décision est justifiée par l’apparition d’un nouveau sous-variant du très contagieux Delta notamment au Royaume Uni.

Confronté à une hausse des contaminations au COVID-19, le gouvernement britannique, a indiqué mardi « surveiller de très près » un nouveau sous-variant se propageant dans le pays, sans qu’il soit établi en l’état s’il est plus contagieux.

Ce variant « AY4.2 » est un sous-variant du très contagieux Delta apparu initialement en Inde et qui avait provoqué une reprise de l’épidémie en fin de printemps et début d’été.

L’émergence de ce nouveau variant malgré la très forte contagiosité du Delta ayant tendance à écarter les nouvelles souches fait craindre une transmissibilité encore plus forte.

Elle survient alors que le Royaume-Uni, qui déplore près de 139.000 morts du Covid-19, se trouve confronté à un nombre croissant de cas positifs, dépassant désormais 40.000 chaque jour, soit un taux d’incidence bien plus élevé que dans le reste de l’Europe.

Smart energy explique les audits énergétiques obligatoires à partir de 2023 en Côte d’Ivoire

Les audits énergétiques seront « obligatoires » dès le 1er janvier 2023, en Côte d’Ivoire, a indiqué samedi à Abidjan M. Jean-Baptiste Dotia, directeur des opérations de Smart Energy, en marge d’un panel sur l’accès durable à l’électricité.

« À partir du 1er janvier 2023, les audits énergétiques seront obligatoires », a dit M. Jean-Baptiste Dotia, en marge d’un panel sur « L’apport du secteur privé dans l’accès à l’énergie universel des populations en Afrique de l’Ouest: solutions décentralisées durables et peu coûteuses ». 

Exposant sur l’accès à l’énergie pour tous, M. Dotia a fait état de ce dispositif issu d’un arrêté interministériel portant assujettissement des établissements consommateurs d’énergie à l’audit obligatoire et périodique ainsi que les modalités de sa réalisation.

Ce projet est porté par cinq ministères, notamment le ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie, celui des Transports, le ministère de la Construction, le ministère de l’Environnement et du développement durable et le ministère du Commerce et de l’industrie.

« Il s’agit d’une initiative mise en œuvre avec les pouvoirs publics pour faciliter l’accès à l’électricité pour tous », selon M. Dotia dont la structure, Smart Energy, un auditeur énergétique, est une filiale de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et une société du groupe Eranove.

« Smart Energy accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans l’exploitation du système électrique ivoirien », a fait savoir M. Dotia, relevant que cette filiale a toutes les compétences pour accompagner les entreprises dans ce projet. 

Filiale de la CIE, Smart Energy, se propose d’accompagner les entreprises pour les audits énergétiques « obligatoires » à partir du 1er janvier 2023.

L’audit énergétique, au regard de l’arrêté, est un examen et une analyse méthodiques de l’usage de la consommation énergétique d’un site, d’un bâtiment, d’un système ou organisme visant à identifier les flux énergétiques et les potentiels d’amélioration de l’efficacité énergétique.

« Aujourd’hui, on est capable d’accompagner l’Etat à réaliser cette mission en réduisant l’empreinte carbone de nos sociétés avec des compétences locales », a-t-il ajouté, assurant que Smart Energy propose des « solutions » pour avoir un coût d’électricité abordable.

La filiale a l’expertise pour accompagner les domestiques à travers des conseils et la vente d’équipements à basse consommation pouvant générer des économies de près de 15% via des installations, a-t-il poursuivi.

Sont assujettis à l’audit énergétique obligatoire et périodique, les établissements appartenant au secteur industriel dont la consommation annuelle d’énergie est supérieure ou égale à 1500 Tonnes équivalent pétrole (TEP).

L’audit énergétique cible également les établissements du secteur du résidentiel, du tertiaire et du transport dont la consommation totale annuelle d’énergie est supérieure ou égale à 500 Tonnes équivalent pétrole.

Les établissements du secteur résidentiel dont la consommation annuelle d’énergie est supérieure à 250 Mwh sont aussi concernés ainsi que ceux du secteur tertiaire dont la consommation d’énergie est supérieure à 1000 Mwh/an et ceux du secteur industriel dont la consommation est supérieure à 2000 Mwh/an.

L’article 34 de l’arrêté mentionne que « l’absence de réalisation d’un audit énergétique obligatoire par un établissement assujetti sera passible d’une sanction pécuniaire administrative d’un montant équivalent au quart de la facture énergétique annuelle de l’année précédente ».

L’absence de transmission par l’établissement audité à l’organisme de contrôle et de suivi, du rapport d’audit énergétique est passible d’une sanction pécuniaire administrative équivalente au coût de l’audit énergétique réalisé, renseigne l’arrêté.

La non-désignation par tout établissement assujetti, conformément à l’article 21 de l’arrêté interministériel, d’un chargé de maîtrise de l’énergie sera passible d’une pénalité annuelle de 5 millions de Fcfa.  

Rappelons que la Côte d’Ivoire vise une capacité énergétique de 4.400 mégawatts à  l’horizon 2030, soit un taux d’accès de 100% dès 2022 avec 8.518 localités électrifiées.

Secteur pétrolier ivoirien: Petroci Holding redevient une société d’Etat

Petroci Holding, une société anonyme à participation financière publique opérant dans le secteur pétrolier ivoirien, redevient une société d’Etat, à la suite d’une récupération du capital de 5% destiné aux salariés, selon un décret.

« Petroci Holding n’est plus une société anonyme à participation majoritaire de l’Etat, (elle) redevient une société d’Etat au capital détenu entièrement par l’Etat de Côte d’Ivoire », a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Ce changement de statut intervient à la suite d’un décret portant abrogation des dispositions des articles 2 et 3 du décret du 12 septembre 2001 portant extension de l’objet social de Petroci Holding qui l’a transformé en société anonyme par la cession de 5% de son capital au bénéfice de ses salariés.

La disposition cédant une part de 5% au profit du personnel du Petroci Holding « n’a jamais été mise en œuvre », a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien, ajoutant que « cela lève toute confusion judiciaire ».

Avec le statut de société anonyme, Petroci Holding « ne pouvait pas avoir certaines prérogatives comme les sociétés d’Etat », a fait observer M. Amadou Coulibaly, également ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie.  

Cette décision a lieu après que la firme italienne Eni et la société nationale ivoirienne Petroci Holding ont fait, en septembre, une découverte de pétrole dans le bassin sédimentaire de la Côte d’Ivoire, estimée à environ 1,5 à 2 milliards de barils de pétrole brut.

Le volume de ce gisement pétrolier équivaut en outre à « environ 1800 à 2400 milliards de pieds cube de gaz associé », selon le ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie qui se félicite de ce qu’il vient accroître les réserves prouvées du pays ainsi que sa production pétrolière et gazière dans les années à venir.

Eugène Allou, ex-chef du protocole de Gbagbo, nommé ambassadeur en Corée

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a nommé Eugène Wanyou Allou, ex-chef de protocole de l’ancien président ivoirien Laurent, en qualité d’ambassadeur de la République de Corée, selon un décret.

Le Conseil a « adopté » la nomination de M. Eugène Wanyou Allou comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Côte d’Ivoire près la République de Corée avec résidence à Séoul, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.   

M. Allou est actuellement inspecteur des Affaires étrangères. A l’instar de plusieurs cadres de l’ancien parti de Gbagbo, il a rejoint le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir.

Dix ans après la mort de Kadhafi, où va la Libye ?

« Des occasions de normaliser la situation en Libye ont pourtant existé. Mais elles n’ont pas eu la suite qu’elle méritait », explique, en exclusivité pour Apa news, le spécialiste de la Libye, Jalel Harchaoui, chercheur à Global Initiative Against Transnational Organized.Le 20 octobre 2011, le leader libyen Mouammar Kadhafi est assassiné dans la foulée d’une insurrection armée soutenue par la France, l’Otan, et plusieurs pays arabes. Dix ans après, la Libye est toujours en crise. Pourquoi ?

Après la mort du Colonel Mouammar Kadhafi et le retrait des forces françaises et leurs alliés de l’Otan qui ont joué un rôle majeur dans la chute du régime kadhafiste, les Libyens se sont retrouvés profondément divisés sur les voies et moyens de reconstruire les institutions politiques du pays et sur le modèle politique à adopter. Les premiers signe de ce qui deviendra une interminable crise se sont manifestés dès l’élection de la première Assemblée nationale post-Kadhafi, le 7 juillet 2012. Un Congrès général national (CGN) devait alors remplacer le Conseil national de transition (CNT), l’organe politique des insurgés. Mais l’élection, dont divers groupes et personnalités issus du courant islamiste sont les vainqueurs, est entachée par des actes de violence qui vont se propager un peu partout dans le pays, poussant même les ambassades étrangères à se retirer de la Libye. Au cours de l’année 2014, le pays bascule complètement dans la guerre et le gouvernement se montre incapable d’endiguer la violence qui touche désormais les installations pétrolières.  

C’est dans ce contexte que le général Khalifa Haftar, nommé chef de l’Etat-Major des armées à la chute de Kadhafi, va tenter de reprendre le contrôle de la situation. Mais son rêve de devenir le nouvel homme fort de la Libye se heurte aux milices de Tripoli et Misrata, ce qui l’oblige alors à se replier dans son fief de l’est du pays, Benghazi. Il y installe un gouvernement parallèle, jamais reconnu par aucune puissance étrangère, malgré les appuis discrets de plusieurs pays dont la France, les Emirats-Arabes, l’Egypte, etc.

En décembre 2015, un accord laborieusement négocié sous l’égide de l’Onu est signé par des représentants de la société civile et des membres du parlement, à Skhirat, près de Rabat la capitale du Maroc. L’accord est censé déboucher sur la mise sur pied d’un Gouvernement d’union nationale (GNA, pour Government of National Accord) censés être représentatif des principales forces politiques engagés dans la crise libyenne. Basé à Tripoli en mars 2016, ce GNA a comme chef Son Fayez al-Sarraj. Mais la clan pro Haftar, basé dans l’Est, ne reconnait pas le nouveau gouvernement. Son parlement qui est issu de l’ancienne Assemblée nationale, retirée à Tobrouk, et son cabinet parallèle refusent de reconnaître le GNA.

Le pays se trouve alors complètement enfoncé dans la crise. D’un côté, il y a le GNA qui tient l’Ouest et de l’autre l’autoproclamée Armée nationale Libyenne ( LNA, pour Libyan national army en anglais) du Maréchal Haftar à l’Est, le tout en présence d’une myriade de groupes armés islamistes dont le plus redoutable est celui affilié à l’Etat islamique (EI) qui a fait d’énormes dégâts avant d’être défait finalement à partir de 2019.

C’est alors que le maréchal Haftar a l’idée de lancer une nouvelle offensive qui conduit ses hommes aux portes de Tripoli. Bien que soutenus par des mercenaires russes, ils sont finalement repoussés au printemps 2020, suite à une intervention de l’armée turque aux côtés des forces du GNA.

Malgré la signature en octobre 2020 d’un cessez-le-feu censé ouvrir la voie à une solution négociée pour un retour à la paix, la situation reste très fragile sur le terrain au point qu’il n’est pas garanti que les élections législatives et présidentielle prévues le 24 décembre prochain puissent avoir lieu.

Quelques facteurs auraient pourtant pu faire évoluer la situation vers la paix et la normalisation de la situation politique dans le pays. Une implication forte d’acteurs majeurs comme les Etats-Unis et l’Union européenne aurait largement aidé les Libyens à trouver un accord de paix solide entre les Libyens. Mais deux acteurs ne semblent encore manifester la volonté de s’impliquer sérieusement dans la crise libyenne. Washington préfère pour l’instant laisser le dossier libyen entre les mains de certains des ses alliés, même si ces derniers sont complètement opposés sur le terrain, comme les Emirats et l’Egypte qui soutiennent Haftar et la Turquie, membre de l’Otan, allié du GNA de Tripoli.

Quant à l’Union européenne, elle est paralysée sur le dossier libyen par les divergences entre certains de ses membres engagés en Libye comme l’Italie t le France.

Des occasions de normaliser la situation en Libye ont pourtant existé. Mais elles n’ont pas eu la suite qu’elle méritait. L’accord signé entre les acteurs libyens dans la ville marocaine de Skhirat le 17 septembre 2015 aurait pu servir de base à un début de règlement définitif de la crise libyenne. Mais à chaque fois qu’une avancée pareille est enregistrée, elle est suivie ou accompagnée par une ou deux initiatives qui sont tout sauf censées contribuer au calme, comme l’envoi d’armement par une puissance étrangère à un de ses allies libyens.

Une Accalmie est observée sur le terrain depuis quelques temps entre les principaux acteurs de la crise libyenne. Est-ce le résultat des efforts de médiations de l’Onu par exemple ?

Le calme qui règne en ce moment en Libye est tout sauf le résultat des efforts des différents médiateurs qui ont tenté d’aider les Libyens à retrouver la paix. Cette accalmie tient de l’évolution du rapport de force sur le terrain entre le GNA et le camp du Maréchal Haftar. Chacun de ces camps doit une grande partie de ses forces à ses soutiens extérieurs, principalement la Turquie pour le GNA et la Russie pour Haftar. Ces deux puissances ne sont pas engagées en Libye pour une guerre sans fin. Derrière leurs soutiens à leurs amis libyens, se cachent des visées sur les futurs marchés liés à la reconstruction de la Libye post-conflit. Une sorte d’équilibre des forces est aujourd’hui manifeste et chacune de ces puissances semblent s’en accommoder en attendant que la situation se normalise.

Dix ans après la mort de Kadhafi, que reste-t-il de ses soutiens en Libye ?

Le camp des partisans, sympathisants ou nostalgiques du régime du colonel Kadhafi reste significatif. Les Kadhafistes restent nombreux dans différents secteurs d’activités en Libye, même si cela est à titre individuel et non collectif. Des cadres issus de l’ancien régime sont actifs aussi bien dans les affaires qu’au sein de l’administration, y compris au gouvernement où les ministères des finances et celui de l’économie sont aujourd’hui tenu par d’anciens kadhafistes.

Le camp de Kadhafi dispose encore d’excellents cadres dotés d’expérience avérée en politique, dans le domaine de l’administration, la sécurité, le renseignement, les affaires, etc.

Les kadhafistes représenterait environ le tiers de libyens. Cependant, il n’est pas sûr qu’ils soient aussi unis qu’on puisse l’imaginer ou qu’ils disposent d’un leadership capable de les mener vers un retour au pouvoir en gagnant les élections par exemple. Seif El Islam Kadhafi, qui est était durant les dernières années de pouvoir de son père donné comme son successeur et qui présenté aujourd’hui comme un éventuel candidat la présidence du pays, n’est probablement pas ce fameux chef derrière lequel les partisans de son père pourraient tous se ranger. En dépit de la libération qui lui a été accordée par les milices de la ville Zenten qui l’avaient arrêté et emprisonné, il n’a toujours pas fait le moindre meeting, ou enregistrement vidéo destiné à ses partisans. Ses seules déclarations diffusées jusqu’ici l’ont été par le biais d’interviews accordées à la presse étrangère, américaine notamment. Ce qui est trop peu pour un homme qui rêve de récupérer le pouvoir dix ans après que son père l’avait perdu.

Gbagbo jugé en Côte d’Ivoire pour des infractions différentes de celles de la CPI

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a été jugé en Côte d’Ivoire pour des infractions « totalement différentes » de celles de la Cour pénale internationale (CPI), selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.

« M. Gbagbo, vous pourrez être étonnés, demeure poursuivi par la justice ivoirienne pour des faits qui sont totalement différents » des incidents listés par la CPI, a déclaré M. Amadou Coulibaly, après un Conseil des ministres, mercredi.  

M. Amadou Coulibaly a relevé que cinq chefs d’accusation visaient l’ex-président, mais les autres faits « n’ont pas été pris en compte par la CPI (Cour pénale internationale) » lors de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011. 

« La Cour pénale internationale a poursuivi M. Laurent Gbagbo pour des infractions de crimes contre l’humanité commis au cours de cinq incidents très précis que la Cour a listés », a soutenu le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Il a énuméré la question des violences survenues à la RTI, le bombardement à Abobo « Marché Siaka Koné », la question des femmes qui ont été tuées le 3 mars 2011 et deux incidents divers qui ont eu lieu à Yopougon, notamment pris en compte par la CPI.

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, clame qu’il est libre pour les mêmes chefs d’accusation, alors que des militaires qui lui sont proches, sont encore emprisonnés.

« Pour les militaires et autres miliciens, ou groupes armés,  qui sont encore en détention, ils ont été condamnés en raison de crimes de sang qu’ils ont commis et ces infractions sont totalement différentes de celles visées par la CPI », a-t-il dit.

« Je ne veux pas faire plus de commentaires sur les propos de M. Laurent Gbagbo qui a beaucoup de conflits à régler y compris les conflits avec sa propre personne », a-t-il martelé.

M. Gbagbo a été élu dimanche président du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), une structure, dira-t-il, qui vise à préparer mon « retrait ». Il a récusé sa condamnation à 20 ans de prison dans l’affaire de braquage de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).

 « C’est une condamnation que je récuse, que je ne reconnais pas, et même si demain on me dit tu n’es pas président à cause de cette fausse condamnation, il faut que le parti soit en capacité de continuer sa route », a-t-il ajouté.   

« C’est cette capacité là que je vous donne avec ce nouveau statut », a expliqué l’ancien président ivoirien à ses partisans, donnant la vision de ce nouveau parti qui se veut un instrument panafricaniste pour l’unité du continent.

Le président Alassane Ouattara a salué la présence de Adama Bictogo, qui au nom du Rhdp, le parti au pouvoir, était au Congrès constitutif du nouveau parti de M. Gbagbo « comme un renforcement de la réconciliation nationale ».

Le budget de l’Etat ivoirien pour 2022 estimé à 9 901,1 milliards Fcfa

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi un projet de loi qui établit le budget de l’Etat pour 2022 à 9 901,1 milliards Fcfa, soit une progression de 17,9%, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.

« Il s’équilibre en ressources et en dépenses à 9 901,1 milliards Fcfa et enregistre une progression de 17,9% par rapport au budget initial de 2021 », a dit M. Amadou Coulibaly, indiquant que « cet équilibre devrait évoluer pour atteindre 10 555,8 milliards Fcfa en 2023 et 11 616,6 milliards en 2024 ». 

Le budget pour l’année 2022 est structuré en 30 dotations et 150 programmes budgétaires déclinés au sein des institutions et ministères, a fait savoir M. Coulibaly, ajoutant qu’ il vise à juguler les impacts négatifs liés à la Covid-19 et à poursuivre les objectifs de développement. 

L’année 2020 a été marquée par l’impact de la crise sanitaire liée à la Covid-19 qui a négativement affecté l’activité économique mondiale. Les actions entreprises ont d’ailleurs permis d’éviter la récession économique du pays.  

La croissance économique, estimée à 6,5% en 2021 contre 2% en 2020, a été portée au niveau de l’offre dans le secteur de l’agro-alimentaire, des BTP et des produits pétroliers et au niveau de la demande par la consommation et les investissements, a-t-il poursuivi.  

La croissance de l’économie nationale devrait pouvoir se consolider en 2022 avec un taux qui ressortirait  à 7,1% soutenu par les performances du secteur de la production agricole, des industries manufacturées, de l’extraction minière, de l’énergie, des Transports, des Télécoms et du commerce, a-t-il dit. 

Les prévisions des finances publiques en 2022, en Côte d’Ivoire, tablent sur une amélioration du solde budgétaire globale qui devrait permettre de ramener le déficit à 4,7% en 2022 contre 5,6% estimé en 2021. Et ce, grâce aux « réformes » économiques et financières. 

Un deuxième projet de loi portant règlement du budget de l’Etat ivoirien pour l’année 2020, arrêté à 8061, 1 milliards Fcfa et adopté sous le format de budget programme, a été exécuté dans un environnement économique marqué par la pandémie de la Covid-19.

En cours de gestion, ce budget a été révisé et le niveau porté à 8 415,4 milliards Fcfa par une loi de finance rectificative en décembre 2020 en vue de prendre en compte l’impact de la crise sanitaire de Covid-19 sur les finances publiques. 

Le montant définitif des encaissements des recettes s’établi à 8 566,3 milliards Fcfa, soit un taux de recouvrement de 90,2%, a noté le porte-parole du gouvernement ivoirien, mentionnant que le montant des ordonnancements des dépenses s’établit à 8678,3 milliards Fcfa soit un taux d’exécution de 91,4%. 

Le solde global de l’ensemble de ces opérations ressort un déficit budgétaire de 112,1 milliards Fcfa lié essentiellement à l’accroissement des dépenses induites par les actions de lutte contre les effets négatifs de la Covid-19, a souligné M. Amadou Coulibaly, face à la presse.    

Insécurité alimentaire : la France au chevet des pays du Sahel

Paris soutient la sécurité alimentaire des personnes affectées par l’escalade des conflits, les effets du changement climatique et la hausse des prix.Au total, ce sont 469.000 personnes vulnérables du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Tchad qui vont bénéficier de l’assistance française. La contribution de Paris d’une valeur de 8,4 millions d’euros sera distribuée à travers un ensemble d’activités spécifiques à chaque pays.

Celles-ci comprennent des distributions alimentaires, un appui nutritionnel, et un soutien aux programmes d’alimentation scolaire en faveur des populations déplacées.

Selon le Conseiller Régional de Coopération pour l’Afrique de l’Ouest de l’ambassade de France au Burkina Faso, Houcine Dahmane, « cette contribution de la France s’inscrit dans le cadre de sa Stratégie internationale pour la sécurité alimentaire, la nutrition et l’agriculture durable (2019-2024), dont l’un des 5 objectifs vise à renforcer les actions d’assistance alimentaire aux populations en situation de vulnérabilité et à améliorer leur résilience. »

Le Directeur régional du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour l’Afrique centrale et occidentale, Chris Nikoi, a remercié la France pour avoir maintenu et augmenté son soutien à son organisme en faveur des plus vulnérables.

Grâce aux contributions volontaires de ses donateurs, le PAM a réussi à intensifier ses opérations en 2020 et a aidé 18,2 millions de personnes dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cela représente une augmentation significative par rapport aux 10,6 millions atteints en 2019.

Sur la base de ce succès, l’organisme onusien prévoit d’aider jusqu’à 17,6 millions de personnes au cours de cette période de soudure, avec une attention particulière aux zones ayant des problèmes d’accès, telles que le centre du Sahel et le nord du Nigeria.

Le PAM s’emploie également à améliorer l’accessibilité et la disponibilité des aliments nutritifs, à la fois en fournissant une assistance dans les situations de crise et en renforçant les systèmes pour des solutions à plus long terme.

Dans le centre du Sahel, au Tchad et au Nigéria, il prévoit d’aider près de 2,2 millions de jeunes enfants et de femmes enceintes ou allaitantes, avec un ensemble de traitements nutritionnels et d’interventions de prévention.

Sénégal : l’ITFC renfloue les caisses de la Senelec

La Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) aide la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) à assurer son approvisionnement en produits pétroliers.Au Sénégal, le secteur énergétique a de beaux jours devant lui. Après l’obtention des 600 millions de dollars du Compact énergie du Millennium Challenge Corporation, le pays vient de bénéficier de 100 millions d’Euros de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC).

Cet accord Mourabaha est destiné à couvrir 19 % des besoins de financement de la Senelec pour l’achat de produits pétroliers raffinés. La Mourabaha, ou vente avec marge bénéficiaire, est un contrat de vente où la banque acquiert sur demande d’un client un bien d’une tierce partie, en vue de le revendre au client moyennant une marge de profit convenue d’avance.

L’objectif global est de soutenir les efforts du gouvernement sénégalais qui visent à réduire la pénurie d’électricité et de fournir l’énergie nécessaire au développement de l’économie. Cela, tout en contribuant à la réalisation de l’ODD7 « Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable » et de l’ODD 8 « Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein-emploi productif et un travail décent pour tous. »

« Nous voyons ce nouveau financement mis à la disposition de la Senelec comme une contribution à la fourniture d’un besoin si essentiel. Nous avons de très bonnes relations avec le Sénégal depuis notre création et nous continuerons notre soutien au pays dans sa quête de croissance économique et de développement », a déclaré le Directeur Général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol.

Bolloré veut développer des robots mobiles autonomes

Bolloré Logistics Singapour et Botsync se sont associés pour mettre au point MAG300, une nouvelle solution d’automatisation basée sur les Robots Mobiles Automatisés (AMR).Soutenue par Enterprise Singapore (ESG), cette nouvelle solution est le fruit d’une collaboration d’un an entre Bolloré Logistics Singapour et Botsync, informe un communiqué de l’entreprise.

L’objectif est de faciliter l’automatisation de deux processus logistiques (le réapprovisionnement et la préparation des commandes) grâce à la réduction du mouvement des marchandises habituellement réalisé par des collaborateurs.

MAG300 se différencie des autres solutions robotiques conventionnelles grâce à son logiciel qui lui permet de s’adapter rapidement aux opérations dynamiques de l’entrepôt.

Avec cette nouvelle solution, les opérateurs pourront facilement définir n’importe quelle permutation d’itinéraire entre les points de ramassage et de débarquement via le tableau de bord de Botsync accessible depuis une tablette.

Par ailleurs, MAG300 intègre un chariot unique qui peut être facilement manipulé par un collaborateur, un équipement de manutention de matériel traditionnel (MHE) ou le robot lui-même. Cette solution d’automatisation permet de passer facilement des opérations manuelles à l’automatisation sur les sites avec un minimum de modifications et de perturbations des processus.

« Nous voulons aller au-delà de ce que les bots conventionnels peuvent faire et créer en toute flexibilité et évolutivité. Prendre le temps de concevoir une solution au travers d’un mode collaboratif permet de fournir une réponse optimale à une problématique », a déclaré Pierre Matheron, Chef de Projet Innovation chez Bolloré Logistics à Singapour.

Equipé de plusieurs capteurs à l’avant et à l’arrière, le système anti-collision du MAG300 est capable de détecter tout objet en mouvement ou immobile jusqu’ à cinq mètres et de réajuster rapidement son itinéraire pour l’éviter.

L’AMR peut fonctionner pendant 8 heures en continu avant de retourner automatiquement à la station de charge. Avec une charge utile de levage maximale de 300 kg, le MAG300 AMR peut déplacer jusqu’à 300 caisses par heure à une vitesse de déplacement maximale de 6,3 km/h. Ceci réduira considérablement les opérations manuelles existantes de transport de bacs ou de boîtes et augmentera l’efficacité de l’entrepôt en évitant jusqu’à 90 heures de travail par mois.

« L’automatisation doit être simple à implémenter pour nos clients. Nos produits sont conçus pour s’adapter facilement à l’environnement de nos clients. Cette collaboration marque notre engagement à accompagner Bolloré Logistics dans ses projets d’automatisation et les soutenir dans l’excellence opérationnelle », a affirmé Prashant Trivedi, cofondateur et responsable de l’offre commerciale chez Botsync.

Le concept ayant été entièrement personnalisé et conçu pour répondre aux besoins de Bolloré Logistics, il peut être facilement étendu à tous les autres hubs sans entraîner d’investissements supplémentaires majeurs. La mise en œuvre complète de la solution d’automatisation MAG AMR au sein de Blue Hub aura lieu d’ici le premier trimestre 2022. Les deux sociétés envisagent par ailleurs d’étendre l’utilisation d’autres processus impliquant des mouvements de stock afin d’obtenir une utilisation complète de l’AMR.

Dette cachée du Mozambique : une banque suisse condamnée

Crédit suisse est accusé de n’avoir pas réussi à gérer correctement le risque de criminalité financière au sein de ses activités sur les marchés émergents.Le combat continue pour la bonne gestion de la dette mozambicaine. La banque d’investissement Crédit Suisse est condamné par l’Autorité chargée du comportement financier (Financial Conduct Authority, FCA) du Royaume-Uni à payer 147 millions de livres sterling (environ 202 millions de dollars américains) d’amende pour son implication présumée dans le scandale de la « dette cachée » du Mozambique.

La FCA a déclaré que le Crédit Suisse a fait « de graves manquements à l’obligation de diligence en matière de criminalité financière liés à des prêts d’une valeur de plus de 1,3 milliard de dollars, qu’il a organisés » pour le compte du Mozambique.

« Ces prêts, ainsi qu’un échange d’obligations, ont été entachés de corruption », selon la structure britannique.

Des responsables du Crédit Suisse sont accusés d’avoir accepté et payé des pots-de-vin pendant qu’ils arrangeaient des prêts pour l’industrie de la pêche au thon du Mozambique.

« Le Crédit Suisse a également convenu avec la FCA d’annuler 200 millions de dollars de dette de la République du Mozambique, en raison de ces prêts douteux », a ajouté l’Autorité chargée du comportement financier du Royaume-Uni.

Les allégations soulignent qu’entre octobre 2012 et mars 2016, Crédit Suisse n’a pas réussi à gérer correctement le risque de criminalité financière au sein de ses activités sur les marchés émergents.

Pourtant, la FCA estime que la banque disposait d’informations suffisantes à partir desquelles elle aurait dû apprécier le risque inacceptable de corruption associé aux deux prêts mozambicains et à un échange d’obligations lié à des projets parrainés par le gouvernement.

L’entrepreneur engagé par le Mozambique pour les projets aurait secrètement versé des pots-de-vin, estimés à plus de 50 millions de dollars, à des membres de l’équipe de négociation du Crédit Suisse, dont deux directeurs généraux, afin d’obtenir les prêts à des conditions plus favorables.

Plusieurs fonctionnaires mozambicains sont actuellement devant les tribunaux pour avoir obtenu frauduleusement des prêts d’une valeur de plus de 2,2 milliards de dollars auprès d’institutions financières internationales pour des entreprises privées, en se servant de l’Etat comme garant.

Ces derniers, parmi lesquels figure l’ancien ministre mozambicain des Finances, Manuel Chang, n’auraient pas demandé l’approbation du Parlement pour de telles transactions.

Élections au Mali : l’Onu en quête d’un « calendrier réaliste »

Une délégation du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) est en mission à Bamako ce week-end.Une forte délégation de l’Onu est attendue au Mali pour évoquer la situation politique avec le pouvoir de Bamako. Le Conseil de sécurité s’entretiendra avec la junte pour tenter de dénouer la crise politique après deux coups d’Etat militaires en neuf mois (août 2020 et mai 2021).

L’Onu réclame un pouvoir civil et demande aux autorités maliennes de se conformer au calendrier électoral. L’objectif de cette visite est « d’insister sur le respect des délais électoraux et, si ce n’est pas possible, avoir au moins un calendrier réaliste », indique un diplomate membre de la délégation à l’Agence France-Presse (AFP).

En clair, l’organisation onusienne ne serait pas totalement fermée à un report de la prochaine présidentielle et des législatives du 27 février 2022. Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères malien avait laissé entendre lors d’une visite officielle à Rabat (Maroc) le 11 octobre 2021, que « la présidentielle et les législatives du 27 février 2022, pourraient ne pas se tenir si la situation sécuritaire n’est pas prise en charge ».

Mais à côté d’un report plus que jamais évoqué, l’organisation onusienne veut s’assurer de la volonté des militaires de céder le pouvoir aux civils dans un délai raisonnable au-delà de février 2022.

Cette visite des membres du conseil de sécurité de l’Onu devrait donc permettre d’harmoniser les positions et de trouver un compromis sur la tenue des futures élections, principale pomme de discorde entre le pouvoir de Bamako et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Lors d’un bref séjour à Bamako le 17 octobre 2021, le président ghanéen Nana Akufo-Addo, président en exercice de l’organisation intergouvernementale ouest-africaine, a rappelé que les militaires maliens doivent respecter leurs engagements en organisant la présidentielle et les législatives le 27 février 2022.

A ce titre, il a soutenu lors de cette visite, que les autorités maliennes s’étaient engagées avant la fin du mois d’octobre à donner « une date à la fin de la transition ».

En réponse, le président malien Assimi Goïta a froidement rétorqué que son pays devait gérer plusieurs questions comme « l’insécurité, les chantiers ouverts, les assises nationales » selon une source de la présidence malienne.

Sénégal: Serigne Babacar Sy Mansour en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement des traits saillants du discours du khalife général des Tidianes à l’occasion de la cérémonie officielle du Gamou 2021.L’AS se fait l’écho de « la fatwa de Serigne Babacar Sy Mansour » sur les dérives sur les réseaux sociaux et la déliquescence des valeurs.

Sud Quotidien souligne de son côté que « le sermon de Serigne Babacar Sy » a porté à l’occasion du Maouloud, la nuit de la naissance du prophète de l’islam. Il a « clamé ses vérités » sur le système éducatif, l’avortement médicalisé, les élections locales 2022, la transhumance politique et le monde rural.

D’après Le Témoin, « Serigne Mbaye Sy Mansour appelle à des élections apaisées » en janvier prochain. Lors de cette solennelle cérémonie, le journal rapporte qu’il n’a pas mâché ses mots en évoquant « les fléaux de la société sénégalaise ».

Le guide religieux a aussi parlé du « niveau intellectuel +bas+ et +dégradé+ », dénonçant au passage dans Walf Quotidien un « système éducatif corrompu ».

Le Soleil note de son côté que la commémoration du Maouloud fut une « nuit d’éloges et de grâces ». Le quotidien national retient « les leçons de vie de Serigne Babacar Sy Mansour de Tivaouane » là où, à Médina Baye, les fidèles sont invités à un retour aux enseignements de Cheikh Ibrahima Niass.

Le Quotidien se fait l’écho du Gamou des Moustarchidines et note que « Moustapha Sy ignore Yewwi », la coalition de l’opposition dont il est membre. Il n’a pas reçu en effet les leaders de la coalition et n’a pas parlé de politique lors de la cérémonie officielle.

Sur un autre sujet, L’Observateur s’intéresse à la « saisie record de 2,026 tonnes de cocaïne » à la suite d’un « piège en haute mer ». Le journal rejoue le film de l’arraisonnement du navire La Rosa et souligne que le cerveau présumé du trafic est « un Gambien d’origine sénégalaise ».

Vox Populi explique aussi « comment la marine a intercepté La Rosa et ses 2,02 tonnes de cocaïne ». Le navire a été arraisonné à 363 km de Dakar après que les autorités ont été alertées grâce à l’échange de renseignements internationaux lundi, selon le quotidien.

Sur les obsèques de Joseph Koto, le sélectionneur des Lions de moins de 23 ans décédé jeudi dernier d’un malaise, Sud Quotidien note que « le monde sportif (était) mobilisé » hier. Stades a été aussi témoin du « bel hommage (rendu) à un patriote et un passionné ».

Ethiopie : 11.000 infections au VIH chaque année

Les jeunes sont les plus touchés par ces nouvelles infections selon le chef du Bureau fédéral de prévention et de contrôle du VIH/Sida (HAPCO).Les projections du bureau pour 2021 montrent qu’au moins 622.000 personnes vivent avec le virus en Ethiopie et que le virus provoque 12.000 décès par an.

« Les jeunes représentent 67% de toutes les nouvelles infections au VIH », a déclaré mardi, le Dr Tsigereda Kifle, responsable du HAPCO, lors d’une réunion d’évaluation du rapport trimestriel de son bureau.

Selon le Dr Tsigerda des « améliorations remarquables » ont été notées dans l’utilisation des médicaments antirétroviraux.

Actuellement, son bureau estime que 86% des Éthiopiens vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique et 94% d’entre eux reçoivent actuellement une thérapie antirétrovirale.

Une majorité d’entre eux (94%) ont réussi à réduire leur charge virale dans leur organisme au niveau souhaité et mènent une vie saine, a-t-elle ajouté.

Le pays a également connu une baisse significative de la transmission du VIH de la mère à l’enfant au cours des deux dernières décennies.

Le Dr Tsigereda a attribué cette « baisse significative » du taux de transmission à la décision prise en 2013 de fournir gratuitement des médicaments antirétroviraux aux femmes enceintes vivant avec le VIH.

Selon le rapport 2018 de l’ONUSIDA, 92% des femmes enceintes vivant avec le VIH ont eu accès à ce médicament, ce qui a permis d’éviter 3.700 nouvelles infections par le VIH chez les nouveau-nés.

Le Togo abrite le 1er Sommet africain de la cybersécurité

Le Sommet de la Cybersécurité se tiendra les 25 et 26 octobre 2021 à Lomé (Togo), un événement qui rassemble chefs d’État et de gouvernement, les dirigeants du secteur privé, ainsi que les leaders de la société civile afin d’engager un dialogue de haut niveau dans l’optique de formuler des pistes de coopération et de coordination pour répondre aux défis et enjeux pressants de cybersécurité.

 

Co-organisée par la République Togolaise et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), cette manifestation verra la participation notamment du Président du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, de la Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Mme Vera Songwe, du Président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou, selon les organisateurs.

Depuis deux décennies, les pays africains connaissent une profonde mutation liée à l’adoption rapide des technologies numériques. Cette transformation digitale, dont l’accélération se confirme ces dernières années – notamment des suites de la pandémie COVID-19 – métamorphose les sociétés africaines tant elle révolutionne tous les secteurs d’activités et remodèle le quotidien des populations à travers le continent.

En effet, le recours massif au numérique expose, de façon accrue, les gouvernements, les entreprises et les citoyens africains aux cybermenaces, toutes choses qui constituent une situation inquiétante pour la florissante économie numérique en Afrique qui devrait générer 180 milliards de dollars d’ici 2025, soit 5,02% du PIB continental et atteindra 712 milliards en 2050, soit 8,5% du PIB de la région.

Les défis que cette situation présente, allant de la protection des données à la résilience des systèmes, aux attaques, en passant par la collaboration de l’ensemble des parties prenantes, sont immenses et nécessitent la plus grande mobilisation à tous les niveaux : local, national, sous-régional, régional, continental et mondial, lit-on dans la note de présentation du Sommet.

« Maintenant que les cadres réglementaires ont largement été mis en place, nous souhaitons proposer des idées innovantes en matière de coopération opérationnelle, pour faire face aux menaces de façon concrète et décisive. Nos ressources étant limitées, nous n’avons pas d’autre choix que de travailler ensemble » affirme Mme Cina Lawson, ministre togolaise de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale.

Le Sommet permettra d’explorer et évaluer l’état de la cybersécurité en Afrique du point de vue des cinq éléments constitutifs, à savoir : juridique, technique, organisationnel, renforcement des capacités et coopération et d’évaluer l’état de la coopération en matière de cybersécurité aux niveaux régional et mondial ainsi que l’engagement à l’égard de la Convention de l’Union Africaine (UA) (Convention de Malabo) sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel.

Il s’agit également de proposer des recommandations politiques qui devront être examinées par les chefs d’État et de gouvernement africains, pour assurer une cybersécurité répondant aux besoins de la transformation numérique du continent et dans le respect du Programme des Nations Unies pour le développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 de l’UA.

Maskott présente bientôt à Abidjan son maxi-single « Faites comme moi »

L’artiste chanteur français d’origine congolo-camerounaise, Prince Gautier Maskott présente bientôt à Abidjan son maxi-single intitulé ‘’Faites comme moi », selon une note transmise à APA.

Après la sortie d’un maxi-single intitulé ‘’Faites comme moi », qui cartonne déjà en Europe, l’artiste sera à Abidjan bientôt pour sa promotion, annonce son service managérial à Abidjan.

A travers le titre ‘’Hommage à Aurlus Mabélé », Prince Gautier Maskott a eu une pensée pour cette icône de la musique congolaise, décédée en 2020. En 2012, Prince  multiplie des singles. Mais son succès viendra avec le titre ‘’Afro Klyps », largué en décembre 2012. 

Chorégraphe depuis les années 2000, Prince Gautier Maskott, mue par le syndrome de la musique a vite fait d’arborer les apparats de chanteur, tout comme bon nombre qui ont fait les premiers pas sur la scène musicale en tant que danseurs.

Très vite, il se fait apprécier au Cameroun. En featuring avec CNN, un ex-membre du Quartier Latin et DJ Evra, Prince Gautier Maskott sortira le remix de la chanson ‘’Afro Klyps » qui cartonne dans le milieu de la diaspora congolaise et camerounaise en France. 

Il sort en 2017, 2018 et 2019,  avec son propre label MMP Productions les chansons ‘’Doucement », ‘’Te quiero » et ‘’N’Dombolo à Prestige » dont les clips ont été réalisés respectivement à Abidjan, Biot (France) et à Brazzaville. 

Le Burkina Faso délocalise 2 matchs de compétition CAF en Côte d’Ivoire

Le Burkina Faso délocalise deux matchs de compétition CAF en Côte d’Ivoire, selon une note de la Fédération ivoirienne de football (FIF) qui indique que le stade Robert Champroux, à Abidjan, accueillera ces rencontres les 20 et 23 octobre 2021.

Le premier match délocalisé opposera le Burkina Faso et le Bénin, une rencontre comptant pour le 1er tour aller des éliminatoires de la CAN féminine « Maroc 2022 « , le 20 octobre 2021 à 16h (GMT, heure locale) au stade Robert Champroux de Marcory, dans le Sud d’Abidjan.  

Le second match, lui, mettra aux prises l’ASFA Yennega (Burkina Faso) à Binga FC du Mali, dans le cadre du 2ème tour retour de la Coupe de la Confédération 2021-2022, le samedi 23 octobre 2021 à 16h au stade Robert Champroux. La Fédération ivoirienne de football souligne que ces matchs se joueront « à huis clos ». 

L’Unjci, la faîtière de la presse ivoirienne, lance un magazine

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, a lancé mardi à Abidjan un magazine bimestriel dénommé « Unjci Mag ».

Il s’agit d' »un bimestriel de 52 pages tout en quadrichromie sur du papier glacé couché », a indiqué le président de l’Unjci, Jean Claude Coulibaly, lors de la cérémonie officielle de lancement de l' »Unjci Mag ».

Expliquant les raisons de la création de ce magazine, M. Jean-Claude Coulibaly, a fait savoir que le Conseil exécutif de l’organisation qu’il préside et le Comité de gestion de la Maison de la presse d’Abidjan ont voulu « un support périodique à vocation de trait d’union » entre les journalistes et l’Unjci, et entre la faîtière et ses partenaires.

C’est la première fois dans l’histoire de l’Unjci que la faîtière en place un périodique. L’Unjci Mag a pour objectif de communiquer sur les activités de l’Union et de la Maison de la presse d’Abidjan, la structure technique et autonome de l’organisation. 

« Votre magazine a également pour objectif d’offrir une visibilité plus accrue et permanente à nos partenaires et de favoriser une interaction plus dynamique entre ceux-ci et l’Unjci », a lancé M. Jean-Claude Coulibaly.   

Pour lui, ce « magazine vient comme pour rendre justice aux partenaires de l’Union qui lui donnent les moyens d’action, mais qui ne sont véritablement visibles qu’une fois par an, à travers la plaquette produite par l’Unjci pour accompagner la Soirée/weekend des Ebony ».

L’Unjci Mag a aussi pour ambition de « se positionner à l’avant-garde du professionnalisme et de l’excellence », a-t-il dit, ajoutant qu’en plus des pages classiques, il y aura un espace thématique appelé « Le cahier des médias ».  

« Cet espace spécialisé est dédié aux sujets pointus traités par les professionnels les plus aguerris de notre corporation (et) évidemment, toutes les questions qui font sens ou d’intérêt social, y sont développées », a -t-il poursuivi. 

 Le Cahier des Médias se veut un instrument didactique et de partage d’expériences permettant aux professionnels des médias les plus émérites, de faire profiter de leurs expériences et conseils, surtout aux jeunes journalistes en début de carrière afin qu’ils évitent les pièges qui parsèment le métier.

« Chers consœurs, chers confrères, professionnels des médias. Ce magazine est le vôtre. La perfection étant un chemin sans horizon, vos critiques, remarques et suggestions sont les bienvenus, dans cette quête sans fin de toujours mieux faire », a -t-il lancé. 

A l’endroit des partenaires, il a déclaré que ce magazine est aussi le leur, et vise à « bonifier » leurs relations avec le secteur en faisant en sorte d’instaurer entre l’Unjci et eux, un rapport gagnant-gagnant. 

Un individu tué et un gendarme blessé dans le Nord-Est ivoirien

Un individu non identité a été tué et un gendarme blessé, mardi, dans une attaque à Gogobel, une localité située sur l’axe Téhini-Doropo, dans le Nord-Est ivoirien, selon une source sécuritaire.

 Aux environs de 09h (GMT, heure locale), ce jour, un gendarme a essuyé des coups de feu  des individus non identifiés, indique cette source qui rapporte qu’avisés, des éléments de la brigade ont effectué « un bouclage de la zone, où au cours d’un ratissage un individu suspect a été tué ».

L’opération sécuritaire a été engagée après « une agression à arme à feu sur le Maréchal des logis, Adom Guy Martial », par des individus non identifiés, a précisé cette source, soulignant que le pronostic vital du gendarme « n’est pas engagé ».

Pour l’heure, l’on dénombre un mort côté ennemi, a-t-elle mentionné, faisant savoir que le blessé est transféré au centre de santé de Téhini pour les soins et des unités sont en alerte pour sécuriser la zone.

Deux soldats ivoiriens ont été tuées mercredi dernier à la suite d’une attaque d’individus armés ayant visé le poste de sécurité de Tiémesson, situé sur l’axe Duékoué-Bangolo, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. 

L’assaut a eu lieu vers 04h au poste de contrôle mixte de Tiémesson à 09 Km de Guéhiébly (22km axe Duekoué-Bangolo). Ce poste qui comprenait quatre gendarmes et un agent des eaux et forêts avait « essuyé les coups de feu de deux binômes à moto », faisant deux soldats tués.

RDC: Bolloré offre du matériel informatique offert à des étudiants congolais

Le Marathon Day s’est déroulé cette année du 23 au 30 septembre dans un format à la fois virtuel et physique.Les collaborateurs de Bolloré Transport & Logistics dans le monde entier se sont rassemblés avec un même objectif : parcourir le plus grand nombre de kilomètres en marchant, courant, en pédalant ou en dansant.

Au total, 12.267 participants issus de 91 pays ont relevé le défi aux quatre coins du globe et ont parcouru tous ensemble 334.357 kilomètres.

Plusieurs dons ont été remis à des associations de soutien à la jeunesse et aux populations vulnérables dans les pays ayant réussi à mobiliser le plus grand nombre de participants au prorata de leurs effectifs. En République démocratique du Congo (RDC), une salle multimédia équipée d’une douzaine d’ordinateurs avec connexion internet à haut débit a été gracieusement mise à disposition des étudiants de l’École Supérieure de Commerce et de Gestion (DGC) Congo pour faciliter leur apprentissage.

Pour Christophe Pujalte, Directeur Régional de Bolloré Transport & Logistics en RDC, « la pandémie de Covid-19 a bouleversé les modes de fonctionnement et accéléré l’usage d’internet et des outils collaboratifs. Le don que nous avons fait à DGC Congo va permettre aux étudiants de l’établissement de poursuivre leur formation en disposant des dernières technologies et de réunir toutes les conditions pour favoriser leur réussite scolaire. »

Créé en 2016 à l’initiative de Cyrille Bolloré́, Président-directeur général du Groupe Bolloré, le Marathon Day réunit chaque année au mois de septembre l’ensemble des collaborateurs du Groupe Bolloré à travers le monde. Plus de 500 collaborateurs de Bolloré Transport & Logistics Congo, Congo Terminal, Terminaux du Bassin du Congo, GVA Congo et Canal + ont participé à cet évènement à Brazzaville et Pointe-Noire.

Diplomatie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la nomination de nouveaux ambassadeurs, le projet de loi de finances pour 2022 et la gestion des implications de l’épidémie de coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+L’Economiste+, qui revient sur les enjeux de la nomination de deux ambassadeurs, à savoir Mohamed Benchaaboun en France et Youssef Amrani auprès de l’Union européenne, écrit que ces nominations « tombent à pic », d’autant que les deux ambassadeurs sont d’anciens ministres, dotés de l’expérience du terrain pour avoir piloté des dossiers importants.

A ce titre, ils sauront relever les grands défis mondiaux qui les attendent, dans un environnement régional tendu, entravant le bon voisinage Maroc-Europe, estime la publication.

Sur la scène internationale, le Maroc ayant marqué de nombreux points ces dernières années, ne serait-ce que sa conquête du continent africain qui suscite parfois les envies, “la diplomatie nouvelle version, aujourd’hui à l’œuvre, doit rassurer sur la dynamique enclenchée”, mais aussi “explorer les nouveaux partenariats possibles”, soulève-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2022, écrit que ce projet sera la première vraie occasion pour le gouvernement d’acter réellement et concrètement le changement.

Le PLF 2022 sera donc une occasion pour le gouvernement de donner le signal de départ à son action concrète sur le terrain et donner corps aux choix et orientations annoncés, précise le quotidien.

Plus spécialement pour le PLF 2022, année censée être de lancement de grands chantiers dans des secteurs sociaux, les traditionnels arbitrages budgétaires entre départements auxquels procède le chef du gouvernement ne seront pas basés seulement, et comme d’habitude, sur des considérations de l’ordre de l’équilibre financier, mais prendront certainement et plus en considération les impératifs qu’imposent les réformes sociales, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur la gestion des implications de l’épidémie de coronavirus, souligne l’importance majeure de “saluer le professionnalisme et la bravoure des garants de notre sécurité”.

Pour le journal, l’un des aspects “les plus révélateurs” de la gestion “réussie” par le Maroc du contexte pandémique se situe au niveau du front sécuritaire.

Autant que l’angoisse sanitaire, et un peu plus que les soucis d’ordre socio-économique, la préservation de la sécurité des gens, de leurs biens et de leur intégrité physique était l’une des aspirations les plus prégnantes au moment de la propagation du Coronavirus, relève-t-il.

Au prix d’efforts et de sacrifices titanesques, les femmes et les hommes des divers corps sécuritaires, en tête desquels la DGSN, la DGST, la Gendarmerie Royale et les Forces Auxiliaires, sont en effet parvenus à procurer aux Marocains ces sentiments de sécurité, de sérénité et de quiétude sans lesquels toute vie sociale et communautaire est vouée à devenir invivable, ajoute-t-il.

Maroc : Mise en échec une grande opération de trafic international de drogue au port de Tanger

Les services sécuritaires du port Tanger Med (nord), ont mis en échec, lundi, une grande opération de trafic international de drogue et de psychotropes et saisi une tonne et 355 kg de cocaïne, indique un communiqué de Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Les mesures de contrôle de fouilles menées les services de la sûreté nationale ont suscité des suspicions concernant la méthode de scellement d’un conteneur à bord d’un bateau de croisière battant pavillon d’un Etat européen qui avait pris le départ d’un port au Brésil à destination des ports d’Anvers et de Portbury ce qui a nécessité de le soumettre à une fouille minutieuse par les brigades cynotechniques, ajoute la même source.

Cette fouille a permis la découverte et la saisie de cargaisons de cocaïne emballées et dissimulées dans 40 valises noires, précise la DGSN.

Les constatations et les expertises techniques réalisées ont révélé que la contrebande de cette quantité record de cocaïne s’est faite selon la méthode criminelle connue sous le nom « rip-on/rip-off » qui consiste à briser les plombs douaniers scellant les conteneurs destinés à l’export au pays d’embarquement pour pouvoir les charger en cocaïne avant d’apposer de nouveaux plombs falsifiés et illégaux, sachant que les conteneurs en question étaient scellés après avoir fait l’objet des procédures de contrôle.

La recherche et l’investigation dans cette affaire ont été confiées à la brigade nationale de police judiciaire sous la supervision du parquet compétent en vue d’identifier l’ensemble des personnes liées à ce réseau criminel impliqué dans la tentative de trafic de cargaisons de cocaïne, conclut le communiqué.

PDCI: Bédié annonce un congrès en 2022 pour «insuffler un nouvel élan»

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié a annoncé samedi un congrès en 2022 et un réaménagement du secrétariat exécutif de la formation afin de mieux adapter ses missions.

« Je procéderai à un réaménagement du secrétariat exécutif pour mieux adapter ses missions à la nouvelle organisation qui se met progressivement en place », a dit M. Bédié au terme du 3e Colloque du Pdci, marquant la clôture des activités de l’an 75 du parti.

« Dans la même dynamique, je convoquerai bientôt une réunion du Bureau politique en vue de projeter la convocation d’un Congrès ordinaire courant 2022 », a-t-il annoncé, expliquant que « ce congrès s’avère nécessaire pour insuffler un nouvel élan » à la bonne marche du parti.     

Le secrétariat exécutif du Pdci est l’organe d’exécution des décisions du parti. A la suite de l’élection présidentielle de 2020, M. Bédié a restructuré la formation avec la création de plusieurs organes.

Il a mis en place trois dispositifs stratégiques, notamment le Comité politique, le Comité de mobilisation et de développement des ressources et le Comité de gestion et de suivi des élections.

A ces trois comités stratégiques, s’ajoute l’Institut de formation politique qui a pour vocation de former les militants et sympathisants, a ajouté l’ancien président ivoirien.

Relativement aux travaux du colloque, M. Bédié envisage de procéder au renforcement de ces dispositifs stratégiques. Il a décidé de nommer un Conseiller spécial chargé de la réconciliation qui pour lui s’avère important.

Dans un élan de modernisation du Pdci, il compte en outre mettrai en place les nouveaux instruments notamment un Comité du développement durable et culturel qui sera un organe de Conseil, de propositions et d’informations en matière économique, sociale et environnementale et culturelle.

Cet organe recueillera dans ses domaines de compétences toutes les informations et données, les analysera et les restituera aux instances et au président du parti, sous forme de rapports, de notes de synthèse, de statistiques, de publications, de conférences ou séances de formations ciblées, a-t-il ajouté.

Il a également annoncé une grande Cellule de coordination de la Communication qui sera chargée, désormais, de l’ingénierie, de la stratégie de communication et de marketing du parti, ainsi que du Président du parti.

Elle coordonnera la conception des stratégies par axe de communication, concevra les solutions et moyens de mise en œuvre. Ensuite, cette cellule  élaborera les plans d’actions et programmes d’activités associés et assurera la coordination du suivi de mise en œuvre des activités de chaque axe stratégique de communication pour l’amélioration de l’image du parti.

Un Conseil de surveillance animera par ailleurs la concertation entre les différentes institutions internes, cordonnera et assurera le suivi des activités des différentes structures mises en place,  a-t-il fait savoir. 

« Notre responsabilité individuelle et collective, la responsabilité du Pdci est grande pour ramener la paix, la concorde, la fraternité entre nos Communautés pour un vrai développement économique, social et culturel de notre Nation », a-t-il réitéré.

« Avec vous, je veux apporter ma contribution pour transformer, à nouveau, ensemble la Côte d’Ivoire comme nous l’avons réalisé autour de Feu le Président Félix Houphouët-Boigny », a promis le chef du Pdci.

Ce 18 octobre 2021, date du 116eme anniversaire du père fondateur du Pdci, feu le Président Felix Houphouët-Boigny, le parti lui a rendu un hommage à l’église cathodique Saint-Jean de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Des experts partagent à Abidjan leurs expériences sur l’efficacité énergétique

Des experts réunis à Abidjan les 15 et 16 octobre 2021 à l’occasion de la première édition du Salon de l’énergie et du développement durable, ont exposé leurs expériences sur l’efficacité énergétique et l’accès à l’électricité.

Cette première édition du Salon de l’énergie et du développement durable (SEDD) s’est déroulée autour du thème : « L’innovation au service de l’Energie pour améliorer les conditions de vie des populations. ».

Elle est organisée par « Light On », une initiative de jeunes africains qui encourage l’entrepreneuriat en Afrique. L’édition 2021 du salon avait pour objectif de promouvoir l’excellence et le savoir-faire local dans le domaine de l’énergie, à travers des solutions innovantes.  

Le salon a réuni à Abidjan des acteurs incontournables du secteur de l’énergie pour partager leurs expériences, sensibiliser les populations sur les bonnes techniques d’économie d’énergie et les informer sur les initiatives de l’Etat en vue de faciliter l’accès à l’énergie.

Le conseiller technique du ministre des Mines, de l’énergie et de l’eau du Mali, Moussa Ombotimbé, qui a pris part aux travaux, a souligné la nécessité de faire recours à l’innovation pour répondre au besoin énergétique de plus en plus croissant des populations et soutenir le développement économique et durable des Etats africains. 

Relevant que le SEDD 2021 est couplé à la deuxième édition de la semaine malienne des énergies renouvelables (SemR2) organisée avec le concours de la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds d’investissement climat (CIF), il a énuméré les actions menées dans son pays pour diversifier les sources d’énergie.

Le Mali, dira-t-il, a décidé d’intensifier les projets d’énergies renouvelables, propres ou à faibles émissions de carbone. Aussi le cadre législatif et réglementaire a-t-il été adapté pour assurer un meilleur accès aux énergies renouvelables avec la détaxe des équipements solaires.

Le directeur général de l’Agence des énergies renouvelables du Mali (AER-Mali), structure dédiée à la recherche et au développement des énergies renouvelables, a soutenu que l’engagement des gouvernements africains et des partenaires techniques et financiers est indispensable pour réaliser des investissements nécessaires dans le domaine des énergies renouvelables.

Grâce Gomé Kpan, présidente de l’association Light On, a tenu à remercier tous les participants, particulièrement les partenaires et sponsors qui ont cru au projet d’une équipe jeune et ambitieuse avant de se prononcer sur un des enjeux du salon. 

« La complexité de la question de l’accès à l’énergie pour tous en Afrique est telle, qu’envisager qu’il n’y a qu’une seule solution est illusoire. Certains abordent la question sous un angle économique, d’autres sous un angle politique ou encore sous un angle environnemental. Moi je l’ai toujours vu sous un angle humain », a-t-elle ajouté.  

Pour elle, « si on place l’homme au centre des politiques on sera obligé de penser à des parts raisonnables, à l’économie, à la politique et à l’environnement ». C’est pourquoi sa structure a pensé que créer des champions locaux serait une belle riposte aux problèmes liés au manque d’accès à l’électricité

« Nous nous sommes donné comme mission de tenir la main aux jeunes africains qui aimeraient se positionner comme acteurs du changement dans le continent », a-t-elle poursuivi.  

Les travaux ont été marqués par la participation de nombreux opérateurs du secteur de l’énergie qui ont partagé avec les participants leur expérience en matière d’accès à l’électricité et d’économie d’énergie.

M. Jean-Baptiste Dotia de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a expliqué comment il arrive à manager les 2,2 millions de clients de la société, avec le Programme électricité pour tous (PEPT) qui permet aux foyers d’avoir accès à l’électricité à 1000 Fcfa. 

Il a souligné la pertinence de ce programme qui a apporté à la société près de 1,2 million de clients et félicité tous les opérateurs qui, par des kits d’éclairage, contribuent à apporter le développement aux populations dans les contrées reculées du pays. 

Ce dernier a ajouté qu’en poussant les entreprises et les clients domestiques à faire des économies à travers les audits obligatoires, la CIE permet d’éviter une émission de 4000 tonnes de CO2 et contribue ainsi à préserver la planète. 

 « Avec cette expérience de la smart énergie pour laquelle nous avons perdu de l’argent pendant deux ans, nous arrivons à impacter, transformer l’environnement, l’écosystème africaine », a déclaré l’Ivoirien, positif. 

En ce qui les concerne, les Directeurs généraux de Total Energies Côte d’Ivoire, Fabien Voisin, et de EDF Côte d’Ivoire, Mahamane Sow, ils ont expliqué comment leurs sociétés contribuent au développement du secteur. 

Elles ont notamment pris une part active dans la création de l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie de l’INPHB de Yamoussoukro. Toujours pour souligner l’apport des sociétés énergétiques en Côte d’Ivoire, M. Fabien Voisin a affirmé que Total Energies s’est approprié la loi sur le local content dans les domaines du pétrole et du gaz, à travers la sous-traitance avec des nationaux, la formation. 

« Nous regrettons qu’il n’y ait pas de champion ivoirien qui s’intéresse à ce domaine », a-t-il affirmé.

Les représentants de Engie, Mme Douda Pauline, de Schneider Electric M. Emile Mouloundou et Orange Énergie M. Nat-Sy Missanou ont aussi renchéri en mentionnant également les projets en cours dans leurs différentes entreprises.

Par ailleurs, le jeu concours SEDD for innovation, qui met en compétition des start-up/PME et projets étudiants, pour des travaux portant sur « l’efficacité énergétique et les solutions off-grid innovantes » a été remporté par Energiaux du Burkina Faso. 

Le prix Powerful girl, dédié aux start-up/PME conçues par les femmes ou des projets étudiants portés par des filles, a été enlevé par la start-up Green Energy by Waste également du Burkina Faso. Chaque gagnant a reçu une enveloppe de 3 millions de Fcfa offerts par OIF-IFDD.