COVID-19 /Guinée : Moustapha Naité, ministre des Travaux publics testé positif

6 nouveaux cas de COVID-19 confirmés en Guinée, dont celui du ministre des Travaux publics, Moustapha Naité.

Annoncé ce lundi 30 mars 2020 parmi les cas de contamination que compte ce pays on observe deux cas de transmission locale, un cas en provenance de pays touchés par la pandémie ainsi que trois cas dont le mode de contamination n’a pas encore été établi. Une précision émanant de Sakoba Keita, directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS).

Ces nouveaux cas font partie d’un groupe de 21 personnes testées le même jour, les 15 autres s’étant révélées négatives. Ces cas portent à 22 le nombre total des cas confirmés de COVID-19 depuis le 12 mars, dont un cas de guérison.

Pour limiter les cas de contamination communautaire, M. Keita a par ailleurs invité la population au respecter scrupuleusement les directives de prévention contre la maladie.

Maroc : plus de 1000 accidents de la circulation enregistrés du 2 au 8 mars

Le bilan est lourd, la Direction générale de la sûreté nationale DGSN a enregistré 1652 accidents de la circulation en une semaine.

Suite aux accidents intervenus sur les routes marocaines du 2 au 8 mars dernier la DGSN dénombre 21 décès et 2211 blessées. Quant aux chiffres relatifs aux opérations de contrôles et la répression des infractions l’on note 47 482 contraventions, 12 233 procès-verbaux, 35 249 amandes transactionnelles recouvrées.

Suite à ces malheurs, la direction a perçue 7 158 475 dirhams, 4 712 véhicules mis en fourrière, 7 284 documents saisis et un retrait de la circulation de 237 véhicules.

Intervenus en périmètre urbain, ces accidents sont imputables à plusieurs facteurs dont l’inadvertance des conducteurs de même pour les piétons

La Direction générale de la sûreté nationale interpelle une fois de plus la population marocaine à plus de vigilance.

Coronavirus : L’organisation mondiale de la santé parle désormais de pandémie

En raison de la vitesse de propagation de la maladie du Coronavirus (covid-19) à l’échelle mondiale, l’organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré ce mal comme une pandémie ce mercredi 11 mars 2020.

L’Organisation des Nation Unies  pour la santé se dit « extrêmement préoccupés » tant par le niveau alarmant et par la « sévérité de la propagation que le niveau d’inaction ».

Nous avons décidé de considérer que le Covid-19 peut être qualifié de pandémie » a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.

Il a par ailleurs lancé un appel au monde entier à plus de vigilance, ainsi qu’à la multiplication des actions face au virus. Tedros Adhanom c’est voulu rassurant en affirmant que cette épidémie « peut être contrôlé ».

Depuis son apparition en Chine, ce virus a contaminé plus de 110 000 personnes dans le monde avec une forte propagation dans tous les continents.

Togo : Voici les reformes apportées à la confection de Permis de construire 

L’attestation d’immatriculation est désormais le document requis pour une demande de permis de construire. Cette nouvelle décision prise par le Togo vise à améliorer d’avantage ce segment.

La réduction drastique des frais d’établissement du plan parcellaire dressé comme première réforme.

Les émoluments des géomètres relatifs à l’établissement des plans parcellaires passent ainsi à la baisse : 80 000 FCFA pour les plans de superficie inférieure ou égale à six (06) ares, 4000 FCFA par are au-delà de 06 ares, et surtout 96 000F CFA pour 10 ares (1000 m²) contre 300 000 FCFA il y a un an.

Les délais de délivrances ayant été réduits, passent ainsi à (03) jours en moyenne par les géomètres, et 07 jours par le Guichet Foncier Unique pour l’attestation d’immatriculation.

Vaccination « Tous Azimuts » : Le ministère de la santé appelle à la vigilance

Le ministère de la santé publique attire l’attention sur les campagnes foraines de vaccination organisées dans des lieux de culte et dans des écoles.

 

Dans un communiqué rendu publique ce 27 mars dernier, le ministre invite la population à rester vigilant face à ces activités de vaccination et prévient les auteurs sur les sanctions qu’ils encourent.
« Il nous a été donné de constater que des activités foraines de santé notamment la vaccination sont organisées dans des lieux de culte et dans des écoles sans autorisation préalable du ministère de la santé », lu ton dans le communiqué.
« Ces vaccins dont l’origine et le mode de conservation ne sont pas connus des services techniques compétents du ministère de la santé ne doivent pas être administrés à la population(…) » , met en garde la note qui précise que « toute personne ou organisation désireuse d’organiser une activité de vaccination doit demander et obtenir l’autorisation préalable du ministre chargé de la santé ».

 

« Tout contrevenant à cette disposition sera puni conformément à la loi », prévient à cet effet l’institution.
Pour finir, le ministère de la santé publique invite les habitants des villes et villages du Togo à une vigilance plus accrue afin d’informer les autorités sanitaires des éventuels cas d’activités medico-sociales programmées dans leur localité » pour préserver la santé de la population ».

Togo : le groupe TooFan consacré « Ambassadeur national de l’Unicef »

Les Toofan accompagneront officiellement les activités de plaidoyer et d’ordre social du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance au Togo. Cette consécration intervient après plus de cinq ans de collabo

 

Les deux artistes du groupe Toofan s’engagent définitivement à participer à la promotion des droits de l’enfant avec l’Unicef. Pour les chanteurs, la défense des droits des enfants contribue aussi à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

 

Il y a deux ans, les chanteurs avaient été retenus comme messagers de l’Unicef pour la campagne de lavage de mains.

 

Pour le Dr Isselmou Boukhary représentant résident de l’Unicef au Togo : « au vu de la qualité de la collaboration qui a existé entre Toofan et nous et surtout de leur niveau d’engagement pour la promotion des droits de l’enfant, en l’occurrence le droit à la survie et à un environnement sain, il était tout à fait normal que nous passions à une étape supérieure en leur confiant une nouvelle charge qui est de devenir les porte-paroles de 48% de la population togolaise que représentent les enfants ».

 

Pour Master Just, un membre du groupe musical : « On parle aujourd’hui des Objectifs de Développement Durable dans tous les coins de rue, mais tant qu’on n’aura pas cherché à trouver des solutions pour améliorer la situation des enfants, on mènera des actions certes, mais qui ne nous conduiront pas loin ». Une position qui montre à suffisance l’intérêt que portent les Toofan à voir la jeunesse togolaise grandir pour le meilleur.

Football : Marc Vizy a assisté le 9 mars dernier à un tournoi de football féminin à Lomé

Le représentant d’Emmanuel Macron au Togo Marc Vizy, a assisté le 9 mars dernier à un tournoi de football féminin à Lomé.

 

Un évènement, organisé au stade de l’état-major des FAT, par l’Association des jeunes pour le développement du sport et de la culture (AJDSC) à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

 

Cette rencontre sportive avait pour but de promouvoir le football féminin aux côtés des clubs et des associations de défense des droits des femmes.

 

L’ambassadeur de la France au Togo est particulièrement attentif à l’essor de cette discipline. Signalons que le pays d’Emmanuel Macron, accueillera cette année, la Coupe du monde de football féminin du 7j juin au 7 juillet.

Togo : Claude Le Roy poussé à la démission

Le technicien français, Claude Le Roy, ne démissionnera pas à la tête de la sélection nationale togolaise. En tout cas, pas de sitôt, comme le veulent les supporters des Éperviers.

 

Les Togolais qui réclament la démission immédiate de l’entraîneur des Éperviers du Togo doivent encore attendre un peu. Le sorcier blanc dit qu’il n’est pas encore prêt à écrire une lettre de démission.
A en croire ce vieux technicien français logé et payé à plus de 25 000 000 F CFA par mois, son aventure infructueuse avec les Eperviers du Togo n’est pas encore finie.
« Je ne me suis jamais accroché à un poste. Mais si c’est pour entendre le mot démission dans ma bouche, elle n’est pas prête de sortir parce que jamais je ne le prononcerai. Ce n’est pas moi le décideur. Je ne décide pas de mon avenir. Il y a encore un formidable boulot à faire dans ce pays », a-t-il laissé entendre au micro de nos confrères de CANAL.

Sept organisations de la société civile favorables à une « rallonge raisonnable du délai constitutionnel »

Dans une déclaration, un groupe de sept Organisations de la société civile à savoir : WANEP-Togo, CNSC-Togo, ACAT-Togo, CACIT, REPSFECO-Togo, CEJP, SADD, dit avoir pris « acte » de ce communiqué.

Le communiqué de la Cour constitutionnelle publié le 12 juin 2018, invitant l’Exécutif et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à l’organisation des législatives avant la fin de cette année 2018, anime toujours les débats au sein de l’opinion. Dans une déclaration rendue publique, un groupe de sept (7) Organisations de la société civile (à savoir : WANEP-Togo, CNSC-Togo, ACAT-Togo, CACIT, REPSFECO-Togo, CEJP, SADD) dit avoir pris « acte » dudit communiqué. Le groupe applaudit le président de la Cour Constitutionnelle, Aboudou Assouma et ses collaborateurs pour « leur sens de respect des principes constitutionnels en vue du bon fonctionnement de l’Etat ». Toutefois, suggère-t-il, vu la situation actuelle et le dialogue politique en cours, il faut impérativement « une rallonge raisonnable du délai constitutionnel ». Et ce, malgré le retard accusé. Lisez plutôt la déclaration dans son intégralité !

 

DÉCLARATION

Le Groupe des sept Organisations de la Société Civile, toujours fidèle à son rôle de veille et d’éveil en rapport à l’évolution du dialogue enclenché depuis le 15 Février 2018, continue de porter un intérêt à l’actualité politique du pays.

 

Suite au communiqué du 12 Juin, de la Cour constitutionnelle, invitant la classe politique au respect des délais constitutionnels suivant l’article 52, alinéa 2 de la Constitution du 14 Octobre 1992, le Groupe des sept Organisations de la société civile prend acte dudit communiqué et félicite M. le Président et ses collaborateurs pour leur sens de respect des principes constitutionnels en vue du bon fonctionnement de l’Etat.

 

Toutefois, le groupe des 7 OSC, mesure les enjeux liés à l’invitation lancée aux acteurs politiques pour la tenue des élections avant la fin de l’année 2018, en l’absence d’un consensus sur les points de discussions prévues au dialogue.

 

En effet, considérant que les élections au Togo sont souvent source de conflit dû au désaccord autour des préparatifs et de la conduite du processus global, Rappelant que le règlement intérieur du dialogue prend en compte dans son ordre du jour la question des réformes constitutionnelles et électorales en vue d’en sortir des résolutions pouvant réduire les désaccords autour de ces réformes,

 

Constatant que le Togo se retrouve dans un contexte exceptionnel, au regard du retard accusé par le présent calendrier électoral et au regard du dialogue en cours, Notant que la constitution prévoit une disposition permettant aux députés de rester en fonction jusqu’à la nouvelle législature selon l’article 52 alinéa 10 « Les membres de l’Assemblée nationale et du Sénat sortants, par fin de mandat ou dissolution, restent en fonction jusqu’à la prise de fonction effective de leurs successeurs » pour des cas exceptionnels,

 

Le groupe des 7 OSC suggère pour une bonne préparation des prochaines élections et surtout pour un processus apaisé, une rallonge raisonnable du délai constitutionnel malgré le retard accusé, tout en le liant à l’avancement du dialogue, ce qui garantira aux citoyens togolais une stabilité politique et une relance effective de la vie sociale et économique.

Le groupe des 7 OSC invite les parties prenantes à reprendre le dialogue puisqu’il est nécessaire de trouver une solution politique à la crise avant de planifier les élections à venir et à accélérer les discussions en vue de donner du temps suffisant à la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et électorales qui seront issues dudit dialogue.
TOGOLAIS VIENS ! BATISSONS LA CITE !

Lomé, 18 juin 2018

WANEP-Togo, CNSC-Togo, ACAT-Togo, CACIT, REPSFECO-Togo, CEJP, SADD.

Togo: le marbre et le calcaire font un retour en force

Les fonds indiens et allemands ont jeté leur dévolu sur le potentiel de calcaire

 

A la faveur de la relance économique du Togo axée, en partie, sur la mise en valeur du potentiel minier, le marbre et le calcaire ont retrouvé leurs lettres de noblesse. Pendant que le robuste gisement de marbre blanc de Pagala, compétitif avec la référence mondiale italienne, est entré dans le viseur des fonds espagnols, les fonds indiens et allemands ont jeté leur dévolu sur le potentiel de calcaire.

Dans la bourgade de Pagala, à 260 km au nord de Lomé, le marbre est en affleurement, sous formes de rochers aux éclats ternis par des années d’exposition aux intempéries, sur plus de 800 000 m2. Le gisement est intercepté même à plus de 100 m de profondeur et laisse supposer des siècles d’exploitation. C’est sur ce potentiel jugé époustouflant que Pierres ornementales et marbres (POMAR- Togo), une société que détiendrait à 67% des investisseurs espagnols, a démarré l’exploitation portant, dans un premier temps, sur l’extraction d’une réserve de plus de 50 millions de m3. Ce marbre de Pagala maintiendrait, selon les promoteurs du projet, sa qualité intacte même exposé constamment aux intempéries pendant plus de 40 ans et aurait une bonne similitude avec le marbre italien de Carrare, une référence mondiale en exploitation depuis l’époque romaine. L’immensité et la qualité du gisement rassurent de la viabilité économique du projet qui a convaincu les institutions financières communautaires la BOAD et la BIDC. Elles ont investi, chacune, 5 milliards de francs Cfa dans ce projet d’extraction, d’exploitation du marbre, couplé d’une usine de transformation, et axé sur la commercialisation des pierres ornementales et produits dérivés. De sources proches de ces institutions, c’est un projet de « grande envergure » qui, de par le dimensionnement des activités d’extraction, soit 250 000 m3, et les potentialités des gisements, tant en quantité qu’en qualité, va contribuer de façon significative à créer de l’emploi et relever la qualité de vie des populations. L’entrée en exploitation de ce gisement marque, de fait, la renaissance de la filière marbre au Togo, près de trente ans après la faillite de la Société togolaise de marbrerie (SOTOMA) qui avait mis en valeur, entre les années 1970 et 1984, le gisement de marbre dolomitique de Gnaoulou et celui de Pagala.