Élections 2024 : le Conseil des ministres fixe les modalités

Le chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, a présidé, le jeudi 8 février 2024, le Conseil des ministres, qui a adopté six décrets relatifs à l’organisation des élections législatives et régionales de 2024. Ces décrets portent sur la répartition des sièges de députés, la date du scrutin, le montant du cautionnement, la durée de la campagne électorale, le vote par anticipation des forces de défense et de sécurité et la création d’une force de sécurité électorale.

Les six décrets relatifs à l’organisation des élections législatives et régionales de 2024 adoptés par le Conseil des ministres.

Le nombre des députés à l’Assemblée nationale passe de 91 à 113, conformément à la loi organique du 31 janvier 2024. Le nombre de circonscriptions électorales passe de 30 à 39, en tenant compte de l’élection de chaque préfecture en circonscription électorale et des critères géographiques, démographiques et spécifiques.

Les élections législatives et régionales auront lieu le samedi 13 avril 2024. Par conséquent, le corps électoral est convié à ces élections, nécessitant la modification du Code électoral pour permettre la tenue de scrutins multiples.

La caution des élections législatives est de 500.000 francs CFA par candidat. Et celle des régionales de 200.000 francs CFA par candidat. Les candidates qui se présenteront pour les deux élections auront une réduction de moitié des différentes cautions. La campagne électorale débutera le jeudi 28 mars 2024 à zéro heure et prendra fin le jeudi 11 avril 2024 à 23 h 59 min.

La campagne électorale durera deux semaines, avec un vote par anticipation pour les forces de défense et de sécurité.

Les forces armées et de sécurité pourront exprimer leur vote par anticipation, soixante-douze (72) heures avant le jour du vote général, afin d’assurer la sécurité des citoyens durant le vote. Cette mesure tient compte du contexte sécuritaire régional et de ses incidences, notamment dans la région septentrionale.

Une force intégrée dénommée « Force sécurité élections législatives et régionales (FOSELR) 2024 » verra le jour pour garantir la sécurité et préserver un climat de paix et de sérénité sur l’ensemble du territoire national avant, pendant et après les élections.

Par ailleurs, cette force sera sous la supervision de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le commandement opérationnel du ministère chargé de la sécurité. La Force de sécurité des élections législatives et régionales (FOSELR) 2024 est un regroupement des forces de défense et de sécurité : police nationale, gendarmerie nationale et réserve opérationnelle. Son organisation décentralisée tient compte du plan de maillage du territoire par les forces de sécurité et pourra être ajustée en fonction des circonstances.

L’agence de solidarité nationale se réorganise pour mieux répondre aux besoins des populations vulnérables.

Le Conseil des ministres a également adopté un décret réorganisant l’Agence de solidarité nationale (ASN), créée en 1992, pour lui assurer un fonctionnement optimal et une efficacité réelle sur le terrain. L’ASN a pour mission de contribuer à la gestion des situations d’indigence et de vulnérabilité, conformément à la politique de solidarité et d’inclusion sociale de la Feuille de route gouvernementale.

Le ministre de l’Économie et des Finances a rendu compte au Conseil des ministres des discussions en cours avec le Fonds monétaire international, à la suite de l’accord au niveau des services intervenu en décembre dernier sur les politiques économiques et les réformes à soutenir dans le cadre d’un nouvel accord en cours d’approbation au titre d’une facilité élargie de crédit.

Enfin, le chef de l’État a instruit le gouvernement de veiller à préserver les acquis de développement nationaux, à maintenir le cap des progrès enregistrés tout en demeurant attentif à la satisfaction des besoins des populations. À ce titre, le programme avec le Fonds monétaire international prendra en compte les aspirations profondes des populations à l’issue des élections législatives et régionales de 2024.

Après ces échéances électorales, le gouvernement définira de nouvelles orientations budgétaires, qui s’appuieront sur la déclaration de politique générale.

Faure Gnassingbé dialogue avec les directeurs régionaux

Le 24 janvier 2023, le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a rencontré les directeurs régionaux des services déconcentrés des régions Centrale, de la Kara et des Savanes, à Kara.

Faure Gnassingbé dialogue avec les directeurs régionaux

Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre d’une série de consultations régionales, a été l’occasion pour le chef de l’État d’échanger, de partager et d’écouter les acteurs de terrain qui sont en charge de la mise en œuvre, de l’évaluation et du suivi des projets prioritaires de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025. 

La rencontre a également vu la participation de Madame le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, et des membres du gouvernement. Le président Faure Gnassingbé a souligné les enjeux de ces consultations, qui visent à harmoniser les priorités, à renforcer l’efficacité et à améliorer les conditions de vie des populations dans les différentes régions du pays.

Le chef de l’État échange sur la Feuille de route Togo 2025

 Il a également rappelé les facteurs de succès de la Feuille de route, qui repose sur trois axes : le renforcement de l’harmonie et l’inclusion sociales, la consolidation de la paix, la dynamisation de l’emploi en s’appuyant sur les forces de l’économie et la modernisation du pays et le renforcement de ses structures. Le chef de l’État a salué les performances et les efforts des responsables des services déconcentrés dans les régions, tout en les exhortant à plus d’engagement, face aux besoins croissants des populations et aux enjeux de l’heure. 

Il a affirmé que sa mission était de répondre efficacement aux besoins sociaux des populations, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé, qui sont les services sociaux de base qui reflètent l’action de l’État.

Faure Gnassingbé renforce les capacités des services déconcentrés pour le développement des régions

 Pour ce faire, le président Faure Gnassingbé a réaffirmé sa volonté de renforcer davantage les capacités opérationnelles des services déconcentrés, pour une implémentation accélérée et efficace des projets structurants de la Feuille de route dans les secteurs à fort impact économique et social. Il a également exprimé son souhait d’étendre le programme d’urgence de renforcement de la résilience des populations (PURS), qui est actuellement mis en œuvre dans la région des Savanes, à d’autres régions en fonction des besoins.

 Le chef de l’État a insisté sur la nécessité pour les acteurs étatiques en régions et dans les préfectures de faire preuve d’agilité et de capacité d’adaptation, tout en intégrant constamment la donne sécuritaire, pour maintenir la présence et la proximité de l’État auprès des populations sur toute l’étendue du territoire.

 Les directeurs des services déconcentrés ont exprimé leur disponibilité et leur adhésion à la stratégie de développement du chef de l’État. Ils ont témoigné leur reconnaissance au président Faure Gnassingbé pour sa politique de proximité et sa capacité à répondre aux urgences de développement économique, social et sécuritaire du pays. Ils se sont engagés à poursuivre avec détermination la mise en œuvre et le suivi diligent des projets de la Feuille de route.

Le Togo, acteur éclairé, valorise ses actions climatiques Post-Dubaï

Le Togo, après un laps de temps excédant quinze jours depuis la clôture des débats climatiques à Dubaï, porte une évaluation favorable quant à sa contribution. Le ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières a orchestré, en cette journée du jeudi 28 décembre à Lomé, une réunion de restitution afin de procéder à l’examen méticuleux de son engagement.

Cet événement, regroupant des intervenants issus des sphères publique, privée et des organisations de la société civile, avait pour dessein d’analyser l’implication togolaise au sein des négociations, mettant en lumière les bonnes pratiques et les enseignements à tirer en vue de renforcer l’action climatique nationale. Foli-Bazi Katari, porte-parole du pays, affirme avec conviction que « notre participation a été des plus fructueuses » tout en exposant de manière détaillée les grandes lignes des initiatives entreprises.

Le Togo, représenté par une délégation de 150 membres provenant de divers secteurs tels que les municipalités, les ONG et les médias, placée sous la direction éclairée du Président Faure Essozimna Gnassingbé, a conclu deux partenariats de grande envergure. Le premier, établi avec AMEA Power, vise à accroître les capacités de la centrale de Blitta, tandis que le second, en collaboration avec le groupe français Meridiam, prévoit le lancement prochain des travaux de la centrale de Sokodé.

Une troisième entente, consciencieusement scellée, a vu le jour entre l’assureur AXA Climate et les communes Kloto 1, Golfe 1 et Golfe 7, dans l’optique de mettre en œuvre un projet de protection contre les inondations. En parallèle de ces accords de haute importance, le pays a activement pris part à des sessions, partageant son expérience éclairée dans les initiatives liées au changement climatique et à la protection de la diversité.

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), partenaire majeur du Togo au sein de cette Conférence des Parties, réitère formellement son engagement par l’intermédiaire de sa représentante-résidente, Binta Sanneh, afin d’accompagner le pays dans ses efforts soutenus contre le changement climatique.

La Diplomatie Togolaise sous le prisme de l’audace et de l’engagement Panafricain : Entretien exclusif avec Robert DUSSEY

Dans une interview accordée aux médias locaux le 27 décembre 2023, le Professeur Robert DUSSEY, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, dresse le bilan des réalisations exceptionnelles de la diplomatie togolaise au cours de l’année écoulée. Placée sous le leadership éclairé du Président Faure GNASSINGBE, la diplomatie togolaise a su conjuguer audace diplomatique, engagement panafricain et recherche active de la paix.

Rayonnement International et Leadership Éclairé

Le ministre DUSSEY attribue le rayonnement international du Togo à la clarté de vision du Président Faure GNASSINGBE, soulignant l’équilibre subtil entre audace, sagesse, responsabilité et prudence. Cette approche a permis au pays d’explorer de nouveaux horizons tout en s’impliquant dans la résolution des crises régionales.

 Actions Audacieuses pour la Paix en Afrique

L’interview met en lumière plusieurs actions marquantes de la diplomatie togolaise en 2023, notamment la médiation réussie dans la crise ivoirienne, la consolidation de la paix au Burkina Faso et au Niger, ainsi que la création de l’Alliance Politique Africaine (APA).

Médiation et Résolution de Crises

Le Professeur DUSSEY détaille les efforts déployés dans la médiation des conflits, citant la libération des soldats ivoiriens, la sortie de crise au Burkina Faso, et l’implication au Niger. Le Togo, désigné médiateur, joue un rôle clé dans la transition politique au Niger et le retrait des forces françaises.

Engagement Panafricaniste et Création de l’APA

Interrogé sur l’engagement panafricaniste, le ministre souligne la création de l’APA comme un pas significatif vers une Afrique décomplexée et politiquement forte. L’APA vise à redéfinir les relations de l’Afrique avec le reste du monde et à renforcer la coopération entre nations africaines.

Coopération Bilatérale et Ouverture vers le Monde

Le ministre évoque les avancées dans la coopération bilatérale, soulignant des visites fructueuses en Allemagne, en Serbie, en France, au Qatar, et en Corée du Sud. Il insiste sur la diversification des partenariats, illustrée par l’adhésion du Togo au Commonwealth et sa participation active aux BRICS et au G77+ la Chine.

 Présence du Togo dans le Multilatéralisme

Robert DUSSEY met en avant l’engagement du Togo dans le multilatéralisme, participant activement aux Nations Unies, à l’Union africaine, à la CEDEAO, à l’UEMOA, et au Commonwealth. Il souligne également l’importance de la signature de l’Accord post-Cotonou en tant que négociateur en chef de l’OEACP.

 Diasporas Africaines : Un Rôle Stratégique

Le ministre conclut en mettant en avant l’importance stratégique des diasporas africaines et des afrodescendants dans l’émancipation du continent. Il évoque les actions concrètes entreprises, notamment le recensement des Togolais de l’extérieur et la participation active du Togo à des initiatives visant à réduire les coûts de transferts de fonds.

En cette nouvelle année, le ministre exprime ses vœux de santé, prospérité et paix au Président Faure GNASSINGBE, au Premier ministre, au corps diplomatique, aux partenaires techniques et financiers, et au personnel du ministère des affaires étrangères.

 

Togo : Faure Gnassingbé autorise l’adhésion de son pays à plusieurs conventions internationales

Le gouvernement, réuni en conseil des ministres mercredi, a adopté 4 projets de loi autorisant le Togo à l’adhésion à plusieurs conventions internationales et à la ratification de ces textes.

La première convention est celle sur la réduction des cas d’apatridie, adoptée en 1961 à New York et en vigueur depuis 1975. En adhérant à ce texte, le Togo s’engage à prévenir et à réduire l’apatridie, en se dotant entre autres d’un cadre juridique approprié et en prenant des mesures pour faciliter l’accord de la nationalité aux personnes dans le cas. L’adhésion du Togo s’inscrit par ailleurs dans le cadre des recommandations de la Cedeao énoncées il y a quelques années. On estime aujourd’hui à plus de 10 millions, dont 1/3 d’enfants, le nombre de personnes privées de nationalité ou n’appartenant à aucun Etat.

La deuxième convention est relative à la conservation et à la gestion des stocks de poissons dans le cadre du Droit de la mer adopté en 1982.

L’exécutif a également approuvé l’adhésion du Togo à la Convention de Helsinki sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux.

Le dernier projet de loi ayant fait l’objet d’adoption, autorise la ratification de l’Accord de Bangui ‘révisé’ sur l’organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI).

Source : RepubliqueTogolaise.com