Togo : les élections locales, le gouvernement approuve les propositions de la CENI et convoque le corps électoral le 30 juin 2019

Réuni en conseil des ministres mercredi 8 mai dernier, le gouvernement a entériné les propositions de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), quant au déroulement du processus électoral devant mener aux locales.

Le corps électoral est ainsi convoqué le 30 juin prochain pour les élections locales. Ces consultations, les premières depuis 32 ans, devront permettre d’élire 1527 conseillers municipaux.

La révision des listes électorales se tiendra du 16 au 18 mai prochain, en phase unique sur tout le territoire national, indique le décret. La campagne électorale sera ouverte le vendredi 14 juin à 00h00 et s’achèvera le vendredi 28 juin à 23h59.

Par ailleurs, le montant de la caution est fixé à 20 000 FCFA par candidat et réduit de moitié, 10 000 FCFA, pour les candidatures féminines.

Togo : la Banque Mondiale a appuyé le programme national des réformes à hauteur de 92 millions $

L’information a été diffusée mardi 07 mai dernier par Hawa Wagué Cissé, Représentante-Résidente de la Banque Mondiale à l’ouverture d’un atelier consacré à la Revue Nationale de la Performance des Réformes et Validation de la Matrice Unifiée actualisée des Réformes pour la période 2019-2021.

En exécution du Cadre de Partenariat Pays, l’institution de Bretton Woods a en effet soutenu le programme à travers deux opérations d’appui budgétaire pour un montant global de 92 millions $.

Ces deux opérations, en 2017 et 2018, en ligne avec les réformes, ont connu un succès et permis une plus grande stabilité du cadre macroéconomique et la mise en place d’un cadre propice au développement du secteur privé.

L’institution financière réitère son engagement à soutenir la mise en œuvre du Plan National de Réformes dans le but, à terme, d’impulser une croissance forte et inclusive, génératrice de bien-être social.

Cet engagement devrait venir en appui à la vision des pouvoirs publics déclinée aux trois axes stratégiques du Plan National de Développement (PND 2018-2022).

Source : RepubliqueTogolaise.com

La riposte de l’OMS contre les épidémies et urgences en Afrique

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a une nouvelle stratégie pour faire face aux épidémies et urgences en Afrique. Elle fait l’objet d’un partage à travers un atelier ouvert à Lomé  lundi 6 mai dernier.

Une rencontre sur le partage des connaissances relatives au système d’information géographique a débuté le lundi dernier dans la capitale togolaise. Initié par l’Organisation mondiale de la santé, cet atelier se veut un cadre de renforcement des capacités des pays africains et des bureaux pays de l’OMS dans l’utilisation des technologies d’informations géographiques et de visualisation des données.

Il s’agit de détecter précocement et d’apporter des solutions efficaces aux épidémies et urgences dans le cadre de la santé publique avec l’appui de cette institution mondiale dans la prévention et la riposte.

Au Togo, par exemple, rappelle Awoussi Sossinou, le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, les épidémies de Lassa et de méningite ont été détectées à temps grâce à « un dispositif de surveillance révisé à travers le renforcement des capacités des acteurs du niveau opérationnel, surtout communautaire et la mise à disposition des outils de collecte, de traitement et de partage d’information sanitaire ». Certes, il reste beaucoup de choses à améliorer, à parfaire afin de mieux répondre aux urgences, tempère l’autorité politique.

Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo, la Représentante-Résidente de l’OMS, de son côté, souligne que les catastrophes naturelles, les épidémies constituent de sérieuses menaces pour le continent. Elles « nous interpellent et nous rappellent la nécessité de mieux nous préparer à répondre aux urgences et aux risques non seulement d’épidémies et de pandémies mais aussi à ceux liés à des crises humanitaires et à des catastrophes naturelles ou provoquées par les êtres humains », insiste-t-elle. C’est la raison pour laquelle, elle souhaite qu’à l’issue de la rencontre de Lomé, les participants soient en mesure d’utiliser les nouvelles technologies pour une surveillance adéquate des pays.

Pour la seule année 2018, l’Afrique australe a été victime d’un cyclone faisant un millier de morts. Le virus Ebola, lui, a fait des victimes à l’ouest et au centre.

Source : www.lomechrono.com

 

Togo -la révision de la constitution: un mandat de 7 ans met en ébullition l’Assemblée nationale

« Un scandale et un crime », c’est en ces termes que des observateurs de la vie politique du Togo qualifient la proposition faite par les députés de la majorité, UNIR, à la Commission des Lois de l’Assemblée nationale.

Une proposition qui a mis en ébullition l’institution, l’opposition parlementaire étant contre cette manière de faire les réformes constitutionnelles.

Nous l’avions déjà écrit il y a quelques semaines. Le régime de Faure Gnassingbé veut porter le mandat présidentiel à 7 ans renouvelable une seule fois. A la Commission des Lois hier, les députés UNIR sont revenus avec cette proposition. Les discussions ont été houleuses et ont achoppé sur cette proposition.
Outre le mandat présidentiel porté à 7 ans, les députés UNIR soutenus par des commissaires du gouvernement avec à leur tête Christian Trimua, veulent également que le mandat des députés soit de 6 ans renouvelable deux (02) fois. Donc une fois élu, le député pourrait faire 18 ans à l’Assemblée nationale, s’il est réélu les deux fois de suite.
Les députés de l’opposition parlementaire disent ne pas pouvoir être capables de défendre le mandat de 7 ans devant l’opinion, surtout dans le contexte togolais.
Aux dernières nouvelles, les députés se réuniront en plénière cet après-midi pour plancher sur la question. Vu la configuration de l’Assemblée nationale issue des élections législatives controversées du 20 décembre dernier, 91 députés dont 59 pour UNIR, 14 pour l’opposition parlementaire et 18 pour les indépendants, il est clair que l’opposition parlementaire ne dispose pas d’une minorité de blocage.

Togo : « c’est le gouvernement qui appelle le corps électoral et fixe les dates, selon les règles en vigueur » (Tchambakou Ayassor)

Le patron de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Ayassor a précisé lundi 6 mai dernier que, les dates annoncées il y a quelques semaines dans le cadre de la mise en œuvre du processus électoral, ne sont que des propositions faites à l’endroit du gouvernement.

« Nous avons soumis au gouvernement un certain nombre de propositions et de dates pour la tenue, à la fois de la révision et du scrutin », a rappelé le président. Et de poursuivre : « J’insiste pour dire que c’est le gouvernement qui appelle le corps électoral, qui fixe les dates de révision ou de recensement et la date du scrutin selon les règles en vigueur ».

Signalons tout de même que, le Code électoral dans son article 52, stipule que  « les dates d’ouverture et de clôture de la période d’établissement des listes électorales sont fixées par décret en Conseil des ministres sur proposition de la Ceni ». Il en va de même pour la date du scrutin et la convocation du corps électoral, mentionnées respectivement dans les articles 79 et 80.

Pour rappel, les élections locales avaient été annoncées pour le 30 juin prochain et la révision des listes, du 16 au 18 mai. 1527 conseillers municipaux devront être élus à l’issue des consultations.

Source : RepubliqueTogolaise.com

Togo : le diagnostic et le traitement du paludisme sont désormais gratuits

A partir de lundi 6 mai 2019, le diagnostic du paludisme par le test de diagnostic rapide (TDR), et le traitement des cas graves par l’artesunate et l’artéméther injectable, sont désormais gratuits sur toute l’étendue du territoire national.

La décision, annoncée le 02 mai dernier par le ministère de la santé est effective depuis  lundi 6mai dernier, dans toutes les formations sanitaires.

Cette mesure, qui s’inscrit dans la stratégie nationale de lutte contre le paludisme horizon 2017-2022, est mise en œuvre avec le concours de partenaires internationaux comme le Fonds Mondial, la Chine, la Banque mondiale ou encore l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Elle doit permettre entre autres, de renforcer le dispositif mis en place par le gouvernement, afin de venir à bout de cette maladie endémique qui sévit actuellement dans la plupart des États de l’Afrique subsaharienne.

Le FMI appelle l’Assemblée nationale togolaise à garantir une saine gestion des finances publiques

Le représentant du FMI au Togo, Sampawendé Jules Tapsoba, a été reçu lundi  6 mai dernier, par la présidente de l’Assemblée nationale, Chantal Yawa Tsègan.

L’occasion pour eux d’évoquer l’état de la coopération et, notamment, le programme de facilité élargi (FEC) dont bénéficie le pays de Faure Gnassingbé.

La FEC intervient en matière de rétablissement de la stabilité macroéconomie et de  l’assainissement des finances publiques.  L’objectif est de permettre au Togo de réduire sa dette.

Pour Sampawendé Jules Tapsoba, « Il faut que les réformes engagées soient durables et acceptées de tous et bénéficier à la population », a-t-il indiqué.

Jules Tapsoba estime que, le parlement est au cœur du pouvoir dans les démocraties africaines. Par conséquent,  il a un rôle déterminant à jouer dans le contrôle de l’action gouvernementale. Et particulièrement dans les gestions des finances publiques.

Togo : la C14 passe à la vitesse supérieure, la présentation et la signature solennelle de la charte de la coalition est prévue ce jeudi 9 mai 2019

Malgré les départs, la Coalition de l’opposition, du moins pour ce qui restée d’elle, est visiblement décidée à poursuivre l’aventure politique en se serrant les coudes.

Selon une source proche de la C14, cette coalition dirigée par Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson sera à nouveau devant la presse ce Jeudi à Lomé et précisément au siège de la CDPA. Ceci non pas seulement pour s’adresser à la presse mais pour sceller un pacte. Il est indiqué dans l’invitation adressée à notre rédaction qu’il sera question de « la présentation et de la signature solennelle de la charte de la C14 ».

D’après une source contactée par nos soins pour s’imprégner du contenu de cette charte de la C14, il s’agit d’ « une recommandation des deux journées de réflexion ». Ce qui a amené les membres qui y sont restés fidèles à y travailler pour sortir le document final qui devra être signé Jeudi prochain.

La même source indique que, cette Charte dont en avait parlé la Coordinatrice lors de leur dernière sortie la semaine dernière, contient « les règles qui régissent le fonctionnement de la coalition ».

14 membres au départ, la Coalition a connu plusieurs départs ces derniers mois dont ceux du MCD, du CAR, de Togo Autrement, du PNP, du Parti des Togolais, et de l’ANC.

source: togo tribune

 

 

 

 

 

 

 

Coopération : Faure Gnassingbé attendu ce mardi à Libreville pour une visite de travail

Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé se rend ce mardi 07 mai 2019, dans la capitale gabonaise pour une visite de travail et d’amitié avec son homologue Ali Bongo Ondimba.

Cette visite, sera l’occasion pour les deux hommes, d’échanger sur de nombreux dossiers d’intérêt commun, bilatéraux et  internationaux.

Faure Gnassingbé et Ali Bongo devraient également faire le tour des principaux enjeux politiques et sécuritaires et d’intégration régionale  actuels sur le continent.

Il sera par ailleurs question de la consolidation de l’axe Libreville-Lomé, les deux pays entretenant d’excellentes relations et abritant chacun d’importantes colonies de ressortissants.

Soulignons que la réception du Chef de l’Etat sera la première du genre pour Ali Bongo depuis son rétablissement à la suite de ses ennuis de santé.

Source : RepubliqueTogolaise.com

Université de Lomé : la SEET dénonce et condamne la sortie génocidaire du Ministre des Enseignements

La Synergie des élèves et étudiants du Togo (SEET) a répondu au courrier du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en exprimant « son indignation et mécontentement face au dilatoire des autorités universitaires et gouvernementales ».

Koffi Akpagana a, dans une lettre en date du 29 avril 2019, appelé le corps estudiantin à faire des « réclamations des bourses et allocations de secours qui seront traitées jusqu’après la troisième tranche ». Cette correspondance est trop simpliste selon la Synergie des élèves et étudiants du Togo qui reproche à son auteur de négliger « la galère qui frappe les étudiants et en gardant le silence sur les autres problèmes ».

Selon la SEET, les autorités universitaires et gouvernementales refusent d’améliorer les conditions de vie et d’étude de la relève de demain. La non-programmation des examens, l’absence de stages ; le manque d’enseignants, de bus et de laboratoires ; l’insuffisance de cités et d’amphithéâtres, l’exigence des frais de réclamation de notes sont, entre autres, des problèmes que les étudiants soulèvent depuis quelques années.

Le ministre Akpagana n’a pas fait allusion d’aucune de ces revendications dans sa lettre. « La SEET dénonce et condamne cette sortie génocidaire du Ministre des Enseignements Supérieur envers les étudiants et exige le traitement des dossiers et la satisfaction des revendications dans un bref délai », exige la Synergie dans un communiqué de presse.

Elle appelle toute la communauté estudiantine de Lomé et Kara à « mettre fin à la pagaille orchestrée contre les étudiants togolais et amener le gouvernement à assumer sa responsabilité sociale et académique envers les étudiants », poursuit le communiqué signé par Gnandja Douti, son chargé aux affaires internes.

Source : www.lomechrono.com