Université FHB d’Abidjan: la POSEC-CI, une plateforme de syndicats d’enseignants, annonce une grève du 7 au 9 octobre

La Plateforme des organisations et syndicats des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (Posec-CI) annonce une grève du 7 au 9 octobre 2020 pour exiger Internet à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (publique), ainsi que des bibliothèques numériques et le paiement du reliquat des heures complémentaires. »La Posec-CI appelle les enseignants-chercheurs et les chercheurs à la grève générale dans toutes les universités publiques de Côte d’Ivoire du 7 au 9 octobre 2020″, a déclaré M. Yéo Kanabein Oumar, le président du Conseil d’administration de la Posec-CI, face à la presse.

« Nous entrons en grève pour dénoncer la destruction programmée du système éducatif en général et celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en particulier », a fait savoir le président du Conseil d’administration de la Posec-CI. 

L’organisation syndicale revendique une amélioration des conditions de travail par « la mise à disposition de la connexion à Internet, des bibliothèques numériques et le respect du volume horaire nécessaire pour dispenser correctement les cours », a dit M. Yéo. 

Elle réclame en outre le paiement du reliquat de solde des heures complémentaires des enseignants et enseignants-chercheurs au titre des années académiques 2016–2017 et 2017-2018 à l’université Félix Houphouët-Boigny et 2019-2020.

Vu que les enseignants n’auront pas de vacances pour « évacuer trois années universitaires » en continu, la Posec-CI demande le paiement d’une prime spéciale aux enseignants « pour les efforts sans pareil consentis afin de sauver l’année académique 2019-2020 »,  a-t-il soutenu.   

Concernant les heures complémentaires, M. Goré Bi, vice-président chargé des revendications, a déclaré que la Posec-CI dénonce par ailleurs « un traitement discriminatoire et différentiel », souhaitant une « harmonisation » des heures complémentaires dans toutes les universités et grandes écoles publiques.

La Posec-CI qui revendique six organisations syndicales sur sept notamment affiliées à sa plateforme, compte « bloquer toutes les universités » publiques durant ces trois jours de grève. La faîtière qui a rencontré la direction de l’université n’a obtenu satisfaction et envisage d’interpeller la tutelle. 

Côte d’Ivoire : la hausse de la production agricole dope l’économie dans l’Est du pays (rapport BAD)

La hausse de la production agricole dans l’Est de la Côte d’Ivoire, via des programmes soutenus par la Banque africaine de développement (BAD), a relancé les activités économiques de cette partie du pays, selon un rapport de l’institution financière.La production agricole a «décuplé» ces dernières, revitalisant l’économie locale, suite à la mise en œuvre du Projet d’appui aux infrastructures agricoles dans la région de l’Indénié-Djuablin (PAIA-ID), entre 2012 et 2019, indique un rapport de la BAD du 18 septembre 2020. 

Financé à hauteur de 30,2 millions de dollars américains, soit 16,89 milliards Fcfa, par la BAD, ce projet a permis notamment de «restaurer les conditions de production et d’écoulement des produits agricoles de cette région à fort potentiel».  

L’objectif de départ du PAIA-ID, rapporte le texte, était d’accroître, de manière durable, la production et la productivité des principales cultures de la région par le développement des infrastructures et le renforcement des capacités organisationnelles et institutionnelles.

« Le PAIA-ID nous a beaucoup aidé», s’est réjoui Mamadou Koné, président de la Coopérative de gestion agréée (CGA) du bas-fond « CAFOP ». Par le passé, les producteurs avaient un rendement de 10 sacs de riz à l’hectare, mais aujourd’hui, ils sont à environ 40 sacs de riz. 

Ces résultats ont été atteints suite à des aménagements hydro-agricoles réalisés dans le cadre du projet, et qui ont amélioré significativement les rendements des cultures vivrières des paysans.  

En 2019, les rendements pour la banane plantain ont grimpé de +162%, le manioc (+223%), le riz pluvial (plus du double) et le riz irrigué (91%), souligne le rapport, qui note que parallèlement, les infrastructures agricoles se sont développées. 

L’on enregistre 752,1 hectares de bas-fonds aménagés, 40 forages installés, 100 pompes à motricité humaine rénovées, six marchés ruraux construits ainsi que 17 magasins de stockage de riz.

Le projet a favorisé le désenclavement des zones de production. En outre, plus de 566 kilomètres de pistes rurales ont été rénovées. Avec cette réhabilitation, les producteurs ont pu avoir un facile accès à leurs  plantations.

Sylvain Ano Kouao, président du CGA « Niamien-Dissou », a bénéficié, lui aussi, des retombées du PAIA-ID, qui a permis l’accroissement des terres cultivables et l’amélioration de la productivité ayant renforcé la sécurité alimentaire.

« Les aménagements réalisés nous ont permis d’exploiter une grosse superficie, raconte Ano Kouao, citant les 33 hectares aménagés avec une retenue d’eau et un barrage, et la livraison d’un magasin et d’un entrepôt. Nous avons maintenant assez de riz pour nourrir notre famille».

Le développement de l’agriculture irriguée a revitalisé l’économie locale. A l’exception de l’igname, la production des cultures cibles a dépassé 300 000 tonnes à l’achèvement du projet. 

Avec la banane plantain et le manioc, la production locale pourrait atteindre 310 000 tonnes vers la fin de l’année 2020. Le projet a permis une autonomisation des femmes qui comptent pour un quart des bénéficiaires.  

Le PAIA-ID a investi également dans le renforcement des capacités, l’accompagnement des femmes et des jeunes de la région, point d’orgue du projet pour la pérennisation des activités.

Le projet a installé 200 bacs de fermentation de cacao, distribué vingt kits de contrôle qualité, accompagné vingt coopératives café-cacao pour mise en conformité aux dispositions légales relatives aux sociétés coopératives, et appuyé l’organisation de 71 groupements de filières. Plus de 2 100 producteurs ont été formés aux pratiques agricoles via le projet, conclut le rapport.  

Le projet de budget 2021 de l’Etat ivoirien évalué à 8621,1 milliards de FCFA

Le projet de budget de l’Etat ivoirien pour l’année 2021, s’équilibre en ressources et en charges à 8621,1 milliards de francs CFA et enregistre une progression de 6,9% par rapport au budget initial 2020, a annoncé, mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Tiémoko Touré à l’issue d’un Conseil des ministres présidé à Yamoussoukro par le président Alassane Ouattara.Elaboré dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19, ce budget vise à contribuer à la relance des activités économiques profondément impactées par les effets de cette pandémie et à poursuivre les objectifs de développement du gouvernement orientés vers l’amélioration des conditions de vie des populations, a expliqué M. Touré.

Dans cette perspective, a-t-il précisé, le projet de budget pour l’année 2021, deuxième projet élaboré sous la forme de budget-programmes, est structuré en 35 dotations et 149 programmes budgétaires, logés au sein des institutions et ministères.

« Il s’équilibre en ressources et en charges à 8621,1 milliards de francs CFA et enregistre une progression de 6,9% par rapport au budget initial 2020. Cet équilibre devrait évoluer pour atteindre 9 129,8 milliards de francs CFA en 2022 et 9 916,3 milliards de francs CFA en 2023 », a poursuivi le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Par ailleurs, une mission du Fond monétaire international (FMI) étant en cours, ce budget fera probablement l’objet d’un ajustement circonstancié, a conclu Sidi Tiémoko Touré.

Le projet de budget 2021 de l’Etat ivoirien évalué à 8621,1 milliards de FCFA

Le projet de budget de l’Etat ivoirien pour l’année 2021, s’équilibre en ressources et en charges à 8621,1 milliards de francs CFA et enregistre une progression de 6,9% par rapport au budget initial 2020, a annoncé, mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Tiémoko Touré à l’issue d’un Conseil des ministres présidé à Yamoussoukro par le président Alassane Ouattara.Elaboré dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19, ce budget vise à contribuer à la relance des activités économiques profondément impactées par les effets de cette pandémie et à poursuivre les objectifs de développement du gouvernement orientés vers l’amélioration des conditions de vie des populations, a expliqué M. Touré.

Dans cette perspective, a-t-il précisé, le projet de budget pour l’année 2021, deuxième projet élaboré sous la forme de budget-programmes, est structuré en 35 dotations et 149 programmes budgétaires, logés au sein des institutions et ministères.

« Il s’équilibre en ressources et en charges à 8621,1 milliards de francs CFA et enregistre une progression de 6,9% par rapport au budget initial 2020. Cet équilibre devrait évoluer pour atteindre 9 129,8 milliards de francs CFA en 2022 et 9 916,3 milliards de francs CFA en 2023 », a poursuivi le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Par ailleurs, une mission du Fond monétaire international (FMI) étant en cours, ce budget fera probablement l’objet d’un ajustement circonstancié, a conclu Sidi Tiémoko Touré.

Le projet de budget 2021 de l’Etat ivoirien évalué à 8621,1 milliards de FCFA

Le projet de budget de l’Etat ivoirien pour l’année 2021, s’équilibre en ressources et en charges à 8621,1 milliards de francs CFA et enregistre une progression de 6,9% par rapport au budget initial 2020, a annoncé, mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Tiémoko Touré à l’issue d’un Conseil des ministres présidé à Yamoussoukro par le président Alassane Ouattara.Elaboré dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19, ce budget vise à contribuer à la relance des activités économiques profondément impactées par les effets de cette pandémie et à poursuivre les objectifs de développement du gouvernement orientés vers l’amélioration des conditions de vie des populations, a expliqué M. Touré.

Dans cette perspective, a-t-il précisé, le projet de budget pour l’année 2021, deuxième projet élaboré sous la forme de budget-programmes, est structuré en 35 dotations et 149 programmes budgétaires, logés au sein des institutions et ministères.

« Il s’équilibre en ressources et en charges à 8621,1 milliards de francs CFA et enregistre une progression de 6,9% par rapport au budget initial 2020. Cet équilibre devrait évoluer pour atteindre 9 129,8 milliards de francs CFA en 2022 et 9 916,3 milliards de francs CFA en 2023 », a poursuivi le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Par ailleurs, une mission du Fond monétaire international (FMI) étant en cours, ce budget fera probablement l’objet d’un ajustement circonstancié, a conclu Sidi Tiémoko Touré.

Présidentielle ivoirienne: l’AFD et LMP, deux plateformes de l’opposition, suspendent la participation de leurs représentants à la CEI

L’AFD et LMP, deux plate-formesalles de l’opposition ivoirienne, ont annoncé mardi dans une déclaration conjointe la suspension de leurs représentants à la Commission électorale indépendante (CEI), institution chargée d’organiser l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Les plateformes de l’Alliance des forces démocratiques (AFD) et la Ligue  des mouvements pour le progrès « demandent à leurs représentants de ne plus participer aux réunions convoquées par les nouveaux bureaux locaux » de la CEI. 

Cette décision, pour ces plateformes vise pour à « ne point se faire complice du hold up électoral mis en place par le gouvernement, le Conseil constitutionnel et la Commission Electorale Indépendante », précise la déclaration.  

De ce fait, « l’AFD et LMP ont instruit toutes les personnalités qu’elles ont proposé pour siéger dans les commissions électorales communales, sous-préfectorales, départementales, régionales et à l’étranger, de suspendre leurs activités au sein des démembrements de la CEI ».  

« L’AFD et la  LMP ne peuvent s’associer à une mascarade électorale »,  indique la déclaration dans laquelle elles appellent tous leurs représentants à « attendre de recevoir de nouvelles instructions ». 

En termes de propositions, l’AFD et la LMP « réitèrent l’urgence et la nécessité d’une concertation élargie entre le gouvernement et les forces politiques et sociales,  parties prenantes  aux élections ».  

Elles demandent au gouvernement et au président de la République, garant de la paix sociale, de la sécurité nationale et du « respect des accords internationaux, de sortir de leur posture actuelle, irréaliste, qui expose inutilement les Ivoiriens aux menaces de toute nature ».

Selon ces deux plate-formes  de l’opposition en Côte d’Ivoire,  pour inviter une crise post-électorale, tous ceux qui ont un intérêt aux élections présidentielles et législatives,  devraient discuter « autour d’une table afin de convenir des conditions générales de leur organisation et notamment, des réformes nécessaires du Conseil Constitutionnel et de la CEI ».  

Dans cette optique, l’AFD et la LMP demandent au gouvernement et au président de la République, de sortir du « fétichisme des dates » pour faire baisser les tensions socio-politiques. Toute chose qui évoque un report du scrutin présidentiel.  

« Nous pouvons tous ensemble, faire l’économie d’une nouvelle crise », concluent ces deux plate-formes de l’opposition ivoirienne. M. Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien  (Fpi) a signé la déclaration au nom de l’AFD. 

L’opposant Kabran Appia, lui, a signé la déclaration conjointe de ces deux plate-formes  politiques pour le compte de la Ligue des mouvements pour le progrès  (LMP). 

Affaire « désobéissance civile »: la Cdrp dénonce un « discours belliqueux » du PM ivoirien suite à sa réaction

La Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp), une organisation de l’opposition ivoirienne, reproche au Premier ministre Hamed Bakayoko d’avoir tenu un « discours bélliqueux », en réaction à l’appel à la « désobéissance civile » lancée par l’opposition.Dans une déclaration lue, mercredi, par M. Ouattara Gnonzié, au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), le porte-parole de la Cdrp a qualifié de « propos incendiaire », la réaction du Premier ministre Hamed Bakayoko sur l’appel de la désobéissance civile de l’opposition.

Lors du meeting de clôture d’une visite d’Etat de Alassane Ouattara à Bouaflé (centre-ouest), le Premier ministre Hamed Bakayoko, prenant la parole, a selon la Cdrp tenu le 26 septembre 2020 « des propos d’une extrême gravité, indigne d’un Premier ministre et mal à propos ».

« M. le président, s’ils (opposants) continuent, la semaine prochaine, après le dernier Conseil des ministres, nous allons vous désobéir un peu ;  ils incitent à la violence, à la désobéissance, à la rébellion (…) nous serons devant vos domiciles pour vous apporter la note », avait dit M. Hamed Bakayoko sur la question de la désobéissance civile. 

Pour la Cdrp, ce sont des « preuves » de « menaces directes proférées par le Premier ministre contre les leaders politiques de l’opposition et le peuple de Côte d’Ivoire avec des propos dangereux ».

M. Ouattara Gnonzié a déclaré que le Premier ministre « semble s’être trompé de tribune » et a à travers son « discours belliqueux et d’une rare violence, tranché clairement avec les dispositions d’apaisement et de dialogue qu’il avait laissé entrevoir dès sa nomination ».  

« Le Premier ministre, plutôt que de se mettre dans la posture d’un homme d’Etat comme l’exige toute cérémonie officielle, s’est vautré dans un spectacle digne d’un militant zélé préoccupé à impressionner par ses diatribes et menaces, les faucons de son parti », a-t-il poursuivi. 

La Cdrp, soulignera-t-il, estime que le discours de M. Hamed Bakayoko « trahit les réelles intentions d’un régime désespéré et aux abois, paniqué à l’idée de la mise en œuvre imminente du mot d’ordre de désobéissance civile lancé par le président Henri Konan Bédié » du Pdci.

L’opposition ivoirienne juge la candidature de M. Ouattara pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 d' »anticonstitutionnelle ». Pour elle, le chef de l’Etat brigue un « troisième mandat », interdit par la Constitution. De son côté le Rhdp (pouvoir) estime que c’est le premier mandat  de M. Ouattara dans la 3e République.

Le rapport moral et financier 2019 du patronat ivoirien adopté à l’unanimité par ses adhérents

Le rapport moral et financier de l’exercice 2019 de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire ( CGECI, patronat ivoirien), a été adopté à l’unanimité par ses adhérents au terme d’une Assemblée générale mixte ( ordinaire et extraordinaire), a appris APA mercredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Le rapport moral présenté par le Conseil d’administration a présenté les activités menées au titre de l’année 2019. Et ce rapport a été apprécié et adopté à l’unanimité par l’Assemblée générale. Le Conseil a également présenté la situation financière et le résultat de la gestion 2019 à ses adhérents et ce rapport a été positivement apprécié a l’unanimité également par l’ensemble des adhérents qui ont donné quitus au Conseil d’administration », a expliqué à la presse au sortir de ses assises, Jean-Marie Ackah, le président de la CGECI. 

Par ailleurs, M. Ackah a indiqué que l’Assemblée générale qui a fait remarquer qu’il demeure encore des défis importants, a exhorté le Conseil d’administration de son institution à « tout mettre en oeuvre » pour chercher à relever ses nouveaux défis.

 En ce qui concerne l’impact de la pandémie à COVID-19 sur les entreprises ivoiriennes, le président de la CGECI a fait savoir que ce conclave a instruit le Conseil d’administration de son institution à poursuivre le plaidoyer auprès des autorités ivoiriennes pour accroître l’accompagnement des entreprises. 

« Cette Assemblée a donné mandat au Conseil d’administration de poursuivre le plaidoyer et les négociations avec l’État afin d’optimiser l’accompagnement qui pourrait être apporter aux entreprises dans cette période de crise de la COVID-19. Également cette Assemblée a invité le conseil d’administration à se pencher déjà sur la période post COVID-19», a-t-il précisé. 

En outre, au cours de cette Assemblée générale qui avait un « caractère mixte » parce qu’à la fois ordinaire et extraordinaire, a poursuivi, M. Ackah, « nous avons apporté des amendements à nos textes et à nos statuts pour mieux cadrer l’application de ses statuts au vécu de notre organisation ». 

La CGECI est la principale organisation patronale de Côte d’Ivoire. Elle fédère des groupements professionnels, des associations d’entreprises et des entreprises de tous les secteurs d’activités.

Côte d’Ivoire: deux représentants de l’opposition suspendent leurs fonctions à la CEI centrale

Deux représentants de l’opposition ivoirienne, siégeant au sein de la Commission électorale centrale, ont notifié mercredi au président de la Commission électorale indépendante (CEI) la suspension de leurs fonctions, selon une note de l’institution.
Il s’agit de « messieurs Yapo Yapi, commissaire central et Dogou Alain, commissaire central et deuxième vice-président à la Commission électorale indépendante », institution en charge d’organiser l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon la note, ils ont « notifié ce mercredi 30 septembre 2020 au président de la CEI, la suspension de leurs fonctions de commissaires centraux-superviseurs et de 2e vice-président de la Commission électorale indépendante ».

La notification de la suspension de leurs fonctions au président de la CEI intervient après une décision des plateformes politiques de l’opposition qui les ont proposé aux fins de siéger à leur compte au sein de la Commission électorale centrale.

 L’opposition ivoirienne dénonce une CEI « déséquilibrée » et inféodée de membres proches du pouvoir, réfute le Conseil constitutionnel suite à la validation de la candidature de Alassane Ouattara qu’elle qualifie d' »illégale et anticonstitutionnelle pour un troisième mandat ». 

Réflexions à Abidjan sur un système d’alerte précoce face aux inondations et sécheresses dans le Bassin de la Volta

Les États membres de l’Autorité du Bassin de la Volta, regroupant six pays ouest-africains, notamment le Burkina, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont développé à Abidjan un système d’alerte précoce face aux inondations et sécheresses extrêmes dues au changement climatique.Au cours d’un atelier, tenu les 28 et 29 septembre 2020 à Abidjan, les membres de l’Autorité du Bassin de la Volta, ont décidé de mettre en place des cartes de risques et un système d’alerte précoce pour prévenir les inondations et sécheresses extrêmes. 

Les États ayant en commun le Bassin de la Volta ressentent fortement les effets du changement climatique qui ont entraîné ces dix dernières années des inondations et des sécheresses extrêmes, un phénomène qui est de plus en plus récurrent.

Selon le colonel-major Baptiste Ehoussou, directeur général des ressources en eaux de la Côte d’Ivoire, il s’agira de façon pratique de « matérialiser les zones inondables dans les bassins, notamment les zones exposées à des flux d’eaux » afin de cerner les différents risques. 

En outre, les pays devront établir une carte des risques qui devra permettre d’envisager la mise en place d’infrastructures et de moyens technologiques pour pouvoir lutter efficacement contre les montées des eaux et la sécheresse. 

En côte d’Ivoire, le Bassin de la Volta se situe dans le Nord-est du pays, qui dispose de 11 bassins fluviaux dont sept sont en partage avec les États voisins. A l’intérieur du territoire ivoirien, l’on dénombre quatre bassins. 

Albert Goula Bi Tié, directeur de la protection de l’aménagement des ressources en eau de la Côte d’Ivoire, a fait savoir que les villes de Bondoukou et de Bouna, respectivement dans les régions du Gontougo (Est) et du Bounkani (Nord), feront l’objet d’un projet pilote.

Ces  régions en Côte d’Ivoire connaissent des inondations en certaines périodes. Les autres États de l’Autorité du Bassin de la Volta, devront également cibler des zones inondables ou touchées par des sécheresses extrêmes afin de mettre en place un plan global à soumettre aux partenaires au développement. 

Le directeur exécutif adjoint de l’Autorité du Bassin de la Volta, Millogo Dibi, a souligné que depuis les années 70, le Basin de la Volta subit des effets des changements climatiques. En Côte d’Ivoire, la Marahoué est sortie de son lit en 2019 et 2020.

Le Bassin de la Volta comprend six pays, le Togo, le Bénin,  la Côte d’Ivoire, le Mali, le Ghana et  le Burkina Faso. Ce projet devrait permettre à ces États d’intégrer le phénomène des inondations et des sécheresses dans la gestion du changement climatique afin de prévenir les populations et sécuriser leurs vies ainsi que leurs biens. 

Côte d’Ivoire: 50 000 personnes attendues à l’inauguration du stade olympique d’Ebimpé

Le stade olympique d’Ebimpé, situé au Nord-ouest d’Abidjan, et dont l’inauguration est prévue samedi, accueillera « 50.000 personnes sur 60.000 places que compte le complexe sportif », a indiqué mardi le ministre ivoirien des Sports et loisirs, Paulin Danho.Selon M. Paulin Danho, il est prévu « 50.000 places gratuites » et « l’entrée est gratuite ». En outre, le chef de l’Etat Alassane Ouattara est attendu le 3 octobre 2020 au stade olympique d’Ebimpé pour l’inauguration du complexe sportif.

Le stade olympique d’Ebimpé, d’un coût d’investissement d’environ 143 milliards Fcfa, a été financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et la Chine, respectivement à hauteur d’environ 80 milliards Fcfa et 63 milliards Fcfa.

Un match de gala devrait opposer l’Africa sports d’Abidjan et l’Asec Mimosas, deux grands clubs de football dont la rencontre suscite toujours des émotions chez les supporters.

En dépit de la crise interne à l’Africa sports d’Abidjan où l’on constate deux équipes dirigées par chacun des deux dirigeants, le ministre a rassuré que la Fédération ivoirienne de football (FIF) a « saisi les clubs et tout se passera bien ».

Outre le derby Africa-Asec,  il est prévue une course de relais, des prestations d’artistes à cet événement qui se veut une fête et un feu d’artifice pour « magnifier le bonheur que nous avons », a dit M. Danho.

Ce stade a été « pensé » en 1974 par feu Félix Houphouët-Boigny, le premier chef d’Etat , dans sa vision prospective et c’est Alassane Ouattara qui l’a « réalisé »  a fait remarquer le ministre des sports et loisirs.

Une cité olympique devrait être aménagée autour du stade olympique d’Ebimpé sur une superficie de 287 hectares. Cet ambitieux projet prévoit un hôtel 4 étoiles, un centre de recherche en médecine du sport et un auditorium de 5.000 places.

Ce stade a précisément une capacité de 60.012 places et comprend cinq niveaux, une hauteur de 51,4 m.  Il est totalement couvert et bâti sur une superficie totale de 61,250 mètres carrés.

Il comprend également deux salons présidentiels,  une salle de contrôle anti dopage. Ce joyau architectural intervient dans le cadre de la mise en œuvre des projets relatifs l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 de football en Côte d’Ivoire.

Dans le cadre de l’organisation de cette CAN 2023, un vaste chantier de construction et de réhabilitation des infrastructures sportives est en cours dans le pays.

Plusieurs stades sont en cours de construction, notamment le stade de Korhogo (Extrême nord), le stade de Yamoussoukro (Centre), le stade de San-Pedro (Sud-ouest), trois cités CAN de 32 villas chacune, et un hôtel.

Côte d’Ivoire: l’Etat « finance » un deuxième institut de cardiologie à Bouaké, dans le centre du pays (officiel)

L’Etat de Côte d’Ivoire « finance » un deuxième institut de cardiologie à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, a annoncé mardi l »inspecteur général de la Santé, Ekissi Ablé, lors de la célébration de la 12e journée mondiale du coeur, à l’espace Inch’Allah à Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan.Selon l’inspecteur général de la santé, Ekissi Ablé, représentant le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, une projection de 23 millions de nouveaux cas de maladies cardio-vasculaires est estimée pour 2030 dans le monde.

Ce deuxième institut de cardiologie, outre celui d’Abidjan devrait permettre de prévenir les maladies cardio-vasculaires. La Côte d’Ivoire veut déjà se doter d’infrastructures médicales pour faire face aux AVC qui handicapent nombre de personnes dans le pays.

Cette édition de la journée mondiale du cœur se déroule dans un contexte marqué par la Covid-19. Le thème retenu est : la pandémie de Covid-19, les maladies du cœur et les AVC (Accidents cardio-vasculaires).

Le représentant résident de l’OMS, Jean-Marie Yaméogo, a fait savoir qu’une récente étude de l’organisation menée en mai 2020 dans 155 pays, ressort que la pandémie a affecté davantage les pays à faibles revenus.

L’offre des services de santé, dira-t-il, a été « partiellement ou complètement perturbée dans de nombreux pays à cause de la Covid-19 ». En outre, dans 53% des pays enquêtés, les services de traitement de l’hypertension sont en partie ou totalement affectés.

Dans 49% des pays, ce sont les services de traitement du diabète et de ses complications qui ont été touchés et dans 42% des États, les services de traitement anticancéreux contre 31% pour les services d’urgences cardiovasculaires, a-t-il poursuivi.

Nestlé Côte d’Ivoire, une firme agroalimentaire, partenaire de cette journée a dressé des stands pour conseiller les populations sur les risques de maladies liés aux AVC. Elle vient de mettre sur le marché ivoirien Maggi tablette Light, un bouillon culinaire, réduit de son taux de sel, et intégrant une solution de régulation de la tension artérielle. 

 « On a réduit le taux de sodium et substitué une partie de cette baisse de chlorure de sodium par du chlorure de potassium, et les deux mis ensemble, font une très bonne combinaison pour réguler la tension artérielle », a dit à la presse Rosine Kouassi, responsable de la marque.

Ce nouveau bouillon, mis en vente depuis fin août 2020, comprend « 15% de sel en moins », a indiqué Mme Rosine Kouassi, en marge de la célébration de cette 12e Journée mondiale du cœur, tenue mardi à l’espace Inch’Allah, à Kouamassi, dans le Sud d’Abidjan. 

« C’est une très bonne association », le chlorure de sodium et de potassium, a rassuré Mme Rosine Kouassi, soutenant que ce bouillon garde « le même bon goût de Maggi tablette » en termes de saveur, et en outre « on gagne en termes de nutrition et de santé ».

« Pour ceux qui cherchent à réduire leur consommation de sel, c’est le même goût Maggi », a renchéri le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire Thomas Caso, ajoutant « on a fait beaucoup de recherches pour réduire le taux de sel avec les mêmes produits naturels qu’on connaît ».

L’Organisation mondiale de la santé estime que plus de 17,3 millions de personnes sont décédées en 2008 de maladies cardio-vasculaires, telles que les AVC et les quatre-cinquième (4/5) de ces décès surviennent dans les pays à revenus faibles.

La célébration de cette journée a été soutenue par des partenaires, entre autres la Fondation Didier Drogba, l’Institut de cardiologie d’Abidjan et Nestlé Côte d’Ivoire. Grâce à leurs appuis, des populations ont bénéficié de dépistages gratuits de la tension et de la glycémie.

Football: la distinction du président de l’UEFA décernée à Didier Drogba

La distinction du président de l’Union des associations européennes de football (UEFA) 2020, récompensant « l’excellence professionnelle et des qualités personnelles exemplaires» a été décernée à l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le président de l’UEFA Alexsander Ceferin, dit avoir choisi  d’attribuer cette récompense à  l’ex-attaquant de Chelsea « pour sa volonté d’excellence sur le terrain et en dehors ».

Selon lui, l’ex-buteur des Eléphants de Côte d’Ivoire (l’équipe nationale ivoirienne) qui est « un pionnier et un leader» est aussi « un héros pour des millions de supporters de football pour les résultats qu’il a obtenus lors de sa brillante carrière de joueur».

Agé de 42 ans, Didier Drogba qui a évolué pendant une vingtaine d’années dans le monde du football professionnel, a annoncé sa retraite sportive en 2018. Il a obtenu plusieurs distinctions dont celle de vainqueur de la coupe d’Angleterre avec l’équipe de Chelsea en 2007, 2009, 2010 et 2012.

Jules Ngankam nommé directeur général du Groupe African Guarantee Fund

Le Camerounais Jules Ngankam a été nommé au poste de directeur général de African Guarantee Fund (AGF) lors d’une session du Conseil d’administration du Groupe tenue le 22 septembre dernier, rapporte un communiqué transmis, mardi à APA.La nomination de M. Ngankam intervient dans un contexte où les banques à travers le continent ont un besoin urgent d’instruments de couverture de risque afin de soutenir leurs activités de prêt auprès des Petites et moyennes entreprises (PME).

« Je suis très honoré de pouvoir occuper ce poste. Au cours de ces dernières années, AGF a réussi le pari de permettre aux PME africaines de contribuer davantage à la croissance des économies africaines, et nous travaillerons à obtenir des résultats encore plus importants », a-t-il déclaré.

Le Conseil d’administration de AGF a également approuvé le plan d’implémentation du programme Affirmative Finance Action for Women in Africa (AFAWA), une initiative implémentée conjointement avec la Banque africaine de développement visant à réduire le déficit de financement qui affecte les femmes entrepreneures en Afrique.

S’exprimant lors de la réunion du Conseil d’administration, le nouveau président, M. Felix Bikpo, a félicité M. Ngankam et lui a souhaité du succès dans ses nouvelles fonctions. Il a également remercié le Conseil d’Administration pour le soutien continu apporté au Groupe en faisant référence à l’approbation du programme AFAWA qui va changer la donne pour les femmes entrepreneures d’Afrique.

M. Ngankam qui a été nommé directeur général par intérim du Groupe début juillet dernier, a rejoint AGF en 2013 en tant que directeur financier. Nommé directeur général adjoint en avril 2017, il est diplômé en statistique et économie de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE) de Paris et en management de l’ESSEC Business School de Paris.

Jules Ngankam est également titulaire d’un master en mathématiques appliquées de l’Université de Paris Dauphine.

African Guarantee Fund est une institution financière non bancaire dont l’objectif est de promouvoir le développement économique, d’accroître les créations d’emplois et de réduire la pauvreté en Afrique en fournissant aux institutions financières des solutions de garantie et un appui au renforcement des capacités, spécifiquement destinés à soutenir les PME en Afrique.

Il a été créé par le gouvernement du Danemark par le biais de l’Agence danoise de développement international (DANIDA), le gouvernement espagnol par le biais de l’Agence espagnole de coopération et de développement international (AECID) et la Banque africaine de développement (BAD).

L’Agence française de développement (AFD), le Fonds nordique de développement (NDF), le Fonds d’investissement pour les pays en développement (IFU) et la KfW Development Bank sont les autres actionnaires.

Côte d’Ivoire: les travailleurs appelés à «rester sourds» aux appels à la désobéissance civile

Le Mouvement des travailleurs engagés pour la paix (MTP), une organisation qui dit promouvoir la paix en Côte d’Ivoire, a appelé les travailleurs ivoiriens « à rester sourds» à l’appel à la désobéissance civile lancé par certains acteurs politiques estimant que « sans travail nous n’avons pas de dignité ». « Au moment où s’élèvent des voix pour appeler à la violence et à la désobéissance civile, le MTP demande à tous ses membres sur  toute l’étendue du territoire national, de prendre toutes les dispositions utiles pour maintenir la continuité du travail afin de sauvegarder nos acquis et  préserver la paix sur les lieux de travail. Restons sourds à tout appel à la violence et au chaos», a exhorté Innocent Koffi, le président du MTP dans une déclaration transmise mardi à APA.

« Sans travail, nous n’avons pas d’existence. Sans travail, nous n’avons pas de dignité. Sans travail, nous sommes la proie de tous les vices. La politique ne doit donc pas nous pousser à détruire les fruits de notre travail », a soutenu M. Koffi interpellant les acteurs politiques à la mesure et au sens élevé de l’intérêt de la nation.

Poursuivant, il a appelé avec insistance à la nécessité d’un climat électoral apaisé en Côte d’Ivoire, estimant que ce sont les travailleurs qui ont payé le plus lourd tribut pendant les crises politiques précédentes dans le pays.

Dans la foulée, M. Koffi a salué les acquis économiques réalisés par la Côte d’Ivoire et le climat social apaisé dans le pays depuis près d’une décennie. Selon lui, « il n’est donc pas souhaitable que cette paix soit encore perturbée à cause des échéances électorales prochaines».

Depuis plus d’une semaine, l’opposition ivoirienne qui conteste les décisions des institutions électorales, notamment la validation de la candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, a appelé les populations à observer la désobéissance civile dans le pays.

Des experts en réflexions pour mobiliser des fonds et garantir les produits contraceptifs en Côte d’Ivoire

Le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) et le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique ont ouvert mardi à Grand-Bassam (Sud-est d’Abidjan), un atelier pour élaborer un plan d’action pays à l’effet de mobiliser des ressources en vue de la sécurisation des produits contraceptifs et de la planification familiale en Côte d’Ivoire.Ce conclave dénommé «Atelier de mobilisation et d’orientation des acteurs sur la mise en œuvre du Matching Fund Grant en Côte d’Ivoire» a, entre autres, pour objectifs de présenter la situation de la mobilisation des ressources pour l’achat de produits contraceptifs en Côte d’Ivoire et élaborer un plan d’action pays pour le cadre de concertation et de coordination pour le renforcement de la mobilisation des ressources domestiques.

« La Côte d’Ivoire veut tirer profit de son dividende démographique. Et la santé Mère-enfant est un axe stratégique de son développement », a dit dans un discours d’ouverture de ces assises, Pr Mamadou Samba, le directeur général de la santé. 

Rappelant l’objectif de la Côte d’Ivoire qui est d’avoir une prévalence contraceptive de 36%, Pr Samba a regretté que malgré les efforts du gouvernement ivoirien, les défis de la santé mère-enfant « restent importants » dans le pays. Toutefois, il a estimé que la Côte d’Ivoire est dans la « bonne dynamique ».

Pr Samba a conclu son adresse en insistant sur la nécessité de renforcer le plaidoyer pour sécuriser les produits contraceptifs dans le pays et travailler à réduire la mortalité infantile. Avant lui, Alain Akpadji, le représentant adjoint de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, a soutenu que la planification familiale est une « porte d’entrée pour le développement, surtout pour le développement de la femme ».

C’est pourquoi, il s’est félicité de la tenue de ce conclave et a réitéré l’engagement de son institution à poursuivre son partenariat avec la Côte d’Ivoire en faveur de la planification familiale. « Cette initiative est une excellente approche qui vient à point-nommé pour booster la planification familiale dans nos pays », a indiqué M. Akpadji.

Cet atelier qui réunit des acteurs du système de santé ivoirien, l’UNFPA, des représentants de plusieurs départements ministériels, des partenaires financiers et techniques ainsi que des organisations de la société civile, durera trois jours.

La région ouest-africaine a la croissance démographique la plus rapide au monde (2,96%) malgré les techniques contraceptives et plus de 64% de la population ouest-africaine a moins de 24 ans. En Côte d’Ivoire, plus de 75% de la population a moins de 35 ans.

L’IPS-CGRAE apporte une subvention à cinq associations des retraités de Côte d’Ivoire

Le directeur général de l’Institution de prévoyance sociale caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE), M. Abdrahamane Berté, a procédé à Abidjan à la remise de chèques à cinq associations récemment affiliées au Conseil national des retraités de Côte d’Ivoire (CONARECI), rapporte une note d’information transmise à APA, mardi.D’une valeur totale de dix millions FCFA à raison de deux millions FCFA pour chacune des cinq associations, ces chèques représentent la subvention de soutien aux activités du second semestre pour les associations membres du CONARECI qui, en raison des contraintes liées à la pandémie de la Covid-19, n’avaient pas pu fournir à temps, les documents administratifs requis lors des remises de dons de l’IPS-CGRAE au cours du mois d’avril 2020, explique cette note d’information.

Il s’agit de l’Association des retraités des forces armées de Côte d’Ivoire (ARFACI), de l’Association nationale des enseignants à la retraite (ANER), de la Maison fédérale des retraités de Côte d’Ivoire (MAFERECI), de la Mutuelle départementale des retraités de Gagnoa (MUDERGA), et de la Mutuelle des retraités de Bondoukou (MUREB).

Dans son adresse au cours de cette cérémonie de remise qui a eu lieu le 22 septembre dernier, M. Abdrahamane Berté s’est réjoui de l’arrivée de ces nouveaux membres dans « la grande famille des partenaires sociaux dévoués au bien-être des valeureux fonctionnaires et agents de l’Etat à la retraite ».

Le directeur général a rappelé que l’ambition de l’IPS-CGRAE est de rendre à tout fonctionnaire ou agent de l’Etat sa véritable place dans la société, en particulier celle de leader d’opinion disposant d’une influence positive sur les nouvelles générations.

Aussi, a-t-il exhorté les bénéficiaires à faire bon usage de cet appui financier reçu tout en respectant les préconisations de lutte contre la propagation de la pandémie de la Covid-19, afin de vivre une retraite encore plus épanouie.

Les bénéficiaires, par la voix du Président du CONARECI, M. Issa Diakité, ont salué l’acte de haute portée sociale de l’IPS-CGRAE et affirmé que les subventions mises à leur disposition seront rigoureusement utilisées pour soulager les adhérents les plus vulnérables de ses associations dans cette période si sensible.

Dans la même lancée, M. Raymond Ottraud, Président de la Mutuelle départementale des retraités de Gagnoa (MUDERGA), qui a réitéré les remerciements des cinq associations bénéficiaires des chèques, s’est félicité de la bienveillance de l’IPS-CGRAE à l’endroit de ses assurés sociaux, matérialisée notamment par la déconcentration des activités de l’Institution, la réduction du délai de traitement des dossiers et la mise en œuvre prochaine du régime de retraite complémentaire des fonctionnaires et agents de l’Etat.

L’IPS-CGRAE est une personne morale de droit privé, de type particulier chargée de gérer le recouvrement des cotisations sociales, de procéder au paiement des prestations sociales relatives aux régimes obligatoires de pensions civiles et militaires ainsi qu’aux régimes complémentaires ou spéciaux, obligatoires ou volontaires de pensions.

Présidentielle ivoirienne: la liste électorale définitive compte 7.495.082 électeurs pour 10.815 lieux de vote

La liste électorale définitive qui servira pour le scrutin présidentiel ivoirien du 31 octobre prochain compte 7 495 082 électeurs pour 10 815 lieux de vote, a annoncé mardi à Abidjan la Commission électorale indépendante (CEI), l’organe chargé d’organiser les élections en Côte d’Ivoire.« A l’issue du contentieux de la liste électorale, qui du reste a enregistré un nombre significatif de réclamations (13 307 au total), la Commission électorale indépendante est heureuse de vous annoncer qu’elle a arrêté, le jeudi 24 septembre 2020, la liste électorale définitive (LED) qui servira pour la tenue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 et qui compte 7 495 082 électeurs dont 7 397 413 en Côte d’Ivoire et 97 669 à l’étranger », a annoncé Emile Ebrottié, le porte-parole de la CEI dans un point-presse.

Par ailleurs, l’institution électorale ivoirienne a précisé que le nombre total de lieux de vote est de 10 815 avec 10 759 en Côte d’Ivoire et 56 à l’étranger. Poursuivant M. Ebrottié qui révélait ainsi les statistiques de la liste électorale définitive a fait savoir que le nombre total de bureaux de vote est de 22 381 dont 22 135 en Côte d’Ivoire et 246 à l’étranger. 

Auparavant, le porte-parole de la CEI a souligné une hausse de 13,6% du nombre d’électeurs sur la liste électorale de 2020 et a rappelé que la Commission électorale indépendante a procédé du 15 au 22 septembre 2020, au renouvellement des bureaux de ses Commissions électorales locales en Côte d’Ivoire et à l’étranger. 

La liste électorale provisoire ivoirienne de 2020, rappelle-t-on,  était de 7 503 095 électeurs avec 907 305 nouveaux inscrits. L’élection présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue en Côte d’Ivoire, le 31 octobre prochain.

Côte d’Ivoire: le label qualité décerné à plus de 50 produits et services

Le label qualité a été décerné lundi à Abidjan à 52 produits et services ivoiriens, chacun dans leur catégorie, à l’occasion de la 5e édition de la cérémonie de remise de prix aux entreprises lauréates.Cette initiative, lancée en 2015 sur le sol ivoirien, est promue par Manuella Ollo, directrice générale du Label des consommateurs Africains, également Commissaire général du Label des consommateurs Africains en Côte d’Ivoire.

Spécialiste en intelligence marketing, Manuella Ollo s’est engagée à doter les consommateurs Africains en général et ivoiriens en particulier d’un référentiel qualité dans le choix des produits et services, aux fins de promouvoir la culture de la qualité et du mérite.

Récompenser le génie et le savoir-faire des entreprises et des industriels locaux, tel est son leitmotiv. La jeune ivoirienne qui veut labelliser les marques locales, envisage de rendre compétitif le marché ivoirien en vue de la création de champions nationaux.

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, s’est réjoui de cet engagement à rechercher le bien-être des populations, à travers cette initiative qui vise à protéger et à sauvegarder le pouvoir d’achat du consommateur.

Il a relevé qu’avec l’avènement de la Covid-19, les prix des gels hydroalcooliques et des savons liquides ont flambé à plus de 3000%, amenant l’Etat ivoirien à prendre un décret pour plafonner les prix et suspendre l’exportation des gels hydroalcooliques en dehors de la Côte d’Ivoire.

« Et, tout ceci pour que le marché local soit approvisionné abondamment par les produits fabriqués en Côte d’Ivoire », a fait savoir M. Souleymane Diarrassouba, saluant les entreprises qui dans le contexte difficile marqué par la pandémie de la Covid-19, n’ont pas baissé pavillon.

De 2012 à 2018, ce sont 5 829 dépôts constitués de brevets et marques, dessins et de modèles industriels, qui ont été effectués par la Côte d’Ivoire auprès de l’OIPI (Office ivoirien de la propriété intellectuelle) dont plus de 3 060 marques représentant 53% des dépôts, a-t-il ajouté. 

Aujourd’hui, le programme annuel de labélisation via ce prix est à sa 5e édition en Côte d’Ivoire et a permis de labéliser plus de 150 marques au cours des différentes éditions. Un élément clé est la certification par le consommateur, des marques, des produits et services.

Et ce, dans le cadre d’un programme de certification intitulé Le label des consommateurs Africains, produits et services élus par le consommateur. Le « jeu » vise à donner la possibilité aux consommateurs de s’orienter vers la qualité et aux entreprises d’apporter de la valeur ajoutée à leurs offres commerciales.

Le programme est l’apanage de trois acteurs, à savoir le ministère du Commerce, la société Label des consommateurs Africains et le Comité d’éthique du Label composé de membres du ministère du Commerce, des associations des consommateurs,  des sociétés de normalisation, des chambres de commerce et des industriels. Les consommateurs constituent le coeur du processus d’attribution.

L’évaluation du Comité d’éthique porte notamment sur la qualité perçue des produits ou services, l’innovation, le rapport qualité-prix. Les consommateurs, eux, votent leurs services préférés sur La plateforme de vote en ligne. La moyenne générale admise est au moins 16/20 (à l’instar des standards internationaux).

Présidentielle ivoirienne: les populations invitées à s’orienter vers des «sources d’informations officielles»

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, a appelé lundi, les populations ivoiriennes, à s’orienter vers des «sources d’informations officielles» pour éviter la « désinformation et la manipulation politique » en cette période électorale dans le pays.« Face à l’essor de la désinformation et de la manipulation politique, la vigilance constante est de mise. Il est crucial pour les populations de s’orienter vers les sources d’informations officielles, c’est-à-dire celles émanant des autorités compétentes afin d’avoir la bonne information et d’éviter de se laisser influencer par les fausses nouvelles», a exhorté M. Touré dans une déclaration faite à l’occasion de la cinquième édition de la Journée internationale de l’accès universel à l’information.

A cette occasion, M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien, s’est félicité des efforts faits par la Côte d’Ivoire en matière de droit à l’information et d’accès des citoyens à l’information et aux documents publics avec la mise en place de la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP).

 «Notre pays se prépare pour des échéances électorales qui constituent comme toujours, un baromètre pertinent de la bonne santé démocratique d’une nation. La paix et la cohésion sociale, acquises au prix de nombreux sacrifices, doivent être préservées par tous car des informations erronées peuvent malheureusement les mettre gravement en péril», a fait remarquer le porte-voix de l’exécutif ivoirien.

Le 04 septembre 2015 à Paris, lors de la 197e session de son Conseil Exécutif, l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a proclamé, le 28 septembre de chaque année, « Journée Internationale de l’Accès Universel à l’Information ».

 Cette cinquième édition de cette journée avait pour thème : « Accès à l’information : sauver des vies, renforcer la confiance, apporter de l’espoir ».

En Côte d’Ivoire, cette Journée a été célébrée par la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP) en partenariat avec le Bureau UNESCO d’Abidjan.

Des agents de Ecobank Côte d’Ivoire en grève pour protester contre une réduction de primes

Le Syndicat national des travailleurs de Ecobank Côte d’Ivoire (Synteco) a entamé lundi une grève de 72h pour dénoncer un « harcèlement » de la direction générale visant à amener les employés à signer de nouveaux contrats comportant des réductions de primes. »Nous manifestons aujourd’hui, principalement, à cause du harcèlement qui se fait », a dit à APA le secrétaire général du Synteco, M. Jean-Paul N’Da, rapportant que « le 8 septembre 2020, la direction générale a envoyé un e-mail informant tous les employés qu’ils avaient 72h pour répondre afin d’avoir leur avis pour la signature ».  

« Et passé ce délai, la direction générale prenait les mesures qu’elle voulait, c’est-à-dire les licenciements », a-t-il ajouté,  dénonçant des « menaces », car toute modification de contrat de travail doit se faire avec l’employé.   

Il a fait savoir que depuis le 2 juin 2020, la direction générale a annoncé ces « mesures d’austérité liées à certains postes ». Mais, quatre points ont enregistré des désaccords,  notamment le 14e salaire qui devrait subir des modifications, voire jusqu’à la suppression.

La mesure touche également la prime de carburant qui devrait être réduite de 50%, de même celle pour la facture d’eau et d’électricité (au profit des employés), ainsi que le téléphone et la prime de responsabilité qui devrait être réduite aussi de 50%. 

Suite à des discussions au tribunal du travail, les deux parties ne sont pas tombés d’accord. Pour la signature de nouveaux contrats, « les employés disent non », et demandent pour l’heure une suspension de la mesure, a indiqué le secrétaire général du Synteco.  

La direction générale « a trouvé des voies et moyens pour obliger des employés à obtenir leur accord, ainsi ils ont mis la pression et harcelé les employés afin qu’ils puissent signer des avenants de contrats », s’est offusqué M. N’Da.  

Lorsque « vous demandez un simple prêt scolaire, on vous dit d’abord de signer le nouveau contrat », a-t-il fait remarquer,  avant d’ajouter que « certains agents ont déjà signé leur contrat mais ce n’est pas la majorité ».   

Selon M. Nda, le syndicat, après avoir demandé à la direction générale le motif de cette mesure, les dirigeants de la banque ont fait savoir que « c’était une vision du future afin que d’ici à un an les agents ne puissent pas perdre leurs emplois ».

« Nous venons de faire un résultat exceptionnel de plus de 28 milliards Fcfa en 2019 » et « on nous a dit que ça n’avait rien à voir avec la Covid-19 », a-t-il dit, s’interrogeant de l’enjeu réel de cette mesure. 

Sur place, au siège de la banque à Abidjan. Plusieurs cadres et des agents dont certains arboraient des banderole rouges, avaient abandonné leurs postes. 

Selon la presse locale citant M. Akpesse Martial, directeur juridique et secrétaire général, la direction générale a mené des consultations internes avec les employés. En outre, les échanges se sont déportés à  l’inspection du travail.

L’établissement bancaire a décidé de « continuer à conserver les avantages du personnel directement liés aux charges familiales (eau, électricité, scolarité) tout en proposant de restructurer d’autres avantages (téléphone, carburant) ».  

Ce mouvement de grève a perturbé les activités de l’établissement. Il a assuré que les clients de la banque peuvent toujours effectuer leurs opérations à travers les plateformes digitales, les guichets automatiques de billets. 

L’impact de la pandémie de la Covid-19, expliquera-t-il, a permis des mesures de revue de la stratégie du groupe bancaire panafricain qui devrait être accélérées pour « répondre aux objectifs de productivité » afin de garantir une stabilité de la banque. 

A Ecobank Côte d’Ivoire « nous sommes près de 698 employés », affirme le secrétaire général du syndicat de la banque, Jean-Paul N’Da dont l’organisation revendique « plus de 450 agents » dans l’effectif de l’établissement bancaire.  

Présidentielle ivoirienne: Ibn Chambas appelle à un processus électoral inclusif et apaisé au terme de sa mission à Abidjan

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a invité dimanche les acteurs politiques ivoiriens à s’engager pour une élection présidentielle inclusive et apaisée, au terme d’une mission pré-électorale à Abidjan.L’objectif de cette mission, selon M. Ibn Chambas, était de « renouveler le soutien des Nations Unies pour l’organisation d’une élection présidentielle pacifique, inclusive, transparente et crédible en Côte d’Ivoire le 31 octobre 2020 », indique un communiqué de presse. 

Cette démarche qui intervient à un peu plus d’un mois des joutes électorales,  vise également à « encourager les parties prenantes à œuvrer ensemble en faveur de la paix et de la stabilité », a expliqué le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.

Au cours de sa mission entamée le lundi 21 septembre 2020 à Abidjan, M. Ibn Chambas a été reçu en audience par le président de la République, Alassane Ouattara, au palais de la présidence.  

Dans l’élan de ses échanges avec les autorités ivoiriennes, il s’est entretenu avec le le Premier ministre, Hamed Bakayoko, et le ministre en charge de l’Administration du territoire, ainsi que celui en charge de la Sécurité et de la Protection civile.  

Le représentant spécial a également eu des séances de travail avec le Conseil Constitutionnel, la Commission Électorale Indépendante (CEI), le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), les candidats à l’élection présidentielle et les partis politiques.

Il a aussi rencontré le président de l’ex-Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation et des organisations de la société civile et échangé avec le groupe informel des partenaires au développement, ainsi que l’équipe pays des Nations Unies.  

Tout en félicitant les Ivoiriens pour leurs efforts pour la paix, le représentant spécial a réitéré son appel à tous les acteurs politiques pour qu’ils « poursuivent leur engagement pour l’organisation d’une élection pacifique et inclusive, dans le respect des droits de l’homme », poursuit le texte.  

M. Ibn Chambas a par ailleurs noté « la libération provisoire de détenus le 23 septembre, un geste bienvenu et espère que d’autres mesures d’apaisement seront prises alors que le processus électoral se poursuit ». 

Dans une atmosphère pre-électorale tendue, il a appelé tous les acteurs politiques ivoiriens à « rejeter l’usage des discours de haine, la violence et toute forme de sectarisme, et à s’engager pour un processus électoral apaisé et un scrutin présidentiel pacifique ». 

Cette mission a lieu un contexte marqué par la pandémie de la COVID-19. Mohamed Ibn Chambas, a ainsi insisté sur l’importance d' »agir en synergie et en concertation pour surmonter les différends, préserver l’unité et la paix, indispensables à la prospérité de la Côte d’Ivoire ».  

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020. Le 14 septembre 2020, le Conseil constitutionnel a dévoilé les candidats retenus, au nombre de quatre sur 44 candidatures dont le président sortant Alassane Ouattara. 

Élu en 2010 et réélu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara de faire un troisième mandat consécutif. Le Rhdp, parti au pouvoir, soutient qu’ il s’agit du premier mandat de la 3e République. 

Les juges de la Cour constitutionnelle ont tranché que le pays est sous l’ère de la llle République, donnant droit à M. Ouattara de briguer un autre mandat, le premier de la troisième République. Mais, malgré cela l’opposition clame une candidature « anticonstitutionnelle ».

Près de trente athlètes en situation de handicap récompensés à la 3è édition du Handi Marathon d’Abidjan

Près de trente athlètes en situation de handicap ont été récompensés dimanche à Abidjan au terme de la troisième édition du Handi Marathon d’Abidjan, une compétition dédiée aux personnes en situation de handicap et aux personnes du 3è âge, a constaté APA sur place.Ce marathon qui s’est fait en trois parcours, notamment le 11 kilomètres, le 5 kilomètres et le 2 kilomètres, a enregistré également la participation des personnes du troisième âge et des personnes  dites valides.

Ainsi les trois meilleurs athlètes des trois parcours et des différentes catégories, ont été récompensés à l’issue de cette course.  Il s’agit entre autres, de la catégorie des personnes de petites tailles dame du 2km où le premier prix a été raflé par Yapi Carine, sur le 5 km catégorie fauteuil roulant dame, la première place est revenue à Dosso Maférima.

Quant aux hommes de cette même catégorie, le premier prix a été remporté par Djé Bi Bolou Simplice. Sur le parcours du 11 km catégorie personnes amputées dames, la première place a été occupée par Bouré Nadia. Dans la même catégorie, la course des hommes a été remportée par Keita Ibrahima.

Des personnes du troisième dont l’âge varie entre 60 et 75 ans ont, par ailleurs, été récompensées à l’issue d’une marche sur le parcours du 5 km. « Je remercie tous les organisateurs de ce Handi Marathon qui va permettre à nous les handicapés d’arrêter la mendicité», a dit à APA Kéïta Ibrahima, le champion du 11km catégorie personnes amputées hommes.

« Je veux dire à tous ceux qui sont dans la même situation physique que moi de venir participer à des compétitions pour changer d’air. Car notre Handicap ne devrait pas être une fatalité, mais un atout», a soutenu de son côté Dosso Maférima, la championne du parcours de 5 km catégorie fauteuil roulant dames.

« Le sport est très important pour les personnes vivant avec un handicap car elles ont besoin d’entretenir leur motricité », a estimé pour sa part, Allah François qui représentait Danho Paulin, le ministre ivoirien des sports. 

Au total, une cinquantaine de médailles et des  récompenses financières ont été distribuées à l’issue de cette troisième édition du Handi Marathon d’Abidjan qui avait pour thème : « Modeste dans la victoire, sans rancœur dans la défaite ».

Le Handi Marathon d’Abidjan dont le commissaire général est Mme Danielle Adahi,  est une course qui entend mettre en valeur les personnes en situation de handicap et les personnes du troisième âge.

Monnaie unique CEDEAO: « je ne vois pas l’Éco arriver avant 3 à 5 ans » (Ouattara)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a dit samedi à Bouaflé, dans le Centre-ouest de la Côte d’Ivoire, ne pas envisager l’avènement de l’Éco, la monnaie unique de la CEDEAO, « avant 3 à 5 ans » vu l’impact de la Covid-19 sur les États. »Nous savons que l’Eco ne peut pas être mise en place cette année et bien sûr à cause de la Covid-19 et les difficultés qu’ont les différents Etats (…) Personnellement, je ne vois pas l’Eco arriver avant 3 à 5 ans. Mais, je souhaite que ça vienne le plutôt possible », a déclaré M. Ouattara.

Le chef de l’Etat ivoirien, qui répondait aux questions de journalistes après une visite d’Etat de quatre jours dans la Région de la Marahoué, a fait observer que « l’Eco sera donc mise en place à cet horizon », se disant toutefois « totalement en phase » avec ses paires de la CEDEAO ce qu’il y a lieu de faire.  

Lors d’une conférence des chefs d’Etat de l’organisation à Niamey, le 7 septembre 2020, « nous avons vu que nous avons une totale convergence, que chacun doit continuer à faire tous les progrès nécessaires pour parvenir au respect des critères et que cela peut prendre 3, 4 ou 5 ans », a-t-il indiqué.  

« L’Éco en tant que monnaie scripturale ou fiduciaire ne pourra pas voir le jour avant une période de trois à cinq ans. Pendant cette période, nous continuerons d’utiliser le franc CFA, qui est une bonne monnaie », avait laissé entendre M. Ouattara à l’aéroport d’Abidjan.

Avant l’arrivée de l’Éco, les États membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) devraient fournir les efforts nécessaires afin « d’effacer les liens avec le trésor français et la présence des Français dans les structures de l’Union ».

L’un des défis de l’institution de l’Eco est que tous les 15 États membres de la CEDEAO parviennent à arrêter un taux d’échange de cette monnaie face à l’Euro, en vue d’une mise en place sereine de la monnaie unique de l’organisation et d’une banque centrale fédérale.

Côte d’Ivoire/Présidentielle: «Je mets en garde tous ceux qui veulent mettre le désordre» (Ouattara)

A quelques semaines de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a mis en garde, samedi à Bouaflé dans le centre-ouest ivoirien, « tous ceux qui veulent mettre le désordre » dans le pays.M. Ouattara s’exprimait dans la conférence de presse de clôture de sa visite d’État de quatre jours dans la Marahoué (Centre-ouest).

« Les autres veulent le pouvoir pour quoi ? Pour dilapider les fonds de la République à nouveau.  Qu’est-ce qu’ils ont fait ?  Moi, je suis fier de mon bilan, alors je continuerai. Je mets en garde tous ceux qui veulent mettre le désordre. Si c’est ce qu’ils veulent, ils m’auront en face d’eux»,  a menacé M. Ouattara répondant à la question d’un journaliste.

« Nous avons une constitution, nous avons des institutions et je demande que chacun respecte la constitution, les lois de la République et les institutions. Moi j’ai été floué pendant des années ici, vous le savez tous, aussi bien pour l’élection présidentielle de 2000 que pour les législatives de 2000. On a mis du blanco sur mes dossiers pour m’éliminer. Mais, tout ça je laisse derrière moi», a dit le président ivoirien estimant qu’une élection présidentielle, « ce n’est pas un jeu d’enfant».

Par ailleurs, M. Ouattara a rappelé que la précampagne pour la prochaine élection présidentielle est ouverte depuis le 14 septembre dernier et ce, jusqu’au 15 octobre prochain.

Le 14 septembre dernier, le Conseil constitutionnel ivoirien a validité quatre candidatures sur 44 pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain. Il s’agit de celles de MM. Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin.

Présidentielle ivoirienne : Ouattara promet la vigilance et la fermeté face aux fake news

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a promis, samedi, à Bouaflé dans le Centre-Ouest du pays la vigilance et la fermeté face aux fake news (fausses informations) qui pullulent en Côte d’Ivoire où une élection présidentielle est prévue le 31 octobre 2020.« Les démarches sont en cours. Il faut travailler avec facebook, avec tweeter, avec l’international. Il y a des  gens qui s’adonnent à des fake news. Nous finirons par les attraper», a averti M. Ouattara qui s’exprimait dans une conférence de presse qui a clôturé sa visite d’État dans la région de la Marahoué, dans le centre-ouest du pays.

 Selon M. Ouattara, plusieurs personnes, déjà interpellées pour diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux ont dit être à la solde de l’opposition ivoirienne. « Nous  serons très vigilants et nous serons très fermes contre les fake news», a assuré le président ivoirien.

Les fake news, surtout en lien avec le processus électoral,  pullulent sur les réseaux sociaux ces derniers temps en Côte d’Ivoire. Il y a quelques jours, une fausse information sur une prétendue chute du président ivoirien Alassane Ouattara à Bouaflé pendant sa visite d’État, a fait le tour des réseaux sociaux.

Meetings éclatés de l’opposition à Abidjan samedi pour dire « non à un 3e mandat » de Ouattara

L’opposition ivoirienne annonce samedi à Abidjan des meetings éclatés pour dire « non à un 3e mandat » de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, alors que le Conseil constitutionnel a déjà validé sa candidature pour ces joutes électorales.Ces meetings, selon l’opposition, ont eu notamment lieu à la Place Akossi Bendjo d’Abobodoumé (Ouest), au stade de Gonzagueville pour les populations du Sud de la capitale économique et au stade d’Anono, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Il s’agit de « trois meetings de la grande opposition ivoirienne pour dire non au troisième mandat d’Alassane Ouattara », le chef de l’Etat sortant, retenu par le Conseil constitutionnel sur 44 candidats pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, précise la note de l’opposistion.  

Ces rassemblements sont fixés une semaine après un appel des partis de l’opposition à la désobéissance civile face à la candidature de M. Ouattara,  qu’ ils qualifient d' »anti-constitutionnelle ».

Depuis le 13 août 2020, des militants de l’opposition en Côte d’Ivoire protestent contre la candidature de M. Ouattara avec des manifestations à travers le pays qui ont malheureusement fait des morts. Et ce, après l’annonce, le 6 août, de la candidature du président sortant. 

Le Conseil constitutionnel ivoirien a retenu le 14 septembre 2020 quatre candidats sur 44 candidatures dont celle de M. Alassane Ouattara. Élu en 2010 et réélu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne lui permet pas de faire un troisième mandat.

Le Rhdp, parti au pouvoir, soutient que la Constitution de 2016 consacre la troisième République et donne à M. Ouattara le droit de faire un autre mandat, le premier de la 3e République. Le Conseil constitutionnel a tranché que le pays est sous l’ère de la llle République, retenant ainsi sa candidature. 

La campagne électorale s’ouvre dans quelques semaines. Déjà,  la tension monte dans les quartiers généraux des partis au pouvoir et surtout ceux de l’opposition pour ces joutes électorales qui s’annoncent épiques.

Côte d’Ivoire: « les appels à la désobéissance civile n’iront nulle part » (Ouattara)

Les appels à la désobéissance civile lancée par l’opposition ivoirienne « n’iront nulle part », a estimé samedi à Bouaflé dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara.Il s’exprimait dans un meeting de clôture de sa visite d’État dans la région de la Marahoué. « La violence doit être bannie définitivement des élections dans notre pays. Il faut arrêter de faire peur aux ivoiriens. L’élection, ce n’est pas des palabres. L’élection c’est une compétition et le peuple est juge. Je sais que les appels à la désobéissance civile n’iront nulle part», a soutenu M. Ouattara appelant les acteurs politiques à la responsabilité et au civisme. 

Selon lui, le Conseil constitutionnel ivoirien qui  a validé quatre candidatures dont la sienne pour la présidentielle du 31 octobre prochain, « a dit le droit ».

 « Je peux vous dire que le droit a été dit et le jeu démocratique est maintenant ouvert et lancé », a indiqué le chef de l’exécutif ivoirien assurant que  toutes les dispositions seront prises pour que ces élections soient « apaisées et transparentes». 

La semaine dernière, l’opposition ivoirienne, avec à sa tête Aimé Henri Konan Bédié, le président du parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI), a lancé un appel à la désobéissance civile dans le pays pour protester contre la candidature de M. Ouattara à la présidentielle et contre l’invalidation des candidatures de plusieurs leaders de l’opposition à cette élection dont Laurent Gbagbo et Guillaume Soro.

Auparavant, M. Ouattara a dressé un « bilan positif» de sa gouvernance à la tête de la Côte d’Ivoire ces neuf dernières années. Par ailleurs, il a promis de « restaurer la dignité » des jeunes du pays en leur offrant davantage d’emplois.

 « C’est une honte que les jeunes aient été instrumentalisés au lieu de leur trouver des emplois. Avec moi, vois aurez des emplois », a-t-il promis aux jeunes de la région de la Marahoué. M. Ouattara a conclu son adresse en réitérant son engagement de ne ménager aucun effort pour  « consolider la paix et la cohésion sociale» en Côte d’Ivoire.

Affaire « désobéissance civile »: s’il y a des « destructions de biens » on apportera « la note » aux auteurs (PM)

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a prévenu samedi que les auteurs de l’appel à la « désobéissance civile » relativement à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, payeront « la note », à l’occasion d’une visite du chef de l’Etat à Bouaflé, dans le centre-ouest du pays. »Si vous lancez un appel et qu’ à la fin de la journée, il y a des destructions de biens privés ou publics, le soir on sera devant votre domicile pour vous apporter la note », a déclaré M. Hamed Bakayoko à Bouaflé, lors d’un meeting de clôture d’une visite d’Etat de Alassane Ouattara dans la Région de la Marahoué.  

Selon le Premier ministre ivoirien, les opposants, via l’appel à la désobéissance civile, « incitent à la violence, à la rébellion (…) et souvent, c’est des biens publics achetés chèrement qui sont détruits ». 

« M. le président, nous n’allons plus accepter », a-t-il lancé, faisant observer que certains leaders de l’opposition « habitent encore, sont logés, blanchis et nourris grâce à l’Etat (et ne vont) pas détruire les biens des autres et dormir tranquillement dans la maison de l’Etat, c’est fini, c’est terminé ».

Le chef du gouvernement qui a fait une entorse au programme pour faire des éloges du chef de l’Etat, a soutenu que « le travail du président Alassane Ouattara, c’est un travail qui est concret », tout en invitant les populations à retenir que vous « le monde entier en parle ». 

« Hier encore, les instances des évaluations des États disaient que la Côte d’Ivoire est devenue le pays le plus attractif, et que l’Ivoirien est devenu l’homme le plus riche au PIB par habitant dans la sous-région; et ce ne sont pas des gens qui peuvent tricher avec ces indicateurs », a-t-il poursuivi.

M. Ouattara effectue dans la région de la Marahoué la dernière visite d’Etat des 31 régions que compte le pays depuis son accession au pouvoir en 2011. Ces visites d’Etat sont l’occasion pour le chef de l’Etat de toucher les réalités des populations et apporter le développement.

Dimanche dernier, les partis de l’opposition ont annoncé une désobéissance civile pour selon eux dire « non » à un « troisième mandat » de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Élu en 2010 et réélu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara de faire un « troisième mandat ». Le Rhdp, parti au pouvoir, soutient qu’ il s’agit du premier mandat de la 3e République. 

Le Conseil constitutionnel ivoirien a retenu le 14 septembre 2020 quatre candidats sur 44 candidatures dont celle de M. Alassane Ouattara. Les juges ont tranché que le pays est sous l’ère de la llle République, ce qui lui permet de se représenter à ces joutes électorales.  

En dépit de la décision du Conseil constitutionnel, l’opposition qualifie sa candidature d' »anticonstitutionnelle ». Samedi, l’opposition a convoqué ses militants à participer à trois meetings à Abidjan pour dire « non à un troisième mandat » de Alassane Ouattara. 

Présidentielle ivoirienne : Ouattara appelle les acteurs politiques à la « culture démocratique»

Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé vendredi à Zuenoula dans le centre-ouest ivoirien, à « l’esprit de civisme et de culture démocratique» des acteurs politiques pour garantir la paix et la stabilité de la Côte d’Ivoire où l’élection présidentielle est prévue le 31 octobre prochain.« (…) J’en appelle à l’esprit de civisme et de culture démocratique de tous les acteurs politiques pour garantir la paix et la tranquillité de nos concitoyens», a plaidé M. Ouattara qui s’exprimait dans un meeting au troisième jour de sa visite d’État dans la région de la Marahoué.

 Cet appel de M. Ouattara intervient dans un contexte politique tendu dans le pays où l’opposition a appelé à la désobéissance civile pour protester contre la candidature de chef de l’État ivoirien à l’élection présidentielle prochaine  et le rejet de la candidature de plusieurs leaders politiques à ce scrutin.

 Dans la foulée, le numéro un ivoirien a appelé les jeunes qui représentent plus de 75% de la population ivoirienne,  à ne pas se laisser manipuler par les politiques et à penser à leur avenir.

« Je voudrais tout particulièrement inviter les jeunes à se préoccuper de leur avenir et à s’inscrire dans les initiatives développées par le gouvernement pour leur offrir des emplois. Parce que c’est l’emploi qui vous donnera votre dignité. Vous devez travailler aussi pour votre avenir et ne pas écouter les chants de sirène. Évitez la violence, travaillez pour consolider la paix», a conseillé M. Ouattara à la jeunesse assurant que l’élection présidentielle du 31 octobre prochain se déroulera dans « le calme et la transparence ».

Auparavant, M. Ouattara a rappelé aux populations les principales actions mises en œuvre par son gouvernement depuis 2011 au bénéfice de la localité de Zuenoula. Par  ailleurs, il a promis la réalisation de plusieurs autres projets dans cette localité assurant « qu’un engagement pris par Alassane Ouattara est une certitude ».

 « Je tiendrai mes engagements et je le ferai dans le prochain quinquennat… Croyez-moi, je suis pressé de commencer tous ces projets », a soutenu M. Ouattara.

Depuis mercredi dernier, le  président ivoirien Alassane Ouattara a entamé  une visite d’État de quatre jours dans le région de la Marahoué,  dans le Centre-ouest du pays,  qui devrait d’achever samedi à Bouaflé, la capitale régionale.