Journée nationale du partenariat public-privé : rencontre entre patronat et gouvernement

La première Journée nationale du Partenariat public-privé (JNP) s’est tenue le mardi 5 septembre 2023 à Lomé.

Initiative du Comité de Concertation Etat-secteur privé, la rencontre a réuni des représentants du gouvernement, ainsi que ceux des organisations patronales et consulaires, opérateurs économiques et autres acteurs des secteurs porteurs.

L’évènement s’est tenu sous le thème « Secteur privé, moteur de la transformation structurelle de l’économie togolaise ». C’est autour de ce thème que les différents acteurs ont échangé. L’objectif de cette rencontre était de renforcer la confiance mutuelle et aplanir les potentielles divergences en matière de business, pour in fine, mieux contribuer au développement socio-économique inclusif du pays.

Au cours des échanges, le voile a été levée sur les ambitions économiques du gouvernement et les grandes réformes réalisées ces dernières années, ainsi que les projets structurants devant permettre la transformation structurelle du secteur agricole.

Pour le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, cette Journée nationale du partenariat va consolider les liens de partenariat entre le gouvernement et le secteur privé mais aussi marque une étape importante dans l’évolution du cadre de concertation Etat-secteur privé.

Le Ministre de l’économie tire la sonnette d’alarme au sujet de la prolifération des sociétés de placement au Togo

Dans ce communiqué daté du 29 mars, le ministre de l’Economie et des Finances informe que les sociétés de placement  « exercent en toute illégalité et ne sont pas autorisées à collecter des fonds auprès du public contre des titres de capital ou de placement« .

COMMUNIQUÉ

Il m’a été donné de constater une prolifération de sociétés qui exercent l’activité de collecte de fonds du public et d’octroi de crédit ou proposent des services financiers en ligne et d’e-commerce, de marketing de réseau, des transactions de crypto­monnaies, de courtage, de conseils en investissements boursiers, de trading et des produits de placement avec la promesse de rendements surréalistes allant jusqu’à 300% du capital souscrit ainsi que des taux d’intérêts annuels sans commune mesure avec ceux servis par le système financier classique.

Il s’agit, entre autres, de Global Trade Corporation S.A.S., CACESPIC-IF Togo Sari, Prosperity Investment Corporation (PIC) S.A, la Société de Négoce et de Courtage en Banque (SNCB), Leader Bureau Chymall-Sairui Groupe Togo, Alliance in Motion Global, Chy Century Heng Hue, QNET, J-Global Capital International S.A.U, TIENS, TIMEX TRADING, Aladin Groupe, Petronpay Togo, Black empire, High Life International, Global Building Investment and Trade (GLOBIT), Global Investment Trading (LIYEPLIMAL).

Je tiens à informer la population que ces structures exercent en toute illégalité et ne sont pas autorisées à collecter des fonds auprès du public contre des titres de capital ou de placement. Elles proposent des gains mirobolants et flatteurs pour susciter l’engouement de la population à ces produits, l’exposant ainsi à un risque élevé de perte de l’épargne constituée durant tant d’années d’efforts.

Je rappelle que « l’exercice de toute activité en lien avec l’appel public à l’épargne et les instruments financiers, est soumis à l’agrément obligatoire ou à l’autorisation préalable de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) de l’UMOA ou du Ministère de l’Economie et des Finances.

Aussi, il est fait interdiction à toute entreprise ou personne autre qu’une structure ou un intervenant agréé d’utiliser une dénomination, une raison sociale, une publicité ou d’une façon générale des expressions faisant croire qu’elle est agréée en tant que structure de gestion du marché ou intervenant commercial.

A cet effet, j’invite les médias à faire preuve de la plus grande rigueur et d’objectivité en matière de communication concernant les activités qui sont susceptibles de mettre en danger l’avenir de nos concitoyens et de cesser d’être le relai de ces structures.

Du reste, des lettres de mise en demeure ont été adressées aux structures illicites susvisées leur demandant de cesser dès réception des courriers, toute activité financière et monétaire, ainsi que de conseil sur toute l’étendue du territoire et de procéder aux remboursements, sans délai, des sommes collectées auprès des adhérents, sous peine de poursuite pénale.

Ces opérations sont donc illicites dans la mesure où aucune des entités n’a obtenu l’autorisation requise aux fins d’exercer ces activités, fournir ces prestations ou initier ces opérations.

Cet acte est constitutif d’infraction à la réglementation et expose les auteurs/promoteurs à des sanctions à la fois pécuniaires et pénales.

J’invite les promoteurs véreux et récidivistes des structures concernées à cesser immédiatement ces activités irrégulières, sous peine des sanctions prévues par la loi, et à prendre l’attache avec les autorités compétentes pour toutes fins utiles.

Ainsi, l’activité des structures suscitées et toutes autres structures non autorisées qui exercent une activité se rapportant à celles décrites est interdite sur toute l’étendue du territoire national.

J’appelle, par ailleurs, l’attention du public sur la nécessité d’observer une grande prudence et de la vigilance face à ces cas d’escroquerie grandissants et lui demande de n’entrer en relation d’affaires qu’avec les acteurs légalement autorisés en la matière.

Pour d’amples informations, bien vouloir contacter la Direction Générale des Etudes et Analyses Economiques aux numéros de téléphone : 22 21 02 50 et 22 22 56 58

Covid-19 : un comité de réflexion pour la relance de l’économie bientôt créé au Togo

Réunis ce mardi à Lomé pour échanger sur les effets de la pandémie du Covid-19 sur le système financier et sur l’économie nationale de façon générale, le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya et les dirigeants d’établissements financiers et membres de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Togo (APBEF), se sont accordés sur la nécessité de financer les microfinances qui appuieront à leur tour le secteur informel, afin de juguler au mieux la crise du Covid-19 sur l’économie nationale.

A ce propos, le ministre a annoncé la création d’un comité de réflexion pour la relance de l’économie nationale. Sani Yaya a en outre demandé aux banques d’apporter leur appui au secteur agricole notamment via le Mifa.

De la nécessité de financer les micro-finances et le secteur afin de juguler au mieux la crise du Covid-19 sur l’économie nationale selon Sani Yaya

C’est lors d’une rencontre sur les effets de la pandémie du Covid-19 sur le système financier et sur l’économie nationale de façon générale, ce mardi à Lomé que le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya a appelé les dirigeants d’établissements financiers et membres de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Togo (APBEF) à financer les microfinances qui appuieront à leur tour le secteur informel, afin de juguler au mieux la crise du Covid-19 sur l’économie nationale.

Il s’agissait également d’évaluer la mise en œuvre des mesures prises par la BCEAO dont le Directeur national était présent.

Dans son intervention, Sani Yaya est revenu sur les principales mesures économiques, fiscales et sociales prises par le gouvernement, pour amortir le choc et qui coûteront à l’Etat environ 200 milliards FCFA. S’ajoute à cela la mise en place d’un Fonds national de solidarité et de relance économique d’un montant de 400 milliards FCFA, destiné à accompagner les entreprises et les plus démunis.

Il est nécessaire d’exploiter les conditions offertes par la Bceao, a déclaré le ministre à l’endroit des banquiers qui ont émis leurs préoccupations sur le contexte déjà difficile et une aggravation de la tendance sur l’évolution du crédit et de l’épargne dans les semaines à venir.

Sani Yaya porté à la tête du Conseil des gouverneurs de la BIDC

Bonne nouvelle pour le Togo. Le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, est nommé nouveau président du Conseil des gouverneurs de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO.

C’est à l’unanimité que ses pairs ont approuvé son choix à l’occasion de la 18ème réunion ordinaire tenue au siège de la BIDC à Lomé.

Le Conseil des gouverneurs de l’institution bancaire sous-régionale a mis sa confiance en Sani Yaya. Une nouvelle qui honore le Togo.

Le ministre Yaya succède à Jacob Jusu Saffa, ministre des Finances de la République de Sierra-Léone.

L’homme a été choisi pour son parcours, son assiduité et sa polyvalence. Il aura pour mission de faire passer la Banque à un niveau supérieur.

Le Ministre Sani YAYA est un professionnel du secteur bancaire et financier. Né le 31 décembre 1963 à Kétao, Sani YAYA cumule 26 ans d’expérience à des postes de responsabilités de haut niveau dont six ans à la BCEAO,Commission Bancaire de l’UMOA et près de six ans au sein du Groupe Ecobank (ETI) où il a servi en tant que Directeur de l’Audit et de la Conformité et membre du Comité Exécutif du groupe. Il a également occupé les hautes fonctions de Chief Operating Officer (COO) du groupe NSIA spécialisé dans l’Assurance et la banque et de membre du Comité Exécutif dudit Groupe.

Le Conseil des gouverneurs est composé des ministres des finances ou des ministres de la planification des quinze Etats membres de la CEDEAO.

Avec linterview.info

La BOAD accorde un prêt de 20 milliards de FCFA pour la construction de la route nationale No 17 Katchamba-Sadori

La Banque ouest africaine de Développement (BOAD) a accordé un prêt de 20 milliards de Fcfa pour l’aménagement et le bitumage de la route nationale N°17 (Katchamba-Sadori).

Le tronçon de 60km est le dernier maillon pour rejoindre la route nationale n°1 entre Sokodé et Mango en passant par Bassar, Kabou, Guérin Kouka et Katchamba. Un axe essentiel pour les échanges économiques.

« Le gouvernement est persuadé que la modernisation des infrastructures routières donnera un nouveau souffle aux activités économiques, notamment le développement des échanges nationaux, intra régionaux et avec le reste du monde », a déclaré Sani Yaya ministre de l’Économie et des Finances.

Source: Republic Of Togo

Togo : Sani Yaya ouvre la 18ème revue d’évaluation des réformes ministérielles

Ouverture mardi 7 mai dernier à Lomé, par Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances, de la 18ème revue de la mise en œuvre des réformes élaborées par les différents départements ministériels et institutions du pays.

La session vise à évaluer les réformes de l’État, en vue notamment d’assainir les finances publiques, assurer la stabilité du cadre macroéconomique, améliorer le climat des affaires et la bonne gouvernance économique du pays.

Des réformes qui, par ailleurs, s’inscrivent en soutien au Plan nationale de développement (PND).

Selon Sani Yaya, cette session permettre « d’évaluer les résultats accomplis, de mesurer les défis à venir et d’analyser les réformes proposées ».

Cette réforme «permettra à coup sûr d’améliorer l’efficacité et la productivité de l’administration publique et des autres secteurs de l’économie.» poursuit-il.

Notons que la rencontre a réuni plusieurs officiels, cadres de l’administration et des ministères concernés, du Fonds Monétaire International au Togo (FMI), et notamment la représentante résidente du Groupe de la Banque Mondiale, Hawa Cissé Wagué.