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La RDC au menu du tête à tête entre Kagamé et Embaló

Le président de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embaló, effectue une visite au Rwanda pour évoquer la situation sécuritaire en RD…

Le président de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embaló, effectue une visite au Rwanda pour évoquer la situation sécuritaire en RD Congo avec Paul Kagamé.Alors que la tension monte entre le M23 et l’armée rwandaise, le président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest est en visite de travail depuis dimanche à Kigali pour évoquer la situation sécuritaire en RD Congo avec Paul Kagamé.

Il s’agit du deuxième voyage de M. Embaló dans la région des Grands Lacs après une visite similaire à Kinshasa au début du week-end où il s’est entretenu avec le président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sur la même question.

« Cet après-midi, au village Urugwiro, le président Paul Kagamé a reçu le président Umaro Sissoco Embaló de Guinée-Bissau », a déclaré le bureau du président à Kigali dans un communiqué.

Les rapports indiquent que les deux dirigeants ont discuté des moyens de renforcer davantage les liens bilatéraux entre le Rwanda et la Guinée-Bissau. Ils ont échangé sur la situation sécuritaire dans la région.

C’est la deuxième visite d’un chef d’Etat au Rwanda, une semaine après que le président Kagamé a eu des entretiens avec son homologue angolais João Lourenço pour normaliser les relations entre Kigali et Kinshasa, qui s’étaient accusés mutuellement de soutenir les rebelles de l’autre.

En tant que président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), M. Lourenço joue le rôle de facilitateur des efforts de paix entre le Rwanda et la RD Congo, par le biais de la feuille de route de Luanda.

La RD du Congo accuse le Rwanda de soutenir les rebelles du M23, qui ont progressé ces dernières semaines vers des villes clés de l’est du pays.

Le gouvernement de Félix Tshisekedi a récemment expulsé l’ambassadeur rwandais à Kinshasa, citant le rôle de Kigali dans l’aide et l’encouragement de la dernière campagne des rebelles contre l’armée congolaise.

Kigali a à son tour accusé à plusieurs reprises Kinshasa d’avoir intégré ce qu’il appelle les forces génocidaires des FDLR dans son armée FARDC et de les avoir habilitées à bombarder le territoire rwandais depuis leurs bases en RD Congo.

Le M23 a été vaincu par l’armée congolaise (FARDC) et les forces spéciales de la MONUSCO en 2013, mais il s’est depuis regroupé et a commencé son offensive dans l’est du pays en novembre 2021.

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