Le Maroc renonce à abriter l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme

Le Maroc a renoncé à abriter l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), initialement prévue du 30 novembre au 3 décembre 2021 à Marrakech, en raison de la situation épidémiologique mondiale qui ne permet pas de garantir les conditions de sécurité sanitaire des participants.« Le gouvernement du Maroc a informé le secrétariat de l’OMT que l’évolution de la situation mondiale actuelle, liée à la pandémie de Covid-19, ne permet pas la tenue de la 24e session de l’AG à Marrakech 2021 aux dates convenues, du 30 novembre au 3 décembre, dans des conditions garantissant les conditions de santé et de sécurité nécessaires aux participants », explique un courriel adressé ce samedi aux membres de l’OMT.

Ainsi, poursuit la même source, en vue de garantir la continuité des activités de l’organisation pour la période 2022-2023 et le bon fonctionnement de ses organes, conformément aux statuts, et après consultation du président du conseil exécutif et du gouvernement espagnol, la 24e session de l’AG et la 43e session plénière des membres affiliés se tiendront au siège de l’organisation à Madrid, aux mêmes dates.

Pour rappel, le Maroc avait été élu pour abriter à Marrakech en 2021, cette 24e session de l’AG de l’OMT. L’élection avait eu lieu lors de la 23e session de ladite assemblée qui s’est tenue du 9 au 13 septembre 2019 à Saint-Pétersbourg en Russie.

Télécoms: 90 étudiants ivoiriens formés pour Huawei ICT Competition 2021-2022

Formés sur des technologies en Télécoms et réseau, 90 étudiants ivoiriens seront soumis à un test le 2 novembre 2021, en Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’édition 2021-2022 de Huawei ICT Competition.

Avant ce test prévu en ligne sous forme de QCM (Questions à choix multiples), le géant Télécom chinois, Huawei, assure une formation au profit des 90 étudiants sélectionnés sur 500 postulants issus de différents instituts et grandes écoles à travers la Côte d’Ivoire.

La formation se déroule sur deux sites, en présentiel, notamment à l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique), un institut des Télécoms et technologies de l’audiovisuel sis à Abidjan, et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro. Elle a lieu du 19 au 23 octobre 2021.

Le contenu des examens du concours national ressort des connaissances sur le network, notamment les technologies « Datacom, security et WLAN ». A l’issue de l’évaluation, 10 étudiants ivoiriens, retenus au plan national seront récompensés fin novembre 2021.

Parmi ces 10 étudiants, trois seront retenus pour participer mi-novembre à la compétition régionale Afrique de l’Ouest, un concours impliquant quatre pays de la sous-région ouest-africaine: la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Burkina Faso et le Bénin.

Ensuite, ils prendront part en février 2022 à la compétition régionale Afrique du Nord. Si l’équipe représentant la Côte d’Ivoire se hisse en tête du peloton, elle affrontera lors d’une finale internationale d’autres pays du monde, en Chine. 

Dr Alfred Dan Moussa, directeur général de l’ISTC Polytechnique, s’est félicité de ce « partenariat dynamique » avec le groupe chinois des Télécoms qui permet d’adapter les contenus de la formation sur les TIC. L’Institut présente pour ce concours 13 étudiants.  

« Cela nous permet de nous évaluer et de voir notre positionnement par rapport aux autres écoles des Télécoms, que ce soit en Côte d’Ivoire, en Afrique ou dans le monde », a déclaré le directeur général de l’ISTC Polytechnique.

Dans ce contexte, dira-t-il, l’ISTC qui adapte de façon perpétuelle ses contenus de formation, a ses diplômes aujourd’hui homologués par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), prépare un plan stratégique de développement visant une ouverture sur le monde.

Pour le directeur général de l’INPHB, Dr Moussa Diaby, cette compétition est une opportunité pour « continuer à se positionner comme un centre d’excellence et le premier établissement de formation d’ingénieurs de haut niveau du pays ».

En outre, ce concours permet l’introduction de technologies Huawei dans l’enseignement et l’acquisition des connaissances des étudiants, a-t-il fait observer, estimant que cette compétition est « un cas pratique de ce qu’ils apprennent à l’école ».

Avec l’acquisition de la certification Huawei sur certaines technologies, cela permet aux étudiants de pouvoir s’insérer au plan professionnel. Plusieurs étudiants qui ont participé à ce concours ont effectué des stages à Huawei et y ont été retenus ou ont intégré d’autres structures.

La compétition est adressée aux étudiants en cours de formation des écoles et universités de Côte d’Ivoire. Les lauréats au concours régional obtiendront une certification de Huawei  (HCIA, HCIP ou HCIE).

Huawei ICT Competition est une compétition initiée par le groupe Huawei dans le but de développer les talents de l’industrie des TIC, de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable, et de soutenir l’intégration de l’industrie et de l’éducation.

Le Maroc reçoit plus de 61 millions de doses depuis le 22 janvier dernier

Le Maroc a reçu plus de 61 millions de doses depuis le 22 janvier dernier. Sinopharm caracole en tête des principaux fournisseurs, avec 46,7 millions de doses, dont 5 millions de doses reçues le 10 octobre 2021. Il est suivi d’AstraZeneca, avec 8,7 millions de doses.Pour rappel, le laboratoire britannique avait interrompu vaccination à la tranche d’âge 12 à 17 ans. Justement, la vaccination de ces enfants, qui a démarré depuis le 31 août, enregistre des statistiques rassurantes.

Plus de 2,8 millions avaient reçu leur première dose et plus de 1 million étaient complètement vaccinés (deux doses) à la date du 11 octobre 2021, selon les statistiques du ministère de la Santé.

L’autre pourvoyeur de vaccins, c’est l’initiative Covax, dont le Maroc est membre, piloté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Alliance du Vaccin (GAVI), qui promeut l’accès du vaccin pour tous. Ce programme a permis au Maroc de recevoir plus de 1,9 million de doses, après la réception de 650.400 doses le 1er septembre 2021.

Des cartons respectivement composés de 1,6 million de doses d’AstraZeneca et 302.400 doses du vaccin Janssen. Ces importantes livraisons ont permis au Maroc de réaliser une bonne campagne de vaccination.

Elles lui ont aussi permis de démarrer, depuis le 4 octobre, l’administration de la troisième dose du vaccin anti-Covid, qui concerne les personnes qui ont reçu les deux premières doses depuis au moins six mois.

RDC : l’UA invitée à une action urgente contre la déforestation massive

L’exploitation forestière industrielle en République démocratique du Congo (RDC) peut perturber les régimes de précipitations en Afrique subsaharienne.A quelques jours de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 26) prévue à Glasgow (Ecosse) du 31 octobre au 12 novembre, Greenpeace Afrique s’inquiète de la probable reprise de la coupe abusive de bois en RDC.

En juillet dernier, la vice-Première ministre congolaise et ministre de l’Environnement, Ève Bazaiba, a annoncé la levée du moratoire sur les nouvelles concessions forestières, en place depuis 2002. La décision a été approuvée le 9 juillet dernier et un décret d’application serait imminent.

Source de sécheresses intenses et de crues soudaines, l’exploitation forestière poserait également un risque « pour les peuples autochtones, les communautés locales et la biodiversité, ainsi que pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne » selon la directrice des programmes de l’ONG environnementale, Melita Steele.

Partant de ce constat, elle appelle l’Union africaine à organiser une discussion urgente sur les conséquences que les projets du gouvernement congolais de lever son moratoire sur l’exploitation forestière auraient pour les Congolais et les Africains en général.

A en croire l’ONG britannique, le climat de l’Afrique est en effet fondamentalement lié à l’état des forêts d’Afrique centrale. Et l’exploitation forestière massive peut avoir un impact sur la quantité de précipitations dans toute la région. La forêt du bassin du Congo contribuerait à plus de la moitié des précipitations annuelles en Afrique subsaharienne, déjà confrontée à une pléthore de sécheresses et de vagues de chaleur extrêmes.

« Décider de protéger ou de détruire la forêt tropicale peut relever de la souveraineté de la RDC, mais les conséquences de ses actions se feront sentir partout, de Nairobi à Dakar, de Pretoria à Abuja », écrit Steele au nom de Greenpeace Afrique.

Au-delà des implications directes pour les Congolais et les autres peuples africains, souligne l’ONG, la décision de lever le moratoire contredit les engagements pris par le président Félix Tshisekedi lors du sommet des dirigeants sur le climat en avril dernier. Lors de cette rencontre, il s’était engagé à protéger la forêt et d’augmenter le couvert forestier de 8%.

Par ailleurs, dénonce Greenpeace Afrique, cela sape également l’Agenda 2063 de l’Union africaine et son Cadre de gestion durable des forêts (SFMF). Celui-ci prévoit que « l’Afrique connaîtra zéro déforestation et dégradation des forêts et que ses forêts seront protégées, gérées de manière durable et restaurées grâce à des efforts collaboratifs, intersectoriels et transformateurs pour assurer la prospérité, la sécurité alimentaire et la résilience de sa population. »

Enfin, note l’ONG, cela compromet la crédibilité de l’Afrique dans les négociations sur le climat de la COP 26 et l’appel des pays riches à soutenir chaque année les pays vulnérables avec 100 milliards de dollars pour faire face à la crise climatique.

« Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que la juste revendication de l’Afrique pour des fonds climatiques soit prise au sérieux, alors que nos propres actions aggravent la crise climatique. L’exploitation forestière industrielle n’a jamais profité au peuple congolais et son renouvellement poserait un risque supplémentaire pour nos voisins – le moratoire doit être prolongé, tandis que les droits de gestion sur la forêt doivent être accordés aux communautés locales et peuples autochtones », soutient le chargé de campagne forêt à Greenpeace Afrique à Kinshasa, Serge Sabin Ngwato.

L’économiste de renom Jacques Attali attendu à la Cgeci Academy 2021 à Abidjan

L’économiste et écrivain français de renom Jacques Attali est attendu à Abidjan pour la 9e édition du forum économique Cgeci Academy prévue les 28 et 29 octobre 2021.

Le directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgeci), Stéphane Aka-Anghui, a lors d’un point de presse à la Maison de l’entreprise, indiqué que cette édition aura lieu en hybride en raison de la Covid-19. 

La 9e édition du plus grand Forum économique de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) dénommé Cgeci Academy est prévue les 28 et 29 octobre 2021. 

Le thème de ce Forum économique est « Crises et résilience des entreprises en Afrique ». L’événement tiendra compte des mesures sanitaires décidées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19. 

Selon le président du Comité scientifique,  Lucien Agbia, l’économiste français de renom Jacques Attali fera la conférence d’ouverture. Une session de haut niveau à l’ouverture verra la participation du Premier ministre, et du secrétaire général de la Zlecaf. 

Après la  République du Rwanda comme « Pays invité d’honneur » à la précédente édition en 2019, le Patronat ivoirien a porté à cette nouvelle édition son choix sur la République du Ghana. Le président du Patronat ghanéen sera à l’ouverture de la session. 

Il a présenté le caractère innovant de la présente édition qui prend une forme hybride. Selon le directeur exécutif de la Cgeci, cela favorisera la participation à distance et en présentiel. 

Le Forum va débattre des problématiques sur les crises afin de de trouver des pistes de solutions pour le développement du continent africain.

Des panélistes de haut niveau sont invités dont Jacques Attali, économiste et écrivain français, qui prononcera la conférence inaugurale le 28 octobre sur le thème général du forum. Les panels seront l’occasion d’un partage des outils pratiques pour développer une capacité de résilience face aux crises multiples et multiformes que l’Afrique traverse en vue d’une croissance économique robuste et durable.

Politique et faits divers à la Une de la presse sénégalaise

L’actualité politique et les faits de société s’ imposent aux quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à APA.Sud Quotidien traite de la mise en place, hier,  par l’Assemblée nationale d’une commission pour la lever l’immunité parlementaire des députés Boubacar Biaye et El Hadj Mamadou Sall impliqués dans un trafic présumé de passeports diplomatiques. « La commission ad hoc, en jeu ! », s’exclame le journal, faisant état d’un « jeu trouble de la majorité  (Benno Bokk Yakkar) ».

« Levée de l’immunité parlementaire des députés Biaye et Sall : La procédure enclenchée en mode fast track », constate L’As, qui informe que le bureau sera en réunion mardi 26 octobre pour déposer son rapport dans dix jours.

« Une commission ad hoc en mode fast track », renchérit Source A, qui à quelques jours des investitures des candidats aux élections territoriales du 23 janvier 2022, informe que des leaders de Benno Bokk Yakkar lavent leur linge sale à la DIC ( Division des investigations criminelles) ».

Nos confrères écrivent que Thierno Ndiaye, candidat à la mairie de Gueule-Tapéé-Fass-Colobane, a porté plainte contre Babacar Ba, son camarade de parti, pour un commentaire jugé déplacé.

Renseignant que le parti d’Ousmane Sonko investit dans les 19 communes et la ville de Dakar, Le Quotidien titre : « Pastef partout. Pastef défie Taxawou (de Khalifa Sall). Sonko dénonce les suspensions à la coalition Yewwi Askan Wi  (YAW) ».

« Listes de Pastef dans les 19 communes de Dakar : Les Patriotes veulent détrôner les Khalafistes », titre L’As.

« Velléités de rébellion de ses troupes contre YAW : Sonko sort la cravache. Dakar se plie sagement, Tamba qui ‘s’était rebelle se range sans discuter », rapporte Vox Populi.

Cela fait dire à Walf Quotidien que « Sonko met de l’ordre dans ses rangs ».

« Élections locales de 2022 : Sonko rappelle à l’ordre ses troupes, la tension monte à Benno », indique Libération.

En faits divers, Sud Quotidien revient sur ce qu’il qualifie d’horreur à Kandiadiou (Bignona, Sud) où une mine a tué hier vendredi six personnes qui étaient à bord d’une charrette.

« Explosion d’une mine anti-personnelle à Bignona : des morts et des blessés », ajoute Source A.

Les Échos titre sur l’attaque du domicile de la veuve de Cheikh Bethio Thioune et souligne que « les thiantacounes prêts à mourir pour Aïda Diallo (leur guide spirituel) ».

Pendant ce temps, Le Soleil voyage au Fespaco de Ouagadougou et parle d’une « belle moisson sénégalaise » avec « Baamum Nafi » et « Les Tissus blancs » qui ont gagné des prix spéciaux, alors qu’au palmarès officiel, on retrouve « Wala Bok » de Fatou Kandé Senhor avec le prix de la médaille série africaine.

Un pick-up de la gendarmerie ivoirienne endommagé par un engin explosif improvisé

Un pick-up de la gendarmerie ivoirienne a été endommagé, vendredi, par un engin explosif improvisé (EEI) dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire.

Selon des sources sécuritaires, 36 éléments de la gendarmerie à bord de deux pick-up et cinq motos sont «tombés dans une embuscade», vendredi,  sur l’axe Gôgô-Govitan dans le département de Téhini.

«L’un des pick-up est monté sur un engin explosif improvisé (EEI)», rapportent ces mêmes sources sécuritaires, ajoutant que ce «pick-up a été endommagé» ne faisant «aucune perte en vie humaine».

Un individu non identité a été tué et un gendarme blessé le mardi dernier dans une attaque à Gogobel, une localité située sur l’axe Téhini-Doropo, dans le Nord-Est ivoirien.

La Côte d’Ivoire fait face à une menace terroriste depuis ces dernières années dans sa partie nord, frontalière avec le Burkina et le Mali.

La Côte d’Ivoire édicte 7 stratégies digitales dont la « confiance numérique »

La Côte d’Ivoire qui envisage d’être un hub numérique, met en place sept piliers stratégiques du digital dont la « confiance numérique » qui devrait permettre de sécuriser la signature électronique.

Ces sept piliers stratégiques dans le domaine du digital visant à développer le numérique en Côte d’Ivoire, ont été présentés, vendredi, par le ministre de l’Économie numérique, des Télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, à la Primature. 

La stratégie digitale vise à mettre en place un cadre légal, a dit M. Roger Adom, avant d’ajouter « notre ambition est d’avoir une économie numérique qui crée de la valeur, des emplois et qui favorise des investissements en matière de numérique ».

La première stratégie est de déployer une infrastructure numérique qui met un accès abordable aux services numériques partout en Côte d’Ivoire pour éviter la fracture territoriale, en impliquant le secteur privé.

La seconde stratégie, selon M. Roger Adom, est d’avoir des services numériques au niveau des administrations, qui permette une digitalisation des process et la demande des actes et services en ligne depuis chez soi. 

Troisièmement, la stratégie met le focus sur les services financiers, les transactions et les paiements digitaux. M. Roger Adom a souhaité l’inter-opérationnalité entre les services digitaux avec des plateformes sécurisées.

Le capital humain se positionne au quatrième point de cette stratégie qui vise le développement des compétences numériques. Dans ce contexte, plusieurs structures sont mises en place pour accompagner des initiatives. 

La cinquième stratégie devrait permettre de créer un environnement des affaires propice à l’investissement afin de favoriser les investissements dans le domaine du numérique. Elle vise aussi à attirer des investisseurs dans le secteur du digital. 

  

Quant à la sixième stratégie, elle vise l’innovation afin que la Côte d’Ivoire deviennent un hub numérique dans la sous-région et favorise les champions nationaux. La septième stratégie, elle, met l’accent sur la confiance numérique avec un système digital sécurisé.  

Ces orientations stratégiques sont assorties de projets cadres. Le ministère de l’Économie numérique, des Télécommunications et de l’innovation veut en outre adresser la sécurité de cybersécurité et travaillé à soutenir les start-up et l’innovation.

Industrie pharmaceutique : le Sénégal se dote d’une feuille de route

Dakar ambitionne de produire la moitié de ses besoins en médicaments et matériels médicaux à l’horizon 2035.« C’est un autre jalon de l’émergence du Sénégal qui vient d’être posé », s’est enthousiasmé le Directeur général du Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Emergent (BOS/PSE), El Ousseyni Kane. L’entité qu’il dirige vient en effet de doter son pays d’une feuille de route pour réaliser l’objectif de produire localement 50 % de ses besoins en médicaments et matériels médicaux.

« C’est un grand jour pour la pharmacie nationale sénégalaise », a-t-il martelé, tout en félicitant l’ensemble des acteurs qui ont travaillé cinq semaines durant pour obtenir ce résultat.

Pour atteindre l’objectif fixé à l’horizon 2035, le BOS et ses partenaires ont identifié neuf réformes prioritaires à opérationnaliser ; dix projets publics structurés pour des besoins de financement estimés à 95,5 milliards de FCFA ; 15 projets privés structurés d’un coût estimé à plus de 210 milliards de FCFA et un modèle de gouvernance recommandé pour le pilotage et la mise en œuvre réussi du plan de relance.

Parmi les réformes préconisées figurent entre autres la révision du cadre régissant la production pharmaceutique, la mise en place d’une fiscalité spécifique à l’industrie pharmaceutique et surtout la réduction de 50 % du coût de l’électricité. Ce dernier représente environ la moitié de la facture énergétique d’un industriel au Sénégal.

« Le secteur privé s’est engagé à investir plus de 200 milliards dans des projets structurants à condition que l’Etat du Sénégal fasse les réformes indispensables à la relance du secteur », a fait savoir M. Kane, ajoutant que désormais « la balle est dans le camp de l’Etat du Sénégal et celui du secteur privé ».

Le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana a assuré l’engagement des décideurs publics et des partenaires à réunir toutes les conditions nécessaires au démarrage dans les meilleurs délais de la mise en œuvre du plan de relance du secteur pharmaceutique.

« Nous ne ménagerons aucun effort pour la matérialisation des recommandations issues de vos travaux. C’est la raison pour laquelle je voudrais qu’il plaise à mes collègues ministres de prêter une oreille attentive aux différentes propositions et de veiller à prendre toutes les mesures requises pour leur exécution », a-t-il déclaré.

M. Fofana a par ailleurs promis de présenter les résultats de ces consultations au prochain Conseil des ministres afin que le président de la République, Macky Sall, « donne une feuille de route avec des délais précis et propose éventuellement un Conseil présidentiel sur la relance de l’industrie pharmaceutique ».

Bolloré nomme un nouveau PCA en Ouganda

Patrick Bitature est nommé Président du Conseil d’Administration de la filiale ougandaise de Bolloré Transport & Logistics.M. Bitature est décrit comme un entrepreneur et un philanthrope très respecté en Ouganda. Il est notamment le fondateur et le président de Simba Group of Companies un conglomérat d’Afrique de l’Est spécialisé dans les télécommunications, l’hôtellerie, l’immobilier, l’éducation, l’énergie, l’agriculture, le pétrole et le gaz, et les produits de santé.

Il est également Président du Conseil d’Administration d’Umeme Limited, la principale société de distribution d’électricité en Ouganda, et Président du comité directeur de l’Office du tourisme ougandais. Par ailleurs, Patrick Bitature est co-Président de l’hôpital universitaire pédiatrique CURE, spécialisé dans le traitement des besoins neurochirurgicaux des enfants, rapporte Bolloré dans un communiqué de presse.

Désireux de développer sa communauté, Patrick Bitature a fondé en 2010 l’association Patrick & Carol Bitature Foundation, qui vise à fournir des soins de santé adéquats et des opportunités de développement économique aux jeunes issus de milieux défavorisés en Ouganda.

Membre de l’Institute of Chartered Secretaries and Administrators (l’Institut des secrétaires et administrateurs agréés) du Royaume-Uni, M. Bitature est diplômé de la London School of Accountancy.

« Au fil des années, Patrick a su gagner la confiance de notre Conseil d’administration en sa qualité de conseiller. Son expérience et son sens de l’entrepreneuriat seront un atout pour notre activité en Ouganda », a déclaré Jason Reynard, directeur régional de Bolloré Transport & Logistics pour l’Afrique de l’Est.

Nigeria : des bandits dynamitent des voies ferrées

Les services ferroviaires sur la ligne Kaduna-Abuja, dans le nord du Nigeria, ont été suspendus après l’attaque.La Nigeria Railway Corporation (NRC), qui a donné l’information, a déclaré que des inconnus ont dynamité une partie de la voie ferrée du côté de Kaduna lors d’une attaque dans la nuit de mercredi à jeudi.

Les médias locaux ont rapporté vendredi que la NRC a indiqué les explosifs ont endommagé les voies ferrées entre les zones de Dutse et de Rijana à Kaduna.

Un ancien sénateur représentant le district central de Kaduna, Shehu Sani, a révélé que l’attaque a été menée par des bandits qui ont ensuite ouvert le feu sur le train, visant son conducteur.

« Ils ont placé un explosif qui a endommagé la voie ferrée et brisé le pare-brise de la locomotive. Ils ont également ouvert le feu, visant le conducteur et le char. Cela s’est produit entre les gares de Dutse et de Rijana. Le conducteur a lutté pour avancer vers la gare de Kaduna Rigasa », a poursuivi M. Sani.

L’Ethiopie accuse un média britannique de désinformation

Le journal « Telegraph » est accusé de « traduire de manière inexacte » le discours du Premier ministre, Abiy Ahmed.Le quotidien britannique a « déformé complètement les propos du chef du gouvernement éthiopien et a fait des reportages fondés sur un agenda », selon Addis-Abeba.

Dans l’article intitulé « Le Premier ministre éthiopien menace d’empêcher l’entrée de l’aide alimentaire dans le pays » publié le 18 octobre dernier, l’auteur « a manifestement mal cité le Premier ministre Abiy Ahmed et désinformé ses lecteurs sur les événements en Ethiopie », fustige le ministère éthiopien des Affaires étrangères.

Il dénonce que l’objectif du « Telegraph » est « d’étayer un récit préétabli dans lequel l’Ethiopie doit être vilipendée. Dans le même temps, les insurgés du TPLF sont épargnés par la critique, quand ils ne sont pas carrément encensés ».

Dans son discours en langue amharique, le Premier ministre Abiy a exprimé son désir de voir « l’Ethiopie devenir autosuffisante sur le plan alimentaire et moins dépendante de l’aide alimentaire venant de l’étranger, un objectif noble largement partagé par le public éthiopien ».

Mais l’article du « Telegraph » a toutefois traduit cette déclaration par « si nous nous assurons que cette chose appelée blé (aide alimentaire) n’entre pas en Ethiopie, 70% des problèmes de l’Ethiopie seront résolus ».

Cela pousse la diplomatie éthiopienne à demander au quotidien britannique de « réévaluer ses hypothèses sur ce que le Premier ministre a dit ou n’a pas dit ».

« Si la traduction de l’amharique en anglais est particulièrement difficile, ils devraient demander de l’aide avant de rendre un mauvais service à leurs lecteurs, qui méritent de connaître ces faits », indique le ministère des Affaires étrangères.

Il considère l’article incriminé comme faisant partie d’une série de fausses informations poussées par les médias occidentaux contre l’administration Abiy depuis le début du conflit au Tigré il y a près d’un an.

Mozambique : Samora Machel, fin tragique d’un marxiste qui a « flirté avec la démocratie »

Trente-cinq ans se sont écoulés depuis la mort, dans un accident d’avion, du héros de l’indépendance du Mozambique, Samora Machel, un marxiste intransigeant qui a flirté avec la démocratie.Son avion, un Antonov de fabrication russe, s’est écrasé dans les montagnes du Lebombo, à Mbuzini, dans la province de Mpumalanga, en octobre 1986, alors qu’il rentrait à Maputo après avoir pris part à un sommet des Etats de la ligne de front en Zambie.

A ce jour, il n’existe aucune théorie concluante sur la cause de l’une des tragédies les plus poignantes de l’Afrique impliquant un homme d’Etat populaire, mais le gouvernement sud-africain de l’apartheid de l’époque a été désigné à plusieurs reprises comme le principal suspect.

Machel avait soutenu et contribué à galvaniser le soutien à la lutte de libération contre l’apartheid et ce n’était pas un secret pour lui et ses alliés qu’il était destiné à être éliminé.

En lui rendant hommage à l’occasion du 35ème anniversaire de sa mort, le président Cyril Ramaphosa a décrit le plus fervent marxiste-léniniste d’Afrique australe de l’époque comme un défenseur incontestable du type de démocratie qui devrait faciliter la mise en place d’institutions responsables, de dirigeants compétents et, au final, de la paix et de la stabilité dans une région déjà précaire.

M. Ramaphosa a assisté à une cérémonie sur le site du crash avec l’actuel président du Mozambique, Filipe Nyusi.

Comme de nombreux Sud-africains impliqués dans la lutte contre l’apartheid, M. Ramaphosa estime que son pays a une lourde dette envers Machel, car il a contribué à ce que la liberté règne enfin en Afrique du Sud.

Comme la majorité des dirigeants africains de sa génération, Machel a dirigé le Mozambique sous la forme d’un Etat à parti unique et a autorisé des élections dans lesquelles les autres partis étaient exclus.

C’était dans les années 1980, alors que les racines de la démocratie sur le continent n’avaient pas encore trouvé le bon sol pour faire germer leurs pousses.

Toutefois, contrairement à la plupart des dirigeants africains de son genre, Samora Machel s’était identifié aux aspects de la démocratie qui encourageaient le leadership par consensus social.

C’est ce qu’a laissé entendre Ramaphosa dans son discours : « Nous avons besoin de dirigeants qui suivent les traces de Samora Machel, qui sont désintéressés, qui s’engagent, qui se dévouent pour servir et qui sont prêts à se sacrifier, nous avons besoin de dirigeants qui placent les besoins et les aspirations du peuple au-dessus de tout ».

C’est peut-être là que la démocratie et le marxisme ont convergé pour donner un sens à Machel, l’un étant le côté inversé de l’autre, deux faces différentes mais néanmoins très similaires d’une même pièce.

Il ne s’agit pas de prétendre que Machel était un démocrate, mais plutôt un marxiste qui a embrassé « certaines des bonnes choses de la démocratie ».

Dès 1975, lorsqu’il a mené le Mozambique à l’indépendance au terme d’une guerre de libération âprement menée contre la puissance coloniale portugaise, Machel a flirté avec l’idée de démocratie.

Il a utilisé l’expression « état de démocratie populaire » pour expliquer la structure de direction de l’alliance entre les travailleurs et les paysans, formée pour mettre un terme irréversible à tous les vestiges du colonialisme, y compris son système d’exploitation des pauvres.

En 1983, le parti au pouvoir, le FRELIMO, a réaffirmé son engagement pour les principes marxistes, mais le gouvernement de Machel a reconnu les erreurs commises dans sa politique agricole, qui était fondée sur des orientations léninistes, et a opté pour des mesures plus libérales.

Mali : la junte dément tout dialogue avec les jihadistes

Le gouvernement malien « n’a mandaté aucune organisation nationale ou internationale » pour dialoguer avec des groupes jihadistes liés à Al Qaïda.La junte malienne s’est voulue claire après les sorties du ministère des Affaires religieuses et le Haut conseil islamique sur d’éventuels pourparlers avec des groupes jihadistes.

Dans un communiqué publié jeudi soir, le Gouvernement dit avoir appris par voie de presse, « l’annonce de négociations entre l’État du Mali et les leaders de groupes armés terroristes. »

Partant de ce constat, le « Gouvernement informe l’opinion publique nationale et internationale, qu’à ce jour, aucune organisation nationale ou internationale n’a été mandatée officiellement pour mener une telle activité » indique le communiqué.

L’Etat malien note toutefois que « des bonnes volontés se sont manifestées pour mener des négociations » afin de ramener la stabilité et la quiétude dans les différentes régions du pays.

A ce titre, les autorités maliennes rappellent qu’ils ont bien entendu les « recommandations formulées lors du Dialogue national inclusif (DNI) et la Conférence d’entente nationale, allant dans le sens de négociation entre tous les fils du pays afin de les réconcilier pour la stabilité du Mali ».

La junte au pouvoir depuis le renversement de l’ancien président de la République Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août 2020, informe dans le document que le « peuple malien sera informé par les canaux appropriés s’il juge opportun d’ouvrir des négociations avec des groupes armés de quelque nature que ce soit. »

En début de semaine, le ministre des Affaires religieuses a pourtant révélé « l’existence de contacts » avec des groupes jihadistes. Une information confirmée par le Haut conseil islamique trait d’union entre les autorités politiques et les associations religieuses. Ce rétropédalage du gouvernement malien s’expliquerait-il par une pression des partenaires internationaux et surtout de la France fermement opposée à ces tractations avec des groupes jihadistes?. 

Ce débat intervient dans un contexte particulier marqué par la mort du chef jihadiste Nasser Al Tergui, commandant du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) abattu par l’aviation française le samedi 16 octobre 2021. Un timing peut-être mal choisi pour entamer des négociations avec les groupes jihadistes incluant le GSIM, au moment où la France s’est lancée dans une traque contre les chefs jihadistes au Sahel.

Le Botswana, base logistique pour l’armée de la SADC

Le Botswana et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont signé un accord pour un dépôt d’armements.Selon le document, Gaborone va accueillir un arsenal et un dépôt de logistique de maintien de la paix pour la Brigade d’intervention rapide de la SADC.

S’exprimant lors de la cérémonie de signature du protocole d’accord entre le gouvernement du Botswana et le Secrétariat de la SADC, jeudi à Gaborone, le ministre botswanais de la Défense, Thomas Mmusi, a déclaré que le dépôt « garantira une capacité de déploiement rapide de la force en attente de la SADC, ce qui permettra à cette dernière d’agir rapidement pour sauver des vies et empêcher l’escalade des crises ».

« Le récent déploiement des forces de la SADC au Mozambique a démontré que nous avons besoin que ce dépôt soit fonctionnel dès que possible », a déclaré Mmusi.

Il a noté que le déploiement de la force d’intervention de la SADC en juillet pour réprimer les troubles dans la région de Cabo Delgado au Mozambique « a mis en évidence certains problèmes de mobilisation qui peuvent être résolus au mieux par un dépôt logistique pleinement fonctionnel pour soutenir une réaction rapide ».

Le président du Botswana Mokgweetsi Masisi était un fervent défenseur de la solution militaire pour neutraliser les groupes jihadistes au Mozambique. D’ailleurs, il avait porté cette initiative les 28 et 29 avril à Maputo lors d’une réunion des pays de la SADC.

L’organisation régionale fondée en 1980, avait déployé en août 3.000 forces provenant de cinq États membres pour aider les forces gouvernementales mozambicaines à lutter contre les insurgés liés à l’Etat islamique contrôlent le nord du pays depuis 2017.

Pour le président botswanais, la signature de cet accord signifie l’engagement ferme de son gouvernement à faire en sorte que la SADC possède la capacité de maintenir la paix et la sécurité dans la région

Le dépôt logistique régional de la SADC serait utilisé pour stocker du matériel, de l’équipement et des stocks d’utilisateurs finaux qui seront utilisés dans le cadre des opérations de maintien de la paix et des efforts de secours humanitaire de la Force en attente de la SADC.

Sénégal : un prêt de 5,2 milliards F CFA accordé à Pamecas

Ces fonds sont censés permettre à l’institution sénégalaise de microfinance de « développer son portefeuille de microcrédits », a appris APA ce vendredi.Pour la première fois, Proparco, filiale de l’Agence Française de Développement (AFD) et la Caisse italienne des dépôts et prêts ont mené ensemble une opération dans le secteur de la microfinance.

Et c’est Pamecas, ayant démarré en 1995 ses activités au Sénégal, qui bénéficie de ce prêt de 8 millions d’euros (5,2 milliards F CFA). L’institution de microfinance intervient auprès de 3800 entrepreneurs dont une majorité de femmes. 

L’accord de financement, garanti par l’Union Européenne (UE), a été finalisé en marge du Sommet France-Afrique tenu le 8 octobre à Montpellier, dans le Sud de l’Hexagone.

Sénégal: Locales 2022, société et santé au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent sur une diversité de sujets même si un accent particulier est porté sur les divergences des coalitions à l’approche des élections locales de janvier 2022.Le Quotidien parle d’« aventure socialiste » dans son alliance avec Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir en wolof), la coalition au pouvoir. « Patron de Dakar depuis 2009, le PS est devenu le porteur d’eau de l’APR », le parti présidentiel, souligne le journal.

Walf Quotidien titre sur « le jeu trouble du PS (parti socialiste) » au sein de BBY et « la pirouette de Pastef » dans la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof). Ainsi pour ces élections locales, d’après Le Témoin, les coalitions sont « à l’épreuve des investitures ».

Sud Quotidien souligne de son côté que ce sont « les investitures de tous les dangers » en raison des divergences internes et du vent de fronde à Benno et Yewwi. Jusque-là à l’abri des remous au sein des coalitions, « +Wallu Sénégal+ chope le virus » en revanche, indique L’AS.

Sur un autre sujet, Le Soleil s’intéresse au cadre de vie à Dakar et renseigne que « plus de 1400 bâtiments menacent ruine ». Le quotidien national note ainsi que le défaut d’étanchéité et d’entretien, la fuite d’eau, les fissures non réparées, la mauvaise qualité des matériaux, les modifications non prévues lors de la conception et l’extension en hauteur sont les principales raisons des effondrements.

Dans Vox Populi, le ministre de l’Urbanisme Abdoulaye Sow précise que « les recommandations formulées dans ce rapport seront mises en œuvre.

EnQuête fait focus sur les convoitises autour du site de l’hôtel des Almadies. Titrant sur « le choc des puissances », le journal indique que la surface foncière qui abrite une partie de cet hôtel dakarois situé sur la côte intéresse bien de richissimes Etats comme la Chine, les Etats-Unis et le Canada.

Sur la crise sanitaire, L’Observateur se fait l’écho des « 19 mois de lutte contre le Covid racontés par le Pr Moussa Seydi et Cie ». Le chef de la prise en charge de cette maladie au Sénégal revient aussi sur les décès de Pape Diouf, Babacar Touré et Mansour Cama ainsi que « les pertes d’agents de santé, de SDF sans comorbidité », tous emportés par le nouveau coronavirus.

Malgré la tendance baissière des cas de Covid-19 dans le pays, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr souligne dans Vox Populi que « cela ne veut pas dire que c’est fini, la pandémie est toujours là ».

Santé et économie verte au menu des quotidiens marocains

L’obligation du pass vaccinal et la transition vers l’économie verte sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui aborde la question de l’obligation du pass vaccinal, entrée en vigueur jeudi, écrit que cette décision peut paraître anticonstitutionnelle, mais elle a été prise dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire qui, lui, est passé par les rouages de la représentativité démocratique et a été validé et voté par les deux Chambres du Parlement.

Cette nouvelle étape dans la lutte contre la pandémie se justifie par plusieurs paramètres: le premier est que la campagne de vaccination a dépassé le seuil des 50% de la population ayant reçu les deux premières doses, tandis que le second est la nécessité d’une relance économique qui se fait attendre, constate le journal.

Toutefois, cette même décision aurait pu être prise et surtout annoncée différemment, car la logique aurait voulu qu’un effort de communication et de pédagogie soit déployé avant l’officialisation de cette décision pour éviter les inévitables cafouillages qui ne sauraient tarder au niveau des transports publics, des administrations et des centres commerciaux, déplore-t-il.

+L’Economiste+ estime que l’application de cette mesure va se heurter à la logistique, qui s’invite sur trois niveaux.

D’abord celui du contrôle du pass vaccinal qui ne peut pas s’improviser, note la publication, se demandant combien d’entreprises sont prêtes à le faire et avec quelles ressources humaines et techniques et à travers quel cadre réglementaire pour se protéger.

Ensuite, celui de la disponibilité des vaccins: là aussi, de sérieux cafouillages selon des échos d’hier, entre ceux qui en sont encore à la première dose, ceux qui se sont présentés pour la deuxième ou ceux qui se projettent sur la troisième.

Enfin, c’est un chantier qui exigera beaucoup de transparence pour montrer qu’il ne s’agira à aucun moment de renoncer à L’État de droit, explique-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque la transition vers l’économie verte, écrit que force est de reconnaître que sur ce plan, le Maroc est aujourd’hui considéré comme l’un des précurseurs à l’échelle mondiale dans différents domaines.

Sous une impulsion royale, le pays s’est doté d’infrastructures importantes, notamment dans le domaine de l’énergie, constate le quotidien, notant que cette première base construite il y a plus d’une décennie « permet aujourd’hui au Royaume de se positionner parmi les leaders mondiaux dans le secteur des énergies renouvelables ».

Cette vision avant-gardiste va aider le Maroc à négocier l’étape post-Covid avec plus de sérénité, car il devient évident que dans les prochains mois et années, l’économie verte sera la priorité de toute la planète, estime-t-il.

Reprise des vols directs reliant le Maroc et le Canada dès le 29 octobre

Ottawa a autorisé la reprise des vols directs reliant le Maroc au Canada et ce après deux mois de suspension.La décision de suspension des vols commerciaux et privés directs de passagers, qui se rendent au Canada en provenance du Maroc, entrée en vigueur depuis le 29 août 2021, a été expliquée par une augmentation du nombre de résultats positifs à des tests de dépistage du Covid-19 chez les voyageurs arrivant du Maroc au Canada. Mais comme la situation épidémiologique s’est améliorée dans le Royaume, Ottawa a décidé de lever cette suspension.

Selon un communiqué de Transports Canada, la décision de reprise des vols a été prise compte tenu de la situation qui s’améliore en ce qui concerne le Covid-19 au Maroc, suivant ainsi l’avis de l’Agence de santé publique du Canada (ASPC).

Des mesures de santé publique supplémentaires seront toutefois mises en place, indique Transports Canada. Ainsi, les voyageurs devront présenter un résultat négatif à un test PCR de dépistage moléculaire reconnu, qui devra être effectué dans les 72 heures précédant le départ.

Les voyageurs pourront aussi présenter la preuve d’un résultat positif à un test de dépistage moléculaire fait dans les 14 à 180 jours avant le départ prévu vers le Canada. Transport Canada ajoute que les voyageurs qui peuvent entrer au Canada et qui arriveront depuis le Maroc par une route indirecte devront toujours présenter un résultat négatif à un test de dépistage moléculaire passé dans les 72 heures avant leur vol d’un pays tiers (autre que le Maroc).

Avant l’embarquement, insiste Transport Canada, “les voyageurs sont tenus de téléverser leurs renseignements sanitaires dans l’application ArriveCAN”, que ce soit au moyen de l’application mobile ou du site web. Ils devront aussi porter un masque pendant tout le voyage.

Les voyageurs qui ne sont pas en mesure de satisfaire à ces exigences se verront refuser l’embarquement, avertit Transports Canada.

Covid au Sénégal : réception de 336.000 doses du vaccin Johnson & Johnson

Ce don est « le plus important » reçu d’un seul coup de la part d’un pays, se félicite l’Ambassade des États-Unis au Sénégal.Depuis le début de sa campagne de vaccination, le Sénégal a administré 1.282.393 doses. Les Etats-Unis, tout comme d’autres pays développés, lui ont offert des lots de vaccins. Le dernier en date, réceptionné hier jeudi grâce au mécanisme Covax, porte à 638.000 le nombre de doses fournies par le pays de l’oncle Sam.

Dans un communiqué, parvenu vendredi à APA, l’Ambassade des USA au Sénégal déclare que les vaccins Johnson & Johnson à injection unique ont pour « seul but de sauver des vies ».

Pour lutter contre le nouveau coronavirus, les États-Unis ont pris l’engagement de fournir 1,1 milliard de doses de vaccin au monde. A ce jour, « plus de 192 millions de doses ont été livrées par Washington à plus de 100 pays », souligne le document.

Au moins 4 décès dans des éboulements de terrain et inondations à Abidjan

Des éboulements de terrain et des inondations, survenus dans la nuit de jeudi à vendredi à Abidjan à la suite de fortes pluies, ont fait au moins quatre décès.

Selon des sources concordantes, ces dégâts ont eu lieu dans la commune de Yopougon, dans l’ouest de la capitale économique ivoirienne où des sapeurs-pompiers militaires sont engagés.  

Dans les quartiers de Mamie Adjoua et Maroc, des inondations sont signalées, quand Mossikro, un quartier précaire dont le relief comporte des talwegs et des flancs de collines, enregistre des éboulements. Ces fortes pluies ont également causé d’importants dégâts matériels. 

Des inondations et des glissements de terrains ont fait en juin 2018 à Abidjan 18 morts, conduisant le gouvernement à engager la destruction des constructions réalisées sur les bassins d’orage de drainage.

Coton: le Groupe Aigle s’installe au Bénin avec un investissement de 11 milliards Fcfa

Le Groupe tunisien Aigle, spécialisé dans la transformation du coton, s’installe au sein de Glo-Djigbé industrial zone (GDIZ), au Bénin, avec un investissement de 11 milliards Fcfa.

Ce Groupe tunisien, spécialisé dans la transformation du coton et de l’industrie textile, évalue son investissement total à 20 millions USD, soit 11 milliards de FCFA et devrait permettre de créer environ 2 000 emplois directs au profit des Béninois.

Créé en 1997 à Sfax, le Groupe Aigle mène des activités qui s’étendent sur toute la chaîne de valeur : la filature, le tricotage et la confection de vêtements. L’entreprise a une capacité de production de 30 000 pièces finies par mois et exporte 97% de sa production en France, en Italie et en Turquie.

Au sein de GDIZ, le Groupe Aigle a mis en place une unité de textile industrielle sur une superficie de 40 000 m², pour transformer le coton béninois en produits tricotés et tissés qui seront exportés vers l’Europe, le Moyen-Orient et la Turquie.

Le Groupe qui est la 7e entreprise à s’installer au sein de la GDIZ  démarrera sa production d’ici fin 2022. L’unité textile générera 60 000 emplois directs et indirects à l’horizon 2027.

La construction a débuté en février 2021 et s’achève d’ici 2022. Les équipes de GDIZ, soucieuses de travailler sur la construction d’une infrastructure de classe mondiale, déploient depuis des mois des efforts considérables afin d’attirer des investisseurs et générer des emplois locaux.

L’installation du Groupe Aigle à Glo-Djigbé s’inscrit dans la stratégie de GDIZ de participer activement à la promotion du “Made in Benin” à travers la production de vêtements confectionnés pour des grandes marques internationales et régionales.

L’installation du Groupe au Bénin est un succès pour le pays. Cet accord génèrera 2000 emplois, ce qui représente une opportunité pour la jeunesse béninoise en termes de formation, de qualification et d’expertise.

Le coton, qui sera la matière première utilisée par le Groupe partira du port de Cotonou en produit fini. « Pour le gouvernement béninois, c’est une satisfaction et également la concrétisation de la vision du chef de l’Etat de faire rayonner notre pays, le Bénin sur les marchés internationaux dans le domaine de l’industrie textile. », a déclaré M. Laurent Gangbès, directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx) du Bénin.

« Le Groupe est très heureux de s’implanter sur la GDIZ. Nous allons transformer le coton, l’une des nombreuses richesses du Bénin, en produit moyen et haut de gamme destiné à l’exportation sur le marché européen spécialement », a-t-il ajouté. 

« Dans ce cadre, 2 000 béninois seront recrutés et formés dans le domaine du textile en général et plus spécifiquement dans la transformation du coton », a renchéri  M. Wissem Gam, le président directeur général du Groupe Aigle.

Glo-Djibé Industrial Zone (GDIZ), développée par la Société d’investissement et de promotion de l’Industrie (SIPI) du Bénin, est une joint-venture entre Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), Africa Finance Corporation (AFC), et la République du Bénin.

La zone industrielle de GDIZ comprend 1 400 hectares (phase 1 : 692 ha) développée par la Arise Integrated Industrial Platforms (IIP) qui compte parmi ses infrastructures plusieurs zones industrielles en Afrique, notamment au Gabon, au Togo et dans d’autres pays du continent.

Elle deviendra sans conteste l’une des plateformes industrielles les plus performantes de la sous-région avec la création de plus de 300 000 emplois, y compris des emplois industriels pour les femmes.

La société Aigle est spécialisée dans la production de fil à coudre en Tunisie où elle est située à 35 km du port de Sousse. Son emplacement stratégique lui permet une accessibilité rapide et flexible aux réseaux logistiques. Depuis 2016, l’entreprise produit une large gamme de produits.

La Côte d’Ivoire veut promouvoir les « champions » dans la protection de l’environnement

Le gouvernement veut promouvoir les « champions » nationaux en matière de protection de l’environnement, a indiqué jeudi à Abidjan le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assis.M. Assis s’exprimait à l’ouverture de la 3e édition des Journées africaines de l’écologie et des changements climatiques, prévues du 21 au 23 octobre 2021, autour du thème « Comment produire et développer nos territoires sans détruire ». 

« Le gouvernement, dans sa quête de détecter des talents, a l’intention d’instituer les champions nationaux, c’est pourquoi nous avons commencé à identifier tous les champions nationaux qui se sont illustrés par leurs talents et qui œuvrent pour la protection de l’environnement », a-t-il dit. 

Il s’est félicité de ce que les activités qui se feront au cours de ces journées permettront de faire « avancer une prise de conscience générale à la sauvegarde de notre environnement commun », menacé par des actions néfastes.  

C’est aussi, ajoutera-t-il, « une opportunité pour les acteurs et porteurs de projets locaux qui bénéficieront durant ces trois jours de rudiments nécessaires susceptibles de leur permettre de mieux orienter leurs différentes actions en matière de protection de la biodiversité ».

Il a rappelé que les journées ont été instituées comme un cadre d’échanges et une plateforme, où les acteurs partagent leurs expériences de lutte contre les changements climatiques dans les collectivités.

M. Jean-Luc Assis a souligné le rôle des collectivités territoriales, en tant qu’acteurs essentiels dans la transition écologique et la lutte contre les effets des changements climatiques pour l’atteinte du développement durable aux côtés des États africains.  

Les collectivités territoriales, soutiendra-t-il, devraient offrir des solutions par « la prise en compte des problématiques de développement de nos territoires pour mieux amorcer la transition écologique » qui s’avère nécessaire à travers les bonnes pratiques, respectueuses de l’environnement et des technologies vertes.

Ces Journées africaines de l’écologie et du climat ont enregistré la participation de structures qui ont présenté des solutions sur la préservation de l’environnement à travers des standards dressés pour la circonstance.

M. Alain Constant N’Guessan, responsable des activités et services industriels chez Nestlé Côte d’Ivoire, a exposé des technologies utilisées par la firme agroalimentaire qui ambitionne d’atteindre zéro net carbone à l’orée de 2050.

Déjà, à l’horizon 2025, la frime s’engage à faire un rabattement de 25% de ses gaz à effet de serre et faire 100% d’électricité renouvelable sur ses sites industriels, et 8% de réduction sur ses consommations d’énergie entrant dans la transformation des matières premières en produits finis.

A l’orée  2030, le groupe veut atteindre 50% de rabattement d’émission de gaz à effet de serre, avant l’atteinte en 2050 du zéro net carbone. Sur le site de production de Nescafé à Marcory, dans le Sud d’Abidjan, il utilise des technologies qui réduisent sa consommation d’énergie. 

Avec ses technologies développées en interne, la filiale réalise sur ce site une consommation réduite de gaz. Selon M. Nguessan, elle utilise la biomasse pour la production de vapeur et réalise 70% de l’énergie issue de marc de café contre 30% de gaz naturel.

M. Roger Ménard, directeur du Bureau du Québec à Abidjan, a fait savoir que le Québec, engagé dans les actions de lutte contre le changement climatique, va remplacer les ressources en hydrocarbures importées, par de l’énergie renouvelable et propre via l’hydroélectricité.

Le Québec est le premier pays au monde à avoir mis sur le marché, il y a quelques jours, une ambulance électrique. Il compte réduire fortement les énergies fossiles et ce dans l’optique de promouvoir l’énergie verte.

Côte d’Ivoire : 1,5 million de personnes bénéficient de la mutualité sociale

En Côte d’Ivoire, plus de 1,5 million de personnes bénéficient de la mutualité sociale, a annoncé jeudi à Abidjan, le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara.

La mutualité sociale est un mécanisme de solidarité et d’entraide grâce auquel les bénéficiaires ont un accès facile aux soins de santé et à la prévoyance sociale, a rappelé le ministre Adama Kamara qui s’exprimait lors des Journées de présentation de la Plateforme de Lomé.

 « Aujourd’hui, la mutualité sociale en Côte d’Ivoire concerne plus d’un million cinq cent mille bénéficiaires qui, par le mécanisme de la solidarité et de l’entraide, ont un accès facile aux soins de santé et à la prévoyance sociale », a indiqué Adama Kamara.

La Plateforme de Lomé, est un document politique, fruit des travaux de la conférence de Lomé tenue en janvier 2019 sur le pari de la mutualité pour le 21è siècle, à l’initiative de l’Association internationale de la mutualité (AIM).

Cette conférence de Lomé a su démontrer la nécessité qu’il y’a, pour tous les acteurs de la protection sociale, de conjuguer leurs efforts à l’effet de garantir l’accès à la couverture santé universelle aux populations, en vue d’assurer le bien-être commun, gage du progrès économique et social de toute nation.

Elle a particulièrement mis l’emphase sur le rôle déterminant des mutuelles dans les efforts d’extension de la protection sociale et plus spécifiquement de la couverture santé universelle en Afrique de l’Ouest.

Ainsi, contrairement aux appréhensions selon lesquelles les mécanismes de couverture santé universelle s’opposent aux mutuelles sociales, ces dispositifs de sécurité sociale sont plutôt appelés à cohabiter de façon complémentaire de sorte à garantir une protection sociale plus renforcée, plus efficace et plus efficiente aux populations en générale et aux adhérents des mutuelles en particulier.

« La Plateforme de Lomé est donc un creuset de recommandations fortes, qui interpellent à la fois les pouvoirs publics et les mutuelles sociales », a expliqué le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale.

Les premiers devront s’approprier ce document dans la définition des politiques publiques de santé à l’effet de favoriser une extension de la couverture sanitaire aux populations.

Les seconds, à savoir les mutuelles, devront adhérer à cet outil et promouvoir la santé solidaire comme véritable catalyseur pour le développement humain sur la base des principes de solidarité, d’entraide et de prévoyance.

Auparavant, le directeur général de l’Agence ivoirienne de régulation de la mutualité sociale (AIRMS), Mme Collette Koné, a rappelé les défis de la mutualité.

Selon elle, ces défis portent « essentiellement sur la délégation de gestion aux mutuelles sociales, l’association des mutuelles à la définition des politiques publiques de santé, la formation des mutuelles dans la gestion du bien commun, l’offre de soins de qualité à des coûts accessibles à tous, la continuité des prestations en cas de crise sanitaire telle que celle de la covid-19 qui a impacté négativement le fonctionnement des mutuelles sociales, etc ».

Organisées, mercredi et jeudi par l’Agence ivoirienne de régulation de la mutualité sociale (AIRMS) et le Programme d’appui aux stratégies sociales (PASS), ces journées ont permis de présenter officiellement la Plateforme de Lomé aux pouvoirs publics et partenaires techniques.

Ces journées se sont déroulées sous le thème, «la Plateforme de Lomé : quelle contribution des mutuelles sociales dans la mise en œuvre de la couverture santé universelle?».

Elles ont enregistré la participation des mutuelles sociales, du ministère de l’emploi et de la protection sociale ainsi que de celui en charge de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

L’Institut de prévoyance sociale-Caisse nationale d’assurance maladie (IPS-CNAM), la primature, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Bureau international du travail (BIT), la primature, l’Association internationale de la mutualité (AIM), l’Union africaine de la mutualité (UAM) et les partenaires techniques et financiers ont également pris part aux travaux.

L’ONU Femmes pour une représentativité accrue des femmes aux élections ivoiriennes

ONU Femmes qui veut une représentativité accrue des femmes dans le processus électoral en Côte d’Ivoire, renforce la participation politique des femmes afin de mieux prendre part au développement du pays.

Dans ce contexte, un atelier bilan de l’appui de ONU Femmes à l’inclusion du genre et la participation des femmes aux processus électoraux en Côte d’Ivoire, a été organisé mercredi à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

Cet atelier vise à « capitaliser les actions que nous avons eues à mener avec l’ensemble de tous les partenaires nationaux aussi bien l’Etat, la société civile que les institutions nationales », a indiqué M. Yacouba Doumbia, responsable des programmes à ONU Femmes.

Cela, dira-t-il, devrait permettre aux femmes d’aborder les joutes électorales à venir, surtout en 2023. De ce fait, cet atelier bilan se veut « l’anti-chambre pour les prochaines élections locales » en Côte d’Ivoire.  

Mme Awa Sylla, conseiller technique, représentant la ministre de la Femme, a fait savoir que l’inclusion de la femme au processus politique fait partie de la vision du chef de l’Etat. En outre,  cela est inscrit dans la Constitution ivoirienne de novembre 2016.

L’Etat de Côte d’Ivoire a édicté en octobre 2019 une loi, accompagnée d’un décret d’application qui favorise la représentation des femmes dans les Assemblées élues. Elle invite les partis et groupements politiques à leur consacrer un taux de 30%.   

Partout dans le monde, la participation des femmes aux processus démocratique et de paix constitue des enjeux et des priorités de développement. ONU Femmes veille à ce que les femmes et les jeunes filles puissent participer sans obstacles à la vie politique et publique.

Pour l’organisation onusienne, c’est une composante essentielle d’une démocratie renforcée. A l’instar de nombreux pays dans le monde, la Côte d’Ivoire s’est engagée au niveau international, régional et national à œuvrer à l’élimination de toutes formes de discriminations.

ONU Femmes ambitionne de contribuer à l’horizon 2025 à l’avènement de systèmes de gouvernance plus inclusifs, responsables et efficaces et disposant de données de qualité. A cet effet, elle entend accompagner les institutions nationales et communautaires à disposer de capacités susceptibles de leur permettre de renforcer la démocratie, la sécurité et la cohésion sociale.

L’ONU Femmes Côte d’Ivoire accompagne un ensemble d’initiatives visant l’engagement politique de haut niveau en faveur de la participation politique des femmes, la disponibilité de cadre légal et la valorisation du leadership féminin dans la gestion des conflits sociaux liés aux élections.

A la suite des élections présidentielles d’octobre 2020 et législatives de mars 2021, l’ONU Femmes Côte d’Ivoire organise cet atelier bilan en vue de la prise en compte du genre dans les processus électoraux liés aux dites élections au regard des différentes initiatives mises en œuvre.  

L’atelier devrait permettre de réaliser le bilan des initiatives accompagnées par ONU Femmes Côte d’Ivoire dans le cadre des processus électoraux de 2020 et 2021, ainsi que les acquis et les leçons apprises, les défis à  court, moyen et long terme à adresser dans la dynamique d’accroissement de la participation politique des femmes au processus électoral . 

Côte d’Ivoire: le secteur privé invité investir au village technologique du Vitib

Le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a invité jeudi le secteur privé à investir au Village de l’innovation technologique du Vitib, sis à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan

M. Roger Adom a lancé les Journées investir au Vitib, qui se déroulent sur deux jours. La première journée a eu lieu à la Maison de l’entreprise au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, mais la seconde, elle est prévue sur le site et se tiendra sous forme de visite. 

Le village de l’innovation technologique, étalé sur 624 hectares de terrains, présente un ambitieux plan de masse. M. Roger Adom a invité les entreprises à « saisir les opportunités d’investissement » au sein de cette smart city. 

 La Côte d’Ivoire, un pays essentiellement agricole, a décidé de se doter d’un parc technologique avec un statut de zone franche, l’ambition étant de bâtir le premier hub technologique de l’Afrique de l’Ouest.

Pour ce faire, l’Etat ivoirien a engagé 35 milliards Fcfa avec le soutien de partenaires dont la Banque ouest-africaine de développement (Boad) pour un montant de 13 milliards de Fcfa, a indiqué le ministre de l’Économie numérique. 

Il a relevé que cela a permis, entre autres, de viabiliser 180 hectares de terrains, d’installer un réseau d’eau et d’électricité. Et, aujourd’hui 70 entreprises y opèrent dont des studios de production télé pour plus de 1.000 emplois créés.  

Le directeur général du Vitib, Philippe Pango, a noté que le parc technologique, développé depuis 2006, comprend à ce jour quatre data center, un cinquième s’installe bientôt, notamment le Groupe Raxio basé à Dubaï. 

Le village technologique enregistre aussi des câbles sous-marins et des réseaux de fibre optique. L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de construire une smart city, une sorte de ville intelligente. 

Durant ces Journées investir au Vitib, la structure promet exclusivement accorder des « tarifications avantageuses » pour ceux qui prennent un engagement ferme sur un projet, a déclaré M. Philippe Pango.

Le Vitib accorde notamment la gratuité du loyer de la terre au cours de la première année, pas de caution collectée à la signature, une redevance sur le chiffre d’affaires réduit à 0,25% pour les trois premières années. 

Les investisseurs bénéficient des exonérations fiscales et douanières pour tout investissement dans les infrastructures prévues. Des espaces sont prévus pour plus de 10 projets d’infrastructures sur le site.

Ces projets sont: hôtel d’affaires,  centre des congrès, centre commercial,  clinique internationale, hôtel de villégiature,  centre culturel, entrepôts à louer, immeubles à bureaux,  tours jumelles, immeubles à bureaux TIC, université, promotion immobilière. 

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour l’intégration de modules sur le VIH dans les UFR de droit

L’ONG ENDA Santé Côte d’Ivoire plaide pour l’intégration de modules sur « les droits humains et VIH » et « les droits des populations vulnérables au VIH » dans les Unités de formation et de recherche (UFR) de droit des universités publiques ivoiriennes.

« Pour les facultés publiques, on s’arrête encore sur les généralités sur les droits humains (…) mais les droits qui fâchent, on en parle pas encore », tels les droits des personnes en situation de handicap, a dit mercredi à Abidjan M. Alain Kra, un responsable de l’ONG, en marge d’une présentation du projet. 

M. Kra, chef de Département droits humains de l’ONG ENDA Santé Côte d’Ivoire, s’exprimait à l’occasion de la présentation du projet Auxilium Legalis au Groupe technique de travail sur les droits humains et la mise en place d’un Comité de pilotage du projet.   

Le projet Auxilium Legalis vise le renforcent de l’offre des assistances juridiques aux populations hautement vulnérables au VIH et à la tuberculose en Côte d’Ivoire, a expliqué M. Alain Kra. 

Ces modules, dira-t-il, visent à renforcer les aptitudes des étudiants en Master 1 & 2 pour qu’ils soient instruits sur la situation du droit de la santé de manière générale, qui fait appel à la gestion des minorités et des populations stigmatisées.

Dans un premier temps, le projet se focalisera sur les universités publiques, qui constituent la porte d’entrée de la démarche, a-t-il relevé. L’ONG envisage d’impliquer le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour sa réalisation effective.    

Le projet qui va s’étendre sur trois ans, selon M. Alain Kra, a démarré depuis juillet avec une phase préparatoire et conceptuelle. Il est en pleine vitesse de croisière et devrait permettre d’associer les enseignants à sa mise en pratique.    

Il vient en complément de la réponse des services juridiques au VIH Sida qui existaient en Côte d’Ivoire jusque-là, a fait savoir M. Kra, qui a rappelé qu’une évaluation faite en 2018 a montré qu’il y avait deux services juridiques qui n’existaient pas encore dans l’offre des services VIH.

Ceux-ci concernent essentiellement les services juridiques VIH intégrés aux UFR de droit et les services juridiques liés au VIH au sein des services d’aide juridictionnels du ministère de la Justice, a-t-il poursuivi.

« Au constat de ces deux manquements, le projet vient combler ce vide pour étendre et diversifier l’offre des services juridiques au VIH en Côte d’Ivoire (et) de façon pratique, nous allons travailler avec les universités, notamment les facultés de droit de Bouaké et d’Abidjan », a-t-il ajouté.

Pour lui, la question du VIH peut-être intégrée dans la conception de la réflexion au niveau de ces unités de formation et de recherche universitaire que si les UFR de droit s’intéressent à la recherche sur le VIH en Côte d’Ivoire.

Le projet prévoit également des centres d’incubation où il devrait avoir de l’écoute et du Conseil juridique pour les étudiants qui ont besoin d’assistance juridiques et judiciaires. Ce centre se veut aussi un espace pédagogique. 

Le projet est mis en œuvre en collaboration avec la direction de protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse. A terme, il devrait permettre aux personnes vulnérables d’avoir accès aux services juridiques et de santé sans être stigmatisés afin de casser la chaîne de contamination du VIH. 

Congo : Bolloré participe au forum sur l’orientation scolaire

Les filiales Bolloré Transport & Logistics Congo et Congo Terminal ont participé à la 6e édition du forum de l’orientation et des études en France et au Congo organisé par Campus France du 28 septembre au 2 octobre 2021.Cet événement qui a rassemblé plus 115.000 étudiants s’est tenu en présentiel à Brazzaville et à Pointe-Noire et a été également retransmis en direct sur la page Facebook de Campus France au Congo et sur les radios locales.

Le Forum de l’orientation et des études a pour but d’aider les étudiants dans leur choix d’orientation post-baccalauréat en leur faisant découvrir les métiers de demain et les débouchés professionnels au Congo. Des conférences animées par des intervenants extérieurs issus de divers secteurs d’activité ont ainsi été organisés tout le long de l’événement pour mieux les accompagner dans cette démarche.

À cette occasion, rapporte un communiqué de presse, les équipes de Bolloré Transport & Logistics Congo ont présenté leurs métiers au cours d’un atelier axé sur la logistique industrielle et portuaire et ont échangé avec les étudiants présents pour répondre à leurs questions sur les filières et les débouchés possibles dans ce secteur d’activités.

« Aujourd’hui de plus en plus d’établissements d’enseignements supérieurs incluent les métiers du transport et de la logistique dans leurs programmes pour former une main d’œuvre qualifiée à même de répondre aux problématiques que rencontre le secteur. C’est pourquoi nous devons d’accompagner ces étudiants en leur facilitant l’accès à l’emploi et contribuer à favoriser leur autonomie. » a déclaré Christophe Pujalte, Directeur Régional Bolloré Transport & Logistics Congo & RD Congo.

L’Afrique doit produire plus d’électricité (étude)

Près de la moitié de la population du continent n’a pas accès à l’électricité selon le rapport de la Chambre africaine de l’énergie (Chambers) parvenu jeudi à APA.La production énergétique de l’Afrique est en deçà de ses besoins. Selon les perspectives de Chambers en 2022, plus de 580 millions (près de 46%) de la population du continent n’ont pas accès à l’électricité.

Pour « faire disparaître la pauvreté énergétique d’ici 2030 », suggère l’étude, la capacité de production d’électricité de l’Afrique doit augmenter rapidement de plus de 6 % par an. Cela permettra de soutenir une croissance économique forte, favoriser l’industrialisation et préserver les moyens de subsistance.

Par ailleurs, souligne le document, malgré la croissance attendue de la production d’énergie renouvelable en Afrique de près de 14,5 % en 2021, cela ne suffira pas pour endiguer la baisse globale de la production de 2,5 % provoquée par la pandémie.

En outre, l’étude révèle que les combustibles conventionnels tels que le charbon, le pétrole et le gaz naturel représentaient collectivement les trois quarts (75 %) de la production d’électricité en Afrique. Le rapport conclut donc que les mesures rapides pour atteindre le net zéro (aucune émission nette de CO2, cela veut dire que nous n’ajoutons pas de nouvelles quantités de CO2 dans l’atmosphère) à tout prix auront un impact négatif grave sur l’Afrique et donc hautement déconseillées.

De plus, renseigne le rapport, le secteur pétrolier et gazier devrait connaître une augmentation des activités d’investissement en 2022 en raison de l’amélioration des flux de trésorerie des sociétés pétrolières et gazières. Cela se fera en particulier dans la dernière partie de 2021 suite à la reprise de la demande et de l’offre par rapport aux faibles niveaux de 2020.

L’industrie gazière poursuivra quant à elle son expansion accrue aux projets gaziers, suite à l’augmentation de la demande de gaz qui s’impose comme une force clé dans la dynamique de transition énergétique, tout en répondant aux besoins énergétiques du continent.

Le rapport l’énergie en Afrique 2022 décrit l’état attendu de l’industrie du pétrole, du gaz et de l’électricité en 2022, en mettant l’accent sur les effets de la transition énergétique. Cette perspective est le guide de la Chambre à l’intention des principaux acteurs du secteur de l’énergie. Plus d’une douzaine de pays africains utilisent déjà du gaz naturel qu’ils produisent eux-mêmes ou importent d’autres pays pour produire de l’électricité. Et de nouveaux projets sont en route.

L’étude est le résultat d’une solide coopération régionale et internationale entre la Chambre africaine de l’énergie, les gouvernements et d’autres acteurs majeurs des secteurs public et privé à travers l’Afrique. Elle rassemble les dernières données disponibles sur le secteur énergétique de l’Afrique et bénéficie des connaissances des principales entreprises et experts locaux, régionaux et internationaux.

Le Burkina Faso construit sa plus grande centrale solaire

La mise en service de l’infrastructure énergétique est prévue pour août 2022.Le Burkina Faso dope la part du renouvelable dans son mix énergétique. Le pays vient de lancer la construction de la centrale solaire de Kodeni Solar, près de Bobo-Dioulasso, la grande ville de l’ouest du pays à 356 km de la capitale, Ouagadougou.

Avec une capacité installée de 38 MW, Kodeni Solar sera la plus grande centrale solaire du pays ainsi que le premier partenariat public-privé à atteindre son closing financier. Ses promoteurs ont signé un contrat d’achat d’électricité (PPA) de 25 ans avec la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (Sonabel).

La construction a été confiée au spécialiste français INEO par EQUANS, une société du groupe Engie. Le projet créera 150 emplois directs pendant la phase de construction et 35 emplois permanents pendant la phase d’exploitation.

La production annuelle de la centrale solaire sera de 73 000 MWh. Elle fournira une énergie propre, fiable et abordable à près de 115 000 foyers. Elle réduira également la dépendance du pays aux combustibles fossiles et évitera l’émission de 41 000 tonnes de CO2 chaque année, aidant ainsi le Burkina Faso à lutter contre le changement climatique.

Selon le ministre burkinabè de l’Énergie, Bachir Ismaël Ouédraogo, ce « projet est un essentiel pour l’autonomie énergétique du Burkina Faso. L’énergie solaire est la source d’électricité la moins chère et la plus abondante pour le pays. Kodeni Solar démontre également que le cadre mis en place par le gouvernement pour encourager les partenariats public-privé commence à porter ses fruits. Plus de 500 MW de capacité seront installés à l’horizon 2025 à un prix extrêmement compétitif, au bénéfice de la population et des entreprises burkinabè. »

Le développement du projet a été entrepris par Africa REN avec le soutien du Seed Capital Assistance Facility, une initiative du Programme des Nations Unies pour l’environnement, qui a cofinancé la phase de développement du projet.

FMO, la banque de développement néerlandaise, Access to Energy Fund (un fonds géré par FMO au nom du gouvernement néerlandais) et Interact Climate Change Facility (ICCF), un mécanisme conjoint des institutions européennes de développement, ont fourni la dette à long terme.

« Kodeni Solar est l’un de nos premiers investissements au Burkina Faso, un pays qui nous a réservé un accueil exceptionnel et où il existe d’énormes possibilités dans le secteur des énergies renouvelables. Avec nos partenaires dans le pays et dans la région au sens large, nous sommes ravis de nous engager dans un avenir plus vert pour le Sahel à un moment où un tel investissement est plus que jamais nécessaire », a déclaré le directeur de l’énergie chez FMO, Huub Cornelissen.