Présidentielle 2020: Bédié est le « candidat naturel » du Pdci, mais s’il désiste « je suis candidat pour les primaires » (KKB)

Kouadio Konan Bertin dit « KKB », membre du bureau politique du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), déclare soutenir le leader du parti, Henri Konan Bédié, « candidat naturel » de la formation à la convention devant désigner le candidat pour la présidentielle d’octobre 2020, mais s’il désiste, il sera candidat pour les primaires.« Henri Konan Bédié est le candidat naturel du Pdci pour la convention (du parti) mais s’il n’est pas candidat, tous ceux qui voudront l’être seront obligés de se soumettre à l’épreuve des primaires », a indiqué mardi KKB à APA.    

Il a laissé entendre que si M. Bédié (86 ans), président du Pdci, est candidat à la prochaine convention de l’ex-parti unique (fondé par feu Félix Houphouët-Boigny) et qu’il l’appelle à ses côtés, il le soutient, mais au cas où il n’est pas candidat, il se lancera dans les primaires. 

Selon la « tradition » du Pdci, dira-t-il, « le président du parti est le candidat naturel » à la convention de la formation politique. Mais, quand il désiste, alors ont lieu les primaires en vue de l’élection du candidat à l’élection présidentielle. 

La convention du Pdci devrait se tenir du « 12 au 14 juin  2020 », mais le contexte marqué par la crise sanitaire du Covid-19, pourrait réduire la mobilisation autour de l’événement en raison de la distanciation physique imposée par le gouvernement. 

De son côté, le Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir, a déjà désigné son candidat, qui est l’actuel Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, il y a deux mois. 

L’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a déclaré aussi sa candidature, depuis l’Europe, pour ces joutes électorales, mais condamné à 20 ans ferme pour recel de deniers publics et blanchiment de capitaux, il ne peut rentrer dans son pays en raison de ces ennuis  judiciaires. 

Covid-19: la Cour de la CEDEAO reprend ses activités

La Cour de justice de la Communauté de la CEDEAO reprendra ses activités le mercredi 13 mai 2020 après une longue interruption due à la pandémie de coronavirus.La Cour avait interrompu ses activités le 23 mars 2020, suite à l’apparition du Covid-19 et conformément au confinement ordonné par le gouvernement fédéral du Nigeria dans les États de Lagos et d’Ogun ainsi que dans le territoire de la capitale fédérale d’Abuja.

 Selon un communiqué publié mardi à Abuja, le président de la Cour, le juge Edward Amoako Asante, a déclaré que la reprise imminente faisait suite à l’assouplissement du confinement par l’État membre hôte depuis le 4 mai 2020.

 Il a déclaré que la Cour avait pris les mesures appropriées conformément aux directives du gouvernement hôte pour fumiger et désinfecter ses bureaux avant la reprise.

 Selon lui, d’autres mesures ont été introduites pour la sécurité du personnel, notamment le port obligatoire de masques, la distanciation sociale, le lavage constant des mains et l’utilisation de désinfectants pour les mains, entre autres.

 Le Président de la Cour a également déclaré que les visiteurs ne seraient pas autorisés à entrer dans le tribunal, tandis que les visites professionnelles ne peuvent être effectuées qu’avec l’approbation de la direction de la Cour.

 Il a ajouté que les réunions ne peuvent être menées qu’à l’aide d’outils de collaboration électronique, tandis que le public, en particulier les avocats, serait informé de la date de reprise du dépôt physique des requêtes.

Côte d’Ivoire: Toikeusse Mabri , président de l’Updci, désormais porte-parole de son parti

Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), un parti de la coalition au pouvoir, Toikeusse Mabri a annoncé mardi être le porte-parole de sa formation « à titre exclusif » pour « préserver la cohésion interne », dans un communiqué.« En raison de la nécessité de préserver la cohésion interne et la cohésion du discours du parti, le président du parti porte, à titre exclusif, la parole de l’Udpci jusqu’à nouvel ordre », écrit M. Mabri dans un communiqué. 

Il relève toutefois qu’ « en cas de besoin, un cadre du parti sera désigné pour délivrer le message de l’Udpci », avant d’ajouter « nous sommes le parti pour la démocratie et nous devons nous attacher à la promotion des libertés tout en préservant l’ordre et la discipline ».

M. Mabri a récemment procédé à un réaménagement de son Cabinet et de la direction de l’Udpci, suite à une crise de leadership. Des personnalités considérées comme ses pourfendeurs, et très engagées au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), ne figurent dans l’équipe dirigeante. 

« Nous sommes le parti pour la paix en Côte d’Ivoire et au moyen du bon ton et du dialogue, nous devons nous mobiliser et rassembler tous nos concitoyens autour des valeurs qui contribuent à bâtir la nation », poursuit-il.

Il invite par ailleurs tous les militants à « demeurer de vrais adhérents de l’Udpci dans l’attente des échanges très prochains à l’occasion des consultations sur l’avenir», sans autre précisions, à près de six mois des élections présidentielles prévues le 31 octobre 2020.  

Des cadres du parti s’étaient désolidarisés de lui pour n’avoir pas soutenu ouvertement le candidat désigné du Rhdp, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, lors d’un Conseil politique élargi dans la nuit du 12 au 13 mars 2020.

De ce fait, M. Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et membre dans l’instance dirigeante du Rhdp, a fait un repli pour réaménager son parti, or la législation ivoirienne ne permet pas qu’un individu milite dans deux partis à la fois.  

Côte d’Ivoire: le gouvernement offre 25 000 masques de protection aux journalistes contre la Covid-19

Le ministère ivoirien de la Communication et des médias a fait mardi à Abidjan, un don de masques de protection à la presse nationale et internationale exerçant en Côte d’Ivoire pour aider cette corporation à lutter contre la maladie à Covid-19.Ce don d’une valeur de 6 344 000 FCFA est composé de 25 000 masques de protection contre la Covid-19. Pour les journalistes nationaux, ce sont les détenteurs de la Carte de journaliste professionnel (CIJP) délivrée par la Commission paritaire qui en sont bénéficiaires. Ils sont invités à se rendre dans les locaux de la Commission paritaire à la Tour C au Plateau où se fait la distribution grandeur nature.

 «Le gouvernement a pensé au monde de la presse parce que c’est elle qui est chargée de relayer la parole du gouvernement et de toutes les autorités dans cette crise sanitaire», a indiqué M. Adou Jean-Martial,  le directeur de cabinet du ministre de la communication et des médias.

Le représentant du ministre Sidi Touré qui a promis que d’autres dons seront fait aux médias, a salué le « travail formidable » de la presse dans cette crise sanitaire.

En retour, les journalistes Lassina Sermé et Pierre-Ephèse ont exprimé la gratitude des bénéficiaires au gouvernement ivoirien « pour avoir pensé aux journalistes qui sont en première ligne dans la lutte contre la maladie à Covid-19 à l’instar du corps médical et des forces de l’ordre».  

La Côte d’Ivoire qui compte plus de 800 journalistes professionnels enregistre à ce jour 1730 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 818 guéris et 21 décès.

Togo: la Covid-19 provoque une mutinerie à la prison de Lomé

Le calme est revenu à la prison civile de Lomé, plus grand centre pénitentiaire du Togo, après l’éclatement mardi matin d’une mutinerie par des détenus, en raison de la pandémie de la Covid-19.Le mouvement d’humeur a causé des dégâts matériels importants, obligeant les gardes pénitentiaires à faire usage de gaz lacrymogènes pour le maîtriser, selon le site Republicoftogo.

Les prisonniers se disent inquiets de la propagation du virus et demandent leur libération ou leur placement dans une autre prison.

Mais d’après RFI, tout a commencé lundi quand des détenus de la maison d’arrêt ont refusé d’accueillir de nouvelles personnes déférées. Elles ont dû être ramenées dans les brigades. Pour cause : 19 cas positifs de la maladie au coronavirus ont été détectés dimanche sur 283 détenus testés. C’est ainsi, pris de peur, qu’ils ont posé ces conditions pour se mettre à l’abri de la contamination.

Toutefois, souligne le directeur de l’Administration pénitentiaire, Akibou Idrissou, il est hors de question de parler de libération. Il a assuré que des dispositions sanitaires très rigoureuses sont mises en place depuis l’apparition de la pandémie, tout nouvel arrivant étant placé en quarantaine.

Par ailleurs, 1000 détenus en fin de peine ont recouvré la liberté il y a quelques semaines pour désengorger les établissements.

Selon RFI, les conditions d’incarcération au sein de la prison de Lomé, « un vieux bâtiment colonial », sont régulièrement dénoncées. Censée n’accueillir que 600 détenus, elle compte aujourd’hui plus de 1500 détenus.

En outre, c’est dans cette maison d’arrêt que se trouve Kpatcha Gnassingbé, le demi-frère du président Faure Gnassingbé, qui y purge ses 20 ans de réclusion pour atteintes à la sureté de l’État depuis plus de 10 ans. Selon le média français, Kpatcha Gnassingbé aurait été exfiltré ce matin pour une destination inconnue.

En repos médical à Paris, Gon Coulibaly s’est entretenu par visioconférence avec Ouattara (Officiel)

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est entretenu mardi par visioconférence avec Amadou Gon Coulibaly, son premier ministre qui est en repos médical à Paris en France après un examen de Coronarographie, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Ce mardi j’ai eu un entretien par visioconférence avec le premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui se trouve actuellement à Paris. Nous avons fait un point de la mise en oeuvre du plan de riposte sanitaire et du plan de soutien économique, social et humanitaire mis en place par le gouvernement pour faire face à la pandémie du Covid-19 dans notre pays », a écrit M. Ouattara sur son compte officiel facebook. L’information est rapportée également par le présidence ivoirienne. 

Depuis le 02 mai dernier, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly s’est rendu à Paris en France pour un «contrôle médical ». Le 04 mai dernier, il a effectué un examen de coronarographie à l’issue duquel son médecin traitant lui prescrit un « suivi médical et une période de repos» . 

Selon le gouvernement ivoirien,  M. Gon Coulibaly poursuivra son séjour en France pour « quelques semaines » avant de regagner la Côte d’Ivoire. Depuis le départ à Paris du chef du gouvernement ivoirien pour ce « contrôle médical », la rumeur enfle sur son état de santé.

Covid-19 : le président Ramaphosa rend hommage aux infirmiers Sud-africains

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a félicité mardi les infirmiers du pays pour leur immense dévouement à leur mission de sauvetage face à la pandémie de coronavirus et à d’autres défis sanitaires à l’échelle nationale

 

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 Le monde célèbre la Journée internationale des infirmiers tous les 12 mai pour rendre hommage au travail de pionnier de l’infirmière Florence Nightingale, qui a fait œuvre de pionnière dans ce domaine il y a 200 ans.

 « En tant que nation, nous devons notre bien-être à l’engagement infatigable des infirmiers dont l’impact positif sur nos vies va au-delà de notre santé physique », a déclaré M. Ramaphosa. 

Appelant toutes les communautés à accorder aux infirmiers la gratitude et le soutien nécessaires pour leur travail inlassable, le dirigeant sud-africain a déclaré que la contribution très appréciée des aides-soignants à la société a pris une importance exponentielle dans la lutte contre la pandémie de coronavirus depuis qu’elle a éclaté dans le pays au cours de la première semaine de mars.

  « Les infirmiers sont en première ligne de notre système de santé. Nous apprécions le dévouement avec lequel ils accomplissent leurs tâches dans les hôpitaux et cliniques publics et privés, et en tant que voisins qui ne craignent pas d’être réveillées au milieu de la nuit lorsque nous avons besoin d’aide », a-t-il déclaré.

 Outre les tâches médicales, M. Ramaphosa a déclaré que les infirmiers apportaient du réconfort et des conseils à tous.

 « Plus largement, les infirmiers sont des bâtisseurs de communauté, des mentors, des conseillers et des éducateurs qui apportent un soutien psychosocial, au-delà du domaine médical, aux communautés dans lesquelles ils sont basés et sont à la pointe de notre lutte contre de nombreux maux sociaux », a-t-il déclaré.

Côte d’Ivoire : un cyber-délinquant déféré devant les tribunaux pour «appel à la rébellion»

Le cyber-délinquant ivoirien Yapo Ebiba François Fiacre dit «Serge Koffi Le Drone» ou encore «Sekongo Koné» sur la toile, interpellé par la police ivoirienne la semaine dernière à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan, sera déféré devant les tribunaux pour répondre des faits de «trouble à l’ordre public, incitation à la haine, appel à la rébellion et à la destruction de biens publics et injures sur internet ».L’information a été donnée mardi par la police nationale ivoirienne après une présentation à la presse du mis en cause. « Il était l’objet de plus d’une vingtaine de plaintes et était recherché par les services de police.

 Au cours de l’interrogatoire, il a reconnu être le détenteur de ces comptes facebook avatars. Il prétend informer les populations, mais ne prenait pas le temps de vérifier la véracité  des informations qu’il recevait de ses sources moyennant de l’argent », a expliqué dans une note d’information « Police Secours », une plateforme numérique de la police ivoirienne.

Selon cette plateforme, les sources d’information de ce cyber-délinquant qui n’est pas journaliste, mais plutôt informaticien, provenaient de la politique, des forces de défense et de sécurité avec «pour objectif de créer la discorde, la diffamation, l’incitation la haine et à la révolte ».

A en croire la police,  plusieurs «fausses informations» ont été ainsi diffusées sur la toile par Serge Koffi Le Drone.  Il s’agit entre autres des « Fake news» sur  la construction des centres de dépistage du Covid-19 à Yopougon BAE.

 « C’est le lieu de rappeler que tous ceux qui publient ou relaient de fausses informations sous des avatars seront tôt ou tard recherchés et interpellés par la plateforme de lutte contre la cybercriminalité», a prévenu l’institution policière ivoirienne.

Covid-19: Le Maroc se lance dans l’exportation des masques de protection

Le ministre du commerce et de l’industrie, Moulay Hafid Elalamy a annoncé que le Maroc a décidé d’ouvrir l’exportation des masques de protection sanitaires à l’étranger.Intervenant au parlement, le ministre a fait savoir que le Royaume pourrait arrêter l’exportation des masques de protection au cas où le pays aura besoin pressant de ce produit après la levée du confinement.

Il a indiqué que le marché connait une abondance de masques de protection, rappelant que son département a préparé un stock post-confinement composé de 50 millions de bavettes sanitaires.

Concernant les masques en tissu lavables et réutilisables, le ministre a informé que le Maroc produit 2 millions/par jour de ce type de masque, qui n’est pas destiné à l’export mais aux besoins internes.

Après avoir affiché un palier de 3 millions de masques par jour, puis 5 millions, le Maroc, qui produisait à peine 1 million de masques avant le 7 avril, est désormais à 6,8 millions d’unités par jour. L’objectif est de passer désormais à 8 millions de masques par jour.

Le port de masque dans l’espace public est rendu obligatoire au Maroc depuis le 7 avril dernier, tout contrevenant s’exposant à une amende entre 300 et 1.300 dirhams (1 euro = 10,7 DH).

Au 12 mai, le Royaume a réalisé 64.299 tests Covid-19 pour 6380 cas positifs, 188 décès et 2930 guérisons. Le taux de létalité du Covid-19 au Maroc, troisième pays le plus touché d’Afrique après l’Afrique du Sud et l’Égypte, se situe aujourd’hui à 3 %. Fin

Maroc/Covdi-19 : La banque centrale appelle les établissements de crédit à suspendre leurs dividendes

La banque centrale du Maroc a appelé les établissements de crédit à suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toute distribution de dividendes au titre de l’exercice 2019, indique un communiqué de l’institution financière.

 Compte tenu du contexte de crise liée à la pandémie du Covid-19, les établissements de crédit sont invités à renforcer leur rôle dans le financement de l’économie, explique la banque.

« Il est important que les établissements de crédit conservent des fonds propres suffisants pour faire face aux effets de la crise et préserver ainsi leur capacité d’octroi de financement dans ces circonstances exceptionnelles », recommande la banque centrale.

Ils sont également appelés à renforcer leur rôle dans le financement de l’économie, poursuit le communiqué, rappelant mesures de politique monétaire et prudentielles adoptées visant à faciliter l’accès au crédit bancaire au profit à la fois des ménages et des entreprises.

Et d’assurer que la banque centrale continuera de « suivre de près les implications de la crise sanitaire sur l’économie nationale et le système financier et prendrait, le cas échéant, les mesures nécessaires pour y faire face ».