Presse numérique ivoirienne: le REPPRELCI lance un site de Fact-cheking dédié à la Covid-19

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a lancé mardi un site de Fact-checking dénommé ivoirecovid19check.com, avec le soutien institutionnel et financier de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Le contrat de financement de ce projet a été signé entre les deux parties le 15 avril 2020 au siège pays de l’agence onusienne à Abidjan, indique une note du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).   

Il s’agira pour le REPPRELCI, faîtière des acteurs et médias numériques de Côte d’Ivoire, de « vérifier les informations qui circulent à longueur de journée (notamment sur les réseaux sociaux)  et de diffuser les bonnes informations, à décrypter et mettre à jour les informations, mais également à mener des campagnes de sensibilisation sur la Covid-19 ». 

Ce site devrait également permettre au REPPRELCI, à travers son organe d’autorégulation, l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), de faire régulièrement le monitoring des médias numériques et de publier des rapports sur des manquements constatés.   

« Nous exprimons notre gratitude à l’UNESCO pour cet appui important, qui vient apporter une plus-value au combat contre les fake news sur le Coronavirus, que nous avons lancé en Côte d’Ivoire depuis le 16 mars 2020. déclaré le président du REEPPRELCI, Lassina Sermé. 

Selon le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, signataire de ce contrat de financement pour le compte de son organisation « les fake news qui pullulent de partout tuent plus que la maladie, et ce site est un moyen idéal pour contrer ce mal ». 

M. Lassina Sermé a par ailleurs promis que son organisation intensifiera la sensibilisation contre les fausses informations sur la Covid-19 auprès des acteurs des médias numériques ivoiriens et des consommateurs des productions numériques. 

Pour l’UNESCO, l’«autre virus contre lequel il convient de lutter convenablement, c’est les fake news. Il est important d’appuyer les professionnels de l’information pour lutter efficacement contre les fake news».  

L’institution entend ainsi « apporter une solution à cette situation qui crée la confusion et qui rajoute à la détresse des populations ». Et ce, pour permettre aux populations d’avoir des vraies informations sur la pandémie et adopter les réflexes pour casser la chaîne de propagation du Covid-19.  

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire. 

JESA décroche un gros contrat d’électricité au Sénégal

Le leader de l’ingénierie, Jacobs Engineering (JESA), joint-venture entre le Groupe OCP et Jacobs Engineering Inca, a annoncé avoir remporté la mission de consultant en gestion de programme et en gestion environnementale et sociale (mission « MOSES » – « Management Oversight Social and Environmental Support ») pour le compte du MCA-Sénégal II, dans le cadre du programme du Sénégal axé sur l’énergie (MCC Power Compact), indique un communiqué de JESA-Maroc parvenu à APA.Dans le cadre de ce programme, d’une durée de cinq ans, JESA en partenariat avec Antea Group, assurera les missions d’assistance à la maîtrise d’ouvrage et à la maîtrise d’œuvre, notamment l’assistance à la gestion globale du programme, la revue des conceptions et études d’ingénierie, la gestion environnementale et sociale du programme, l’assistance aux processus d’appels d’offres, ainsi que la gestion des travaux de construction. La fin de la mission sera concomitante à l’achèvement du MCC Power Compact durant l’été 2025, précise la même source.

Le projet de transport d’électricité a pour vocation de moderniser le réseau selon les meilleures normes de fiabilité internationales, dans le but de réduire le risque d’incidents entraînant des coupures de courant tout en respectant les standards environnementaux et sociaux. Le projet concerne la grande région métropolitaine de Dakar, qui représente environ 60% de la demande en électricité du pays et 20% de sa population.

Le projet « élargissement de l’accès à l’électricité dans les zones rurales et péri-urbaines » vise l’augmentation de l’offre et la demande en électricité de qualité dans les zones rurales et péri-urbaines du Sénégal.

MCC Power Compact a été signé le 10 décembre 2018 entre les gouvernements américain et du Sénégal, d’un montant global de 600 millions de dollars. Il est constitué d’une subvention du gouvernement américain de 550 millions de dollars sur cinq ans et d’une contrepartie du gouvernement sénégalais d’un montant de 50 millions de dollar.

L’objectif de ce projet est de renforcer les capacités des acteurs du secteur énergétique, d’attirer l’investissement du secteur privé, et de financer les investissements en infrastructures dans le domaine du transport d’électricité, de même que l’extension du réseau au profit des entreprises et ménages à faible revenu et non desservis.

Avec plus de 2 000 collaborateurs, JESA, fournisseur de solutions de classe mondiale avec un ADN africain, est le plus grand groupe d’ingénierie au Maroc et l’un des leaders en Afrique. JESA est une joint-venture entre deux leaders mondiaux, le groupe OCP, leader mondial des phosphates et dérivés, et le groupe australien Worley, l’un des plus grands prestataires mondiaux de services techniques, professionnels et de construction.

Spécialisé en ingénierie, urbanisme, management de projets et conseil, JESA offre une gamme complète de services, couvrant toutes les phases des projets depuis l’analyse du besoin et l’étude de faisabilité jusqu’au management de la construction et l’assistance à la mise en service ou la maintenance.

Avec son siège social situé à Casablanca, au Maroc, JESA possède des bureaux ou des installations d’ingénierie à Rabat, Abidjan, Dakar, Addis-Abeba, Lakeland (États-Unis), et Cotonou. Le groupe est aussi actif en Côte d’Ivoire, au Bénin, en Guinée, en Éthiopie, et au Rwanda et intervient dans divers domaines, notamment ceux des phosphates, mines et minéraux, chimie, infrastructures de transport, ouvrages d’art, assainissement, eau et environnement, énergie, et bâtiment.

Désiré Cashmir Kolongele nommé directeur de cabinet de Félix Tshisekedi

Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a nommé le Professeur Désiré Cashmir Kolongele Eberande, son directeur de Cabinet par intérim.Sur son compte twitter, FATSHINEWS, la plateforme de communication du président Félix Tshisekedi, précise que le Pr Eberande a été nommé, hier mardi 12 mai 2020.

Il remplace à  ce poste, Vital Kamerhe, poursuivi pour détournement de 50 millions de dollars US destinés au Programme dit des 100 jours du président de la République.

Le procès de Kamerhe, ouvert lundi dernier devant le Tribunal de grande instance de la Gombe, à Kinshasa, a été renvoyé au 25 mai.

Covid-19: la « ruse » du virus insaisissable (rescapé)

Un jeune dakarois, faisant partie des 782 patients qui ont échappé à la Covid-19 au Sénégal, raconte son histoire avec le virus.A l’échelle de la planète, les répliques du séisme causé par le nouveau coronavirus sont de plus en plus intenses. Au Sénégal, les cas positifs s’égrènent et vingt-et-un malades ont déjà succombé au virus dans des hôpitaux qui redoutent la saturation.

Matar (prénom d’emprunt) a eu plus de chance : « J’ai passé une semaine à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise ». Ce jeune homme dégourdi est certain d’avoir contracté le virus dans son lieu de travail.

« Un de mes collègues a été testé positif. On ne savait pas s’il était le patient zéro de l’entreprise. J’ai alors décidé de ne plus aller au boulot. J’ai préféré rester chez moi jusqu’à ce que les employeurs déclinent son identité. Ce n’était plus sûr parce que les employés interagissent », explique-t-il.

Quelques jours plus tard, Matar perçoit une première alerte : « Je me suis senti subitement mal à l’aise au point de m’en ouvrir à une personne qui était à côté de moi ». Les craintes étaient fondées puisque le virus circulait dans son organisme.

« J’avais des frissons, perdu le goût et je ressentais une fatigue générale. Je pensais que c’était le paludisme. J’ai ainsi acheté un antipaludéen. Après avoir pris ce médicament, je me suis senti mieux. Mais 48 heures après, j’ai perdu l’odorat », relate Matar.

A l’évidence, quelque chose ne tournait pas rond. Pour en avoir le cœur net, il a contacté les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale, mais ils croyaient qu’il avait simplement les symptômes de la « psychose ».

Grâce à l’entremise de sa mère, des agents d’une structure sanitaire de la capitale sont finalement venus chez lui pour procéder au test. « C’était le 22 avril. Je suis resté zen quand on m’a dit le lendemain que j’étais positif. Le plus important pour moi, c’était de ne pas avoir contaminé les membres de ma famille. J’ai été évacué le 24 avril à l’hôpital Dalal Jamm », narre Matar.

Ce jour-là, le Service d’assistance médicale d’urgence (Samu), chargé du transport des cas confirmés, l’a appelé durant le couvre-feu en lui demandant « de préparer (ses) affaires et de porter un masque ».

Poursuivant, il met la contagiosité de la Covid-19 sur le compte de la « ruse » d’un virus insaisissable. « Notre société a pris des mesures afin de protéger ses employés. Il y avait des thermoflash et du gel hydroalcoolique. La distanciation sociale était respectée avec plusieurs postes de travail mis hors service. Mais dans tout système, il peut y avoir une faille », admet-il.

Pour protéger à tout prix les siens avant son évacuation à l’hôpital, il a dû adopter une méthode radicale. « Je me suis automatiquement isolé. J’étais enfermé dans ma chambre et je portais un masque. J’éternuais rarement et quand cela m’arrivait, je le faisais sur le creux du coude. Avec moi, il y avait peu de risque que le virus se propage », assure-t-il.

Contrairement aux premiers enseignements de la pandémie, la Covid-19 ne se manifeste pas toujours de la même façon. « Je n’ai jamais eu de fièvre. Ma toux n’était pas persistante. Je pouvais continuer de travailler sans que personne ne le sache. Dans ce pays, plusieurs personnes marchent avec le virus sans le savoir. C’est pourquoi, il faut toujours respecter les gestes barrières », conseille ce rescapé.

Pendant les six jours d’hospitalisation, Matar prenait « trois fois quotidiennement l’hydroxychloroquine et l’azithromycine tous les trois jours ». Etant donné que « le traitement devait durer dix jours, à ma sortie de l’hôpital, on m’a donné le restant des médicaments que je devais prendre à la maison », précise-t-il.

Ce protocole de traitement a été mis au point par le Professeur Didier Raoult de l’Institut Hospitalo-Universitaire de Marseille (France). Son homologue sénégalais, Moussa Seydi du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann de Dakar, l’a reproduit avec des « résultats encourageants ».

Débarrassé rapidement du virus, Matar qui ne souffre d’aucune pathologie chronique à risque, attribue une palme au personnel soignant de l’hôpital Dalal Jamm. « Ils ont bien fait leur travail. L’assistante sociale, les médecins et les infirmiers prenaient soin de nous. On nous demandait si on avait mal, si on voulait manger quelque chose. Un traiteur livrait les repas et on pouvait commander les plats de nos choix. Nous étions vraiment des privilégiés », apprécie-t-il.

Alité dans « une chambre pour deux malades », Matar trouve normal que « les gens aient peur » du nouveau coronavirus. Pour autant, ce n’est pas « une maladie de la honte » car, selon lui, tout le monde peut en souffrir.

Covid-19: la BM alloue 90 milliards f cfa à l’agriculture sénégalaise

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, hier mardi, un crédit de 150 millions de dollars (90 milliards fcfa) de l’Association internationale de développement (IDA) pour améliorer la compétitivité de l’agriculture et de l’élevage sénégalais, rapporte un communiqué reçu mercredi à APA.Le Programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage du Sénégal axé sur les résultats contribuera à accroître les exportations de cultures à haute valeur ajoutée telles que l’arachide décortiquée et les produits horticoles, ainsi que la productivité de l’élevage laitier. Il permettra également de réduire le taux de mortalité des petits ruminants.

« Aligné sur le Plan Sénégal émergent, ce programme contribuera à atténuer les effets négatifs de la pandémie de Covid-19 en stimulant la productivité de l’agriculture et de l’élevage tout en garantissant des pratiques de production résilientes et en améliorant les revenus des agriculteurs et des éleveurs », a indiqué Nathan Belete, directeur des opérations de la Banque au Sénégal.

Le programme va aider les petits producteurs et les éleveurs à investir dans des cultures et des chaînes de valeur de l’élevage plus productives et plus résistantes. Il fournira aussi aux producteurs du Bassin arachidier étendu et des zones agro-pastorales un accès à des financements et assurances. Enfin, il devrait permettre au gouvernement de mettre en place des politiques plus efficientes de prix, de quotas et de subventions.

Il contribuera à stimuler la compétitivité et la création d’emplois grâce à une croissance tirée par le secteur privé dans le Cadre du partenariat entre le Sénégal et le Banque mondiale. Il soutiendra également les activités et les réformes inscrites dans Programme d’accélération de la cadence de l’Agriculture (PRACAS II) et le Plan national de développement de l’élevage (PNDE).

Enseignement, politique et agriculture au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombreux sujets notamment le  sort de l’année scolaire, la place des jeunes et de la politique dans l’après-crise, la baisse de la production céréalière et la distribution d’aides aux migrants subsahariens.Commentant la décision de maintenir les écoles fermées jusqu’au mois de septembre, +Aujourd’hui le Maroc+  estime que c’est une sage décision qui résume, à elle seule, la situation et renseigne sur sa gravité pour ceux qui en douteraient encore ou qui la prendraient à la légère.

Les responsables ont estimé que la reprise des classes pouvait être un facteur de risque et d’une nouvelle flambée virale, écrit la publication, expliquant que la réouverture des écoles est synonyme de reprise d’un grand nombre d’activités annexes et aurait également engendré une reprise des déplacements des parents pour l’accompagnement et donc forcément des situations à hauts risques.

Cela veut dire que dans les trois et quatre mois qui viennent, la situation épidémiologique restera extrêmement fragile, soutient le journal, indiquant qu’elle le sera probablement pour encore plus longtemps.

+Rissalat Al Oumma+, qui appelle à voir le verre à moitié plein, se félicite des initiatives des jeunes Marocains qui ont fait preuve d’innovation et d’ingéniosité en réalisant un ensemble d’inventions.

Ces jeunes n’attendaient qu’une pareille occasion pour manifester, de la plus belle manière, leur citoyenneté et leur expertise dans divers domaines, souligne le quotidien, évoquant également les milliers de jeunes mobilisés dans la fabrication des masques de protection, qui sont désormais sur le point d’être exportés, après avoir couvert le besoin national. Il s’agit là d’expériences inédites sur lesquelles il faut capitaliser dès la sortie de crise.

Pour sa part, +Bayane Al Yaoum+ souligne que les chocs provoqués par le Covid-19 dans les économies, les idées, les esprits et le comportement, à travers le monde, démontrent la place de la politique, de la réflexion et de l’analyse pour l’élaboration d’alternatives pour le pays.

Si plusieurs départements ministériels et institutions nationales déploient un effort considérable, conjugué à celui du Comité de veille économique, la planification pour l’après crise, doit impérativement impliquer l’acteur politique, qui est en interaction permanente avec le peuple, insiste la publication, appelant à élaborer un mécanisme à même d’impliquer les forces politiques dans la prise de décisions liées à l’avenir du pays.

+L’Opinion+ relève que malgré les dernières précipitations, la FAO estime que la production céréalière totaliserait seulement 4,1 millions de tonnes, soit près d’un quart de moins que la récolte déjà battue par l’année précédente et environ 50% inférieure à la moyenne.

Idem pour la production de blé qui devrait passer de 4,1 millions de tonnes récoltées l’an dernier à 3 millions de tonnes, soit une baisse de près de 50% par rapport à la moyenne, indique la FAO. Ceci étant, les autorités ont lancé, au cours du mois d’avril dernier, une opération pour sauver la campagne agricole actuelle en général et les éleveurs touchés par la sécheresse. Il s’agit en l’occurrence de la distribution de quelque 250.000 quintaux d’orge subventionnée aux éleveurs de la région Casablanca-Settat.

+Libération+ rapporte que l’association « Insaf » (Institut national de solidarité avec les femmes en détresse) a annoncé le lancement d’une opération de distribution d’aides aux migrants subsahariens qui s’étalera sur dix jours, dans le contexte de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

Quelque 4.000 colis ont été préparés pour les migrants installés dans la capitale économique, indique l’association dans un communiqué, cité par le quotidien, soulignant que, pour cette opération, elle a mobilisé, outre les denrées alimentaires, 40.000 masques, offerts par la société Soft, 4.000 litres de javel pour désinfecter les masques offerts par Mutandis, 8.000 savons et 4.000 flyers de sensibilisation contre le Covid-19.

« Insaf » fait également état de la préparation de 4.500 nouveaux colis qui seront remis à Monseigneur le Cardinal Archevêque de Rabat, ce qui va permettre de venir en aide à 8.500 migrants subsahariens au total.

La presse sénégalaise commente la lutte contre la Covid-19

Les quotidiens sénégalais parvenus, mercredi à APA, mettent l’accent sur la nouvelle stratégie de lutte contre la Covid-19, dévoilée hier par le ministre de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), après l’assouplissement de l’état d’urgence.« Covid-19-Nouvelle stratégie de riposte : Le spleen des soignants », titre Le Quotidien, informant que Diouf Sarr engage la bataille capitale à Dakar.

Mais ce journal note un « malaise du personnel médical face à l’assouplissement des mesures » de lutte contre la Covid-19.

« Coronavirus-Abdoulaye Diouf Sarr dévoile la nouvelle stratégie », renchérit Rewmi Quotidien.

Au même moment, Libération met en exergue les propos du ministre de la Santé et de l’Action sociale qui affirme que « nos spécialistes estiment que la pic est déjà là ».

« C’est un combat dans la durée. Dès que le pic sera consolidé, nous allons vivre une évolution décroissante. Il n’y a aucune querelle de soignants sur la stratégie », soutient le MSAS dans Kritik, avant d’ajouter dans La Tribune : « La situation est maîtrisée. Ce que les Sénégalais doivent vraiment savoir ».

« Il n’y a aucune capitulation…Les choses ne nous échappent pas, on n’est pas dépassé », rassure Abdoulaye Diouf Sarr à la Une de Vox Populi.

A propos des mesures d’assouplissement de l’état d’urgence, EnQuête note une «fracture », soulignant que « jamais dans l’histoire de ce pays, des mesures présidentielles auront autant divisé les populations ».

Toutes choses qui font dire à La Tribune que « Macky (est) encerclé » après l’annonce, lundi dernier, de l’assouplissement des mesures de lutte contre la pandémie, dont la réouverture des lieux de culte et l’allègement du couvre-feu.

De son côté, Le Témoin note une « levée de boucliers contre Macky Sall » et indique que « les Sénégalais sont réservés quant à la décision de rouvrir les lieux de culte ».

« Assouplissement de l’état d’urgence-Le virage de Macky n’est ni scientifique ni médical », écrit L’Observateur, estimant que « le pire est à craindre dans 2 à 3 semaines ».

En attendant, dans L’As, le ministre de l’Education, « Mamadou Talla donne ses garanties aux enseignants » à propos de la reprise des cours le 2 juin.

Faisant le bilan des pertes liées à la pandémie, Walf Quotidien titre : « Contes et mécomptes chez les artistes. Entre anniversaire raté et tournée annulée, les musiciens fredonnent leur misère ».

Sud Quotidien se focalise sur l’économie avec « les pavillons de complaisance autorisés par l’Etat » et révèle qu’ « après l’arachide, les Chinois piratent le poisson local ».

En politique, Les Echos informe qu’ « après des mois de torpeur, l’opposition se réveille et brocarde Macky ».

« Assumez vos responsabilités ou démissionnez de vos fonctions », lui lance Déthié Fall, membre du parti Rewmi, à côté de Mamadou Lamine Diallo de Tekki qui estime que « Macky Sall a décidé d’abandonner le peuple ».

Anticipant sur la réunion du Comité d’urgence ce mercredi, Record attend de « grandes décisions de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) ».

« Réunion du Comité d’urgence de la Fsf ce mercredi-Youssouph Dabo assène ses vérités », indique Stades.

Covid-19 :Bolloré lance une solution multimodale rail-route internationale

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, Bolloré Transport & Logistics a lancé une solution de transport rail-route pour l’exportation de marchandises de Mombasa au Kenya vers l’Ouganda, via le port sec de Naivasha.Selon un communiqué transmis à APA, le premier train, chargé de 64 conteneurs équivalents vingt pieds (EVP) de marchandises en transit est arrivé au port sec de Naivasha. 

En utilisant le rail pour transporter des marchandises jusqu’à Naivasha, l’entreprise veille à la sécurité sanitaire des chauffeurs qui assurent le transport des marchandises. Elle apporte une solution supplémentaire de protection contre la pandémie à Covid-19, pour les habitants des nombreuses villes implantées le long de l’autoroute A104 reliant Mombasa à Naivasha. 

Une flotte de camions de Bolloré Transport & Logistics partie d’Ouganda pour le port sec de Navaisha, attendait le convoi pour transférer les conteneurs chargés en Ouganda, destinés à l’export, et recharger les conteneurs import vers Kampala. 

Lancée le 7 mai 2020 à Nairobi, cette solution de transfert rail-route, qui sera mise en œuvre tous les deux jours, permet d’optimiser les coûts et de développer le trafic régional. 

Le Président-directeur général de Bolloré Transport & Logistics en Afrique de l’Est, M. Jason Reynard a pris part à cette opération aux côtés de M. James Macharia, ministre kenyan des Transports, des Infrastructures, du Logement et du Développement urbain, M. Rashid Abdi Aman, Chef de cabinet du ministre de la Santé, M. Githii Mburu Commissaire général de l’Administration fiscale du Kenya, M. Rashid Salim, Directeur général de l’Autorité portuaire du Kenya et  M. Philip Mainga, Directeur général des Chemins de fer kenyans. 

« L’épidémie de Covid-19 soumet la chaîne logistique à une pression considérable. Les entreprises du secteur mettent tout en œuvre pour assurer la sécurité sanitaire des équipes sans interrompre la circulation des marchandises »,a précisé Jason Reynard, Président-directeur général de Bolloré Logistics en Afrique de l’Est.

Remerciant tous ceux qui les ont soutenus dans le lancement de ce nouveau service, M. Reynard souligne que son entreprise a choisi d’explorer la solution ferroviaire.

« Sans compromis sur les fondamentaux de sécurité, de solidarité et de continuité du service, Bolloré Transport & Logistics poursuit ses opérations avec la plus grande rigueur, et maintient le développement de solutions innovantes pour assurer la circulation des marchandises en toute sécurité et dans le respect des délais », a-t-il ajouté.

Maroc : Les écoles resteront fermées, les examens du bac fixés pour juillet et septembre

Le ministre marocains de l’Education nationale, Said Amzazi a fait savoir que les écoles resteront fermés jusqu’en septembre prochain et seuls les examens des 1ères et 2e années du baccalauréat seront organisés, le national du baccalauréat sera en juillet, et le régional (1ère année) en septembre.Pour respecter le principe de l’égalité des chances, les sujets d’examen ne porteront que sur les programmes qui ont fait l’objet de cours présentiels jusqu’au 14 mars 2020, a précisé le ministre qui intervenait, ce mardi 12 mai, à la Chambre des conseillers.

Concernant le retour aux écoles, Amzazi a fait savoir qu’il ne sera pas fait avant le mois de septembre 2020.

Au sujet des autres niveaux scolaires, le ministre a précisé que les notes des contrôles continus, réalisés en présentiel, seront prises en considération, alors que sera assurée la continuité pédagogique, jusqu’à la fin de l’année scolaire au profit de ces niveaux.

Le but, a-t-il mis en avant, est de compléter les programmes éducatifs et de fournir le soutien pédagogique nécessaire, en assurant la continuité du processus « d’enseignement à distance » à travers diverses plateformes numériques, chaînes de télévision et brochures, qui seront distribuées aux élèves du primaire dans les zones reculées des zones rurales.

Au retour des classes en septembre, des cours de rattrapage et de soutien éducatif présentiel seront assurés dans le but de renforcer les acquis des élèves en vue de la prochaine année scolaire, a-t-il assuré.

COVID-19 Maroc : Le taux de létalité se situe à 2,9%

Le taux de létalité du Covid-19 au Maroc accusé une baisse durant ces derniers jours pour se situer à 2,9%, soit 188 décès sur un total de 6418 cas de contamination, a indiqué mardi le ministère de la santé.

 Selon le ministère, ce taux de 2,9%, place le Maroc dans une moyenne mondiale relativement basse, sachant que le taux de létalité du virus au niveau mondial s’établit à 7%.

En deux jours, le Maroc n’a pas enregistré de décès, alors que le nombre de contamination ne cesse d’augmenter notamment lundi où 218 cas confirmés au coronavirus ont été signalés.

Pour ce qui est de l’âge moyen des personnes contaminées, il se situé autour de 34,5 ans, contre 54,8 ans au début de l’épidémie. Cela prouve, selon le ministère, que les personnes nouvellement contaminées sont plus jeunes, respectant faiblement les mesures du confinement et de précaution sanitaire.

Au 12 mai, le Maroc enregistre 6418 cas positifs, dont 188 décès et 2811 guérisons. Le Royaume est le troisième pays le plus touché d’Afrique après l’Afrique du Sud et l’Égypte.