Côte d’Ivoire: des journalistes formés pour promouvoir la lutte contre les avortements clandestins

A l’initiative du Réseau des professionnels des médias, des arts, et des sports engagés dans la lutte contre le SIDA et autres pandémies en Côte d’Ivoire (REPMASCI) et son partenaire, l’organisation internationale IPAS, un atelier de formation des journalistes s’est ouvert mercredi à Dabou (Ouest d’Abidjan) pour promouvoir la lutte contre les avortements clandestins en Côte d’Ivoire.« Cette formation est très importante pour nous… Les journalistes doivent s’engager  pour promouvoir l’avortement sécurisé en Côte d’Ivoire », a estimé dans une cérémonie d’ouverture de ces assises M. Bintou Sanogo, la présidente du Conseil d’administration du REPMASCI. Poursuivant, elle a réitéré l’engagement de son organisation à accompagner la lutte contre les avortements clandestins en Côte d’Ivoire. 

« Nous nous engageons  pour que les populations évitent les avortements clandestins», à t-elle promis. Pour sa part, Gouro Bocoum, a regretté que les droits sexuels et l’accès à des avortements sécurisé « peinent à être appliqués en Côte d’Ivoire ». 

La  Côte d’Ivoire a signé et ratifié tous les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection des droits de la personne humaine en général et des droits des femmes et des enfants en particulier dont le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femme en Afrique, dit Protocole de Maputo.

 L’article  14  du  protocole de Maputo met à la charge des États parties l’obligation  de donner l’accès à l’avortement médicalisé aux femmes et aux filles enceintes à la suite d’un inceste, un viol ou toute autre forme d’agression sexuelle, ou lorsque la santé mentale ou physique de la femme ou de la fille enceinte est en danger ou encore lorsqu’il y a risque pour la vie de la femme, de la fille enceinte ou du fœtus.  

Près de 30 journalistes issus de médias nationaux et internationaux prennent part à cet atelier qui durera soixante-douze heures. Selon une  étude récente, environ 300 000 avortements sont pratiqués par an en Côte d’Ivoire.

Formation professionnelle: MCC Côte d’Ivoire lance un appel à partenaires pour la construction de 4 centres

Millennium challenge corporation (MCC) Côte d’Ivoire a lancé mardi à Abidjan un appel à partenaires pour la construction de 3 à 4 centres de formation technique et professionnelle d’un coût d’investissement de 19,46 milliards Fcfa.Le lancement officiel de cet appel à partenaires intervenant dans le cadre du Projet compétence pour l’employabilité et la productivité, a été fait par le secrétaire d’Etat ivoirien, en charge de la Formation technique et professionnelle, Dr Brice Kouassi.Cet appel à partenaires débute par une phase de pré-sélection visant des consortiums composés d’associations, fédérations, groupements professionnels, partenaires techniques, instituts de formation ainsi que les entreprises du secteur de la formation technique et professionnelle.Il est prévu sur quatre mois, soit deux mois pour l’appel d’offres et deux mois pour la présentation de l’offre. Par la suite, le staff du MCC procédera à une évaluation des offres prévue sur deux mois, avant la phase finale qui durera six mois.Au cours de ces six mois, il sera procédé à une sélection beaucoup plus détaillée,  avec un accent mis sur le business plan, le modèle économique, le taux de rentabilité économique de ces centres qui seront construits dans un partenariat Etat/secteur privé.Selon Florence Rajan, directrice de Millennium challenge account (MCA) Côte d’Ivoire, « les propositions attendues dans exactement deux mois devront porter sur des éléments de vision, de modèle, la qualité et la pertinence du centre ».Elles devraient porter notamment sur la capacité à répondre aux besoins de l’économie ivoirienne conformément au Programme national de développement (PND) et à l’employabilité des jeunes, ainsi que la capacité technique et financière du consortium. Suite à cette pré-qualification, les partenaires retenus « compétiront pour une phase finale à l’issue de laquelle nous pourrons célébrer deux conventions, l’une avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour la gestion déléguée du centre et une deuxième avec MCA Côte d’Ivoire pour la mise à disposition des fonds du Compact », a fait savoir la CEO du MCA. M. Brice Kouassi a fait observer que ces centres de formation, dans leur gouvernance, feront appel aux professionnels des entreprises en vue d’exercer comme formateurs et établiront un programme permettant de superviser les formations.En outre, des représentants d’entreprises feront partie du jury des examens finaux de ces centres de formation technique et professionnelle. Et ce, aux fins de permettre une adéquation des qualifications par rapport aux besoins des entreprises.Les enseignements généraux, poursuivra-t-il, seront dispensés par des enseignants ayant un vécu professionnel dans le monde de l’enseignement. Et, le secteur privé participera à la certification des diplômes avec le ministère de tutelle.Il a relevé qu' »au niveau du modèle économique des centres, le gouvernement et le secteur privé prennent en charge les coûts liés à la construction et à l’équipement des centres » selon une clé de répartition. »Soixante-dix pour cent (70%) est supporté par le fonds du Compact et 30% par le secteur privé en nature ou en espèces », a-t-il précisé, avant d’ajouter que « l’Etat accordera un budget de fonctionnement de 1 million de dollars à chaque centre par année scolaire ».Toutefois, « cette subvention est conditionnée à la réalisation des objectifs de résultats et de performances des centres ». Les critères d’évaluation porteront également sur les résultats internes et externes, ainsi que les taux de placement des formés. »Nous allons étendre ce modèle à tous nos dispositifs de l’enseignement technique et de formation professionnelle », a annoncé le secrétaire d’Etat, Dr Brice Kouassi, devant des acteurs du secteur privé à la Maison des entreprises à Abidjan-Plateau.Depuis août 2019, la mise en œuvre du Compact Côte d’Ivoire, un programme d’aide au développement des États-Unis, d’un montant de 525 millions de dollars, a démarré pour une durée de cinq ans.

Présidentielle ivoirienne: Affi pour un rapport de l’élection sur « 3 mois » ou une « transition de 12 mois au moins »

Le président du Front populaire ivoirien (Fpi, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a évoqué mardi à Abidjan un report de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 sur « trois mois » ou une « transition de 12 mois au moins pour tout mettre à plat », à l’issue d’un échange avec une mission conjointe de la Cedeao, de l’Union africaine (UA) et de l’ONU. Selon M. Affi, « aucune condition n’est réunie » pour faire l’élection présidentielle  ivoirienne du 31 octobre 2020. De ce fait, « dans l’hypothèse où nous nous concentrons sur les élections (il faut) trois mois » pour le report en vue d’organiser un scrutin crédible.   

Mais, « dans l’autre hypothèse où nous voulons reconstruire totalement, c’est ce que nous avons dit à la mission, que notre préférence aurait été qu’aujourd’hui que nous ouvrions une transition de douze mois au moins, pour mettre tout à plat ».  

Soutenant ses propos, il a déploré que depuis ces trente ans, la Côte d’Ivoire vit des situations de violence. Or, le pays a besoin de refondation, donc on peut prospecter ce « projet politique » en vue d’une issue heureuse.  

« Si nous ne voulons pas de cette transition, alors, il faut qu’on garantisse des élections véritablement transparentes. Et dans ce cas, il faut qu’on se donne trois mois», a-t-il insisté devant la presse, à sa sortie d’audience.  

« Nous n’avons pas une autre hypothèse. Pour nous, il faut que les élections à venir se tiennent avec tous les candidats, avec toutes les parties prenantes, parce que c’est cela qui est dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.  

Pour le président du Fpi, le parti de Laurent Gbagbo, « il ne s’agit pas de faire des élections tronquées qui vont déboucher sur des violences et sur l’élection de quelqu’un qui n’est pas légitime, ou qui n’est pas le choix de la grande majorité des Ivoiriens ».  

Dans l’optique de garantir « la paix, pour la stabilité du pays, pour que nous pussions rompre avec ces trente ans de violence politique, il faut que cette année, nous nous donnions le temps et les moyens d’élections véritablement transparentes et apaisées », a-t-il soutenu. 

Il reste un peu plus de trois semaines pour la tenue du scrutin. Etant donné que le temps imparti est infirme pour faire de profonde réforme, « il faut nécessairement reporter les élections pour que nous engagions un dialogue  national sur toutes ces questions et que nous trouvions les compromis nécessaires », a-t-il dit. 

M. Affi a réitéré devant la mission que la Commission électorale indépendante (Cei) soit « reformée » et que « le Conseil constitutionnel aussi ait à sa tête une autorité qui inspire confiance, qui peut rassurer quant à la proclamation effective des résultats issues des urnes ».

Il devrait, pour ce faire, être mis en œuvre aussi bien au niveau local qu’au niveau central de la Commission électorale indépendante, une réforme afin que « l’opposition soit dignement représentée et que ces élections à venir se tiennent dans la paix et la stabilité ». 

Le chef du parti de Gbagbo a salué la présence de la mission conjointe Cedeao, union africaine avec l’ONU. Il pense que « l’implication de la Cedeao et de l’Ua signifie que la communauté africaine, et au-delà la communauté internationale, a pris conscience des menaces qui pèsent sur la Côte d’Ivoire et des risques d’affrontements qui peuvent être le résultat d’élections mal organisées ».  

 « Que chaque acteur aille à cette compétition, pas en comptant sur la Cei ou le Conseil constitutionnel pour être élu, mais, en comptant sur son projet politique et son message en direction des électeurs. Et donc sur la confiance que les Ivoiriens peuvent lui accorder », a lancé l’ex-Premier ministre Affi Nguessan.    

M. Affi a échangé avec les délégations de la mission conjointe de la Cedeao, de l’Ua et de l’Onu,  au siège de la représentation de la Cedeao sise à Cocody (Est d’Abidjan). Ils ont abordé les conditions d’organisation d’élections transparentes, crédibles et inclusives. 

Côte d’Ivoire : un taux de réussite de 52,30% enregistré au BTS 2020

Un taux de réussite global de 52,30% a été enregistré à la session 2020 de l’examen du Brevet de technicien supérieur ( BTS) en Côte d’Ivoire contre 58,69% en 2019, soit une régression de 6,39%.L’annonce a été faite mardi par Pr Meke Méité, le directeur de cabinet adjoint du ministère ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. « Sur 51 650 candidats inscrits, 49 700 étaient présents, soit un taux de 96,22%. 25955 candidats ont été déclarés admissibles, soit un taux d’admissibilité de 52,30%», a précisé Pr Méité dans un point-presse relatif aux résultats de la session 2020 du BTS. 

Sur 13 323 candidats présents, les filières industrielles ont enregistré 7875 candidats admissibles, soit un taux de réussite de 59,11% et sur les 36377 candidats présents issus des filières tertiaires, 18120 ont été déclarés admissibles, soit un taux de réussite de 49,81%. 

Par ailleurs, Pr Méité a souligné que les performances des candidats par genre font état d’un taux de réussite de 52,18% pour les filles contre 52,45% pour les garçons. Les candidats, a également fait savoir Pr Méité, dispose de trois jours à compter du mercredi 07 octobre 2020 pour introduire leurs réclamations. 

Les épreuves écrites de l’examen du BTS 2020 se sont déroulées du 07 au 10 septembre dernier dans 121 centres de composition sur l’ensemble du territoire ivoirien. Quant aux épreuves pratiques, elles se sont déroulées du 14 au 19 septembre dernier.

Côte d’Ivoire : le journalisme d’investigation au menu d’une formation à Bouaké

Une formation sur le journalisme d’investigation a démarré, mardi à Bouaké dans le Centre ivoirien, avec la participation de plusieurs journalistes des régions du Bounkani (Nord-Est), Tchologo (Nord) et des membres d’organisations professionnelles de la presse dont le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).Cette formation qui porte sur la production d’émissions et le journalisme d’investigation se tient sur trois jours (du 6 au 8 octobre) et  s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Accountability for Développement (A4D) » qui est Le développement par la gouvernance.

Durant cette session, les apprenants issus des radios communautaires et de la presse en ligne vont allier théories et pratiques à travers des études de cas, des travaux dirigés et présentations.

Par ailleurs, l’occasion est offerte aux hommes de médias de s’imprégner du projet A4D, mis en œuvre dans les zones du Bounkani et Tchologo, et de faire connaissance avec l’organisation Equal Access international (EAI), initiatrice de cette formation, en partenariat avec l’USAID.

EAI est une organisation internationale de communication pour le changement social qui combine pouvoir des médias et mobilisation communautaire. Elle travaille sur les thématiques de la consolidation de la paix, de l’extrémisme violent, de l’engagement citoyen et des médias participatifs.

A4D est le premier projet qui a nécessité l’ouverture d’un bureau par EAI en Côte d’Ivoire qui y a déjà travaillé en 2004 dans le cadre d’un consortium, selon le directeur adjoint de ce programme, Joël Kangha.

Les attentes à l’issue de la formation sont d’amener, selon Joël Kangha, ces médias à créer en leur sein des cadres dynamiques de concertation entre les populations, la société civile et les autorités locales presque inexistant et à faire comprendre aux populations que les médias en ligne peuvent être des canaux pour relayer leurs problèmes.

Le projet A4D démarré en avril 2020, durera deux ans. Il poursuit plusieurs objectifs dont  l’amplification des préoccupations légitimes des citoyens et les relier aux entités pertinentes.

Côte d’Ivoire: Ouattara s’engage pour une élection «apaisée et crédible» (Mission conjointe CEDEAO-UA-ONU)

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est engagé lundi à Abidjan pour une élection présidentielle « apaisée, inclusive et crédible » en Côte d’Ivoire, rapporte une déclaration d’une mission conjointe de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO), de l’Union africaine ( UA) et des Nations-Unies après une rencontre avec lui au palais présidentiel d’Abidjan.« Le président de la République nous a fait montre d’une grande sympathie en nous permettant d’aborder avec lui des questions d’ordre politique et socioéconomique sur la région. Quant à l’élection présidentielle qui va se tenir le 31 octobre prochain, le président nous a assuré de son engagement total à la tenue d’élections apaisées, inclusives et crédibles», indique la mission conjointe au terme de cette rencontre avec M. Ouattara. 

« La CEDEAO, les Nations-Unies ainsi que l’UA,  avons assuré le président que nous allons  travailler avec lui dans ce sens. Nous appelons tous  les acteurs politiques  de ne faire usage d’aucun discours de haine ou de violence. Nous encourageons tous les acteurs ivoiriens de faire recours à tous les moyens légaux et apaisés pour faire en sorte de pouvoir résoudre toutes les questions qui sont en suspens», a ajouté la déclaration. 

Une mission conjointe CEDEAO-UA-Nations Unies a débuté ce lundi à Abidjan, une visite de diplomatie préventive en Côte d’Ivoire pour faire des recommandations aux acteurs politiques ivoiriens en vie d’une élection présidentielle inclusive, transparente et crédible. La présidentielle ivoirienne est constitutionnellement  prévue le 31 octobre prochain.

Lutte contre le cancer du sein en Côte d’Ivoire: le CNRAO lance ses activités d' »Octobre rose »

Le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO) a lancé officiellement lundi ses activités d' »Octobre rose », visant à mobiliser les ressources pour lutter contre le cancer du sein.Le lancement des activités d' »Octobre rose » du CNRAO a été fait par l’inspecteur général de la santé de Côte d’Ivoire, Dr Ablé Ekissi, représentant le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouelé.

Cette année, les activités d’Octobre rose du CNRAO sont focalisées sur la trichologie, les soins de la chevelure (soins esthétiques), et l’accompagnement qui permet la prise en charge des conséquences de la maladie.

L’accompagnement, selon l’experte Aka Dago, vise à faire entre autres la kinésithérapie, à réduire les douleurs musculaires ou physiques du malade et les douleurs résiduelles afin que le patient se sente bien et ne se dévalorise pas. 

La directrice du CNRAO, Judith Didi Kouko, a signé dans le cadre d' »Octobre rose », une convention avec le Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angré et Rotary Club Abidjan Atlantis, qui permettra aux femmes durant le mois d’octobre 2020 de se faire dépister au CHU d’Angré au prix de 2.000 Fcfa au lieu de 25.000 Fcfa. 

Dr Ablé a salué l’ambition de la direction du CNRAO de faire de cet établissement la vitrine des soins oncologiques en Côte d’Ivoire,  tout en se félicitant de la cabine de socio-esthétique installée au profit des malades dont certains subissent des pertes physiques après la chimiothérapie. 

Le cancer du sein est le premier cancer en Côte d’Ivoire. En dépit de la gravité de la maladie, Mme Judith Didi Kouko a rassuré que « l’espoir est permis, parce que découvert tôt, le cancer du sein peut se guérir dans 9 cas sur 10 et l’ablation du sein n’est plus une obligation ».

Des femmes atteintes du cancer du sein ont témoigné de ce qu’elles ont vécu.  Mais, aujourd’hui, elles portent beaucoup d’espoir en la vie. Et dans cet élan, elles ont fait un ballet pour célébrer la vie et montrer qu’elles transcendent cette réalité. 

Le cancer touche dans le monde plus de 18,7 millions de personnes. En Côte d’Ivoire, indiquera Habib Sanogo, président de Rotary Club Abidjan Atlantis, 14.484 nouveaux cas sont dépistés depuis 2018. 

Le cancer du sein est estimé à 2.659 cas en Côte d’Ivoire. Pour accompagner ce centre de référence, Rotary Club Abidjan Atlantis a offert une somme de 2 millions de Fcfa au CNRAO à travers un chèque.

Signature de plusieurs accords pour accroître la production de riz en Côte d’Ivoire

Le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture a signé lundi à Abidjan deux protocoles d’accords pour accroître la production de riz en Côte d’Ivoire conformément à la Stratégie nationale de développement de la riziculture ( SNDR 2020-2030) dont l’un des objectifs est de rendre le pays auto-suffisant en riz de bonne qualité avant 2025.Selon le ministre de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré, le premier accord signé avec le groupe SOLEVO Côte d’Ivoire, permettra la livraison aux agriculteurs des engrais adaptés de bonne qualité à moindre coût. 

Quant au deuxième accord signé avec le Centre du riz pour l’Afrique ( AFRICA RICE) et le Centre national de recherche agronomique ( CNRA), a ajouté M. Touré, il permettra de mettre à la disposition des leaders de pôle des semences certifiées à haut rendement de qualité qui assureront la production de riz Ivoire.

 Poursuivant, il a fait savoir que l’année 2021 permettra d’amorcer la mise en oeuvre de cette SNDR 2020-2030. Parlant des préparatifs de cette stratégie, M. Touré s’est félicité de ce qu’elle avance bien, énumérant des actions déjà entreprises. 

« Les besoins en engrais qui se chiffrent à plus de 60 milliards FCFA seront satisfaits à 100% grâce aux accords signés… Les consommations en herbicides et insecticides estimées à 31 milliards FCFA seront couvertes à 100% grâce aux accords à signer», a entre autres, assuré M. Touré. 

« Ces accords viennent à point nommés car ils solutionneront les épineux problèmes d’approvisionnement des riziculteurs en semences, engrais, herbicide et insecticide de qualité aux meilleurs prix», a également souligné M. Touré.

 « Nous sommes déterminés à participer à la dynamique de transformation du continent africain… Nous mettrons  à la disposition des agriculteurs une large gamme  de produits phytosanitaires et nous contribuerons à leur formation. Nous avons hâte que ce partenariat soit sur les rails », a dit Marc Desenfant, le directeur général de SOLEVO Côte d’Ivoire. 

« Le CNRA s’engage à exécuter les charges qui lui seront confiées dans le cadre du présent accord. Nous apporterons notre contribution scientifique pour relever le défi de la production de riz », a promis Yté Wongbé, le directeur général de cette institution de recherche agronomique en Côte d’Ivoire. 

Le gouvernement ivoirien a adopté en mars dernier la stratégie nationale de développement de la riziculture ( SNDR 2020-2030). Cette stratégie vise notamment, à assurer à la Côte d’Ivoire l’autosuffisance en riz de bonne qualité avant 2025 et faire du pays, un des plus gros exportateurs africains de riz à l’horizon 2030.

Les médias en ligne ivoiriens invitées à disposer de modérateurs pour leurs contenus diffusés sur les réseaux sociaux

L’Autorité nationale de la presse ( ANP, régulateur) et l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO) ont organisé lundi à Abidjan, un séminaire de formation pour sensibiliser les médias numériques ou les médias en ligne de Côte d’Ivoire, à disposer de modérateurs pour leurs contenus diffusés sur internet.« Ce séminaire vise un double objectif. Premièrement,  amener les entreprises productrices d’informations numériques à compter au sein de leur personnel, un modérateur. Deuxièmement, inciter les entreprises de presse imprimée et en ligne, à élaborer et à adopter une charte interne pour l’utilisation par  les journalistes des sources d’information issues du web et une charte de modération des commentaires en ligne pour les sites d’informations», a indiqué Samba Koné, le président de l’ANP dans une cérémonie d’ouverture.

 A côtés des sources traditionnelles, des sources primaires, des sources secondaires,  qui répondent aux besoins des journalistes en quête d’information, les TIC et les réseaux sociaux ont donné naissance à une nouvelle catégorie de sources d’informations dite informelle», a souligné M. Koné estimant que le cyberespace ne doit être considéré comme un « espace de non-droit ».

 Pour le président de l’ANP qui a appelé à la professionnalisation de l’écosystème médiatique en Côte d’Ivoire, la régulation du cyberespace est pour son institution un défi majeur.

«L’Essor des médias sociaux a fortement transformé l’interaction dans l’espace public. Les citoyens sont devenus à la fois consommateurs,  producteurs, diffuseurs et commentateurs d’informations et disposent d’une grande capacité de communication et d’échanges. Ce dont nous nous réjouissons en matière de liberté d’expression. Mais nous avons vu que les informations et ces commentaires qui circulent à très grande vitesse  peuvent être une source de tension, voire de conflits», a regretté pour sa part, Anne Lemaistre, la représentante de l’UNESCO en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a expliqué à son tour que cet atelier entend sensibiliser les administrateurs de pages sur les réseaux sociaux et les responsables des sites d’informations en ligne sur leurs responsabilités face aux commentaires des internautes et à les amener à modérer leurs contenus conformément à la loi.

 « Les réseaux sociaux tendent à s’imposer comme repère d’information. Cette situation évolue malheureusement avec la diffusion des kake news (fausses informations)», a fait remarquer de son côté,  Adou Martial, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Communication et des médias.

Cet atelier qui avait pour thème, «Sources d’information, infractions en ligne et modérations des contenus numériques », a été meublé par plusieurs communications dont celle du procureur de la République Adou Richard Christophe sur les sources d’information et infractions en ligne.

A ce jour en Côte d’Ivoire, l’ANP dénombre dans ses bases de données 24 journaux quotidiens, 28 hebdomadaires, 21 mensuels et autres périodiques. La sphère numérique,  quant à elle, compte quelque 150 sites de production d’informations numériques dont seulement 43 régulièrement constitués en entreprises.

Guichet unique automobile ivoirien: le Sylacil, un syndicat, entre en « grève illimitée » mardi

Le Syndicat libre des agents de Côte d’Ivoire logistique (Sylacil) entre en « grève illimitée » mardi relativement à des revendications concernant la vie sociale et professionnelle des employés de Côte d’Ivoire logistique, a indiqué lundi à APA son secrétaire général, Javel Kouakou.Selon le préavis, « c’est une grève illimitée parce qu’on en a déjà fait deux (grèves) pour le même sujet; ils nous ont fait des promesses mais malheureusement ils ne les ont pas tenues », a dit à APA Javel Kouadio, secrétaire général du Sylacil. 

Cette grève illimitée commence le 6 octobre 2020 « jusqu’à ce qu’on obtienne gain de cause », a ajouté M. Javel Kouadio, rapportant que le Sylacil donne une « ouverture » à la direction générale pour le dialogue.  

L’arrêt de travail pour une durée indéterminée du personnel de Côte d’Ivoire Logistique, soulignera-t-il, est motivé par deux revendications majeures des travailleurs. La première concerne le non-paiement des salaires des mois d’août et de septembre 2020. 

La seconde revendication, elle, a trait au « non-respect des accords » de la réunion de conciliation du 26 juin 2020 concernant le « paiement d’arriérés de gratification des années 2016, 2017, 2018, 2019 et le remboursement des ponctions de 20% opérées, selon le Sylacil,  « illégalement » sur les salaires des agents depuis 21 mois. 

Joint, le directeur général adjoint de Côte d’Ivoire logistique, René Kabran Yobouet, a fait savoir à l’issue d’une réunion lundi avec le syndicat gréviste qu’ ils ont achoppé sur un point, notamment le dégraissage du personnel. 

Début 2019, compte tenu de la « chute de notre chiffre d’affaires, on devrait mettre en chômage tehnique un ensemble de personnes », a relevé M. Yobouet, rappelant que le personnel qui était autour de 500, est aujourd’hui réduit à la moitié suite à deux dégraissages.   

Sur le troisième dégraissage, les agents ont fait une proposition qui n’a pas été écrite dans un accord, notamment une réduction de salaire pour éviter un licenciement massif, « ce qui est devenu un problème », a expliqué le directeur général adjoint de Côte d’Ivoire logistique. 

Côte d’Ivoire logistique entend « reconsidérer la situation » et est « tombée d’accord (avec le personnel) sur le principe de remettre les salaires à leur niveau et l’incidence va être des dégraissages », a poursuivi M. Yobouet Kabran.  

Il a précisé que « c’est sur la base de l’évaluation que la décision finale va être prise », admettant qu’ « il y a deux mois de salaires en retard (août et septembre) compte tenu de la chute drastique du chiffre d’affaires ».

« On finit de payer les salaires du mois d’août le 6 octobre, selon l’engagement, une grande partie étant payée; et pour septembre, on paie entre le 7 et le 15 octobre 2020 et on pense revenir à une situation normale », a-t-il rassuré. 

Le guichet unique est une plateforme où plusieurs entreprises opèrent. Dans la chaîne, Côte d’Ivoire logistique est chargée d’accueillir et de transmettre aux autres services les dossiers et les véhicules en vue de leur immatriculation. 

Ce mardi 6 octobre 2020, le Sylacil et la direction générale de Côte d’Ivoire logistique ont une « réunion de conciliation avec l’inspection du travail pour peaufiner » l’évaluation en vue d’un accord, a confié M. Yobouet. 

A moins d’un mois de la présidentielle, le PDCI appelle Ouattara à ouvrir un dialogue politique

A moins d’un mois de la présidentielle ivoirienne, le grand conférencier du parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition), Dr Gnamien Yao a appelé lundi à Abidjan au nom de son parti, le président ivoirien Alassane Ouattara, à ouvrir un dialogue politique avec l’opposition estimant que l’appel à la désobéissance civile lancé par Henri Konan Bédié, le président de sa formation politique « n’est pas un appel au désordre ou aux casses».Dr Yao s’exprimait dans une conférence de presse «dictée par M. Bédié » au cours de laquelle, il analysé la situation sociopolitique en  Côte d’Ivoire et a expliqué la sens du mot d’ordre de désobéissance civile lancé par le président du PDCI.  

« Le président Bédié m’a chargé de vous dire que s’il y a des gens qui veulent brûler la Côte d’Ivoire, il n’en fait pas partie. Bédié me charge de vous dire qu’il ne fait pas partie des pyromanes et des casseurs de la Côte d’Ivoire. L’appel à la désobéissance civile n’est pas un appel au désordre… A moins d’un mois d’un mois de la présidentielle, il faut ouvrir le dialogue politique », a plaidé Dr Yao. 

Selon lui, l’appel à la désobéissance civile lancée par M. Bédié et l’opposition ivoirienne s’appelle « la sonnette d’alarme». Après, il a rappelé plusieurs cas d’appels à la désobéissance civile  lancée en Côte d’Ivoire depuis la période coloniale jusqu’à la crise post-électorale ivoirienne de 2010. 

« La désobéissance civile n’est pas une première en Côte d’Ivoire. La création du syndicat agricole africain est un acte de désobéissance civile. En 1990, le peuple de Côte d’Ivoire a fait acte de désobéissance civile pour qu’il y ait le multipartisme. En 2010, en se rendant au Golf Hôtel aux côtés du candidat Alassane Ouattara, Bédié a posé un acte de désobéissance civile », a entre autres rappelé le grand conférencier du PDCI soulignant que « la désobéissance civile, ce n’est ni casser, ni brûler ». 

Poursuivant, Dr Yao qui dit parler au nom de M. Bédié,  a expliqué avec insistance que l’appel à la désobéissance civile lancé par celui-ci,  est une « arme de combat pacifique». « Pour le président Bédié, tout recours à la violence ou à la force, n’apporte aucune solution durable en politique », a conclu le conférencier. 

Depuis quelques semaines,  le président du PDCI, Henri Konan Bédié et plusieurs partis de l’opposition ivoirienne,  ont lancé un appel à la désobéissance civile pour s’insurger contre les institutions électorales ivoiriennes et contre la candidature du président Alassane Ouattara à la prochaine élection présidentielle du 31 octobre prochain. 

Quatre candidatures ont été validées  pour cette élection par le Conseil constitutionnel ivoirien. Il s’agit de celles de MM. Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Port d’Abidjan: Ouattara lance les travaux des superstructures du 2e terminal à conteneurs

Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé lundi à la pose de la première pierre des travaux de réalisation des superstructures du deuxième terminal à conteneurs du port autonome d’Abidjan, d’un coût d’investissement de 262 milliards Fcfa.M. Ouattara a salué le groupe Bolloré, un partenaire de l’Etat ivoirien impliqué dans le projet, qui a toujours fait confiance au gouvernement « même pendant les moments les plus difficiles en matière d’investissements en Côte d’Ivoire ». 

Selon le chef de l’Etat ivoirien, « ce projet est la preuve de la stabilité » de la Côte d’Ivoire, de la confiance des investisseurs et maintenant aux Ivoiriens de continuer de démontrer que ce pays restera stable et en paix pour la jeunesse et tous les concitoyens.  

Le projet du deuxième terminal à conteneurs se décline en deux grandes composantes. La première composante concerne les « infrastructures » d’un coût de 334 milliards Fcfa, soit 284 milliards Fcfa de prêt confessionnel Eximbank de Chine et 50 milliards Fcfa de fonds propre du port d’Abidjan. 

La deuxième composante, elle, devrait permettre de réaliser les « superstructures » d’un investissement de 262 milliards de Fcfa, financé à 100% par les actionnaires du concessionnaire Côte d’Ivoire terminal, un « partenaire » du groupe Bolloré.  

Philippe Laborne, au nom du Groupe Bolloré, a indiqué que le projet devrait permette d’accueillir et « traiter des navires  (porte-conteneurs avec 16 m de tirant d’eau contre 11,5 m auparavant) et de capacités de 15.000 conteneurs contre 3.500 actuellement ».

Il a relevé que ce terminal qui abritera des équipements de dernière génération et qui s’étendra sur 37,5 hectares sera doté d’un quai de 1,100 Km disposant des postes à quai d’une profondeur de 18 m.

« Dès la première année de mise en service, le terminal sera équipé de six portiques à quai, 13 portiques de parc, 36 tracteurs, tous 100% électriques. Et ce sera le premier terminal proche du zéro émission en Afrique », faisant rentrer le port d’Abidjan dans une nouvelle ère, a-t-il dit.   

Le directeur général du Port autonome d’Abidjan, Hien Sié, a souligné que le deuxième terminal à conteneurs permettra de traiter 2,5 millions de conteneurs contre 1 million de conteneurs aujourd’hui. Il va donc doubler le trafic.   

Le projet devrait également permettre de réduire les coûts de manutention des marchandises et doter le port d’Abidjan d’un nouveau terminal qui sera labellisé « Green Terminal » grâce à des équipements alimentés à partir de l’énergie électrique.

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a relevé que le lancement de ces travaux intervient dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19, qui a occasionné « 6% de perte » de trafics au niveau du port d’Abidjan.  

Le port autonome d’Abidjan est le deuxième port de trafic en Afrique subsaharienne. Il représente 75% des recettes de l’Etat ivoirien et ce projet a pour but de stimuler la croissance économique du pays. 

Le projet vise à terme de faire du Port d’Abidjan une plateforme de transbordement. La première phase des infrastructures de 2015 à 2019, a généré 1.350 emplois directs, celle concernant les superstructures, de 2020 à 2021, vise 700 emplois directs.

La phase d’exploitation, elle, débute à partir du deuxième trimestre 2022 et prévoit 450 emplois directs. Outre l’amélioration des cadences de traitement des navires porte-conteneurs, le port d’Abidjan veut répondre aux besoins des opérateurs via l’implémentation de solutions digitales.

Présidentielle guinéenne: l’UFDG, le parti de Dalein Diallo, lance sa campagne en Côte d’Ivoire

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo, a lancé dimanche à Abidjan sa campagne pour l’élection présidentielle guinéenne du 18 octobre 2020, lors d’une cérémonie à Adjamé, une commune située dans le nord de la capitale économique ivoirienne.Le lancement de la campagne pour la présidentielle guinéenne a réuni les membres du Bureau fédéral de l’UFDG Côte d’Ivoire, et le staff du bureau fédéral des jeunes, des femmes, et les membres du Conseil des sages de l’UFDG, ainsi que des  militants et sympathisants.

Dr Ibrahima Diallo, secrétaire fédéral de l’UFDG Côte d’Ivoire, qui a procédé au lancement officiel de cette campagne sur les bords de la lagune Ebrié, a engagé les militants dans cette nouvelle bataille électorale dont la candidature de leur leader s’avère « juste et opportune ».

Évoquant le contexte de la candidature de l’opposant Dalein Diallo, Dr Ibrahima Diallo a fait savoir que cela intervient « après une large consultation qui a impliqué toutes les instances du parti aussi bien en Guinée qu’à l’extérieur » du pays. 

 

« L’UFDG a décidé de se lancer à l’assaut des urnes pour conquérir le pouvoir d’Etat illégalement détenu par le clan mafieux qui gravite autour d’Alpha Condé (l’actuel président, au pouvoir) depuis 2010 », a déclaré Dr Ibrahima Diallo.

Selon lui, « loin d’être un facteur de division, cette consultation a pu montrer la solidité interne du parti ». De ce fait, le parti veut montrer un élan fondé sur toute la légitimité de la volonté des membres de conquérir le pouvoir d’Etat en vue d’y asseoir une gouvernance démocratique.

« En votre nom à tous, je voudrais remercier le président Cellou Dalein Diallo pour l’occasion donnée à l’expression démocratique au sein du parti au travers de cette consultation », a-t-il dit, tout en lui assurant un « soutien sans réserve jusqu’à la victoire de l’UFDG « .

Cette victoire, poursuivra-t-il, « sera celle de la véritable démocratie sur l’imposture incarnée par Alpha Condé et son clan ».  Car, Alpha Condé, qui brigue un nouveau mandat et ses structures, selon lui, « sont aux abois ».

« Vous et moi, devons être des vecteurs et des instruments de la bataille pour unir et servir la Guinée avec l’UFDG sous la direction de Cellou Diallo », a-t-il lancé, assurant que l’objectif de l’UFDG est de remporter le scrutin en Côte d’Ivoire.   

« Aujourd’hui, nous pouvons être fière de l’UFDG, car très tôt nous avons senti le danger que représente le RPG au pouvoir en Guinée; et très tôt nous avons perçu la justesse du combat de Cellou Dalein Diallo », a insisté Dr Ibrahima Diallo.

Le peuple de Guinée est, selon lui, « convaincu que Cellou Dalein Diallo et l’UFDG constituent les seules alternatives crédibles à la politique de division et de mensonge de Alpha Condé et le RPG ».

Il a par ailleurs dénoncé « les violences contre les militants de l’UFDG, les contradictions entre les différentes entités du pouvoir et de l’administration ». Toutefois, l’élan de solidarité de mouvements à cette cause est un « grand réconfort ». 

Pour lui, « le voile du mensonge commence à tomber, parce que la résistance de l’UFDG et son président commencent à porter du fruit ». Et ce, du fait de la vertu et des valeurs de partage de justice incarnée par l’UFDG.

Grâce à sa constance et à sa cohérence, l’UFDG espère avec ses militants et son président, parvenir à la magistrature suprême en Guinée.  Dans ce contexte,  Ibrahima Diallo a soutenu que l’UFDG Côte d’Ivoire est « résolument engagée dans la lutte aux côtés de Cellou Diallo », dont le leitmotiv est d’unir et servir le peuple de Guinée.

A l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire, l’UFDG a investi Cellou Dalein Diallo, le chef de file de l’opposition comme candidat du parti à l’élection présidentielle prévue le 18 octobre 2020. Il affrontera à nouveau Alpha Condé.

Présidentielle ivoirienne: investi, KKB se dit « candidat pour servir la paix »

Kouadio Konan Bertin dit « KKB », candidat indépendant à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a déclaré dimanche s’être présenté à ce scrutin « pour servir la paix » dans son pays, lors d’une cérémonie d’investiture au palais de la culture de Treichville, cité située dans le Sud d’Abidjan.Devant des milliers de partisans, KKB a été officiellement investi par le président de l’Association nationale des chefs coutumiers et notables de Côte d’Ivoire Tchiffi Yoro Mathias, qui lui a offert une canne, symbole de l’autorité, et des apparats de chef traditionnel. 

Pour la circonstance, M. KKB avait à ses côtés son épouse, vêtue d’un pagne à son effigie, fait  de couleurs violet et blanc. Le candidat avait également arboré une chemise faite du même pagne à l’instar de son staff. Les partisans, eux, avaient des t-shirts assortis de son portrait.  

« Je suis candidat pour servir la paix dans notre pays », a dit KKB, avant de lancer à l’endroit des Ivoiriens « si ce peuple a soif de changement, de renouvellement, de rajeunissement, de paix, alors je vous offre ma candidature et allez y voter massivement le 31 octobre 2020 ». 

« Notre pays, la Côte d’Ivoire, a souffert de la guerre, le pays a besoin de rassemblement, c’est pourquoi je me suis engagé à ne plus participer à tout ce qui peut diviser les Ivoiriens », a fait savoir M. KKB.  

Il a fait observer plusieurs minutes de silence pour Félix Houphouët-Boigny et les morts des crises politico-militaires dans le pays. Pour lui, cette élection devrait être un moment précieux où les Ivoiriens décident « pacifiquement » de leur avenir, mais hélas, déjà des violences ont lieu.

« Déjà des affrontements, déjà les ferments de la division se répandent; et cette situation est le résultat de l’incapacité des partis politiques à se refermer et à renouveler leurs responsables », a-t-il poursuivi.  

Selon lui, il est à craindre que ce scrutin soit « le pauvre remake du film qui a plongé (la Côte d’Ivoire) dans les affres de la guerre (en 2010): même casting, même scénario, même mise en scène ». Car, « tout est en place pour un nouveau film d’horreur » pour le pays.

Depuis de longs mois, dit-il, il plaide pour une « dynamique d’union nationale » en vue du « rassemblement de toutes les forces, de tous les talents et de toutes les bonnes volontés qui veulent contribuer à la renaissance et la grandeur ivoirienne ». 

« Dans mon pays, je peux avoir des adversaires, mais dans mon pays, je n’ai pas d’ennemis », a-t-il lancé, affirmant que sa « famille politique, le Pdci, a hélas choisi la voie d’une candidature de revanche ».

KKB estime que la candidature de Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a « pour seul objet la reconquête d’un pouvoir perdu, tournant ainsi le dos aux enseignements de son créateur ». 

« Ce parti a interdit tout débat démocratique interne, et se targue davantage de l’union du peuple ivoirien et promeut l’affrontement », a affirmé KKB, qui relève que « face à cette situation de péril imminent », il a décidé avec l’encouragement de dizaines de milliers d’Ivoiriens de prendre ses responsabilités.

La décision de se présenter à ces joutes électorales, KKB explique l’avoir prise après une réflexion « longuement murie », qui l’engage et qui engage sa vie. Il l’a toutefois prise en conscience pour l’amour de la Côte d’Ivoire.  

M. KKB note plus de 12 millions d’Ivoiriens qui vivent sous le seuil de la pauvreté, et cela lui est « insupportable ». Le candidat promet, s’il est élu, d’octroyer aux ménages démunis et sans ressources la somme de 25.000 Fcfa par mois.  

Il assure en outre donner aux enfants de ce pays les mêmes chances et les mêmes droits. Et ce, afin de « finir avec la Côte d’Ivoire des copains » tout en s’évertuant à éradiquer la corruption dans le pays.

Le Pdci, la formation politique dont est issu KKB, l’a exclu temporairement pour « indiscipline ». L’ex-président de la jeunesse dont le dossier de candidature à la convention d’investiture du parti a été rejeté, s’est porté candidat en violation des textes.

Le Conseil constitutionnel a dévoilé, le 14 septembre 2020, les candidats éligibles. Les candidatures de KKB, Henri Konan Bedie, Affi Nguessan et Alassane Ouattara ont été retenues pour cette élection présidentielle du 31 octobre 2020.  

Près de cent femmes issues des institutions ivoiriennes renforcent leurs liens dans une journée ludique

Quelque 125 femmes issues des institutions et ministères ivoiriens se sont retrouvées dans le domaine Bini à une cinquantaine de kilomètres d’Abidjan lors d’une journée ludique pour se recréer et renforcer leurs liens en mode écotourisme, indique une note d’information transmise dimanche à APA.Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la 4è journée des loisirs dédiée aux femmes organisée par le ministère ivoirien du tourisme et des loisirs. « (…) En effet, trop souvent occupées par des tâches ménagères,  professionnelles et sociales, les femmes disposent de très peu de temps libre pour leur divertissement, voire leur épanouissement personnel», a fait remarquer Dr Emmanuel Gala Bi, le directeur des loisirs du ministère du tourisme et des loisirs pour justifier l’organisation de cette journée. 

 Selon la note, cette journée récréative vise notamment à sensibiliser les femmes sur les bienfaits des loisirs, leur inculquer les opportunités de loisirs et de l’écotourisme, créer un cadre d’échanges et d’amitié entre elles autour des loisirs et  leur proposer une gamme variée de loisirs adaptés. 

« Au menu ( de cette journée), une randonnée verte avec une  initiation aux petits secrets de l’écosystème environnant : comment poussent les cocotiers ; pourquoi les hévéas sont penchés ; le circuit du cacao, de la cabosse au chocolat ; l’agriculture de subsistance à travers les champs de manioc, aubergines et autres parsemant la parcelle, etc.,», a entre autres, énuméré la note citant les activités qui ont meublé cette journée récréative.

Présidentielle ivoirienne : une mission conjointe CEDEAO, UA et ONU attendue à Abidjan

Une mission conjointe de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), de l’Union africaine (UA) et des Nations-Unies est attendue dimanche à Abidjan où elle rencontrera à partir de lundi les différentes parties prenantes à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain. « Une mission conjointe CEDEAO-Union Africaine-Nations Unies est à Abidjan du 04 au 06 octobre 2020. Cette visite de diplomatie préventive vise à faire aux autorités et aux acteurs politiques ivoiriens des recommandations pour permettre une élection inclusive, transparente et crédible», rapporte l’organisation des Nations-Unies en Côte d’Ivoire sur son compte officiel twitter.

Plusieurs personnalités dont le représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies en Afrique de l’ouest et au sahel, le commissaire chargé des affaires politiques de la CEDEAO et de l’Union africaine et le secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente font partie de cette mission conjointe de diplomatie préventive.

Une rencontre est prévue lundi après-midi entre le président ivoirien Alassane Ouattara et cette mission au palais présidentiel d’Abidjan.

L’élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre prochain suscite beaucoup de tensions dans le pays où l’opposition réclame le retrait de la candidature du président Alassane Ouattara et la réintégration des opposants Laurent Gbagbo et Guillaume Soro sur la liste électorale.  

Pour l’opposition, la nouvelle constitution de 2016 interdit à Alassane Ouattara d’être candidat pour la troisième fois.  De son côté la majorité présidentielle estime que M. Ouattara est candidat pour un premier mandat dans la troisième République.   

Côté d’Ivoire: trois étudiants désignés lauréats du concours Hackathon pour la protection de l’environnement

Trois étudiants ivoiriens sur cent-quatorze candidats, ont été désignés, lors d’une cérémonie à l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny ( INPHB) de Yamoussoukro ( capitale politique ivoirienne), lauréats du concours Hackathon pour la protection de l’environnement organisé par le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD) en collaboration avec le ministère ivoirien des Eaux et forêts, indique une note d’information transmise dimanche à APA. Cette compétition à laquelle ont pris part 114 étudiants dont 31 filles répartis en 12 équipes, vise à trouver des solutions innovantes à la problématique de la déforestation en Côte d’Ivoire.  Le premier prix de ce concours est revenu au groupe « Make It Green» qui a proposé la conception de drones adaptés. Lesquels à travers les solutions « Green Wings» et « Green Bot» vont servir à la surveillance et à l’étude des sols, le suivi de la cartographie forestière, le planting, l’ensemencement et le transport en temps record de produits phytosanitaires. 

Le deuxième lauréat qui est le groupe « Citoyen Vert» a conçu un système de protection intégré. Il s’agit d’une application mobile de surveillance des aires protégées. Ce système, non seulement alerte instantanément les structures de surveillance, mais il localise les lieux de violation. 

Quant au troisième lauréat qui est le groupe « Impact Team», il a conçu un projet visant à la production de charbon à base de coques de cacao. Et ce, dans l’optique de réduire l’usage du bois de chauffe et permettre aux paysans de se constituer une source de revenus additionnelle. 

« Alain-Richard Donwahi, ministre des  Eaux et forêts s’est félicité de voir des projets innovants proposés par les étudiants de l’INP-HB. Il a fait savoir que son ministère va s’approprier les solutions proposées par les lauréats de cette première édition en les accompagnant», a rapporté la note. 

Ce concours pour la protection de l’environnement,  organisée autour du thème, «  Côte d’Ivoire, pays vert, puits de carbone », a pour objectif d’amener les étudiants à trouver des solutions innovantes en vue de freiner la destruction de la forêt  d’une part,  et contribuer d’autre part,  à la restauration et à la préservation du couvert végétal. 

Côte d’Ivoire: le stade Olympique d’Ebimpé construit avec près de 60.000 tonnes de ciment

Le stade Olympique d’Ebimpé, inauguré samedi par le président ivoirien Alassane Ouattara, et qui porte son nom, a été construit avec près de 60.000 tonnes de ciment, fabriqués en Côte d’Ivoire.Cet ouvrage, réalisé dans la commune d’Anyama, au nord-Ouest d’Abidjan, est d’une capacité de 60.000 places et a été « construit avec près de 60.000 tonnes de ciment Bélier », fabriqué sur le sol ivoirien, indique une note technique transmise à APA.  

Entamé en décembre 2016 et livré en octobre 2019, le stade d’Ebimpé est le plus grand stade de la sous-région, et le tout premier stade Olympique de la Côte d’Ivoire. Surnommé « Arc de Triomphe », il sera le stade officiel de l’équipe nationale de football de Côte d’Ivoire.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, fabriquant du ciment Bélier, se dit « fière » d’avoir une fois de plus contribué à la construction d’un édifice national de grande envergure, construit sur 20 hectares.

« C’est un véritable honneur pour l’ensemble des équipes de l’-entreprise que de voir leurs produits accomplir des merveilles internationales. C’est ce pourquoi nous travaillons d’arrache-pied », s’est réjoui Serge Gbotta, le directeur général de la société. 

« Nous sommes satisfaits de voir que pour sa qualité, le ciment Bélier reste indéniablement le premier choix des acteurs du BTP », a-t-il ajouté. Ce ciment est présent en Côte d’Ivoire depuis 1952 et a été utilisé pour la construction de la grande majorité des monuments ivoiriens. 

Sur ces 60.000 tonnes de ciment qu’ a nécessité le chantier, « il y a eu 85% de Ciment Bélier Extra et 15% de Ciment Bélier Classic », a-t-il expliqué,  soulignant que la qualité Extra est généralement utilisée pour la construction des éléments de structures et de bâtiments, la préfabrication de produits en béton ou encore pour les dallages. 

Quant au Classic, il est utilisé pour tous les travaux courants de maçonnerie et sur les petits ouvrages. Ces deux catégories de ciment permettent une meilleure maniabilité du béton pour l’un et confère une meilleure finition à l’ouvrage pour l’autre. 

Plus résistants et plus durables, ces ciments émettent bien moins de CO2 qu’un ciment ordinaire, ce qui présente un avantage écologique. 

 Le Ciment Bélier a été par ailleurs utilisé, entre autres, pour la construction de la Basilique Notre Dame de la Paix de Yamoussoukro, le Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, le célèbre Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny ou encore le Pont Henri Konan Bédié.

Inauguration du stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé au Nord-ouest d’Abidjan

Le stade olympique d’Anyama-Ebimpé baptisé stade Alassane Ouattara, l’un des plus grands ouvrages sportifs de la sous-région ouest-africaine avec une capacité de 60 012 places, a été officiellement inauguré samedi lors d’une cérémonie présidée par le président ivoirien Alassane Ouattara en présence de milliers d’amateurs de football , a constaté APA sur place.Cet ouvrage qui  a coûté  environ 143 milliards FCFA et qui a été réalisé grâce à la coopération Sino-Ivoirienne, est le plus grand stade de la Côte d’Ivoire. « Je suis fier et heureux de la coopération Sino-Ivoirienne… Je suis très touché par l’honneur qui m’a été fait », a affirmé M. Ouattara dans une allocution.

Poursuivant, il a annoncé la construction de plusieurs autres stades à l’intérieur de la Côte d’Ivoire, notamment dans les villes de Bouaké, Korhogo, San-Pédro et Yamoussoukro pour abriter les matches de la Coupe d’Afrique des Nations ( CAN 2023) qui sera organisée par le pays.

Aux milliers de jeunes qui ont effectué le déplacement pour assister à la cérémonie inaugurale de ce stade, M. Ouattara leur a demandé de prendre soin de cette infrastructure sportive. « Nous vous donnons ce joyaux en sachant que vous allez bien vous en occuper»,  a dit le président ivoirien.

Dans la foulée M. Ouattara, a promis aux jeunes que « je peux vous garantir que nous allons continuer de vous donner des emplois».

Avant lui, Claude Paulin Danho, le ministre ivoirien des Sports a salué, à son tour, la coopération entre la Côte d’Ivoire et la Chine. « C’est un joyau  architectural qui résulte du leadership du président Alassane Ouattara. La Côte d’Ivoire est de retour sur le plan sportif», a estimé M. Danho.

Selon lui, « ce joyaux architectural vaut à lui seul un nouveau mandat de la troisième République» pour M. Ouattara.

Un match de gala opposant l’Asec Mimosas à l’Africa Sports d’Abidjan, les deux clubs les plus populaires de la ligue 1 ivoirienne, a clôturé cette cérémonie inaugurale du stade olympique Alassane Ouattara Anyama-Ebimpé.

Ce derby entre ces deux mythiques équipes de la capitale économique ivoirienne qui a suscité beaucoup d’engouement chez les supporters des deux équipes,  s’est achevé sur la victoire de  l’Asec Mimosas sur l’Africa Sports ( 2-0).

Le stade olympique Alassane Ouattara d’Anyama-Ebimpé,  d’un coût d’investissement d’environ 143 milliards Fcfa, a été financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et la Chine, respectivement à hauteur d’environ 80 milliards Fcfa et 63 milliards Fcfa.

Il a  une capacité de 60 012 places et comprend cinq niveaux, une hauteur de 51,4 m et est totalement couvert et bâti sur une superficie totale de 61,250 mètres carrés.  Il comprend également deux salons présidentiels, une salle de contrôle anti dopage.

Cet ouvrage sportif intervient dans le cadre de la mise en œuvre des projets relatifs à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 de football en Côte d’Ivoire. A cet effet, une cité olympique devrait être aménagée autour de ce stade sur une superficie de 287 hectares. Cet projet prévoit un hôtel 4 étoiles, un centre de recherche en médecine du sport et un auditorium de 5 000 places.

Présidentielle: meeting du Pdci samedi au stade FHB « pour que Ouattara retire sa candidature »

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) qui qualifie la candidature d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 d' »anticonstitutionnelle », tient un meeting le 10 octobre 2020 au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour que le président sortant « retire sa candidature ».Le meeting a été annoncé officiellement samedi au siège du Pdci à Cocody,  une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, par le secrétaire exécutif en chef du parti, Kakou Guikahué, lors d’une réunion de la formation politique qui a regroupé plusieurs instances du parti. 

« Nous allons au stade Félix Houphouët-Boigny le samedi 10 octobre 2020 pour dire au monde entier que la Côte d’Ivoire n’est pas d’accord avec le troisième mandat d’Alassane Ouattara et que les exilés doivent rentrer », a déclaré M. Kakou Guikahué devant des milliers de militants dans l’enceinte du siège du Pdci.   

En outre, il s’agira de dire que l’ex-président Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, actuellement hors du pays pour cause judiciaire, « doivent être sur la liste électorale », a indiqué M. Guikahué dans un discours.   

Au stade Félix Houphouët-Boigny qui accueille 45 000 places, M. Guikahué a fait savoir qu’il ne sera pas construit de podium, prévoyant plus de 45 000 personnes dans les tribunes et 100 000 autres sur la pelouse, visant au total 150 000 personnes.     

Les candidats à l’élection présidentielle sont connus. Le Conseil constitutionnel a rendu publique, le 14 septembre 2020, la liste définitive des candidats retenus à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, en éliminant 40 candidatures sur 44 postulants.   

« Pendant que les candidatures de M. Gbagbo, Mamadou Koulibaly, Guillaume Soro et des ministres Gnamien Konan, Mabri Toikeusse et Marcel Amon-Tanoh sont injustement rejetées, la seule candidature anormale, illégale et anticonstitutionnelle d’Alassane Ouattara est acceptée », a poursuivi M. Guikahué. 

Pour le secrétaire exécutif en chef du Pdci, « ce n’est pas acceptable ». En outre, cette élection s’achemine vers un scrutin non régulier,  car la Commission électorale indépendante (CEI) « ne répond plus aux critères que nécessite la composition » de la commission après le retrait des représentants des partis de l’opposition, ce qui rend « illégal toutes ses activités qu’elle pourrait entreprendre ». 

« Le pouvoir refuse d’organiser des élections justes, transparentes, inclusives et crédibles le 31 octobre 2020 avec à la fin la violation de la Constitution par la candidature illégale et anticonstitutionnel de Alassane Ouattara », a estimé M. Guikahué.  

Il a par ailleurs soutenu que cela justifie l’appel à la désobéissance civile lancé par Henri Konan Bedie,  Le président du Pdci, un mot d’ordre endossé par l’ensemble des partis politiques de l’opposition dont le Front populaire ivoirien, le parti de Gbagbo.  

Jean-Marc Yacé, maire de Cocody et délégué communal de la cité, a au nom des délégués communaux et départementaux du District d’Abidjan appelé les militants à ne pas baisser les bras pour remporter la bataille pour le retour du Pdci au pouvoir d’Etat.  

« Nous sommes tous condamnés à l’union sacrée, à la solidarité agissante militante autour du président Bedié pour gagner toutes les batailles politiques qui s’annoncent âpres », avec les autres partis opposés à un « troisième mandat d’Alassane Ouattara », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le maire de Marcory, Aby Raoul, vice-président, chargé de la mobilisation, a appelé le chef de l’Etat à plancher sur le cas « des prisonniers politiques », un vocable que le pouvoir réfute. 

Elu en 2010 et réélu en 2015, l’opposition soutient que M. Ouattara brigue un troisième mandat, notamment interdit par la Constitution. Le Conseil constitutionnel a tranché indiquant qu’il s’agit de son premier mandat de cette Constitution de 2016 qui consacre la llle République. 

La rencontre avait une allure de meeting. Tour à tour, les leaders sont passés livrer leur message à l’auditoire, composé de délégués communaux et départementaux, des secrétaires généraux de sections, des présidents des comités de bases et des structures spécialisées. 

Côte d’Ivoire: 17 239 candidats entament les écrits des concours d’entrée dans les écoles professionnelles

Quelque 17 239 candidats répartis dans 64 centres de composition à travers le pays pour 10 000 places à pourvoir ont entamé, samedi, les épreuves écrites des concours d’entrée dans les écoles de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a constaté APA sur place.Ces concours ont été officiellement lancés au Lycée technique d’Abidjan, dans l’Est de la capitale économique ivoirienne avec l’observation  des mesures barrières contre la Covid-19.

« Cette année, c’est 10 000 enfants  qui vont rentrer dans la formation professionnelle  et sortir comme des agents qualifiés pour le bien des entreprises ivoiriennes. Les sociétés et les entreprises ivoiriennes ont besoin de personnels qualifiés», a estimé Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétaire d’État ivoirien chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Selon lui, il est erroné de penser que l’enseignement technique et la formation professionnelle sont destinés aux élèves ayant échoué dans l’enseignement général.

« C’est une erreur de penser que la formation professionnelle est la dernière roue (..). C’est dans la formation professionnelle qu’on doit former les gens. C’est là qu’on doit éduquer les meilleurs agents pour l’industrie et l’économie du pays», a soutenu M. Djedj Mel.

 Pour sa part, Bertin Yao Kouassi, le directeur des examens et concours de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a rappelé que c’est en juin dernier que le gouvernement ivoirien a décidé du recrutement  de « 10.000 jeunes ivoiriens » dans les centres, écoles et lycées publics de la formation professionnelle. Les résultats de ces concours sont prévus le 14 octobre prochain.

L’UE et Magic System annoncent une série d’activités culturelles et sportives pour la paix en Côte d’Ivoire

L’Union européenne (UE), la Fondation Magic, des artistes et des sportifs organiseront du 09 au 14 octobre prochain, une série d’activités culturelles et sportives à Abidjan et à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne pour promouvoir la paix en Côte d’Ivoire, a-t-on appris vendredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Dans la continuité de leur engagement pour la promotion des valeurs communes que l’Union européenne et la Côte d’Ivoire partagent, l’Union européenne et ses Etats Membres, dans un esprit de Team Europe, lancent avec la Fondation Magic System une série d’événements de promotion de la paix dénommés +Engagés pour la paix+», indique une note d’information transmise  à APA. 

Pour Salif Traoré dit  A’Salfo, le lead vocal du mythique groupe musical ivoirien « Magic System», par ailleurs,   président de la Fondation Magic System, « nous voulons inviter tous les Ivoiriens, grâce à la culture et au sport, deux vecteurs d’unité et de cohésion, à se réapproprier cette phrase du président Houphouët-Boigny, qui disait que a paix n’est pas un vain mot, c’est un comportement, et à tous être engagés pour la paix».

«Sans paix, il ne peut y avoir de développement. Mais nous ne devons pas tenir la paix pour acquise. La préserver relève d’un effort collectif, d’une volonté commune de créer un environnement pacifique et démocratique. Il appartient donc à chacun de nous d’être des artisans de la paix dans notre vie quotidienne», a exhorté pour sa part, Jobst Von Kirchmann, l’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire. 

Selon la note,  cette tournée débutera le vendredi 09 octobre prochain avec un panel autour de la paix qui sera animé par plusieurs personnalités dont l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann,  Traoré Salif dit A’Salfo, le président de la Fondation Magic System  et  Vincent Toh Bi Irié, l’ex-prefet d’Abidjan.

 Le samedi 10 octobre 2020, les activités se déplaceront à Yamoussoukro, avec un concert gratuit à la place Jean-Paul
II, au cours duquel se produiront Magic System, Ismaël Isaac, Safarel Obiang, TNT, 100 Façons, La Tigresse Sidonie, VDA, Yabongo Lova, Shado Chris, Daysie et bien d’autres artistes. 

Le lendemain dimanche 11 octobre 2020, cette tournée dénommée « Engagés pour la paix » reviendra à Abidjan, avec un match de gala qui opposera une équipe d’anciens internationaux ivoiriens à une équipe composée d’artistes, au stade Robert Champroux de Marcory au sud d’Abidjan. 

Le mercredi 14 octobre 2020 à Abidjan, dans le cadre du festival Ciné droit libre, une projection de film aura lieu au Goethe-Institut à Cocody ( Est d’Abidjan). « Au-delà des événements qui se dérouleront du 9 au 14 octobre 2020, la sensibilisation se poursuivra par une campagne d’affichage, déployée à Abidjan, Yamoussoukro et d’autres villes de l’intérieur du pays», conclut la note. 

Depuis plus d’un an, rappelle-t-on, l’Union européenne et la Fondation Magic System sont engagées dans un partenariat en faveur de la promotion des valeurs communes que l’Union européenne et la Côte d’Ivoire partagent, dont la paix et la cohésion sociale.

Laure Gondjout, une ex-collaboratrice d’Omar Bongo, rompt le silence sur l’ex-président gabonais dans un livre-témoignage lancé à Abidjan

Dans un livre-témoignage intitulé « Instants de vie: Omar Bongo, les miens et le monde », Laure Olga Gondjout, ancienne très proche collaboratrice de l’ex-président gabonais, rompt le silence sur l’exercice du pouvoir de l’illustre disparu.Mme Laure Gondjout a présenté l’ouvrage, dans un hôtel de la place à Abidjan, devant un parterre de personnalités, au nombre desquelles Chantal Compaoré, l’ex-Première dame burkinabè, Yolande Bakayoko, l’épouse du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence, et des membres du gouvernement.  

Ce livre, dira-t-elle, se veut « un clin d’oeil à l’histoire ». Il a été inspiré suite à une visite,  en 1981, à la basilique Notre dame de la paix de Yamoussoukro, où elle a rencontré de nouveau Omar Bongo et décidé de « parler de ses instants de vie avec lui et avec le monde ». 

« C’est à Yamoussoukro (la capitale politique ivoirienne ) que ma vie a basculé,  et je me suis dit en partant de là, faire en sorte qu’il en ressorte quelque chose; et c’est cet ouvrage que j’aurais pu intituler Yamoussoukro », a fait savoir Mme Laure Olga Gondjout. 

Dans 242 pages et 17 chapitres, Laure Olga Gondjout raconte dans chaque paragraphe des éléments de témoignages de sa vie depuis son enfance, marquée par divers événements aussi bien heureux que tragiques.

Cet ouvrage est aussi le témoignage d’une vie socio-professionnelle bien remplie dans l’ombre du président défunt Omar Bongo. « Instants de vie: Omar Bongo, les miens et le monde », est le premier livre consacré à l’homme d’Etat gabonais décédé le 8 juin 2009 à l’âge de 73 ans. 

L’auteur a répondu à 114 questions dans une conversation avec la journaliste Djeynab Diallo, ce qui a servi à écrire une longue séquence sur sa vie. Elle évoque son entrée au coeur du pouvoir et surtout le système présidentiel gabonais. 

Selon Laure Olga Gondjout, Omar Bongo est « un monsieur humble, respectueux de son prochain, coquin, sensible, séducteur, généreux, malin et patriote africaniste ». Ce qu’elle détaille dans le livre, car le palais du Bord de Mer ne désemplissait pas. 

 

Pour elle, cet ouvrage vise à perpétuer sa mémoire et faire revivre le génie politique de l’homme d’Etat. A cela, s’ajoutent également toutes les personnes croisées sur son chemin qui font partie de son cercle relationnel depuis des décennies. 

« C’est un président dont la politique parlait au-delà des frontières du Gabon », se souvient-elle, dans ce livre préfacé par deux personnalités africaines dont Abdou Diouf, ex-président sénégalais. 

Répondant à quelques questions de l’auditoire sur cet ouvrage littéraire, elle a laissé entendre qu’elle voulais restaurer le capital politique de Omar Bongo. Poursuivant, elle a relevé que tout citoyen a une ambition pour son pays, elle en a, mais ce qui importe, c’est que les Gabonais se retrouvent autour d’une table pour « penser Gabon ». 

« Je suis mû par une seule cause, c’est celle de la paix », a-t-elle poursuivi, estimant que la crise actuelle au Gabon « ressemble aux prémices de crises dans certains pays » qu’ elle a suivi parce qu’ elle a collaboré avec un artisan de la paix, Omar Bongo. Et, son expérience servirait à « alerter ». « Si j’ai des ambitions, pourquoi pas, et ce n’est pas le cas ».  

Mme Laure Gondjout est la fille du premier président de l’Assemblée nationale du Gabon et ancien sénateur français, Paul Gondjout et d’Odette Louembet, son épouse. Elle commence sa carrière professionnelle à Abidjan comme traductrice interprète en juillet 1978.

Nommée conseiller aux Affaires africaines et internationales à la présidence de la République gabonaise en octobre 1984, cette proche de Omar Bongo a travaillé sous son ère. Elle a servi à ses côtés jusqu’en 2009, soit durant 25 ans.  

Côte d’Ivoire: « exclusion temporaire » de KKB du Pdci pour « indiscipline »

Le Conseil de discipline du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a décidé vendredi de l' »exclusion temporaire » de Kouadio Konan Bertin dit « KKB » pour « indiscipline » après s’être porté candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 contrairement aux textes de sa formation politique.Le Conseil de discipline juge que le comportement de M. Kouadio Konan Bertin, retenu comme candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, « porte gravement atteinte à l’unité du parti et à ses intérêts et constituent une insoumission caractérisée aux décisions du parti ». 

En outre le Conseil estime que cet acte est « caractéristique d’une indiscipline notoire telle que prévue par l’article 111 du règlement intérieur du Pdci. En conséquence, le Conseil de discipline et de l’ordre du bélier décide de l’exclusion temporaire de M. Kouadio Konan Bertin ».

Cette exclusion en porte « exclusion de toute fonction au sein des instances et organes du Pdci, ainsi qu’interdiction de se prévaloir de la qualité de membre du Pdci et d’user du logo et des armoiries du parti », poursuit la décision du Conseil de discipline.  

La présente décision devrait être déférée au prochain congrès du parti. KKB, membre du Bureau politique et conseiller de Henri Konan Bédié, président du Pdci, a été auditionné vendredi au siège du parti par le Conseil de discipline, sous une forte escorte policière.

KKB est l’un des quatre candidats retenus par le Conseil constitutionnel, le 14 septembre 2020, sur 44 prétendants. Il a affrontera à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 trois autres candidats dont Henri Konan Bédié, le chef du Pdci.

KKB auditionné par le Conseil de discipline du Pdci sous une forte escorte policière

Kouadio Konan Bertin (KKB), un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), candidat indépendant à la présidentielle du 31 octobre 2020, a été auditionné vendredi par le Conseil de discipline de sa formation politique, sous une forte escorte policière.Arrivé autour de 11h GMT  (heure locale) au siège du Pdci à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, KKB, ex-président de la jeunesse du parti, visiblement décontracté, était escorté par une dizaine de policiers et quelques partisans. 

Avec de petits sourires au coin des lèvres, il donnait l’air de quelqu’un qui avait abordé la rencontre dans un élan de sûreté. Le Pdci, laissera-t-il entendre est sa « maison » dans un échange à sa sortie d’audition.

Dans la cour, l’atmosphère était peu tendue. L’ex-leader de la jeunesse du Pdci a essuyé une injure d’un militant très remonté de sa candidature. Il est reproché à KKB de jouer le jeu du Rhdp, le parti au pouvoir, pour « déstabiliser » le Pdci à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Sa candidature déplaît ostensiblement à sa famille politique. Après le rejet de son dossier au sein du Pdci, il a jugé bon de faire cavalier seul en se présentant à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, en indépendant.  

Face à la presse, le 7 juillet 2020, KKB a soutenu ne pas être à la solde du pouvoir, mais s’est présenté à la convention d’investiture du candidat du Pdci pour la présidentielle d’octobre 2020,  parce que son pays « n’a nul besoin d’un pauvre remake des affrontements passés ». 

Sa candidature va à l’encontre des décisions du Bureau politique du Pdci, instance suprême du parti. Il est interdit à tout candidat à la Convention d’investiture de se présenter à l’élection du président de la République s’il n’est pas retenu. Pour le parti, KKB ne respecte pas cette disposition.  

M. Kouadio Bertin, déclaré éligible le 14 septembre 2020 par le Conseil constitutionnel, figure parmi les quatre candidats retenus sur 44 candidats. Candidat malheureux à la présidentielle de 2015, il compte s’appuyer sur des militants du Pdci, ce qui fâche son parti. 

Côte d’Ivoire: prorogation de la suspension des manifestations sur la voie publique jusqu’au 14 octobre prochain

Le ministère ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation ainsi que celui de la sécurité et de la protection civile ont prorogé, dans un arrêté interministériel , la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique en Côte d’Ivoire jusqu’au 14 octobre prochain, a appris APA vendredi de source officielle.« En vue de prévenir les troubles à l’ordre public, la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique, sur toute l’étendue du territoire national, est prorogée jusqu’au 14 octobre 2020», mentionne l’article 1 de cet arrêté interministériel. 

Les manifestations ou rassemblements de personnes organisés par les partis et groupements politiques ou les associations légalement constituées dans les lieux fixes, ajoute l’article 2,  relèvent du régime de la déclaration préalable, conformément aux dispositions légales en vigueur, et demeurent soumis au droit commun, dans le respect des mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. 

« Les contrevenants à la mesure de suspension prévue à l’article 1 ci-dessus sont passibles de poursuites judiciaires», souligne par ailleurs, le document en son article 3. C’est depuis le 19 août dernier que le gouvernement ivoirien a décidé de suspendre les manifestations sur la voie publique dans le pays autorisant toutefois les rassemblements dans les enceintes closes. 

Cette décision de l’exécutif ivoirien est intervenue au lendemain de plusieurs manifestations politiques dans le pays qui ont occasionné des pertes en vie humaine et de nombreux dégâts matériels. Le climat politique est délétère en Côte d’Ivoire à quelques semaines de l’élection présidentielle qui est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain.

Lancement d’un projet pour stopper la dégradation de la forêt classée de Goin-Débé dans le sud-ouest ivoirien

Un projet d’aménagement dont l’objectif est de stopper la dégradation de la forêt classée de Goin-Debe dans le sud-ouest ivoirien, a été lancé jeudi à Abidjan par le ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce projet dénommé « Élaboration du plan d’aménagement de la forêt classée de Goin-Débé » , constitue le démarrage d’un processus qui vise à préserver à terme, une série de forêts classées de catégorie 3 ( forêt classée ayant été dégradée à plus de 75%) dans le sud-ouest ivoirien, dont les forêts classées de  « Haute Dodo» et de «Rapide Grah».

 « Le plan d’aménagement qui va être rédigé marquera une étape importante dans le développement forestier en Côte d’Ivoire. Il devra être pour cela innovant et prendre en compte toutes les thématiques majeures en vigueur en matière de la foresterie moderne en adéquation avec la situation particulière de la Côte d’Ivoire afin de servir de modèle pour les forêts classées de catégorie 3», a expliqué dans une allocution par visioconférence Martial Mé Kouamé, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien des Eaux et forêts.

 Selon lui, ce projet apparaît comme « l’occasion unique » de stopper le processus de dégradation avancée de nos forêts, notamment, les forêts classées de catégorie 3. « Il s’agit à travers ces plans d’aménagement de Goin Débé, Haute Dodo et Rapide Grah, programmés et planifiés comme des projets pilotes et qui seront bientôt disponibles, de définir avec l’ensemble des parties prenantes, les zones de sauvegarde environnementale et sociale pouvant accueillir et stabiliser le flux de populations présentes à l’intérieur des forêts classées », a également fait savoir M. Kouamé. 

Avant lui, Kouablan François, le directeur de cabinet du ministre de l’environnement et du développement durable a indiqué, à son tour,  que cette initiative s’inscrit dans le cadre des activités clés du Projet d’investissement forestier ( PIF) de la Côte d’Ivoire. 

« Le PIF s’est engagé à réaliser les plans d’aménagement participatif et innovant des forêts classées de Goin-Débé, de Haute Dodo et de  Rapide Grah», a dit M. Kouablan. 

Poursuivant, il a réitéré le soutien du gouvernement ivoirien à cette initiative appelant l’opérateur de mise en oeuvre de ce projet , notamment, le cabinet PROFOREST,  à respecter le délai requis de sept mois pour achever l’élaboration de ce plan d’aménagement. 

Après la forêt classée de Goin-Débé, des plans d’aménagement seront également élaborés pour les forêts classées de Haute Dodo et de Grah Rapide ( sud-ouest ivoirien), une initiative dont l’un des  principaux objectifs,  est de contribuer à la restauration du couvert forestier ivoirien.

Les compétences numériques de 21 enseignants ivoiriens renforcées

Vingt-et-un enseignants du Lycée Sainte Marie d’Abidjan, formés sur des outils de gestion numérique sociale et en bureautique par le biais de l’ONG ADEI Technology Hub, ont reçu le week-end dernier des certificats, lors d’une cérémonie.La remise des certificats a  eu lieu au siège de ADEI Technology Hub sis à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, où ces 21 enseignants du Lycée Sainte Marie ont reçu leurs certificats suite au renforcement de leurs compétences numériques.

Durant douze semaines, soit trois mois, ces enseignants sélectionnés ont eu droit à deux types de formation. Une première, en présentielle, a porté sur le renforcement des capacités bureautiques axé sur le pack Microsoft office, et une seconde, en ligne, qui a traité des « bases de la programmation HTML et CSS ».  

La formation de ces vingt-et-un enseignants de lycée, financée par l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, est un fruit du partenariat entre ADEI Technology Hub et le Lycée Sainte Marie de Cocody.

La cérémonie de remise de certificats a été rehaussée par la présence de la sénatrice ivoirienne Emilienne Anikpo, de Mme Allou Marie-Christ, proviseur dudit lycée et de M. Tuo Nangalourou, directeur des apprentissages et de l’insertion professionnelle au secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle. 

Prenant la parole au nom des bénéficiaires de la formation, M. Boni a salué la « qualité de la formation et des formateurs qui n’ont ménagé aucun effort dans leur rôle de facilitateur, de boussole et de coach », avant de traduire toutes leurs gratitudes aux initiateurs du projet.  

Quant à Mme Allou, proviseur du Lycée Sainte Marie de Cocody, elle a remercié  ADEI Technology Hub pour la formation dispensée aux enseignants de son établissement, tout en les exhortant à transmettre à leur tour cette formation aux 190 membres du personnel et aux 1400 filles que compte le Lycée Sainte Marie.

Intervenant depuis les Etats-Unis par visioconférence, la fondatrice d’ADEI Technology Hub, Mme Odomitchi Anikpo, a tenu à féliciter les enseignants du Lycée Sainte Marie pour leur assiduité et l’engagement qu’ils ont démontré tout au long de cette formation.

Elle s’est réjouie de cette collaboration réussie entre leur deux établissements, tout en déclarant : « pour nous, ce programme permet de réaliser un impact social tant dans l’éducation, la formation de la main-d’œuvre mais également dans l’appui au genre féminin et aux jeunes filles dans leur éducation et leur carrière future ».

Mme  Odomitchi Anikpo a par ailleurs  adressé un merci spécial à l’ambassade des Etats-Unis qui a financé cette formation et qui accompagne sa structure sur plusieurs autres projets de formation en Côte d’Ivoire.  

Créé depuis 2018 par des jeunes Ivoiriens, ADEI Technology Hub s’est donné pour mission de stimuler le développement socio-économique à travers la technologie en renforçant les éléments fondamentaux de l’écosystème entrepreneurial.

Déficits pluviométriques: début de transferts monétaires à 6498 ménages ivoiriens

Des transferts monétaires au profit de 6498 ménages ivoiriens, victimes de déficits pluviometriques, a débuté le 1er octobre 2020, sous la supervision de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire, indique une note transmise à APA.La cérémonie de lancement officiel du transfert de ces fonds, par mobile money, d’un montant total de 335 296 800 FCFA, s’est déroulée jeudi à Abidjan-Plateau, en présence du directeur de Cabinet adjoint, M. Bamba Vassogbo, représentant le Ministre de l’Economie et des Finances, M. Adama Coulibaly.  

Ces ménages, identifiés à travers un logiciel dédié et avec le concours de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) ainsi que des communautés villageoises, perçoivent depuis le 1er octobre 2020, un soutien financier octroyé par la Mutuelle panafricaine de gestion des risques ou en anglais, African Risk Capacity (ARC).  

Superviseur de l’ARC en Côte d’Ivoire, M. Jacques Konan Assahoré, directeur général du Trésor ivoirien, a salué les efforts et l’implication effective des différentes parties intéressées dans la mise en oeuvre des phases antérieures, en dépit de quelques perturbations liées à la Covid-19.

Le transfert monétaire vise 6498 ménages considérés comme les plus vulnérables, composés de 32 496 personnes, issues de certaines zones rurales en Côte d’Ivoire, et victimes de déficits pluviometriques. 

« La Côte d’Ivoire reste l’un des membres les plus actifs de la mutuelle, aussi bien par son soutien politique à l’institution que par sa participation aux programmes d’activités annuels », s’est félicité le directeur général de l’ARC, M. Ibrahima Cheikh Diong.  

M. Diong a annoncé que le siège du secrétariat de la mutuelle, établi à Johannesburg, en Afrique du Sud, sera transféré bientôt en Côte d’Ivoire et que ce déménagement marquera une nouvelle phase vertueuse dans le développement et la croissance de l’Institution. 

« Soyez aussi rassurés de notre soutien », a assuré M. Ibrahima Cheikh Diong, qui a d’ailleurs annoncé d’autres décaissements au profit de la Côte d’Ivoire. 

Il a précisé que les ménages bénéficiaires du premier fonds de 335 296 800 FCFA sont issus de neuf départements que sont Bouaké, Béoumi, Sandégué, Niakaramandougou, Katiola, M’Bahiakro, Prikro, Tanda et Zuenoula.

L’objectif de ce projet est de permettre à ces ménages de réaliser des activités génératrices de revenus, suite aux impacts négatifs de la sécheresse dont ils ont été victimes en 2019. 

Cette assistance, soulignera le représentant du ministre, est le résultat de deux polices d’assurance auxquels le gouvernement ivoirien qui a souscrit en 2019 auprès de l’ARC, contre les risques liés au déficit pluviométrique, l’une couvrant le Nord et l’autre, le Centre du pays.   

Citant une étude d’un groupe d’experts internationaux sur l’évolution du climat, il a relevé que « le changement climatique pourrait faire baisser le Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire de 2 à 4% ce qui représenterait entre 380 et 770 milliards de FCFA de pertes». 

« Le secteur agricole qui contribue dans une forte proportion à la croissance économique du pays, reste vulnérable aux aléas climatiques», s’est inquiété M. Bamba Vassogbo qui rassuré sur les dispositions prises pour que les fonds reçus soient utilisés effectivement pour la cause des populations affectées, évoquant le suivi-évaluation. 

L’ARC est une institution spécialisée de l’Union africaine créée en 2012, dont l’objectif est d’aider les États membres de l’Union Africaine à réduire les risques de pertes et de dommages causés par des phénomènes météorologiques extrêmes et des catastrophes naturelles tels que la sécheresse et les inondations.  L’Institution a été créée par traité, négocié et signé par 33 pays africains dont la Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: le prix du cacao fixé à 1 000 Fcfa/Kg, en hausse de 175 Fcfa

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a annoncé jeudi à Yamoussoukro le prix bord champ du cacao pour la campagne 2020-2021 en Côte d’Ivoire, fixé à 1 000 Fcfa le Kg contre 825 Fcfa/Kg la campagne précédente, soit une hausse de 175 Fcfa. »J’ai le très grand plaisir de vous annoncer que nous avons décidé de ne pas baisser les prix aux producteurs (…) et décidé d’augmenter le prix de 825 Fcfa à 1 000 Fcfa le Kg », a dit Alassane Ouattara à l’occasion de la 7e édition de la Journée nationale du cacao et du chocolat à Yamoussoukro.

« Nous voulons que le cacao soit l’ami de la forêt, et moi je veux vous dire que je suis votre ami, et vous pouvez compter sur moi », a ajouté M. Ouattara,  sous des salves d’applaudissements de producteurs, d’industriels du chocolat et des acteurs du secteur. 

Il a expliqué que cette augmentation traduit « l’engagement et la détermination » de la Côte d’Ivoire et du Ghana, deux pays cumulant plus de 60% du marché mondial du cacao, d' »améliorer les revenus et le niveau de vie des producteurs ». 

« Cet engagement et cette détermination vont se poursuivre pour s’intensifier à travers des investissements importants dans la recherche, notamment celle visant à éradiquer la maladie du swollen shoot et accroître notre capacité de transformation locale », a assuré M. Ouattara.

Pour lui, cela devrait générer des milliers d’emplois surtout pour les jeunes; si dans deux ans, la Côte d’Ivoire arrive à atteindre 900 000 à 1 million de tonnes avec les deux usines de transformation de fèves de cacao, lancées il y a quelques jours. 

Le président ivoirien a encouragé les industriels de tous les pays à venir investir dans le secteur, soit avec les nationaux ou en filialisation de leur société mère, car « notre objectif est qu’ en 2025, nous puissions transformer 100% du cacao produit en Côte d’Ivoire ».

La Côte d’Ivoire et le Ghana, gardent le leadership de la production du cacao à l’échelle internationale. Ces deux pays voisins veulent influer sur le prix plancher, jouant sur l’offre et la demande. Cependant, les changements climatiques peuvent remettre en cause l’accord entre ces deux pays.

Comptant pour « plus de 50% du PIB des exportations, le cacao est le principal produit commercial de la Côte d’Ivoire », premier producteur mondial. Ce produit représente « 15% du PIB du pays et fournit de l’emploi à 7 millions d’Ivoiriens », selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD).