Le gouvernement annonce une augmentation des frais de péage

Lors de son dernier conseil des ministres en date du mercredi 23 décembre, le gouvernement a annoncé une augmentation prochaine des tarifs de péage.

En effet, apprend-on, « les tarifs des contributions des usagers (les engins à deux roues, les tricycles, les véhicules légers, les véhicules poids lourds de toutes catégories) seront ajustés d’ici les prochaines semaines », il s’agit de combler cet écart », explique le gouvernement qui indique « vouloir tenir compte des enjeux d’entretien et de modernisation de notre réseau routier« .

Le gouvernement justifie également l’ajustement des contributions des usagers par la récente automatisation de nombreux postes de péages et la nécessité d’assurer une maintenance efficace.

« Chaque année, le besoin de financement pour l’entretien régulier des routes revêtues, non revêtues s’élève à environ 30 milliards de francs CFA tandis que les ressources budgétaires totales mobilisées, se situent en moyenne autour de 17 milliards de francs CFA par an« , indique le gouvernement.

De 2005 à 2020, de plus de 1 500 milliards de francs CFA investi dans le domaine des infrastructures routières, selon le gouvernement.

Près de 100 000 acteurs à professionnaliser et former dans le secteur du transport routier

Au Togo, ils sont près de 100 000 acteurs de premier plan, évoluant dans le sous-secteur des transports routiers, à professionnaliser et à former, selon des données compilées auprès des associations professionnelles ou syndicales. 

Plus de 95 000 dans le transport de personnes et de marchandises, près de 1 000 intermédiaires reconnus, environ 2 600 possédants de structures ou entreprises de transports, ou encore 69 auto-écoles officiellement reconnues et agréées par l’Etat, entre autres.

Si les chiffres sont à prendre avec des pincettes, principalement du fait de la relative absence de vrais registres ou de répertoires à jour, les principales parties prenantes sont unanimes sur l’urgence de réformer profondément le secteur et de professionnaliser les acteurs.

Elles l’ont encore rappelé mardi, au cours d’un atelier de travail inscrit dans le cadre du projet d’appui à la compétitivité des services logistiques pour le commerce, piloté par le gouvernement togolais avec l’assistance technique de l’Union Internationale des transports routiers (IRU) et de la Banque Mondiale.

L’objectif est de rendre d’ici 2022, le secteur des transports routiers plus performant et plus professionnel, dans la lignée des ambitions déclinées dans le PND de faire du pays un hub logistique d’excellence.

Avec Togo First