Élections locales : JJ. TEKO dénonce la main-mise du gouvernement dans le fonctionnement de la CENI

Jean-Jacques TEKO s’en prend au ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpéssi pour, semble-t-il, l’implication de son ministère dans le fonctionnement de la Commission Électorale National Indépendante (CENI) au sujet de la révision des listes électorales.

« Nous avons été formellement instruits de saisir la CENI afin qu’elle envisage effectivement d’organiser une révision des listes électorales à l’occasion des locales. Ce sera probablement pour une période de trois jours comme on l’a fait déjà en 2018. Comme les listes sont récentes, nous supposons qu’il y aura certainement très peu de nouveaux inscrits », avait laissé entendre Payadowa Boukpéssi.

Le Secrétaire National à l’aménagement du territoire chargé du Développement de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Jean-Jacques Teko dit avoir suivi avec intérêt l’intervention attribuée à M. BOUKPÉSSI, une sortie qui, visiblement, n’est pas appréciée.

« C’est pour moi, totalement bizarre que mon ancien collègue de la CENI (je veux parler du Ministre BOUKPÉSSI, si c’est lui vraiment et j’ai du mal à y croire) parle comme si le travail de la CENI est dicté par le ministre de l’Administration territoriale. Il sait pertinemment que cela relève exclusivement de la CENI. Même s’il peut chercher à faire pression, il dispose politiquement des membres de sa majorité qu’il utilisera à dessein. Et ça personne ne peut l’en empêcher malgré que cela touche à l’intégrité du Commissaire de la République (le membre de la CENI) », a déclaré Jean-Jacques TEKO, ancien membre de la CENI.

 

Togo – Média : le nouveau plan stratégique de la HAAC en cours de validation

Les travaux d’évaluation du Plan stratégique 2019 – 2023 de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication ont officiellement débuté lundi 8 avril dernier. C’était à Lomé, au cours d’une cérémonie dirigée par le président de l’institution.

Ce plan est une feuille de route qui permettre à la maitresse de l’audiovisuel togolais d’atteindre ses objectifs à court, moyen et long terme. La conception de ce plan concerne notamment, l’amélioration des prestations de la HAAC, l’essor des médias togolais et le renforcement du cadre réglementaire et professionnel d’exercice des métiers de la communication.

Il s’agit par conséquent pour la patronne de la communication de moderniser ses services, tout en prenant en compte l’évolution des technologies et l’avènement de nouveaux médias, explique Télou Pitalounani. La validation de ce plan stratégique se justifie par « la mutation profonde du cadre d’exercice de la mission de la HAAC ». Une situation qui « pose un certain nombre de problèmes et de défis qui nécessitent que la HAAC d’une boussole, d’un cadre de planification, de programmation et de budgétisation ».

Pour Aliou Mamadou Dia, représentant-résident du PNUD au Togo, l’adoption de ce plan serait faire de la communication un outil au service de la paix : « En décidant de conduire le processus d’élaboration du Plan stratégique 2019 -2023 de la HAAC, le gouvernement du Togo a fait, de notre point de vue, le choix de faire de la régulation du secteur de la communication, un instrument au service de la consolidation de la paix, sans laquelle aucun développement n’est possible ».

Le plan stratégique 2019-2023 de la HAAC soumis à la validation met l’accent sur cinq axes. Le premier consiste à consolider le développement institutionnel par une restructuration de la HAAC, qui prend en compte la réorganisation des cadres administratifs et financiers. Le deuxième vise à consolider la régulation par la couverture du territoire national par la décentralisation des services de la HAAC, déclinée en antennes régionales pour améliorer sa capacité réelle d’action. Le troisième axe va permettre de consolider les cadres d’exercice et les capacités des professionnels et gestionnaires des médias, de la communication et la publicité. Le quatrième axe vise à améliorer le cadre international avec les acteurs du secteur des médias et de la communication et enfin le cinquième, va améliorer l’image de marque et renforcer la notoriété institutionnelle de la HAAC.

Togo : le SYNIAT dénonce l’abus d’autorité et du pouvoir dans le secteur agroalimentaire

Les ouvriers du secteur agroalimentaire ont dénoncé la précarité qui mine leur secteur d’activité, depuis quelques années.

Réunis ce weekend en séminaire de sensibilisation à Lomé, ces travailleurs regroupés au sein du Syndicat des Industries agroalimentaires du Togo, ont exprimé leurs craintes sur les menaces de licenciement.

La raison de l’organisation de ce séminaire réside dans ce que Nyanutse Yawo Achille, secrétaire général du SYNIAT a désigné comme étant « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ». Il s’agit du renvoi de plusieurs personnes faute d’avoir reporté la date de production sur des sacs de blé. En plus, « les employés de cette entreprise sont constamment menacés de renvoi » renchérit-il.

Le SG du syndicat continue de relater le vécu quotidien des travailleurs de la Société des Grands Moulins du Togo et le constat qu’il en fait est alarmant : « D’une manière générale l’abus d’autorité et du pouvoir sont en croissance dans ce secteur. En outre, la sous-traitance gagne ce milieu, le rendant très précaire. Des contrats atypiques, les conditions de travail impossibles ».

La situation professionnelle des employés de la SGTM révolte les uns et les autres. Ces derniers entendent défendre leurs droits et les faire valoir devant les autorités compétentes.

Vaccination « Tous Azimuts » : Le ministère de la santé appelle à la vigilance

Le ministère de la santé publique attire l’attention sur les campagnes foraines de vaccination organisées dans des lieux de culte et dans des écoles.

 

Dans un communiqué rendu publique ce 27 mars dernier, le ministre invite la population à rester vigilant face à ces activités de vaccination et prévient les auteurs sur les sanctions qu’ils encourent.
« Il nous a été donné de constater que des activités foraines de santé notamment la vaccination sont organisées dans des lieux de culte et dans des écoles sans autorisation préalable du ministère de la santé », lu ton dans le communiqué.
« Ces vaccins dont l’origine et le mode de conservation ne sont pas connus des services techniques compétents du ministère de la santé ne doivent pas être administrés à la population(…) » , met en garde la note qui précise que « toute personne ou organisation désireuse d’organiser une activité de vaccination doit demander et obtenir l’autorisation préalable du ministre chargé de la santé ».

 

« Tout contrevenant à cette disposition sera puni conformément à la loi », prévient à cet effet l’institution.
Pour finir, le ministère de la santé publique invite les habitants des villes et villages du Togo à une vigilance plus accrue afin d’informer les autorités sanitaires des éventuels cas d’activités medico-sociales programmées dans leur localité » pour préserver la santé de la population ».

Togo : le groupe TooFan consacré « Ambassadeur national de l’Unicef »

Les Toofan accompagneront officiellement les activités de plaidoyer et d’ordre social du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance au Togo. Cette consécration intervient après plus de cinq ans de collabo

 

Les deux artistes du groupe Toofan s’engagent définitivement à participer à la promotion des droits de l’enfant avec l’Unicef. Pour les chanteurs, la défense des droits des enfants contribue aussi à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

 

Il y a deux ans, les chanteurs avaient été retenus comme messagers de l’Unicef pour la campagne de lavage de mains.

 

Pour le Dr Isselmou Boukhary représentant résident de l’Unicef au Togo : « au vu de la qualité de la collaboration qui a existé entre Toofan et nous et surtout de leur niveau d’engagement pour la promotion des droits de l’enfant, en l’occurrence le droit à la survie et à un environnement sain, il était tout à fait normal que nous passions à une étape supérieure en leur confiant une nouvelle charge qui est de devenir les porte-paroles de 48% de la population togolaise que représentent les enfants ».

 

Pour Master Just, un membre du groupe musical : « On parle aujourd’hui des Objectifs de Développement Durable dans tous les coins de rue, mais tant qu’on n’aura pas cherché à trouver des solutions pour améliorer la situation des enfants, on mènera des actions certes, mais qui ne nous conduiront pas loin ». Une position qui montre à suffisance l’intérêt que portent les Toofan à voir la jeunesse togolaise grandir pour le meilleur.

Football : Marc Vizy a assisté le 9 mars dernier à un tournoi de football féminin à Lomé

Le représentant d’Emmanuel Macron au Togo Marc Vizy, a assisté le 9 mars dernier à un tournoi de football féminin à Lomé.

 

Un évènement, organisé au stade de l’état-major des FAT, par l’Association des jeunes pour le développement du sport et de la culture (AJDSC) à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

 

Cette rencontre sportive avait pour but de promouvoir le football féminin aux côtés des clubs et des associations de défense des droits des femmes.

 

L’ambassadeur de la France au Togo est particulièrement attentif à l’essor de cette discipline. Signalons que le pays d’Emmanuel Macron, accueillera cette année, la Coupe du monde de football féminin du 7j juin au 7 juillet.

Togo : Claude Le Roy poussé à la démission

Le technicien français, Claude Le Roy, ne démissionnera pas à la tête de la sélection nationale togolaise. En tout cas, pas de sitôt, comme le veulent les supporters des Éperviers.

 

Les Togolais qui réclament la démission immédiate de l’entraîneur des Éperviers du Togo doivent encore attendre un peu. Le sorcier blanc dit qu’il n’est pas encore prêt à écrire une lettre de démission.
A en croire ce vieux technicien français logé et payé à plus de 25 000 000 F CFA par mois, son aventure infructueuse avec les Eperviers du Togo n’est pas encore finie.
« Je ne me suis jamais accroché à un poste. Mais si c’est pour entendre le mot démission dans ma bouche, elle n’est pas prête de sortir parce que jamais je ne le prononcerai. Ce n’est pas moi le décideur. Je ne décide pas de mon avenir. Il y a encore un formidable boulot à faire dans ce pays », a-t-il laissé entendre au micro de nos confrères de CANAL.

Sept organisations de la société civile favorables à une « rallonge raisonnable du délai constitutionnel »

Dans une déclaration, un groupe de sept Organisations de la société civile à savoir : WANEP-Togo, CNSC-Togo, ACAT-Togo, CACIT, REPSFECO-Togo, CEJP, SADD, dit avoir pris « acte » de ce communiqué.

Le communiqué de la Cour constitutionnelle publié le 12 juin 2018, invitant l’Exécutif et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à l’organisation des législatives avant la fin de cette année 2018, anime toujours les débats au sein de l’opinion. Dans une déclaration rendue publique, un groupe de sept (7) Organisations de la société civile (à savoir : WANEP-Togo, CNSC-Togo, ACAT-Togo, CACIT, REPSFECO-Togo, CEJP, SADD) dit avoir pris « acte » dudit communiqué. Le groupe applaudit le président de la Cour Constitutionnelle, Aboudou Assouma et ses collaborateurs pour « leur sens de respect des principes constitutionnels en vue du bon fonctionnement de l’Etat ». Toutefois, suggère-t-il, vu la situation actuelle et le dialogue politique en cours, il faut impérativement « une rallonge raisonnable du délai constitutionnel ». Et ce, malgré le retard accusé. Lisez plutôt la déclaration dans son intégralité !

 

DÉCLARATION

Le Groupe des sept Organisations de la Société Civile, toujours fidèle à son rôle de veille et d’éveil en rapport à l’évolution du dialogue enclenché depuis le 15 Février 2018, continue de porter un intérêt à l’actualité politique du pays.

 

Suite au communiqué du 12 Juin, de la Cour constitutionnelle, invitant la classe politique au respect des délais constitutionnels suivant l’article 52, alinéa 2 de la Constitution du 14 Octobre 1992, le Groupe des sept Organisations de la société civile prend acte dudit communiqué et félicite M. le Président et ses collaborateurs pour leur sens de respect des principes constitutionnels en vue du bon fonctionnement de l’Etat.

 

Toutefois, le groupe des 7 OSC, mesure les enjeux liés à l’invitation lancée aux acteurs politiques pour la tenue des élections avant la fin de l’année 2018, en l’absence d’un consensus sur les points de discussions prévues au dialogue.

 

En effet, considérant que les élections au Togo sont souvent source de conflit dû au désaccord autour des préparatifs et de la conduite du processus global, Rappelant que le règlement intérieur du dialogue prend en compte dans son ordre du jour la question des réformes constitutionnelles et électorales en vue d’en sortir des résolutions pouvant réduire les désaccords autour de ces réformes,

 

Constatant que le Togo se retrouve dans un contexte exceptionnel, au regard du retard accusé par le présent calendrier électoral et au regard du dialogue en cours, Notant que la constitution prévoit une disposition permettant aux députés de rester en fonction jusqu’à la nouvelle législature selon l’article 52 alinéa 10 « Les membres de l’Assemblée nationale et du Sénat sortants, par fin de mandat ou dissolution, restent en fonction jusqu’à la prise de fonction effective de leurs successeurs » pour des cas exceptionnels,

 

Le groupe des 7 OSC suggère pour une bonne préparation des prochaines élections et surtout pour un processus apaisé, une rallonge raisonnable du délai constitutionnel malgré le retard accusé, tout en le liant à l’avancement du dialogue, ce qui garantira aux citoyens togolais une stabilité politique et une relance effective de la vie sociale et économique.

Le groupe des 7 OSC invite les parties prenantes à reprendre le dialogue puisqu’il est nécessaire de trouver une solution politique à la crise avant de planifier les élections à venir et à accélérer les discussions en vue de donner du temps suffisant à la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et électorales qui seront issues dudit dialogue.
TOGOLAIS VIENS ! BATISSONS LA CITE !

Lomé, 18 juin 2018

WANEP-Togo, CNSC-Togo, ACAT-Togo, CACIT, REPSFECO-Togo, CEJP, SADD.

Togo: le marbre et le calcaire font un retour en force

Les fonds indiens et allemands ont jeté leur dévolu sur le potentiel de calcaire

 

A la faveur de la relance économique du Togo axée, en partie, sur la mise en valeur du potentiel minier, le marbre et le calcaire ont retrouvé leurs lettres de noblesse. Pendant que le robuste gisement de marbre blanc de Pagala, compétitif avec la référence mondiale italienne, est entré dans le viseur des fonds espagnols, les fonds indiens et allemands ont jeté leur dévolu sur le potentiel de calcaire.

Dans la bourgade de Pagala, à 260 km au nord de Lomé, le marbre est en affleurement, sous formes de rochers aux éclats ternis par des années d’exposition aux intempéries, sur plus de 800 000 m2. Le gisement est intercepté même à plus de 100 m de profondeur et laisse supposer des siècles d’exploitation. C’est sur ce potentiel jugé époustouflant que Pierres ornementales et marbres (POMAR- Togo), une société que détiendrait à 67% des investisseurs espagnols, a démarré l’exploitation portant, dans un premier temps, sur l’extraction d’une réserve de plus de 50 millions de m3. Ce marbre de Pagala maintiendrait, selon les promoteurs du projet, sa qualité intacte même exposé constamment aux intempéries pendant plus de 40 ans et aurait une bonne similitude avec le marbre italien de Carrare, une référence mondiale en exploitation depuis l’époque romaine. L’immensité et la qualité du gisement rassurent de la viabilité économique du projet qui a convaincu les institutions financières communautaires la BOAD et la BIDC. Elles ont investi, chacune, 5 milliards de francs Cfa dans ce projet d’extraction, d’exploitation du marbre, couplé d’une usine de transformation, et axé sur la commercialisation des pierres ornementales et produits dérivés. De sources proches de ces institutions, c’est un projet de « grande envergure » qui, de par le dimensionnement des activités d’extraction, soit 250 000 m3, et les potentialités des gisements, tant en quantité qu’en qualité, va contribuer de façon significative à créer de l’emploi et relever la qualité de vie des populations. L’entrée en exploitation de ce gisement marque, de fait, la renaissance de la filière marbre au Togo, près de trente ans après la faillite de la Société togolaise de marbrerie (SOTOMA) qui avait mis en valeur, entre les années 1970 et 1984, le gisement de marbre dolomitique de Gnaoulou et celui de Pagala.

Le port de Lomé : Terminal Investment Limited va investir 500 millions d’euros supplémentaires

Dans un entretien accordé dimanche dernier à nos confrères de Jeune Afrique, Ammar Kanaan le nouveau directeur général de Terminal Investment Limited (TIL), la filiale du géant italo-suisse MSC (Medi

 

Ce spécialiste des activités portuaires passé par le Liban et l’Arabie Saoudite, rappelle qu’un demi milliard d’euros a été investi pour moderniser la plateforme avec une vision à long terme sur 20 ou 40 ans
« Le port fonctionne très bien, notre productivité sur les quais progresse chaque année pour faire aujourd’hui de Lomé l’un de nos terminaux les plus performants », indique Ammar Kanaan le nouveau directeur général de TIL.

 

Signalons que, LCT a traité 1,2 millions de conteneurs en 2018. Le Groupe entend injecter 500 millions d’euros sur les dix prochaines années afin de permettre la gestion de 4 millions de conteneurs/an.
De nouveaux portiques ont été livrés récemment afin de passer à 400.000 mouvements de conteneurs supplémentaires chaque année.