Reconstruction Après l’Incendie à Agoè-Assiyéyé : Soutien Gouvernemental et Initiatives Cruciales

À la suite du désastreux incendie qui a dévasté une grande partie du marché d’Agoè-Assiyéyé, le gouvernement togolais redouble d’efforts pour venir en aide aux victimes. L’Agence nationale de la protection civile a établi en urgence un centre d’écoute, offrant un soutien psychologique essentiel aux personnes touchées, tandis que plusieurs femmes gravement affectées bénéficient actuellement de soins dans les centres médicaux sociaux (CMS) avoisinants.

Le 23 décembre, une délégation gouvernementale, dirigée par les ministres de l’action sociale et de la santé, a rendu visite aux femmes sinistrées. Adjovi Lolonyo Apedo et Moustafa Mijiyawa ont réaffirmé la compassion et la solidarité du gouvernement, soulignant la détermination du chef de l’État à accompagner les victimes tout au long du processus de reconstruction.

« Le chef de l’État reste totalement à l’écoute et est très sensible à la situation. Tout le peuple togolais est solidaire de nos compatriotes victimes de cet incendie », a souligné le ministre de la santé.

Parallèlement, des discussions ont été engagées avec les institutions de microfinance afin de soulager les commerçants affectés et de faciliter la relance de leurs activités. Ces mesures démontrent l’engagement résolu du gouvernement togolais à soutenir de manière complète les victimes de cet incident dévastateur, marquant ainsi le début d’une étape cruciale vers la reconstruction.

Un Cap Historique : Le Togo Vote un Budget Record de 2 179 Milliards FCFA pour 2024

Le Togo a franchi une étape majeure le 22 décembre 2023 en adoptant le budget pour l’exercice 2024, s’élevant à un montant sans précédent de 2 179 milliards FCFA. Cette décision marque un jalon significatif dans l’histoire financière du pays, démontrant une vision audacieuse pour stimuler le développement économique.

Comparé au budget rectificatif de 2023, chiffré à 1975 milliards FCFA, l’enveloppe budgétaire prévue pour 2024 enregistre une hausse notable de 10,3%. Cette augmentation sera répartie stratégiquement, attribuant 48% des fonds à la promotion de l’inclusion et au développement du capital humain, dépassant ainsi les 44,4% de l’année précédente. La transformation économique bénéficiera de 30,1% des fonds, tandis que 21,9% seront alloués au renforcement de l’appareil étatique.

De manière concrète, ces ressources financières seront dirigées vers des projets visant à renforcer l’économie des populations les plus vulnérables, à organiser les élections législatives et régionales, et à assurer la défense de l’intégrité du territoire national. Les secteurs clés tels que la santé, les travaux publics, l’économie maritime, la pêche, l’agriculture, l’économie numérique, le commerce et l’industrie bénéficieront également de ces investissements.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Sani Yaya, souligne l’importance de la Facilité Élargie de Crédit (FEC) du FMI, attribuée au Togo pour un montant d’environ 400 millions de dollars à taux nul. Ces fonds joueront un rôle essentiel dans la réalisation des objectifs liés à l’inclusion sociale et à la sécurité nationale.

Parallèlement, l’exécutif togolais s’engage à fournir des moyens substantiels aux collectivités territoriales, les dotant ainsi des ressources nécessaires pour concrétiser leurs projets de développement. Ce budget exceptionnel témoigne de la volonté du Togo de promouvoir une croissance économique durable et une société plus inclusive.

Le Togo mobilise les Nations Unies pour une révolution verte dans sa filière rizicole

Le secteur rizicole togolais vient de bénéficier d’un soutien important de la part du Programme des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Le programme baptisé OCOP, lancé le lundi 18 décembre à Lomé, vise à renforcer la filière rizicole du pays.

Concrètement, le programme OCOP s’articule autour de l’accompagnement des producteurs et des coopératives d’étuvage du riz pour réaliser une production, une transformation, et un marketing verts. Il a également pour objectif de renforcer les capacités techniques et organisationnelles des acteurs impliqués dans la filière.

Le directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture, Konlani Dindiogue, a souligné que ce projet vient appuyer les initiatives du gouvernement togolais visant à promouvoir la production nationale de riz. L’État togolais aspire à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des citoyens à partir du riz local tout en générant des excédents pour soutenir les industries de transformation agricole.

Selon Oyetunde Djiwa, directeur de programme à la FAO, le riz est un produit prioritaire sur lequel le Togo a choisi de concentrer ses efforts pour stimuler d’autres secteurs. L’objectif est de réduire la dépendance aux importations massives de riz et de favoriser une production durable de cette céréale.

Le Togo, répondant à l’appel de la FAO « Un pays, un produit prioritaire », s’est engagé parmi les 28 pays africains bénéficiaires à stimuler la production locale de riz et à réduire le déficit national, actuellement estimé à 70%. Le gouvernement vise à couvrir la demande nationale en riz d’ici 2030 et à devenir un importateur net de riz togolais.

Cette initiative des Nations Unies représente une étape significative pour le Togo dans sa quête d’autosuffisance alimentaire et de développement durable de sa filière rizicole.

Un Essor Fulgurant – Le Togo en Passe de Devenir un Pilier Régional dans la Production de Tubercules

La filière tubercule au Togo connaît une embellie, avec une récente annonce du ministère de l’agriculture indiquant une hausse significative de la production en 2022. Cette nouvelle a été accueillie avec optimisme, soulignant l’importance croissante du secteur agricole dans le pays.

Hausse de 2% par rapport à la précédente campagne

Selon les données officielles, la dernière campagne agricole a enregistré une augmentation de 2% de la production totale de tubercules par rapport à l’année précédente. Le ministère de l’agriculture attribue cette croissance à divers facteurs, dont des pratiques agricoles améliorées et des initiatives de soutien gouvernementales.

Chiffres Clés de la Production

La production globale des tubercules et plantes à racines, englobant des produits tels que le manioc, l’igname, le taro et la patate douce, a atteint une impressionnante marque de 2,23 millions de tonnes. L’igname se démarque comme la principale locomotive de cette prospérité, contribuant pour près d’un million de tonnes à ce résultat encourageant.

Croissance Exceptionnelle par Rapport à la Moyenne Quinquennale

Un point notoire est que la production de tubercules et de plantes à racines a surpassé la moyenne des cinq dernières années, enregistrant une croissance remarquable de plus de 11%. Cette statistique souligne la dynamique positive de la filière tubercule au Togo.

Investissements Futurs pour Consolider la Filière

En collaboration avec ses partenaires, le Togo prévoit de mobiliser 2,3 milliards FCFA sur les cinq prochaines années pour renforcer davantage la filière tubercule. L’objectif clair du gouvernement est d’accroître la production nationale des plantes à racines et tubercules de 15%, avec une ambition de parvenir à un niveau de transformation de 10% d’ici 2028.

Le Togo Écrit une Nouvelle Page Agricole

Cette nouvelle hausse de la production de tubercules au Togo témoigne des efforts conjugués du gouvernement et de ses partenaires pour stimuler le secteur agricole. Avec des investissements ciblés et une vision ambitieuse, le pays se positionne pour consolider sa place en tant que acteur majeur dans la production de tubercules en Afrique de l’Ouest.

Révolution environnementale au Togo : Adoption d’une loi-cadre novatrice pour propulser l’économie circulaire et verte

Dans une démarche visionnaire, le gouvernement togolais a franchi une étape significative  dans sa quête de protection de l’environnement avec l’adoption, lors de la réunion du Conseil des ministres du lundi 18 décembre 2023, d’un projet de loi instaurant une loi-cadre révolutionnaire sur l’environnement. Cette initiative audacieuse vise à dynamiser le cadre juridique existant, s’adaptant ainsi aux normes émergentes pour mieux concorder avec la feuille de route gouvernementale 2025 axée sur le développement durable.

Les déclarations officielles soulignent que ce projet de loi marque une révision substantielle de la législation en vigueur depuis 2008. Son dessein est clair : doter le pays d’un dispositif juridique avant-gardiste, capable de relever les défis contemporains et de servir de base solide pour renforcer la résilience des populations face aux enjeux environnementaux croissants.

À la pointe des évolutions, le texte adopté intègre de manière exhaustive des concepts novateurs tels que l’économie circulaire, l’économie verte, l’économie bleue, le crédit carbone et la mobilité verte. Ces éléments stratégiques illustrent l’engagement inébranlable du Togo à embrasser les tendances environnementales émergentes et à jouer un rôle de premier plan dans la transition vers des pratiques plus durables.

Cette mise à jour du cadre juridique ne se cantonne pas à un ambitieux agenda national. Elle s’inscrit dans la continuité des engagements internationaux du Togo, couvrant des domaines cruciaux tels que la biodiversité, les changements climatiques et la lutte contre la désertification. Ainsi, le pays renforce sa position sur la scène mondiale en tant que champion de la préservation de l’écosystème planétaire.

Soumis prochainement aux députés, ce projet de loi émane d’une participation récente du Togo à la COP28, où le pays a réitéré son engagement ferme à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre. Il a également réaffirmé son soutien indéfectible aux politiques publiques visant à protéger l’environnement et à préserver les ressources naturelles, démontrant ainsi une cohérence inébranlable entre les paroles et les actes.

Avec l’adoption de cette loi-cadre innovante sur l’environnement, le Togo envoie un signal puissant, confirmant sa détermination à s’inscrire en pionnier d’un développement durable et à jouer un rôle exemplaire dans la préservation de notre planète pour les générations futures.

 Dynamisme Gouvernemental à Lomé : Cap sur les Élections 2024

Dirigé par le président Faure Essozimna Gnassingbé, le conseil des ministres de ce lundi a été le théâtre d’une forte mobilisation gouvernementale. Au cœur des débats, les préparatifs des élections à venir au premier trimestre 2024 ont pris une place prépondérante.

À la clôture de la réunion, les principaux points à l’ordre du jour ont abouti à l’adoption de trois projets de loi et à l’écoute attentive de deux communications. Parmi les textes adoptés, la révision de la loi-cadre sur l’environnement a été au centre des discussions, marquant un engagement significatif envers les questions environnementales.

Également, des modifications substantielles du code électoral et de la loi organique sur la répartition des sièges à l’Assemblée nationale ont été approuvées, soulignant l’importance accordée à la transparence et à l’équité dans le processus électoral.

Les communications du ministre de l’administration territoriale ont apporté des éclaircissements essentiels sur la réunion du Cadre permanent de concertation (CPC), offrant une perspective claire sur les préparatifs en amont des élections législatives et régionales. Le chronogramme des activités a été présenté, renforçant ainsi la vision du gouvernement pour un processus électoral fluide et bien organisé.

En accord avec les directives du Président de la République, le gouvernement prévoit de convoquer le corps électoral prochainement via un décret, confirmant son engagement envers la progression régulière du processus électoral dans le pays.

Journée nationale du partenariat public-privé : rencontre entre patronat et gouvernement

La première Journée nationale du Partenariat public-privé (JNP) s’est tenue le mardi 5 septembre 2023 à Lomé.

Initiative du Comité de Concertation Etat-secteur privé, la rencontre a réuni des représentants du gouvernement, ainsi que ceux des organisations patronales et consulaires, opérateurs économiques et autres acteurs des secteurs porteurs.

L’évènement s’est tenu sous le thème « Secteur privé, moteur de la transformation structurelle de l’économie togolaise ». C’est autour de ce thème que les différents acteurs ont échangé. L’objectif de cette rencontre était de renforcer la confiance mutuelle et aplanir les potentielles divergences en matière de business, pour in fine, mieux contribuer au développement socio-économique inclusif du pays.

Au cours des échanges, le voile a été levée sur les ambitions économiques du gouvernement et les grandes réformes réalisées ces dernières années, ainsi que les projets structurants devant permettre la transformation structurelle du secteur agricole.

Pour le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, cette Journée nationale du partenariat va consolider les liens de partenariat entre le gouvernement et le secteur privé mais aussi marque une étape importante dans l’évolution du cadre de concertation Etat-secteur privé.

Togo-terrorisme : évaluation de la situation entre le gouvernement et l’opposition

Le gouvernement s’est entretenu ce jeudi 4 août à Lomé avec les partis politiques d’opposition sur la situation sécuritaire dans le nord du pays, après des attaques terroristes répétées qui ont fait de nombreuses victimes.

 

« Cette rencontre qui est une initiative du président de la république (Faure Gnassingbé) a été présidée par la Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé. Elle a rencontré le souhait des partis politiques d’un échange avec le gouvernement sur le sujet de la lutte anti-terroriste au nord du Togo », a confié à la sortie à la presse, Christian Trimoua, le ministre chargé des Droits de l’homme et Porte-parole du gouvernement togolais.

Au total, 26 partis politiques dont le parti UNIR au pouvoir ont été invités à cette rencontre.

Cette rencontre a permis, selon le porte-parole du gouvernement togolais, aux autorités togolaises « de présenter aux partis politiques l’état de la sécurité sous-régionale et les incidences que cela a pu avoir sur la sécurité » du Togo.

Il a été surtout question pour le gouvernement togolais de présenter aux politiques de l’opposition, « l’ensemble des mesures qui ont été prises par le gouvernement d’un point de vue militaire, sécuritaire, social, économique pour accompagner la lutte anti-terroriste dans le nord » du pays, dans le but de résister ensemble à la menace terroriste.

Pour rappel, l’opposition togolaise dans sa diversité réclamait cette consultation depuis un moment pour plus de transparence dans la gestion de la menace terroriste qui touche le nord du Togo.

« Notre action dans le nord à ce jour se résume en deux mots : résistance et résilience. Les partis politiques ont donné leur sentiment relatif à la situation et fait des propositions pour améliorer l’action du gouvernement. Ces propositions qui ont été faites vont donner lieu à des mesures qui vont être annoncées au fur et à mesure par le gouvernement », a ajouté Christian Trimoua.

Il a soutenu, par la suite, que le mot d’ordre sorti de la rencontre du jour est de « véritablement agir ensemble pour faire face à l’adversité qui agresse » le Togo.

« Le gouvernement continuera le dialogue avec eux (les partis politiques de l’opposition togolaise) au fur et à mesure des actions qui vont être menées », a conclu Trimoua.

Une rencontre saluée par l’opposition

L’opposition togolaise a salué dans l’ensemble cette initiative du gouvernement même si elle aurait souhaité écouter le président en personne sur la question.

Pour Elliot Ohin, le chef de la délégation de l’Union des Forces du Changement, le principal parti de l’opposition parlementaire au Togo, après l’information du gouvernement, les partis politiques ont le devoir d’aller sensibiliser à leur tour leurs militants sur le danger du terrorisme au nord Togo.

« Nous avons été informés, c’est maintenant à notre tour de prendre nos responsabilités. Il nous faut communiquer à notre tour avec les membres de nos partis pour que ce phénomène dangereux pour notre pays, ne gagne pas du terrain » a-t-il indiqué à la presse à l’issue de la rencontre.

Pour l’opposant Gerry Taama, cette rencontre a permis de lever des doutes sur ce qui se passe dans la région des savanes. Il a détaillé à la presse, les trois propositions de son parti ‘le Nouvel Engagement Togolais’ au gouvernement togolais.

« D’abord, nous avons demandé au gouvernement de faire en sorte que la précarité ne soit pas le terreau du terrorisme dans le nord. Ensuite, de veiller en la cohésion entre les populations locales et les forces de défense pour plus d’efficacité de la lutte anti-terroriste, et enfin, tout est urgent. C’est tout le pays qui est sinistré aujourd’hui avec le terrorisme et la crise de la vie chère. Nous avons demandé au gouvernement de ne pas commettre l’erreur de s’occuper uniquement de la région des savanes et délaisser les autres », a expliqué Taama à la presse.

Aubin Thon, le Président du parti NOVI – Nouvelle Vision dit avoir suggéré au gouvernement d’ajouter une riposte communautaire à la lutte militaire sur le terrain.

« Cette riposte communautaire serait de mettre sur pied un fonds de soutien à la société civile, la presse et les partis politiques pour jouer le rôle d’intermédiaire entre la population et les forces de l’ordre. Puisque le grand problème du gouvernement sur le terrain, c’est le manque de cohésion entre ces deux entités » a-t-il expliqué à la presse.

Depuis novembre 2021, le nord du Togo est touché par le terrorisme. 8 militaires ont été tués et 13 autres blessés dans des attaques en mai 2022. À la mi-juillet, des attaques simultanées d’une ampleur inédite ont encore frappé le nord et fait officiellement plusieurs morts parmi les civils.

Trois chefs de cantons suspendus pour une durée de 6 mois

En conseil des ministres, mercredi 13 janvier 2021, le gouvernement togolais a décidé de la suspension pour six mois de trois chefs cantons.

Les chefs cantons Vo koutimé (préfecture de Vo), de Djama et de Glei (préfecture Ogou) sont accusés d’organisation illégale de chefferie traditionnelle. Par conséquent, le ministre togolais de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires a suspendu ces derniers pour une durée de six (6) mois.

« Le Gouvernement a saisi cette occasion pour les féliciter pour le rôle essentiel qu’ils jouent dans la préservation de la cohésion nationale et l’adhésion des populations aux politiques publiques. Il les encourage à maintenir ce sens de responsabilité, notamment dans cette période de pandémie », indique le communiqué du Conseil des ministres.

Par ailleurs, des décrets de reconnaissance ont été accordés à 4 chefs canton dont 3 sont désignés par voie coutumière à Pagouda (préfecture de la Binah), Pessare (préfecture de la Binah) et Sessaro (préfecture de Sotouboua).

Pour rappel,  le gouvernement a récemment revalorisé le traitement des chefs canton.

 

Le ministre de l’éducation, Dodzi Kokoroko va auditer la gestion des frais scolaires dans les établissements

Selon une annonce du ministre de l’éducation Dodzi Kokoroko, le gouvernement va effectuer une mission mixte de contrôle et d’audit de la gestion des frais scolaires dans tous les établissements de l’enseignement secondaire général, premier et second cycle du Togo.

L’opération, qui sera menée par des agents de son département et des experts externes, concerne également les Directions régionales de l’enseignement (DRE) et les inspections d’enseignement (IESG et IEPP), précise le portail officiel de la république togolaise.

Cette démarche, s’inscrit dans la dynamique d’amélioration de la qualité des services et du secteur éducatif lancée par le gouvernement.

Elle permettra surtout aux pouvoirs publics d’avoir une idée plus précise des recouvrements et collectes de frais scolaires sur le territoire, les effectifs ainsi que les bilans d’exécution des établissements.

Faure Gnassingbé : « la foi ; le travail et la détermination. Seul le respect de ces valeurs permettra d’atteindre l’essentiel »

Le 1er Conseil des ministres de l’année, s’est tenu mercredi 06 janvier 2021 au nouveau palais de la Présidence sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République

À l’ouverture de la séance, Madame le Premier ministre a présenté, au nom du Gouvernement, les vœux de bonne santé et de réussite à Monsieur le président de la République.

Rendant grâce à Dieu, elle a saisi cette opportunité pour saluer le leadership du Chef de l’Etat qui a permis à notre pays de préserver ses acquis face à la crise sanitaire et renouveler solennellement l’engagement du Gouvernement à ne ménager aucun effort dans la réalisation de la feuille de route du quinquennat.

En réponse, Son Excellence Monsieur le président de la République a remercié les membres du Gouvernement et a mis en exergue trois valeurs devant guider l’action des membres du Gouvernement à savoir : la foi ; le travail et la détermination. Seul le respect de ces valeurs permettra d’atteindre l’essentiel.

L’essentiel pour Faure Gnassingbé sera de satisfaire les besoins primaires des populations togolaises. Des besoins qui sont notamment l’eau, l’électricité, l’éducation, la santé, les pistes rurales, …

 

Le gouvernement annonce une augmentation des frais de péage

Lors de son dernier conseil des ministres en date du mercredi 23 décembre, le gouvernement a annoncé une augmentation prochaine des tarifs de péage.

En effet, apprend-on, « les tarifs des contributions des usagers (les engins à deux roues, les tricycles, les véhicules légers, les véhicules poids lourds de toutes catégories) seront ajustés d’ici les prochaines semaines », il s’agit de combler cet écart », explique le gouvernement qui indique « vouloir tenir compte des enjeux d’entretien et de modernisation de notre réseau routier« .

Le gouvernement justifie également l’ajustement des contributions des usagers par la récente automatisation de nombreux postes de péages et la nécessité d’assurer une maintenance efficace.

« Chaque année, le besoin de financement pour l’entretien régulier des routes revêtues, non revêtues s’élève à environ 30 milliards de francs CFA tandis que les ressources budgétaires totales mobilisées, se situent en moyenne autour de 17 milliards de francs CFA par an« , indique le gouvernement.

De 2005 à 2020, de plus de 1 500 milliards de francs CFA investi dans le domaine des infrastructures routières, selon le gouvernement.

Togo/Covid-19 : un « Plan de Riposte Agricole Covid-19 » pour anticiper une éventuelle crise alimentaire

Le Coronavirus a touché bien plus que le domaine de la santé. L’économie, l’agriculture, le sport, l’emploi, et autres encore ont été aussi des victimes de ce virus qui a déjà fait des centaines de milliers de morts et plus d’un million de cas confirmés. Et les conséquences qui se présentent déjà et celles qui se profilent à l’horizon inquiètent plus d’un et surtout les gouvernements. Afin donc d’éviter une crise alimentaire, le gouvernement togolais anticipe et vient de mettre en route un « Plan de Riposte Agricole Covid-19 » destiné à consolider la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et améliorer le revenu et les conditions de vie des producteurs agricoles comme on peut le lire sur le portail officiel du ministère de l’agriculture.

Ce mécanisme qui est mis en œuvre par le ministère en charge de l’agriculture se décline en 03 principaux axes : un appui en matériel et kits d’irrigation, la promotion des entreprises de placement de main d’œuvre et l’octroi de crédits d’intrants à taux bonifiés. L’objectif à terme étant de parvenir à une production de 225 000 tonnes de coton, près de 2 millions de tonnes de maïs, près de 140 000 tonnes de Soja, et plus de 330 000 tonnes de riz. Ce qui devrait permettre d’accroître les revenus des producteurs à hauteur de 228 milliards FCFA supplémentaires.

Un appel est ainsi lancé dans ce sens à tous les producteurs à se faire recenser par la NSCT pour les cotonculteurs, et, pour les PME/PMI agrégateurs opérant dans les filières à haute valeur ajoutée comme le soja à s’approcher des services déconcentrés du ministère dans leur localités pour le faire.

« Chaque producteur doit impérativement indiquer le numéro de sa carte d’électeur et un numéro de téléphone actif par lequel il pourra recevoir un crédit de campagne via le porte-monnaie électronique », précise le ministère.

Les producteurs devront en outre se constituer en groupes d’entente solidaire affiliés, accepter un contrat d’agrégation avec une PMI/PME, s’engager à cultiver le maïs, le riz, le coton ou le soja et suivre l’encadrement technique de proximité.

Togo : le diagnostic et le traitement du paludisme sont désormais gratuits

A partir de lundi 6 mai 2019, le diagnostic du paludisme par le test de diagnostic rapide (TDR), et le traitement des cas graves par l’artesunate et l’artéméther injectable, sont désormais gratuits sur toute l’étendue du territoire national.

La décision, annoncée le 02 mai dernier par le ministère de la santé est effective depuis  lundi 6mai dernier, dans toutes les formations sanitaires.

Cette mesure, qui s’inscrit dans la stratégie nationale de lutte contre le paludisme horizon 2017-2022, est mise en œuvre avec le concours de partenaires internationaux comme le Fonds Mondial, la Chine, la Banque mondiale ou encore l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Elle doit permettre entre autres, de renforcer le dispositif mis en place par le gouvernement, afin de venir à bout de cette maladie endémique qui sévit actuellement dans la plupart des États de l’Afrique subsaharienne.