Maroc : Réouverture progressive des mosquées au Maroc à partir du 15 juillet

Les mosquées au Maroc seront rouvertes de façon progressive à partir du 15 juillet courant, a annoncé mardi un communiqué du ministère des habous et des affaires islamiques.Selon le ministère, cette mesure concerne les 5 prières quotidiennes, alors que la prière collective du vendredi sera encore suspendue jusqu’à nouvel ordre.

L’accès aux mosquées sera conditionné par le port du masque et le respect d’une distance de 1,5 mètre entre les personnes. Les rassemblements avant et après les prières seront interdits, insiste le ministère.

Des produits de désinfection et de mesure de la température seront disponibles à l’entrée des mosquées, ajoute la même source, soulignant que les salles d’ablution resteront fermées jusqu’à nouvel ordre.

Pour rappel, les mosquées ont été fermées le 16 mars dernier à cause de la propagation du coronavirus.

Maroc : Le gouvernement adopte le projet de loi de finances rectificative

Le conseil de gouvernement au Maroc, réuni mardi, a adopté le projet de loi de finances rectificative, qui sera présenté demain mercredi au Parlement par le ministre de l’économie et des finances.Les orientations de ce projet de loi rectificative ont été approuvées lundi  à Rabat, en conseil des ministres, présidé par le Roi Mohammed VI, conformément à la constitution, rappelle-t-on.

Les piliers sur lesquels reposent ces orientations générales sont l’accompagnement de la reprise de l’activité économique, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.

Toutes les orientations de ce projet visent essentiellement à surmonter rapidement les effets de la crise de la pandémie de la Covid-19 aux niveaux économique et social. 

Le projet de la loi de finances rectificative 2020 prévoit un recul de 5% du PIB et un déficit budgétaire de 7,5%.

En Afrique francophone, les FinTechs ont besoin d’un coup de pouce pour se développer (Etude)

Les entreprises FinTechs en Afrique francophone ont besoin d’un coup de pouce pour booster leur développement et combler leur gap par rapport à leurs paires anglophones, rapporte une étude parvenue ce mardi à APA.« Le marché est mûr pour l’innovation, mais il faudra un effort collectif pour remédier aux lacunes actuelles, qui comprennent les contraintes réglementaires, la faiblesse des systèmes juridiques, le manque de connaissances financières et numériques et l’absence d’antécédents de crédit, pour exploiter le marché potentiel », souligne l’étude. 

Cette dernière qui a porté sur l’activité encore embryonnaire mais néanmoins stratégique des FinTechs (entreprises axées ou fondées sur la technologie, qui utilisent ou fournissent des technologies modernes et innovantes dans le domaine financier) a montré que beaucoup d’entre elles ont du mal à atteindre la maturité en raison du manque de compétences managériales de leurs fondateurs et de leur incapacité à trouver un soutien approprié.

Par ailleurs, ajoute le document, compte tenu de la nature informelle de ces entreprises sur plusieurs marchés, les opérateurs historiques sont peu enclins à nouer des partenariats en raison des risques encourus. Ce qui fait qu’il existe peu ou pas de possibilités de financement à un stade précoce. Celles disponibles étant limitées dans le cadre de concours d’innovation et de subventions accordées par des bailleurs de fonds. 

Ces concours débouchent sur de très bonnes solutions proposées par de jeunes entrepreneurs, mais elles sont souvent incapables d’atteindre le marché faute de financement durable, fait remarquer le document.

A ces divers constats s’ajoute le fait que pour les opérateurs historiques, les FinTechs ne sont pas encore susceptibles de jouer un rôle déterminant dans leurs stratégies commerciales ou de les aider à faire progresser la centralité du client.

Et pour pallier ces difficultés, il est nécessaire, selon les auteurs de l’étude, de procéder à des incitations fiscales, faciliter l’accès équitable pour l’USSD (fonctionnalité pour les services mobiles de type sous forme de codes), renforcer la collaboration et les partenariats entre acteurs existants et FinTechs, et trouver des solutions alternatives à leur financement.

Cette étude menée par le cabinet MicroSave Consulting, en collaboration avec la Fondation Mastercard concernait six pays que sont le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, la RDC, le Sénégal et le Togo.

Nigeria : allègement de la dette des radios et télévisions locales

Le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, Alhaji Lai Mohammed, a déclaré que le gouvernement fédéral avait décidé d’éponger 60% des sept milliards de nairas (environ 1.944 millions de dollars) dus au gouvernement par les stations de radio et de télévision pour les licences et les frais de renouvellement.Mohammed a également annoncé que le gouvernement avait également réduit de 30% les droits de licence existants pour tous les services de radio et de télévision terrestres ouverts à compter du 10 juillet 2020.

Les rédacteurs en chef nigérians, sous l’égide de la Nigerian Guild of Editors, avaient auparavant appelé le gouvernement à un renflouement de l’industrie des médias du pays, que les rédacteurs ont décrit comme étant en détresse, en grande partie à cause des effets négatifs du coronavirus sur le secteur.

Le journal Punch a indiqué mardi que le ministre avait déclaré lors d’une conférence de presse à laquelle il s’est entretenu avec le Directeur général par intérim de la Commission nationale de radiodiffusion, le professeur Armstrong Idachaba, à Abuja, que les sept milliards de dollars dus au gouvernement fédéral par l’industrie de la radiodiffusion était le total impayé des stations de télévision et de radio lors du renouvellement de leurs licences d’exploitation.

Mohammed a expliqué que pour que toute station débitrice puisse bénéficier de l’allégement de dette de 60%, elle doit être prête à payer le solde de 40% au cours des trois prochains mois.

Selon le ministre, l’offre d’allègement de la dette s’ouvrirait le 10 juillet pour se clôturer le 6 octobre 2020 et que les mesures annoncées visent à donner une bouée de sauvetage à l’industrie de la radiodiffusion, qui avait été affectée par la pandémie de Covid-19.

Covid -19 : l’Af’Sud franchit le cap des 200.000 cas

L’Afrique du Sud a franchi la barre des 200.000 cas de coronavirus, dépassant l’Allemagne pour devenir le 15èmepays le plus durement touché par la pandémie.Selon les dernières statistiques du ministère de la Santé mardi, l’Afrique du Sud avait enregistré mardi après-midi 205.721 cas de coronavirus, dont 3.310 qui ont succombé à la maladie.

Cela représentait près de 42% du nombre total de cas en Afrique, qui s’élevaient à 492.805 cas mardi midi.

Le pays dépasse le nombre d’infections enregistrées sur le continent africain, devant l’Egypte et le Nigeria. L’Egypte avait 76.222 cas tandis que le Nigeria en comptait 29.286. L’Afrique du Sud se classe désormais au 15ème mondial, le nombre de cas ayant doublé au cours des deux dernières semaines, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Les Etats-Unis figurent en tête de liste mondiale des pays les plus touchés, avec plus de trois millions de cas, suivis du Brésil, qui comptait plus de 1,6 million de cas mardi.

L’Arabie saoudite, l’Inde, la Russie, le Pérou, l’Espagne, le Chili, le Royaume-Uni, le Mexique, l’Iran, l’Italie, le Pakistan, l’Arabie saoudite et la Turquie sont entre autres, les pays affichant des taux de Covid-19 plus élevés que l’Afrique du Sud.

Convention investiture candidat Pdci: KKB dit ne pas être « un mercenaire à la solde de Ouattara »

Kouadio Konan Bertin dit « KKB », un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), a dit mardi ne pas être « un mercenaire à la solde de Alassane Ouattara » à la suite de sa candidature à la Convention d’investiture du Pdci en vue de la présidentielle d’octobre 2020.« Je ne veux pas qu’on me fasse l’injure pour me faire passer pour un mercenaire à la solde de Alassane Ouattara », a déclaré KKB lors d’une conférence de presse à Abidjan, esquivant les soupçons d’un jeu qu’il fait de la part du pouvoir pour déstabiliser le Pdci.  

Plusieurs militants du Pdci, qui observaient son retour auprès de Henri Konan Bédié, le président du Pdci, après un froid, s’interrogeaient de l’intérêt de la candidature de KKB à la Convention d’investiture du candidat du parti pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2019. 

M. KKB, qui, très récemment avait soutenu la candidature de M. Bédié à la Convention d’investiture du Pdci et clamé qu’ il ne se présenterait pas si le chef de l’ex-parti unique, qui considérait comme « candidat naturel », était candidat, a subitement retourné sa veste. 

Évoquant les raisons de sa candidature au sein du Pdci, KKB a indiqué avoir pris cette décision « après avoir longtemps et mûrement réfléchi avec (son) équipe, avec (ses) proches. Mais c’est avant tout, quand il s’agit de briguer la magistrature suprême, une décision personnelle ». 

« Ce qui m’a fondamentalement conduit à cette décision, c’est d’abord et surtout l’état de notre pays. Des succès ont certes été remportés. (…) Mais, force est de constater que notre population souffre et les fruits de la croissance sont dramatiquement et inégalement répartis », a-t-il soutenu. 

 « Je suis candidat parce que je crois que notre pays n’a nul besoin d’un pauvre remake des affrontements passés. Le même pauvre film avec le même scénario et les mêmes acteurs, les mêmes dialogues et les mêmes jeux de rôle », a-t-il poursuivi.  

Pour lui, « ce ne sont pas les hommes ou les femmes qui sont en cause. Ce n’est pas tel ou tel dirigeant qui est en cause. Le coupable, c’est le système » de gouvernance de la Côte d’Ivoire et il veut « radicalement le changer ».  

La cellule électorale en charge des candidatures a rejeté le dossier de KKB, soutenant qu’il contient des « pièces fausses ». En outre, il a marqué son refus de s’engager sur l’honneur à ne pas se présenter s’il n’était pas élu lors de cette convention d’investiture du cheval du Pdci.

Dès lors qu’il y a au moins deux candidats, il aurait fallu, pour assurer sa neutralité qu’il soit paritaire, chaque candidat choisissant son représentant pour siéger dans ce comité électoral. D’autant plus que le PDCI et tous les partis politiques l’exigent pour la CEI, la commission nationale électorale, a-t-il estimé. 

A partir du moment où tous les membres du Comité des candidatures ont été désignés par l’un des candidats, ils ne peuvent être ni indépendants, ni impartiaux, a-t-il fait observer, ajoutant que certains des membres de ce comité électoral ont fait partie de la délégation qui a demandé à M. Bédié de se porter candidat.  

« Il apparaît donc clairement que le comité électoral qui a rendu la décision d’invalidation de ma candidature pour n’avoir pas su faire preuve de neutralité est disqualifié et cette invalidation pour moi est sans effet », a déduit KKB.  

« La décision prise par ce comité aux ordres, est un attentat contre la démocratie. Elle est l’œuvre d’un escadron servile uniquement motivé par la préservation de ses propres intérêts. C’est un mauvais coup porté à l’image du parti et à la confiance des militants », a-t-il martelé. 

Toutefois, soulignera-t-il, qu’il s’abstient de toute interférence judiciaire dans les affaires internes du PDCI. C’est pourquoi il a demandé à ses conseils de ne pas exercer de recours devant un organe qu’au demeurant, il conteste. 

Il a annoncé avoir introduit auprès de M. Bédié sa démission en qualité de conseiller. A ses détracteurs, il répond qu’il n’a jamais été un soldat perdu, mais plutôt un soldat éclairé, qui a de tout temps combattu pour les idéaux du Pdci.

« Ma candidature, on veut la faire passer pour la solde de Alassane Ouattara,  écoutez, je ne mange pas de ce pain, je suis militant du Pdci (…) je ne ressemble pas à un mercenaire, je suis un militant du Pdci qui a des convictions et qui se donne les moyens de les défendre », a-t-il insisté.

Cette candidature, fera-t-il entendre qu’elle a été invalidée seulement qu’ hier (lundi) et a 48 heures pour faire appel, mais a décidé de ne pas faire appel. Il a fait savoir que son « projet présidentiel est à maturité ». 

« Si le Pdci me refuse la parole en son sein, nous prendront rendez-vous avec le peuple », a-t-il laissé entendre. Dans cet élan, Kouadio Konan Bertin compte se présenter son la bannière de candidat indépendant, comme en 2015, où il est arrivé en troisième position.  

M. Kouadio semble ne pas avoir été porté à un ascenseur social par M. Bédié, son mentor. Hamed Bakayoko, actuel ministre de la Défense, dira-t-il, lui a à l’époque suivi M. Ouattara, et est aujourd’hui le seul ministre d’Etat, par contre lui, n’a pas atteint un rang institutionnel élevé.  

Côte d’Ivoire: Huawei équipe une ONG pour former des jeunes filles en TIC

Le Groupe chinois Huawei, un géant mondial des technologies, a apporté mardi à Abidjan, un soutien matériel et financier à «Dynamiques et excellentes d’Afrique» (DNEXAFRICA), une ONG qui forme des jeunes filles en Technologies de l’information et de la communication ( TIC), a constaté APA sur place.Ce don est constitué de quatre ordinateurs de bureau, une imprimante Laser couleur et une enveloppe d’un million FCFA. «L’éducation et la formation bien assurées peuvent permettre de réduire la fracture numérique», a estimé Loïse Tamalgo, le représentant de Huawei à cette cérémonie de remise de don. Pour lui, l’éducation des jeunes filles et des femmes peut propulser le développement. 

« DYNEXAFRICA cumule la cause de la jeune fille et des femmes. Cette ONG porte également la cause d’une élite scientifique dans les TIC. C’est pour cela que nous sommes là. Nous sommes avec vous. Nous croyons avec vous. C’est un début de partenariat », a assuré M. Tamalgo. 

Auparavant, il a dit l’intérêt que sa société porte à l’éducation et la recherche car elle investit chaque année 10% de son chiffre d’affaires dans ces deux domaines. 

Avant lui, Maïmouna Koné, la directrice générale de DYNEXAFRICA a dit la gratitude de son ONG au donateur pour sa contribution dans le domaine de l’éducation en Côte d’Ivoire. Selon elle, pour avoir un développement inclusif, il faut donner une « formation adéquate»  aux femmes. 

Créée en 2018, l’ONG DYNEXAFRICA vise à former les jeunes collégiennes et lycéennes des quartiers défavorisés de Côte d’Ivoire aux programmes de Science-Technology-Engineer-Mathematic ( STEM). Environ un millier de jeunes filles  ont déjà bénéficié des formations de cette organisation depuis sa création.

un scientifique sud-africain dans le Comité d’essai du vaccin anti- covid-19

Un scientifique sud-africain fait partie d’un groupe d’experts de 12 membres du Data and Safety Monitoring Board basé aux Etats-Unis pour les premiers essais cliniques du vaccin contre le coronavirus, a appris APA mardi.Malegapuru Makgoba, qui est actuellement le Médiateur de la santé du pays et le président par intérim d’Eskom, la société nationale d’électricité est également académicien avec le grade de professeur.

L’invitation à siéger au distingué panel a été lancée par le gouvernement américain, qui a nommé le scientifique pour rejoindre 11 autres scientifiques, médecins, éthiciens et biostatisticiens des Etats-Unis, du Brésil et de la Grande-Bretagne.

Selon le Département américain de la santé et des services sociaux, les membres du Conseil d’administration relevant de celui-ci ont été sélectionnés en fonction de leur expertise et de leur expérience dans le domaine de la santé.

Ce Conseil est responsable de la sécurité des participants, de l’efficacité et de l’immunogénicité du vaccin candidat testé ou en cours d’essai – et c’est la structure finale qui se prononce sur l’approbation des vaccins.

Les recommandations du conseil auraient un impact énorme sur la réponse globale, surtout en Afrique du Sud, à la pandémie de Covid-19, selon l’autorité investie du pouvoir de nomination.

Bien que le comité soit indépendant des chercheurs, des organisations et des institutions menant les essais cliniques actuels sur les vaccins, il a le pouvoir de recommander l’arrêt précoce d’un essai en cas de problème de sécurité des participants.

Quant à Eskom, elle a déclaré: « Nous sommes fiers qu’un scientifique africain associé à Eskom ait reçu cette reconnaissance.

« Nous sommes convaincus que le professeur Makgoba mettra ses compétences au service de la lutte contre la pandémie et mettra son expertise scientifique au service de l’humanité tout entière ».

L’Afrique du Sud a effectué plus de 1,8 million de tests, identifié 205.721 cas de coronavirus, dont 3.310 d’entre eux ont succombé à la maladie, et 98.000 des patients de la Covid-19 s’en sont remis, selon le ministère local de la Santé.

Enseignement technique ivoirien: plus de 16 470 candidats débutent les épreuves sportives

Le directeur des examens et concours chargés de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle de Côte d’Ivoire, Bertin Yao, a lancé mardi à Abidjan les Epreuves physiques et sportives (EPS), prévues du 7 au 10 juillet 2020, mettant en selle 16 473 candidats.Le Collège d’enseignement technique et industriel (CETI), abritant le Centre ivoirien de bijouterie et des métiers annexes, sis à Marcory, dans le Sud d‘Abidjan, a accueilli le lancement officiel des épreuves physiques et sportives, prévues du 7 au 10 juillet 2020, en Côte d’Ivoire. 

M. Bertin Yao a procédé au lancement des épreuves physiques et sportives avec M. Djedj Mel, le directeur de Cabinet du secrétaire auprès du ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Le directeur des examens et concours chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a précisé que dans le cadre des examens pour la session 2020, 17084 candidats composent mais avec les dispenses pour l’EPS, l’on a un effectif de 16 473 candidats enregistrés. 

Ces épreuves sportives se déroulent dans un contexte marqué par la Covid-19. Pour éviter les contacts, il a été choisi des sports individuels : les épreuves de course de vitesse, le lancer de poids, les mouvements gymniques au sol et le saut en hauteur.  

Devant les élèves, M. Yao a déclaré que « la Covid-19 tue tout le monde, vieux, jeunes et enfants. C’est pourquoi il y a des dispositions pour toutes les épreuves, physiques et sportives, ainsi que pour les travaux pratiques prévues après, et les épreuves écrites ». 

« Faites tout pour respecter scrupuleusement les mesures barrières, ce n’est pas un jeu : lavez-vous les mains, prenez les gels entre deux épreuves, suivez les mesures de distanciation physique, avant les épreuves, pendant et à la sortie de l’établissement », a-t-il conseillé. 

Pour respecter les mesures barrières, les chefs d’établissements ont été instruits à l’effet de former des groupes de 40 candidats maximum, notamment à Abidjan. A l’intérieur du pays, par contre, les rassemblements sont limités à 200 personnes. 

A l’entrée de l’établissement, il y a un dispositif de lavage des mains, ainsi qu’autour des différentes aires de sport, a relevé M. Yao, soulignant que les candidats portent obligatoirement les masques de protection avant les épreuves, mais pas pendant les épreuves pour s’oxygéner correctement. 

La session 2020 des examens de la formation professionnelle enregistre 17084 candidats contre 12423 pour la session 2019, soit une augmentation de 39,54%. Ces candidats comprennent 8 863 garçons représentant 51,88% et 8 221 filles, soit 48,12%.

Après les épreuves physiques et sportives, prévues du 7 au 10 juillet 2020, suivent les travaux pratiques et les épreuves orales,  du 14 au 17 juillet 2020, avant les épreuves écrites fixées du 21 au 24 juillet 2020. La publication des résultats, prévue en ligne, se fera le vendredi 14 août 2020. 

Les filières concernées sont : le BEP (Brevet d’étude professionnel) Industriel, BEP tertiaire, BP (Brevet professionnel) Industriel, le BT (Brevet de technicien), le BT tertiaire, le CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) Industriel et le CAP tertiaire. 

Kenya: Suspension de l’enseignement primaire et secondaire jusqu’en 2021

Malgré la levée des restrictions de voyage à l’intérieur du pays, les autorités kenyanes ont décidé que les écoles resteraient fermées jusqu’en 2021, tandis que celles de l’enseignement supérieur pourraient reprendre en septembre, a appris APA mardi.Selon le ministère de l’Education, les cours ne reprendront dans les écoles primaires et secondaires que l’année prochaine, par mesure de précaution contre la propagation du coronavirus.

Le gouvernement kenyan, sur avis de son ministère de la Santé, a fermé toutes les écoles du pays en mars dernier, du fait de l’installation de la pandémie de coronavirus.

Pour la reprise des cours l’année prochaine, tous les étudiants devraient rester dans leur forme actuelle car, aucun examen national ou externe n’est prévu pour la présente année.

George Magoha, le ministre de l’Education du pays, a toutefois déclaré que les étudiants des collèges et universités reprendraient leurs cours en septembre. Ils seront soumis à des réglementations sanitaires strictes, a-t-il précisé.

Le Botswana mène des tests de médicaments injectables contre le Vih

Quelque 91 Botswanais se sont inscrits à un essai médical pour tester l’efficacité d’un nouveau médicament contre le Vih, ont rapporté mardi les médias d’Etat.Le Daily News a déclaré que des gens participent à une étude du réseau de prévention du Vih (HPTN 084) entreprise dans le cadre du Partenariat entre le Botswana et l’Institut de Harvard contre le Sida.

Citant la responsable de l’étude, Alice Sehurutshi, le journal a indiqué que le but de l’étude était d’évaluer la sécurité et l’efficacité du cabotegravir injectable (CAB LA) par rapport à la pilule Truvada.

« Le HPTN 084 compare l’efficacité et l’innocuité de CAB LA au Truvada oral quotidien (TDF et FCT) pour la PrEP chez les femmes non infectées par le Vih en Afrique subsaharienne », a déclaré Sehurutshi.

Bien que l’agent injectable soit administré toutes les deux semaines, la pilule est prise tous les jours.

Le Botswana est l’un des pays Africains où le taux de prévalence du Vih/Sida est élevée.

Décès du ministre égyptien de la Production militaire

Mohammed al-Assar, ministre égyptien de la Production militaire, est décédé à l’âge de 74 ans, après une longue maladie, ont confirmé lundi les médias locaux.Sous le président Abdel Fattah al-Sisi, al-Assar est devenu l’un des responsables les plus importants du gouvernement et de l’Armée.

En juin dernier, Assar, qui était un proche protégé du président al-Sissi, a été promu au grade de lieutenant-général honoraire.

Il a été nommé au Conseil suprême des forces armées après le renversement du président Hosni Moubarak, il y a neuf ans.  

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains pars ce mardi consacrent leurs commentaires au projet de loi de Finances rectificative, à l’heure d’été et les nouvelles mesures anti-coronavirus pour prévenir toute propagation de la Covid-19 lors de la reprise du championnat de football.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le gouvernement et les parlementaires semblent se diriger vers une solution pour passer la loi de Finances rectificative en mode accéléré.

Les élus semblent accepter le principe de déroger à la règle, dans le respect du cadre légal, pour examiner la loi de manière moins détaillée que d’habitude, poursuit le quotidien, expliquant que cette souplesse circonstancielle est peut-être aussi une excellente occasion pour détecter les failles éventuelles du système et surtout ses lourdeurs.

«Si la procédure accélérée, qui sera expérimentée à cause de la conjoncture sanitaire actuelle, peut permettre d’apporter des améliorations au processus dans sa globalité, pourquoi ne pas en tirer les enseignements et les généraliser?», s’interroge-t-il.

Pour sa part, +l’Opinion+ relève qu’ « en dépit de quelques réserves, maintes fois évoquées, quant à l’efficacité réelle ou supposée du retour de l’heure d’été…, on peut dire que l’argument de la consommation électrique tient malgré tout la route ».

En revanche, pour ce qui est de la dynamisation de l’activité commerciale, le doute est plus que jamais permis, prévient le journal, citant l’exemple des restaurants et autres lieux de plaisance sommés de fonctionner à mi-capacité tout en étant tenus de fermer boutique à 23 heures, en plein haute saison de l’été où ils réalisent l’essentiel de leur chiffre d’affaires annuel.

«On a beau réfléchir à des arguments valables pour justifier ces mesures restrictives qui sont jugées absurdes par bon nombre de Marocains, mais on n’en trouve pas», croit-il savoir, estimant qu’il faudrait soit les annuler, soit les aménager pour une meilleure cohérence avec la réalité du terrain.

+Al Massae+  raporte que de nouvelles mesures anti-coronavirus ont été mises en place par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) pour prévenir toute propagation du Covid-19 lors de la reprise du championnat de football, prévue fin juillet au Maroc. Toutes ces mesures ont été consignées dans un guide qui vient d’être distribué aux clubs du championnat.

Par ailleurs et parmi les nouveautés de la reprise figure la possibilité pour les équipes d’effectuer cinq changements au lieu de trois comme ce fut le cas avant la suspension du championnat. Les matchs seront également brièvement suspendus à deux reprises, une première fois à la 30e minute, et une seconde fois à la 75e minute, pour permettre aux joueurs de souffler un peu à cause de la chaleur de l’été.

Pour lutter contre la Covid-19, la FRMF prévoit de réduire le nombre d’arbitres chargés de la VAR, qui vont passer de trois arbitres à deux seulement. Autre nouveauté imposée par le coronavirus: la suppression de la réunion technique qui précédait auparavant chaque match.

L’exclusion de Cissé Lô de l’Apr alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce mardi se focalisent sur l’exclusion du député Moustapha Cissé Lô de son parti, l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir), après ses insultes contre le député Farba Ngom et le journaliste Yakham Mbaye. »Pour propos insultants-Lô évacué de l’Apr », informe Le Quotidien, là où La Tribune explique « tout sur l’exclusion de Moustapha Cissé Lô ». Selon ce journal, le président Macky Sall estime que « trop, c’est trop ». 

« Apr-Cissé Lô insulte l’avenir ! », s’exclame Rewmi Quotidien, indiquant ce que risque « le diffuseur des audios (Whatsapp) du parlementaire ». 

« Exclusion de l’Apr-Cissé Lô-La rançon de la démesure », écrit EnQuête, à côté de Vox Populi qui souligne: « La commission de discipline passe à l’acte-Le peloton d’exécution de l’Apr fusille El Pistolero (surnom de Cissé Lô) ».

« Moustapha Cissé Lô exclu en mode fast track par les sicaires de l’Apr-Le fou du roi perdu par la reine », titre Le Témoin, rappelant que depuis huit ans, le député a insulté impunément jusqu’à ce qu’il commette l’irréparable de s’en prendre à la Première dame.

Pour Les Échos, « Macky sort le sabre » et « Cissé Lô exclu de l’Apr, l’Assemblée le renie, Benno Bokk Yaakar va le virer ». Sud Quotidien semble partager la même idée et estime que « Cissé Lô (est) sur siège éjectable » avec la modification en vue du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Toutes choses qui font dire à L’As que « Cissé Lô entame sa descente aux enfers ». « Macky Sall-Cissé Lô-La lune de fiel », titre L’Observateur.

Le Quotidien traite de la progression de la Covid-19 et constate une « forte fièvre (au district sanitaire) Dakar ouest » avec plus de 1100 cas entre Yoff, Ngor, Almadies et Ouakam.

L’As donne le bilan de la Covid-19 au Sénégal à la date du 5 juillet et fait état de 3 décès, 78 nouveaux cas et 44 cas en réanimation.

Sénégal: un ancien parlementaire de la Cedeao exclu du parti de Macky Sall

La Commission de discipline de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) a annoncé lundi « l’exclusion définitive » de ses rangs du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Cissé Lo, pour injures sur des camarades de parti.Dans un enregistrement vocal fortement relayé dans les médias sociaux, des propos injurieux salaces attribués à l’ancien président du Parlement de la Cedeao (2016 – 2020) sont adressés au député Farba Ngom et au directeur général du quotidien national Le Soleil, Yakham Mbaye, tous trois membres de l’APR. 

Moustapha Cissé Lô, 66 ans, qui n’a pas contesté être l’auteur de la bande sonore, avait même annoncé sa démission hier dimanche de son poste de deuxième vice-président de l’Assemblée nationale et des instances de l’APR. Il disait rester simple député, militant et membre fondateur du parti présidentiel.

Cependant sur instruction de son président, Macky Sall, un jury de sept personnes a délibéré « à l’unanimité » pour prononcer cette lourde décision. Il estime que les propos du camarade Cissé Lô étaient « empreints d’une indécence que récusent la morale et la bienséance sociale » et « ont fini de heurter la conscience des populations ». 

La commission de discipline constate également « la propension de camarades du Parti à s’épancher dans les médias par des propos injurieux ou calomnieux » et qui « entachent gravement l’image » de l’APR. Par conséquent, elle « avertit fermement tout camarade qui adopterait des comportements et des propos à même de ternir l’image du parti ou de jeter le discrédit sur les institutions de la république ».

L’APR est créé le 1er décembre 2008 par Macky Sall suite à sa brouille avec son prédécesseur et secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS), Abdoulaye Wade (2000 à 2012). Il avait à l’époque abandonné tous les postes qu’il occupait grâce à ce parti avant de conquérir le pouvoir trois ans plus tard.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire apporte sa contribution dans la lutte contre la Covid-19

LafargeHolcim Côte d’Ivoire a procédé, lundi, à une cérémonie de remise de dons au ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique dans le cadre de la lutte contre la pandémie à Coronavirus (Covid-19) .D’une valeur estimée à près de 5 000 000 FCFA en matériels servant à renforcer les mesures d’hygiène, à protéger le personnel médical et à prévenir la propagation du virus, ce don a été remis au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence de Joseph Aka, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique et de Serge Gbotta, directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire.

Outre des masques de protection et des blouses jetables, l’entreprise a également fourni un respirateur. Ces matériels destinés au Service des maladies tropicales de Treichville, viendront contribuer à faire face à cette maladie à Coronavirus pour laquelle on dénombre désormais plus de 10 000 cas enregistrés en Côte d’Ivoire.

Cette remise de dons a été l’occasion pour le directeur général de l’entreprise, Serge Gbotta, de réaffirmer toute sa solidarité envers le gouvernement durant cette crise.

Ce don de matériels s’inscrit dans le cadre de la continuité des actions RSE de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, et vient en appui aux initiatives lancées par les autorités pour contrer la progression de la maladie à Coronavirus.

Depuis l’apparition de la pandémie en Côte d’Ivoire, le cimentier fabricant du Ciment Bélier se tient auprès des populations riveraines de son usine et auprès de l’Etat Ivoirien.

Elle a déjà fait des dons aux communautés de Vridi 3 et Cité du Port d’Abidjan. L’entreprise a également joint ses forces à celles de l’ambassade du Royaume du Maroc pour les populations défavorisées de Cocody dans le cadre de l’opération « Les Paniers du Cœur ».

Maroc : Le Conseil des ministres trace les contours du projet de loi de finances rectificative

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce lundi, un Conseil des ministres, au cours duquel il a été procédé à l’examen des orientations générales du projet de Loi de finances rectificative 2020 et l’approbation de plusieurs projets de loi, d’un projet de décret et d’un ensemble d’accords internationaux.Ce projet de loi repose sur trois piliers. Il s’agit de l’accompagnement de la reprise progressive de l’activité économique, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.

Concernant l’accompagnement de la reprise, l’accent sera mis sur la mise en œuvre, dans le cadre de conventions sectorielles, de mesures tenant compte des spécificités de chaque secteur, en relation avec l’ampleur de l’impact subi suite à la crise et du temps nécessaire à la reprise de l’activité, indique un communiqué du Cabinet royal publié à l’issue du Conseil.

Il s’agit d’allouer des fonds nécessaires « pour couvrir les risques des prêts garantis au profit de tous les segments d’entreprises, y compris les entreprises publiques ». A ce sujet, des conditions « avantageuses » seront appliquées à travers un taux d’intérêt maximum ne dépassant pas 3,5%, et un délai de remboursement de 7 ans, avec deux ans de grâce et une garantie de l’État variant entre 80% et 90% et pouvant atteindre 95% pour les très petites entreprises. L’objectif est également de promouvoir l’investissement public afin d’accélérer la redynamisation de l’économie nationale.

Concernant l’emploi dans le secteur privé, il sera procédé à la consécration des ressources du Fonds spécial de gestion de la pandémie du Coronavirus « pour continuer, jusqu’à la fin de l’année, à accompagner sur les plans, social et économique, les secteurs qui feront face à des difficultés même après la levée du confinement ».

Dans ce sillage, l’Etat va également accompagner les différents secteurs, dans un cadre contractuel, avec les acteurs économiques concernés, « en conditionnant l’appui à la reprise économique, à la préservation de plus de 80% des salariés déclarés à la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) et à la régularisation rapide de la situation des employés non déclarés ».

S’agissant du dernier pilier, il prévoit la mise en oeuvre des dispositions de la loi relative à la simplification des procédures et des formalités administratives, notamment celles relatives au respect des délais maximums pour répondre aux demandes d’investissement.

Il s’agit également de l’accélération de la mise en oeuvre de la Charte des services publics, la consécration de la transparence et de l’efficacité dans les services rendus aux citoyens et aux investisseurs, à travers l’appui à la transformation numérique de l’administration et la généralisation des services numériques, ainsi que l’accélération de la mise en oeuvre de la stratégie nationale d’inclusion financière, notamment à travers l’encouragement et la généralisation du paiement par téléphone mobile.

A la fin de sa présentation, le ministre des finances a évoqué les hypothèses du projet de la loi de Finances rectificative 2020, qui prévoit un recul de 5% du PIB et un déficit budgétaire de 7,5%.

Malawi : « Rebâtissons le pays des décombres » ( Chakwera )

Le président nouvellement élu du Malawi, Lazarus Chakwera, a mis au défi ses compatriotes de travailler en équipe pour reconstruire le pays après des années d’impunité et de corruption qui l’ont laissé en « ruines ».Chakwera s’exprimait lundi à Lilongwe, suite à l’annulation des célébrations du 56e anniversaire d’indépendance du pays, en raison des craintes liées à la propagation de la Covid-19, qui devaient se tenir au stade national Bingu, dans la capitale du Malawi.

Mais à la surprise générale, le président a tenu une cérémonie sobre pour recevoir son épée de Chef suprême des Forces armées du Malawi au Camp militaire de Kamuzu devant 100 invités qui portaient des masques, dont le vice-président Saulos Chilima et le vice-président tanzanien Samia Suluhu qui représentait le président John Magufuli. 

 L’épée est un geste symbolique de l’armée indiquant qu’elle reconnait Chakwera comme son commandant en chef.

 Au cours de son discours d’une heure à la suite d’un défilé militaire, le président a déclaré que les dirigeants du pays avaient laissé tomber les Malawiens  au cours des deux dernières décennies en raison de l’impunité et de la corruption dans la prestation des services.

 Il a mis les Malawiens  au défi de « travailler dur en équipe afin de reconstruire le pays à partir des décombres ».

 Pour y parvenir, il faut une « responsabilité collective de nous tous, Malawiens ». Nous devons déblayer les décombres de l’impunité du gouvernement et des autres institutions qui ont laissé le pays en ruines », a déclaré l’ancien évangéliste.

 Le processus de reconstruction, poursuit-il, sera douloureux et il a invité ses compatriotes à s’assurer que cela ne les empêcherait pas de progresser. Chakwera a assuré qu’il ferait de son mieux pour servir son pays.

 « Nous devons prendre nos responsabilités dans la reconstruction du Malawi. Si nous avons fait partie du problème, alors il est temps pour nous de faire partie de la solution », a déclaré le président.

 Il a remercié les Malawiens de tous horizons – à commencer par la population, les entreprises, les soldats, le système judiciaire et les fonctionnaires – pour leur courage à encourager un changement de régime pacifique.

Maroc : Le Conseil des ministres approuve 11 accords de coopération internationale

Le conseil des ministres présidé ce lundi par le Roi Mohammed VI a approuvé 11 accords internationaux, bilatéraux et multilatéraux dont 9 supportés par des lois, indique un communiqué du Cabinet royal.Ces accords entrent dans le cadre du renforcement des relations bilatérales du Maroc et de la consolidation de sa place et sa présence continentale et internationale et du respect des engagements internationaux du Royaume.

Les accords bilatéraux portent en particulier sur un accord établissant une association entre le Royaume du Maroc et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et l’avenant à la convention de partenariat pour la coopération culturelle et le développement entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement de la République française, ainsi que le renforcement de la coopération avec certains pays frères et amis dans les domaines commercial, économique, judiciaire, technique, scientifique et culturel, outre le domaine militaire et technique.

Les accords multilatéraux portent sur le traité portant création de l’Agence africaine du médicament et l’accord multilatéral entre autorités compétentes concernant l’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers.

La croissance ivoirienne pourrait s’établir à 0,8% si la crise de Covid-19 perdure jusqu’à fin 2020 (ministre)

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, a indiqué lundi à Abidjan que la croissance économique de la Côte d’Ivoire pourrait connaître une baisse importante pour ressortir à 0,8%, si la crise liées à la Covid-19 perdure jusqu’à fin 2020.« Le taux de croissance du PIB initialement prévu à 7,2% en 2020 pourra connaître une baisse importante pour ressortir à 0,8%, si la crise perdure jusqu’en fin d’année (2020) », a dit M. Adama Coulibaly, au lancement de la mission d’instruction du 3e « C2D », à Abidjan.   

Il a fait observer que la situation de la Covid-19, au regard de la crise, affectera la dynamique socio-économique du pays amorcée depuis 2012. De ce fait, « le déficit budgétaire devrait se creuser mettant en mal les efforts du gouvernement de ramener à la norme communautaire de 3% du PIB ».  

La pandémie à Covid-19 touche tous les pays du monde. Selon M. Adama Coulibaly, la Côte d’Ivoire se prépare à maintenir la résilience et amorcer une reprise d’activités rapide, en vue de répondre aux enjeux de la transformation économique, de l’emploi des jeunes et du développement social.

Et, ce à travers l’accroissement de l’offre de service public. Toutefois, le gouvernement devra relancer l’outil économique. Dans ce contexte, les autorités ivoiriennes ont mis en place des fonds de soutiens aux entités socio-économiques. 

Le Premier ministre ivoirien,  Amadou Gon Coulibaly,  avait indiqué fin mars, face à la presse locale, que les données sur la croissance économique en Côte d’Ivoire ressortaient une réduction de moitié et s’établirait à 3,6%, dans l’hypothèse d’une maîtrise de la pandémie à fin juin 2020. 

L’Afrique quant à elle connaîtrait, sur la base des données provisoires, une réduction de sa croissance  au niveau du continent de 3,2 % à  1,8 %, tandis qu’ au niveau mondial, il est projeté une récession,  avait fait remarquer le chef du gouvernement ivoirien.   

L’Afrique Subsaharienne devrait, face à l’impact économique de la Covid-19, connaître un recul de la croissance dans « une fourchette entre -2 et -5% en 2020 » contre 2,4% en 2019, avait déclaré mi-avril Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Afrique. 

KKB évoque sa «probable» candidature indépendante à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain

L’ancien député ivoirien Kouadio Konan Bertin dit KKB a évoqué lundi à Abidjan sa probable candidature indépendante à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain si le Parti démocratique de Cote d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir), formation politique dont il est membre, ne reconsidère pas sa décision de rejet de sa candidature à la convention de ce parti.L’ancien leader de la jeunesse du PDCI s’exprimait dans une conférence de presse en ligne sur la plateforme Whatsapp de l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire ( APECI). La semaine dernière, le comité des candidatures du PDCI a déclaré éligible Henri Konan Bedié, le président de ce parti, rejetant le dossier de  son adversaire KKB pour la convention d’investiture du candidat de cette formation politique pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. 

« En cas de refus définitif de ma candidature, je n’exclus rien. Mais en accord avec mes amis nous déciderons de la suite à donner. Mais je pense qu’une candidature indépendante,  c’est la chose la plus probable. Une candidature indépendante n’est pas à proscrire», a dit KKB estimant que la décision du comité électoral (Comité des candidatures du PDCI)  est « nulle et sans effet». 

« Je ne reconnais pas ce comité électoral parce qu’il est loin d’être impartial. Ma requête,  c’est mettre en place un Comité paritaire pour réexaminer sérieusement les dossiers des deux candidats ( lui et le président Bédié) dans l’impartialité et dire la vérité», a poursuivi l’ex-conseiller d’Henri Konan Bédié, affirmant n’avoir jamais fourni de faux documents. 

« Ce comité est tout sauf un comité électoral. C’est un Comité de campagne du candidat Bédié. Ce n’est rien d’autre qu’un comité de censure », a-t-il dénoncé. 

« Je n’entends pas prendre mon indépendance vis-à-vis du PDCI. Le président Bédié lui-même en 2000 alors que la convention du parti avait choisi Emile Constant Bombet comme le candidat du PDCI,  Henri Konan Bédié a maintenu sa candidature indépendante face à celle de Bombet. Donc je ne serai pas le premier à ouvrir le bal des candidatures indépendantes au PDCI», a rappelé l’ex-député. 

Répondant dans la foulée à ceux qui estiment que sa candidature pour être le candidat du PDCI à la prochaine élection présidentielle au détriment de M. Bédié est suscitée et financée par le parti au pouvoir, M. KKB s’est inscrit en faux.

 « En 2013,  quand j’étais candidat au congrès du PDCI il a fallu payer 18 millions FCFA, j’ai payé. Bédié et le PDCI étaient avec Alassane Ouattara. En 2015, j’étais candidat contre Alassane Ouattara, j’ai du payer là encore 20 millions FCFA. Ouattara était avec Bédié. Qui a donc payé mes 20 millions FCFA en 2015? Il faut arrêter ça. Le but c’est de décrédibiliser ma candidature en la faisant passer pour un instrument d’Alassane Ouattara contre le PDCI», s’est offusqué M. KKB.

 Le 02 juillet dernier, le comité des candidatures du PDCI a rejeté le dossier de candidature de M. KKB  pour la convention d’investiture du candidat de ce parti pour la prochaine élection présidentielle ivoirienne, estimant ce dernier a fourni des « fausses pièces et des fausses informations ».

 Son adversaire Henri Konan Bédié, le président du parti, par ailleurs, ancien président ivoirien, a été déclaré éligible par ce Comité électoral. M. Bédié qui est âgé de 86 ans est donc  en pole position pour être le candidat du PDCI à la prochaine élection présidentielle ivoirienne.

Sénégal: FariFima ou quand le coronavirus booste une start-up

Une start-up sénégalaise, spécialisée dans les produits cosmétiques, a su profiter de l’épidémie du coronavirus pour doper ses ventes.La preuve par les chiffres. Rien que pour le premier trimestre de 2020, la petite entreprise dakaroise, FariFima, a réalisé son chiffre d’affaires de l’année précédente, soit près de 15 millions de francs CFA. Une percée en cette période creuse pour cette société dont le cœur de métier est la confection de produits cosmétiques.

Aux commandes de FariFima (l’exaltation de la peau noire en langue bambara), Mariane Ouattara et Birama Thiam ne manquent pas d’audace. En peu de temps, leur start-up s’est lancée avec bonheur dans le business du désinfectant et du gel hydroalcoolique.

Au départ, la promotrice a produit une faible quantité de cette solution efficace sur le nouveau coronavirus, avant de la présenter à une amie pharmacienne. Cette dernière ne tarit pas d’arguments pour convaincre Mariane de s’engager dans une production industrielle.

De deux litres de gel par jour, FariFima est aujourd’hui capable de conditionner 100 litres quotidiennement. Le succès, découlant de la mise sur le marché, persuade les deux associés à élaborer un désinfectant à partir de l’infusion de feuilles de kinkéliba (Combretum micranthum) et de mangue.

Le pari est immédiatement gagnant : 180 litres produits par semaine au commencement, 5000 litres actuellement. Depuis, le carnet de commandes est bien rempli. D’ailleurs, l’un des groupes de presse les plus importants du Sénégal a fait confiance à Farifima pour la protection de ses employés.

« Ça fait trois mois que je ne dors que deux heures par jour. Birama et moi travaillons nuit et jour. A 8 heures, je suis à la boutique pendant qu’il gère d’autres choses. Notre production a explosé. Aujourd’hui, les gens nous appellent de partout », se réjouit Mariane Ouattara.

Une consécration qui n’éloigne pas Farifima de son essence : prendre soin de la peau noire. « FariFima évolue dans tout ce qui est aromathérapie ou phytothérapie », explique M. Thiam.

« Là où le médecin prescrit des comprimés pour guérir une infection, on peut utiliser des huiles essentielles pour soigner une peau infectée par les champignons », ajoute cet ingénieur en microbiologie, faisant visiter le laboratoire de l’entreprise.

Quelques formules chimiques sont inscrites sur le mur. Par-ci par-là, l’on aperçoit une microbalance, un émulsificateur, des échantillons de divers produits finis ou en phase test et des intrants en tout genre.

La salle sert à la fois d’espace de production, de recherche et de développement. « Venez voir, on est en train de fabriquer du gel », dit Mariane à l’autre bout de la pièce. Dans un langage technique simplifié, la directrice de FariFima détaille le processus de fabrication des produits. « De la conception à la concrétisation, il faut tabler sur au minimum un an », fait-elle savoir d’une voix altérée par le vrombissement du gélificateur.

Avec des prélèvements effectués durant toutes les étapes de la confection des produits cosmétiques, Farifima qui place la sécurité au cœur de ses préoccupations, a mis en place des processus de contrôle ultra poussés. De la formule chimique au conditionnement, tout est passé au peigne fin.

Un échantillon dans chaque lot de produits finis fait l’objet de contrôles portant notamment sur l’odeur, la couleur, la texture… et « si un produit ne passe pas l’un des tests, c’est tout le lot qui sera retiré de la chaîne », assure Birama Thiam.

La beauté ébène

FariFima concocte ses produits à partir de ressources naturelles présentes sur le continent africain. Pour le bien-être de la peau, l’huile de baobab, le beurre de karité ou de mangue, le sel et la boue du Lac rose ou encore l’huile de palme sont exploités. Ces différentes matières premières constituent des intrants incontournables.

Il y a aussi les huiles essentielles issues des plantes qui, malheureusement, « ne sont pas très accessibles en Afrique et coûtent très chères », regrette Mariane, non sans préciser que l’« avantage est qu’elles sont utilisées en très faible quantité ».

Grâce à un travail de longue haleine, la start-up a maintenant à son actif 150 gammes de produits allant de la parfumerie à l’eau de toilette, en passant par les savons, les huiles, les soins antitaches et anti acnés.

Au Sénégal où la dépigmentation a la vie dure, FariFima propose des produits pour réparer les dégâts manifestes sur la peau. « L’un de nos produits phares utilisés par les gens qui se dépigmentent, c’est notre gamme anti vergeture. 80 voire 85 % de ces produits sont achetés par les femmes qui se dépigmentent. Cette clientèle cherche les meilleurs produits et utilise tous nos laits de corps et nos produits d’hydratation », explique la patronne de FariFima.

Selon dette docteure en Chimie, son entreprise a développé, avec l’aide d’un dermatologue, une gamme « qui sera bientôt lancée » pour régénérer, hydrater et protéger la peau des personnes désirant arrêter la dépigmentation.

Mariane et Birame pensent aussi à l’environnement : FariFima fabrique d’autres produits à base de matières recyclées. L’entreprise compte, parmi ses divers articles, des savons à base de résidus de café infusé ou de poudre de riz.

« FariFima, ce n’est pas juste le naturel. C’est aussi redonner une nouvelle vie pour participer à la sauvegarde de l’écosystème », soutient Mariane.

Un avenir prometteur

Après l’obtention du baccalauréat au Sénégal, la jeune femme au teint foncé s’est rendue en France puis au Canada pour effectuer des études supérieures qui lui permettront de se spécialiser en Chimie.

Désormais, celle qui voulait être médecin compte diversifier davantage ses offres afin de tirer le maximum de profit des « 7000 milliards F CFA » que représente le marché de la cosmétique en Afrique.

Avec une renommée grandissant, FariFima est sollicitée par d’autres entreprises pour fabriquer des produits en leurs noms. « On est à 20 projets. On a aussi décliné des offres parce que tout simplement nos moyens ne permettent pas de les satisfaire », confie Mme Ouattara.

La start-up s’apprête à étendre ses tentacules sur le continent avec l’ouverture prochaine de deux boutiques en Côte d’Ivoire et au Rwanda. Deux pays à fort potentiel économique et où les produits cosmétiques naturels sont « très prisés ».

Pour partager son immense expérience, Mariane a bénéficié de l’appui du ministère sénégalais de la Formation professionnelle et de la Banque Mondiale (BM) afin de mettre sur pied une école de formation en fabrication cosmétique naturelle. L’objectif est d’aider les jeunes à « devenir des acteurs de leurs vies, de les envoyer vers des pharmacies et des usines pour mieux conseiller la clientèle », explique t-elle.

L’insertion socioprofessionnelle des personnes à mobilité réduite est également prise en compte dans ce projet pour participer à l’autonomisation de cette frange de la population.

Af’Sud : « Protéger les personnes âgées contre la Covid-19 » (Ramaphosa)

Alors que les cas de coronavirus augmentent chaque jour en Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa a appelé lundi ses compatriotes à protéger les personnes âgées du virus.Il a déclaré que les Sud-Africains pouvaient le faire en évitant les visites sociales, en particulier aux personnes âgées qui ont des problèmes de santé sous-jacents.

 Le coronavirus « peut infecter tout le monde, mais les personnes âgées sont parmi celles qui courent le plus grand risque de tomber gravement malades et peut-être de mourir », a-t-il noté.

 « Malheureusement, quelques cas de contaminations dans les maisons de retraite et les centres de soins, qui ont entraîné un certain nombre de décès », a regretté le président.

 M. Ramaphosa a expliqué que les personnes âgées souffrant de problèmes médicaux sous-jacents tels que l’hypertension, le diabète et les maladies cardiaques devaient être particulièrement prudentes en restant chez elles si possible et en continuant à prendre leurs médicaments.

 M. Ramaphosa a reconnu qu’en raison de leur incapacité à rencontrer leurs amis et leur famille, à assister aux réunions de l’église et de la société, de nombreux seniors se sentaient naturellement seuls.

 Il a suggéré l’utilisation des réseaux sociaux comme les chats vidéo ou les simples téléphones pour envoyer des messages aux membres âgés de la famille afin de leur sauver la vie.

 Alors qu’un tiers des patients admis dans les hôpitaux avec la maladie ont au moins une comorbidité, M. Ramaphosa a déclaré que ceux qui ont des conditions sous-jacentes pouvaient désormais faire des tests de dépistage de la maladie même s’ils étaient asymptomatiques.

 Il a exhorté les personnes sous traitement chronique à poursuivre leur traitement et à observer toutes les mesures barrières.

 Quelque 3.199 Sud-Africains sont morts de la Covid-19 sur 196.750 cas depuis que la maladie a éclaté dans le pays au cours de la première semaine de mars 2020.

Côte d’Ivoire: le portefeuille du 3e C2D estimé à plus de 751 milliards Fcfa

Le portefeuille du troisième C2D (Contrat de désendettement et de développement », initiative d’allègement de la dette ivoirienne par la France, est estimé à 751,07 milliards Fcfa, a indiqué lundi à Abidjan, le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly.M. Adama Coulibaly, représentant le Premier ministre ivoirien, s’exprimait lundi à la Primature, à l’occasion du lancement de la mission d’instruction du 3e C2D, mécanisme de refinancement des échéances de dettes remboursées sous forme de dons. 

La mission d’instruction comprend la partie ivoirienne, regroupant des départements sectoriels, et une délégation française venue échanger sur les modalités de signature du troisième C2D. Un autre staff de la mission française a, depuis Paris, suivi la cérémonie de lancement par visioconférence.  

Faisant un bilan du C2D, Mme Léa Djatti, coordonnateur et responsable du secrétariat technique de l’initiative, a précisé que le portefeuille, objet d’instruction du 3e C2D, résulte du « total restant » du C2D, estimé à 751,07 milliards Fcfa, soit 1,125 milliard d’euros. 

Pour ce 3e C2D, dira-t-elle, il y a des échéances de remboursement de dettes (en avril et octobre) avec des montants définis d’accord partie. Ces échanges qui se dérouleront notamment lundi, mardi et vendredi, devraient définir les axes stratégiques et les enveloppes budgétaires sectorielles.

Tenant compte des défis et priorités de l’Etat ivoirien, la mission d’instruction du 3e C2D devra mettre en cohérence les axes stratégiques avec le Programme national de développement  (PND 2021-2025), les échéanciers de ce nouveau contrat et les enveloppes budgétaires sectorielles.    

Selon M. Adama Coulibaly, les axes prioritaires sont notamment la sécurité, l’éducation-formation et l’emploi, la technologie, le transport avec la ligne 1 du métro d’Abidjan et la résilience climatique. Ces différents axes sont liés aux défis socio-économiques actuels du pays. 

L’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE par la Côte d’Ivoire, le 26 juin 2012, a ouvert la voie à la signature d’un accord bilatéral d’annulation de la dette, le 24 juillet 2012, qui a consacré 1902,27 milliards Fcfa  (2,9 milliards d‘euros). Et, 600 milliards Fcfa ont fait l’objet d’annulation sèche.  

L’Etat de Côte d’Ivoire a signé le 1er décembre 2012, le premier C2D pour un montant de 413,25 milliards Fcfa (630 millions d’euros) et le deuxième C2D, le 3 décembre 2014, pour un montant de 737,95 milliards Fcfa  (1,125 milliard d’euros). 

A ce jour, ce sont 1 151,25 milliards Fcfa, représentant les deux premiers C2D qui ont été mobilisés pour la mise en œuvre de programmes socio-économiques, financés dans divers domaines. Les appuis-projets sont estimés à 889,83 milliards Fcfa  (77,22%) contre 261,37 milliards d’appui budgétaire (22,7%). 

Mme Djatti a relevé que toutes les conventions de financement des projets (29) ont été signées, soit 100% d’engagement des 1 151,25 milliards Fcfa. En outre, 1 077,41 sur les 1 151,25 milliards ont été remboursés et reversés sur le compte du C2D à la BCEAO. 

Elle a toutefois souligné qu’ « il reste l’échéance d’octobre 2020, de 73,8 milliards Fcfa, prise en compte dans la mesure de moratoire de la dette publique extérieur e, décidée par le Club de Paris, sous l’impulsion de la France ». 

Depuis 2012, la France a été un partenaire majeur dans la mise en œuvre des plans nationaux de développement en Côte d’Ivoire, à travers divers instruments de financements parmi lesquels le C2D et les prêts souverains de l’AFD.  

L’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson, s’est félicité de ce levier de coopération qui reste « la colonne vertébrale du partenariat franco-ivoirien, fort des huit ans d’existence et de deux (C2D) successifs, avec 1 151 milliards Fcfa ». 

En matière d’aide publique au développement, la France reste le premier pays bailleurs en Côte d’Ivoire, devant les États-Unis et la Commission européenne. La santé, selon M. Huberson, demeure un domaine prioritaire pour Paris.  

Aujourd’hui, tous les projets du premier C2D sont, soit achevés, soit en voie d’achèvement sauf l’INFF et la mise en oeuvre de la reforme de l’ETFP. Pour le 2e C2D, toutes les conventions d’affectation des projets ont été signées et leur mise en œuvre est en cours d‘exécution avec des ouvrages déjà livrés.

Cette mission se déroule dans un contexte particulier, marqué par la pandémie à Covid-19 qui touche tous les pays du monde. La pandémie a par ailleurs provoqué un ralentissement des travaux dus à cette situation de crise sanitaire. 

Maroc : L’économie nationale se serait contractée de 13,8% au 2ème trimestre 2020 sous l’effet de la Covid-19

L’économie marocaine se serait contractée de 13,8% au deuxième trimestre 2020, après une hausse de 0,1% le trimestre précédent, sous l’effet de la crise actuelle due au Covid-19, indique le haut commissariat au plan (HCP), une institution chargée de la statistique.

 Ceci est attribué à une baisse de 14,4% de la valeur ajoutée non-agricole et d’un repli de 6,1% de celle de l’agriculture, a précisé le HCP pour qui cette baisse est en partie due au repli de la la demande étrangère adressée au Maroc, qui se serait infléchie de 18% au deuxième trimestre 2020.

Quant aux exportations en volume, elles auraient en effet baissé de 25,1%, au lieu de -3,1% un trimestre plus tôt, « pénalisées par le repli des expéditions de la plupart des secteurs, en particulier de l’automobile, du textile et cuir et de l’aéronautique ».

Cette tendance baissière est enregistrée aussi au niveau des importations qui se seraient, pour leur part, infléchies de 26,7%, « impactées par le recul des achats des biens d »équipement, des produits énergétiques, des biens de consommation, des produits bruts et des demi-produits ».

Seules les achats de biens alimentaires auraient résisté à cette conjoncture, « alimentées par les achats des céréales, des aliments de bétail et du sucre », selon le HCP.

Au troisième trimestre 2020, la baisse de la valeur ajoutée hors agriculture s’atténuerait progressivement, avec la reprise des activités du commerce, du transport et des industries manufacturières, s’établissant à -4,1%.

Compte tenu d’un abaissement de 5,9% de la valeur ajoutée agricole, l’activité économique régresserait de 4,6%, au lieu de +2,4% au troisième trimestre 2019, relève HCP, cité toujours par la publication.

Le président du Malawi investi lors d’une cérémonie sobre

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, a annulé la cérémonie d’investiture en grande pompe très médiatisée prévue lundi et opté pour un événement sobre, craignant que celui-ci n’augmente le nombre de cas de coronavirus dans le pays.Le président nouvellement élu devait prêter serment au cours d’une cérémonie à laquelle devaient assister plus de 40.000 personnes dans un stade de la capitale, Lilongwe. 

Craignant que l’organisation d’un événement d’une telle ampleur n’aggrave la situation de la Covid-19 dans le pays, Chakwera a dû opter pour un événement sobre dans une caserne de l’armée à Lilongwe. La cérémonie n’a réuni qu’une centaine de personnes. 

Il y a quelques jours, Chakwera a exprimé son inquiétude quant à l’augmentation des cas de coronavirus au Malawi. Ce lundi, le pays a enregistré 1.742 cas de Covid-19 dont 19 décès.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

L’application des mesures préventives et la limitation des importations sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ écrit qu’avec le passage à la 2ème phase du plan d’allègement du confinement sanitaire, on a remarqué que toutes les personnes, à quelques exceptions près, appliquent encore les consignes du confinement.

Parmi les bonnes manières qu’on a intériorisées, éviter de rester cloué sur les terrasses des cafés durant de longues heures, donner plus de temps à nos familles et nos enfants, et commencer à nous organiser dans les lieux publics, poursuit le journal.

L’impact de cette crise inédite a été ressenti aussi lors de l’examen national du Baccalauréat où on a appliqué de strictes mesures sanitaires pour le bien des candidats et des cadres pédagogiques. «Moralité : gardons ces bonnes manières dans notre quotidien… pour mener une vie plus organisée et surtout plus saine», conclut-il.

+L’Opnion+ relève qu’à peine quelques jours nous séparent de la date du 10 juillet annoncée comme celle de la levée de l’état d’urgence sanitaire. Mais rien n’indique que cette mesure sera actée. Bien au contraire, plusieurs indices laissent croire que l’urgence sanitaire sera prolongée.

En premier lieu, il y a l’explosion du nombre de contaminations et la multiplication des clusters. En second lieu, il y a le maintien des frontières fermées et en troisième lieu il y a la progression alarmante et de plus en plus rapide vers le pic, très redouté, des 10.000 cas actifs, fait-il observer.

Si cette phase est entamée, le plan national de riposte précise qu’il faudra renforcer de nouveau les mesures de confinement et de distanciation sociale et la mobilisation collective des professionnels de la Santé.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le Royaume a importé, en 2019, près de 123 millions de stylos et de crayons à écrire, 116 millions de lampes et d’ampoules d’éclairage, 1 million de postes de télévision… Depuis le 20 juin, le Maroc a mis en application de nouvelles dispositions concernant l’importation de certains produits et articles manufacturés, rappelle le quotidien, notant qu’un tel dispositif est de nature à mieux protéger le consommateur final, limiter les volumes importés et relancer de manière sérieuse, cette fois-ci, l’éternel débat sur l’industrie de substitution aux importations.

«L’industrie marocaine est capable de produire tous ces produits et articles pour moins que 5 milliards DH, avec l’achat de devises en moins et surtout des dizaines voire des centaines de milliers d’emplois en plus pour l’économie. Alors pourquoi attendre?», s’interroge-t-il.

+Le Matin+ Les investissements réalisés par le Maroc dans les énergies renouvelables qui permettent au Royaume de tirer désormais 34% de sa capacité électrique de sources renouvelables, ont été cités en exemple par l’organisation des Nations-Unies, à la veille du Forum politique de haut niveau (FPHN) sur le développement durable prévu du 7 au 16 juillet.

En effet, lors de ce grand rassemblement annuel sur la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), le Maroc présentera cette année son « Examen national volontaire » sur les progrès faits dans la réalisation des ODD.

Pas moins de 46 autres pays – dont 26 pour la première fois – présenteront également leurs Examens nationaux volontaires dans le but de partager leurs expériences avec la communauté mondiale et accélérer les efforts de mise en œuvre.

La presse sénégalaise à fond sur la crise à l’Apr

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, mettent l’accent sur la sortie du député Moustapha Cissé Lô, ancien président du Parlement de la Cedeao et membre de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir), qui insulte ses camarades militants, le député Farba Ngom et le journaliste Yakham Mbaye. »Vice-président de l’Assemblée nationale: Cissé Lô déborde et annonce sa démission », écrit Le Quotidien dans sa manchette.

« Déballages, insultes au haut sommet de l’Etat: Le peuple sous le choc », titre L’As, expliquant que Macky actionne la commission de discipline et que Cissé Lô démissionne de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale.

« Audios avec insultes et accusations contre des responsables du régime-Macky exclut Cissé Lô, la commission de discipline (de l’Apr) se réunit aujourd’hui », titre Les Échos, rappelant que cette commission est composée d’Abdoulaye Badji, d’Abdoulaye Daouda Diallo, de Mbaye Ndiaye, de Benoît Sambou, d’Abdou Mbow, d’Oumar Guèye et d’Awa Guèye.

Le journal rappelle que « dans ses audios, Cissé Lô a copieusement insulté Farba Ngom et Yakham Mbaye ». Ce qui pousse l’ancien ministre de l’Apr, Mbagnick Ndiaye, à dire dans Source A: « On ne peut pas emprisonner Assane Diouf (qualifié d’insulteur public) et laisser libre Cissé Lô ».

Parlant de « l’activation de la commission de discipline de l’Apr après ses insultes publiques », Vox Populi titre que « Macky envoie Cissé Lô à la guillotine ». Selon ce journal, « l’Apr exprime son effroi et son indignation après les propos d’une extrême gravité de Cissé Lô ».

« Incontestablement, cela constitue une brutale agression contre la République, ses institutions et nos valeurs sociales », estime Vox Populi, poussant Libérationà écrire: « L’Apr ou le parti des insanités: Les Sénégalais révoltés et scandalisés ».

« Cissé Lô, Farba Ngom et Yakham Mbaye: La République dans toute sa laideur », titre Lii Quotidien, à côté de La Tribune qui écrit que « Cissé Lô déchire le Macky ».

A propos de ces « injures, insanités et accusations au sommet de l’Etat », EnQuête note que « la République (est) indisposée ».

« Entretien-réplique: Yakham Mbaye, toutes griffes dehors », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, M. Mbaye affirme: « Tout se passe comme si l’honneur de la Première dame vaut plus que celui de ma mère. Cissé Lô devait être arrêté depuis longtemps; il urge de trouver les moyens de l’arrêter. Moi, le Zorro défendant tête baissée du camp auquel il appartient contre les ennemis dedans, c’est fini ! »

Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à la campagne agricole et pose « l’équation des intrants » agricoles. Selon le journal, l’hivernage s’installe, les prévisions pluviométriques sont bonnes et les intrants font défaut. Pourtant, souligne EnQuête, « le budget alloué à la campagne agricole s’élève à 60 milliards de francs cfa ».

« Inondations de 2000 à nos jours: Des milliards dans les égouts », titre Sud Quotidien, pendant que L’Info s’entretient avec Baïdy Agne, président du Conseil national du patronnat (Cnp), qui affirme que: « Les baisses des chiffres d’affaires (à cause du coronavirus) vont de 10 à 100% ».

Charles Blé Goudé prend part aux obsèques de sa sœur à Paris

L’Ivoirien Charles Blé Goudé, qui attend une décision, en appel, de la Cour pénale internationale (CPI) sur son acquittement définitif ou non, a séjourné du 2 au 4 juillet 2020 à Paris, où il a pris part aux obsèques de sa sœur, indique une note de son Cabinet.M. Blé Goudé, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition) a séjourné à Paris du 02 au 04 juillet 2020, après que les autorités françaises ont accédé à sa demande à se rendre en France pour prendre part  aux obsèques de sa sœur.

 Après avoir accompagné sa sœur à sa dernière demeure le vendredi 03 juillet, au cimetière de La Courneuve où elle repose désormais en paix, le président du Cojep, Charles Blé Goudé, a regagné La Haye sain et sauf, indique la note.

Encore à La Haye, pour des besoins de procédures judiciaires, M. Blé Goudé,  « président de la voix du peuple » au regard de son combat politique,  a effectué de déplacement, strictement familial et douloureux, en France.

Il a traduit sa gratitude aux autorités françaises et au greffe de la Cour pénale internationale pour avoir facilité ce voyage, le premier du genre depuis son acquittement et la levée des mesures de restrictions qui pesaient contre lui.

La CPI a levé le mercredi 28 mai 2020 les mesures restrictives dans l’affaire Laurent Gbagbo et  Blé Goudé, ordonnant qu’ils ne se déplacent en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’Etat d’accueil à moins d’en avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ces deux personnalités devront se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. Ces mesures viennent assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Blé Goudé, suite à leur acquittement en janvier 2019.

MM. Gbagbo et Blé Goudé, attendent la décision,  en appel, de la Cour pénale internationale, sur leur acquittement définitif ou non. Le procureur demande à la Cour d’infirmer la décision d’acquittement. Les juges de la Chambre d’appel décideront de la suite à donner à cette requête. 

Côte d’Ivoire: début des épreuves écrites du concours de CAFOP avec 60 000 candidats pour 5000 places

Quelque 59 624 candidats ont entamé dimanche sur l’ensemble du territoire national ivoirien les épreuves écrites de la session 2020 du concours d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) à l’issue duquel seront recrutés 5000 instituteurs adjoints, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les résultats de l’admissibilité à ce concours qui se tient dans 2388 centres de composition dans le pays, sont prévus le 1er août 2020. Quant aux  tests psychotechniques, ils sont fixés au 09 août prochain et les résultats définitifs seront proclamés le 25 août prochain.

Le concours du CAFOP se fait notamment en deux tours, une phase d’épreuve écrite et un test psychotechnique pour les admissibles.