L’opposant JP. Fabre promet de combattre la loi liberticide fixant les conditions des manifestations pacifiques

La nouvelle loi fixant les conditions d’exercice de la liberté de réunion et des manifestations pacifiques publiques ne cesse de divise la classe politique togolaise.

Les voix s’élèvent toujours contre cette loi. Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a vivement contesté cette nouvelle loi dite Boukpessi.

L’ex-chef de file de l’opposition ne compte pas laisser prospérer cette loi liberticide adoptée le 07 août dernier. L’opposant au régime de Faure Gnassingbé annonce des réactions dans les tous prochains jours.

Élections locales : JJ. TEKO dénonce la main-mise du gouvernement dans le fonctionnement de la CENI

Jean-Jacques TEKO s’en prend au ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpéssi pour, semble-t-il, l’implication de son ministère dans le fonctionnement de la Commission Électorale National Indépendante (CENI) au sujet de la révision des listes électorales.

« Nous avons été formellement instruits de saisir la CENI afin qu’elle envisage effectivement d’organiser une révision des listes électorales à l’occasion des locales. Ce sera probablement pour une période de trois jours comme on l’a fait déjà en 2018. Comme les listes sont récentes, nous supposons qu’il y aura certainement très peu de nouveaux inscrits », avait laissé entendre Payadowa Boukpéssi.

Le Secrétaire National à l’aménagement du territoire chargé du Développement de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Jean-Jacques Teko dit avoir suivi avec intérêt l’intervention attribuée à M. BOUKPÉSSI, une sortie qui, visiblement, n’est pas appréciée.

« C’est pour moi, totalement bizarre que mon ancien collègue de la CENI (je veux parler du Ministre BOUKPÉSSI, si c’est lui vraiment et j’ai du mal à y croire) parle comme si le travail de la CENI est dicté par le ministre de l’Administration territoriale. Il sait pertinemment que cela relève exclusivement de la CENI. Même s’il peut chercher à faire pression, il dispose politiquement des membres de sa majorité qu’il utilisera à dessein. Et ça personne ne peut l’en empêcher malgré que cela touche à l’intégrité du Commissaire de la République (le membre de la CENI) », a déclaré Jean-Jacques TEKO, ancien membre de la CENI.