Maroc : Fès célèbre plus de 12 siècle de son existence

La capitale spirituelle du Maroc, la ville de Fès célèbre, ce lundi, sa journée annuelle proclamée en janvier 2011, et qui coïncide avec la pose en l’an 808 de ses premières fondations, soit plus de 12 siècles d’existence et de son rayonnement mondial.Cité impériale, Fès est réputée mondialement comme une ville gardienne de son patrimoine, ouverte sur le monde et attachée à son style de vie. Classée patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco depuis 1981, la cité spirituelle u Royaume subjugue par la profusion de ses monuments, dont ses 9.000 maisons historiques, ses 11 medersas, ses 43 écoles coraniques, ses 83 mausolées et ses 176 mosquées et sa son Université Al Quaraouiyine, la première au monde outre ses 1.200 ateliers d’artisanat d’art et ses grandes tanneries traditionnelles.

La cité, un espace d’art, de culture et de spiritualité par excellence, constitue bel et bien un modèle vivant de la ville méditerranéenne et arabo-musulmane. Aux splendides borjs et pittoresques murailles, Fès tente désormais de retrouver son rayonnement d’antan et de relever les défis pour assurer son développement local et favoriser son décollage économique.

La journée annuelle de Fès, instituée depuis l’année 2011 à l’initiative de nombreuses associations de la société civile actives dans les domaines de la préservation du patrimoine, de la protection de l’environnement et de la diffusion des valeurs de citoyenneté, demeure une opportunité de mobilisation et d’examen des mécanismes à même d’élaborer une vision prospective de la ville, d’accompagner son expansion urbanistique et la remettre sur les rails du développement durable.

Visite de « compassion » de Assoa Adou chez Affi à la demande de Gbagbo

Assoa Adou, le secrétaire général d’une frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) qui était à la tête d’une délégation, lundi, a exprimé sa « compassion » à Affi Nguessan, le président statutaire du parti, à la demande de Laurent Gbagbo, suite à la libération conditionnelle de l’ancien Premier ministre. »Depuis le 7 août 2020, beaucoup des nôtres ont été arrêtés, tués et séquestrés; notre frère (Affi) a été arrêté et emprisonné, et dans de telles circonstances, il est bon dès qu’il sort de voir s’il se porte bien et lui manifester notre compassion », a dit Assoa Adou à la presse.

« C’est ce que le président Gbagbo nous a demandé de venir faire cet après-midi », a fait savoir M. Assoa Adou, qui a conduit une délégation du FPI chez M. Affi à la Riviera M’Badon, dans l’Est d’Abidjan. 

M. Affi a salué ce geste, laissant entendre au travers d’un adage que les pieds ne vont pas là où le coeur n’a pas décidé, visiblement heureux de ce projet formé par sa famille politique.

« C’est grâce à votre hargne que cette décision (de mise en liberté sous contrôle judiciaire) a été prise parce que M. Alassane Ouattara n’avait pas autre choix que de nous libérer », a soutenu M. Affi, vêtu d’une veste bleue, mais  sans cravate. 

Il a émis ses voeux d’une bonne année à Laurent Gbagbo, souhaitant sa « délivrance » et son retour au pays afin de poursuivre le combat politique et « décharger le fardeau qui pèse sur ses compagnons de lutte ».

Interrogé par les journalistes de savoir si c’est un rapprochement entre les camps en faction au sein du FPI, M. Assoa Adou a répondu que leur « frère » Affi a souffert et il était question de venir lui apporter leur « solidarité ». 

L’ancien Premier ministre, Affi Nguessan, arrêté et incarcéré après l’élection présidentielle, pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat, a été libéré et mis sous contrôle judiciaire le 30 décembre 2020.

Sa libération conditionnelle est intervenue au lendemain de la clôture de la troisième phase du dialogue politique, entre le gouvernement, la société civile et l’opposition.

Passage à 10 chiffres: l’ARTCI alerte sur des applications de conversion non autorisées

L’Autorité de régulation des services de télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) a alerté lundi les populations sur des applications téléchargeables non autorisées visant à faciliter la conversion des numéros téléphoniques de 8 à 10 chiffres. « Il nous revient de manière récurrente que des applications téléchargeables sont mises à la disposition du public pour faciliter la conversion des numéros téléphoniques », dans les smartphones, pour le passage de 8 à 10 chiffres, indique l’ARTCI dans un communiqué.

L’ARTCI, le régulateur du secteur des Télécoms et TIC en Côte d’Ivoire, a fait savoir « qu’à ce jour, elle n’a mandaté aucune entreprise pour agir en son nom en ce qui concerne de telles applications, en dehors des opérateurs de téléphonie qui le font pour leurs propres abonnés ».

Elle a rappelé aux développeurs que de telles applications requièrent les dispositions légales relatives à la protection des données à caractère personnel et à la sécurité numérique.

Le régulateur relève que la mise en place d’une telle application doit obéir aux principes du nouveau Plan de numérotation à 10 chiffres qui doit être strictement respecté lors de leur conception.   

De ce fait, il appelle à la vigilance de toute la population, les invitant à consulter son site web pour s’informer des dispositions pratiques relatives au changement du Plan national de numérotation.

Toutefois, l’ARTCI rassure les usagers des services de télécommunication qu’elle « mettra à leur portée une application prenant en compte les dispositions et principes » de la nouvelle numérotation.

L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé du passage des numéros de téléphone de huit à dix chiffres à compter du 31 janvier 2021 parce que les blocs de numérotation attribués aux opérateurs arrivaient à saturation. 

Centrafrique: Touadéra réélu avec 53,92% des voix

Le président sortant de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, est réélu au premier tour à l’issue de la présidentielle du 27 décembre.Selon les résultats publiés lundi soir par l’Autorité nationale des élections  (ANE), M. Touadera a obtenu 53,92 % des voix, là où Anicet-Georges Dologuélé, arrivé 2e, a récolté 21% des suffrages.

Au total, 17 candidats prenaient part à cette élection présidentielle.

Niger: l’ONU condamne les attaques contre deux villages

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a fermement condamné les attaques meurtrières perpétrées samedi dernier contre deux villages de l’ouest du Niger.Dans une déclaration de presse publiée au lendemain des attaques et dont APA a obtenu copie lundi, M. Guterres s’est dit « convaincu que les autorités nigériennes ne ménageront aucun effort pour identifier et traduire rapidement en justice les auteurs de cet acte odieux tout en renforçant la protection des civils ».

Par la voix de son porte-parole, le Secrétaire général de l’ONU a exprimé ses plus sincères condoléances aux familles endeuillées ainsi qu’au peuple et au gouvernement du Niger et souhaité un prompt rétablissement aux blessés, indique le document.

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« Le Secrétaire général réaffirme la solidarité et le soutien des Nations unies au gouvernement et au peuple du Niger dans leur lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et le crime organisé », a ajouté son porte-parole, cité dans la note.

Le 2 janvier, des individus armés non identifiés ont attaqué les villages de Tchombangou et de Zaroumbareye situés dans la région de Tillabéri, à environ 120 kilomètres au nord de la capitale Niamey et près de la frontière avec le Mali et le Burkina Faso.

Dans des propos rapportés par la presse, Almou Hassane, le maire de Tondikiwindi, commune qui administre ces deux villages, a indiqué qu’au moins 100 personnes sont mortes dans ces deux attaques.

Côte d’Ivoire: 3 candidats pour la présidence du Groupement des éditeurs de presse

Trois dossiers de candidature ont été reçus et retenus par le Conseil d’administration du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire ( GEPCI) pour l’élection au poste de président de cette organisation patronale de la presse prévue lors de son 5è congrès ordinaire du 15 au 17 janvier 2021 à Grand-Bassam dans le sud d’Abidjan.

L’information a été donnée par le GEPCI dans un communiqué transmis lundi à APA. Il s’agit de Agbia Lucien, directeur général de Multiconsult gestion (entreprise éditrice de PME Magazine),  Sy Savané Ousmane, directeur général du Groupe Cyclone (entreprise éditrice du quotidien Le temps) et Zohoré Lassane, directeur général de Gbich Édition (entreprise éditeur de l’hebdomadaire  d’humour et de bande dessinée Gbich).

Ces trois candidats sont en lice pour remplacer le président sortant, Patrice Yao. C’est le 15 décembre dernier, rappelle-t-on, que l’appel à candidature pour l’élection du président du bureau exécutif du GEPCI a été lancé.

Le président Faure Gnassingbé adresse un message aux togolais à l’occasion du nouvel an

Comme le veut la tradition à l’orée de la nouvelle année, le Président de la République,  Faure  Gnassingbé, s’est adressé aux  Togolais le 31 décembre  2020.

Ci-dessous l’intégralité du message du Président de la République

Togolaises, Togolais,

Mes chers compatriotes,

Au seuil de la nouvelle année, je suis heureux de m’adresser à vous, et –en faisant le bilan du chemin parcouru– je veux rendre grâce à Dieu pour ses multiples bienfaits, au profit de notre pays et de sa population.

Je forme pour chacun et pour tous, sur le territoire national et à l’étranger, des vœux de santé, de paix et de bien-être pour la nouvelle année.

J’ai une pensée solidaire pour les familles éprouvées par la maladie ou la séparation d’avec les êtres chers.

Je salue –pour leur engagement et leur sens du devoir– les personnels de santé, les forces de défense et de sécurité et toutes les catégories professionnelles que les contraintes du métier tiennent éloignés des réjouissances en famille.

Je rends hommage à nos compatriotes, illustres ou anonymes, qui ont achevé durant cette année la course terrestre, mais qui demeure présent dans notre mémoire collective et dans nos cœurs.

Mes chers compatriotes,

L’année 2020 a été essentiellement marquée, au plan politique et sanitaire, par deux évènements majeurs.

En me référant à la tenue de l’élection présidentielle au mois de février, je remercie la providence divine qui nous a permis d’honorer ce rendez-vous républicain, juste avant la survenue de la pandémie dans notre pays.

Je me réjouis de la bonne organisation de cette consultation et salue la maturité et la mobilisation du corps électoral qui a massivement exprimé son choix en toute liberté et responsabilité.

Cette occasion me permet de vous réitérer mes remerciements pour la confiance renouvelée, et redire solennellement que je mesure chaque jour -avec humilité et détermination– ma responsabilité dans la conduite de notre pays sur la voie qu’il a choisie : celle d’un Togo en paix, d’une nation moderne avec une croissance économique inclusive.

À ce stade, je voudrais partager à nouveau avec vous ma conviction que l’œuvre de développement national est nécessairement commune et c’est ensemble que nous devons l’aborder, car elle est beaucoup plus importante que toutes nos divergences d’approche ou d’opinion.

Cette assertion s’impose aujourd’hui à nous avec d’autant plus d’acuité que la pandémie actuelle accentue les besoins, ébranle les certitudes et menace les équilibres.

Mes chers compatriotes,

L’année 2020 a été éprouvante à bien des égards, avec l’irruption de la maladie à covid19 et ses multiples conséquences aux plans sanitaire, économique et social.

L’épreuve nous a permis de mesurer la pertinence des efforts consentis durant les années antérieures pour bâtir une économie résiliente et développer des mécanismes d’inclusion sociale.

Mais elle nous aura également rappelé combien nous serions vulnérables si nous ne veillions constamment à préserver et consolider nos acquis.

Si nous avons pu faire face à la pandémie en limitant la propagation de la maladie et en atténuant les effets de la crise sur la vie économique et sociale, c’est grâce à l’engagement et au sens de responsabilité de tous.

Le personnel de la santé qui s’est retrouvé au-devant de ce front sans précédent, a fait montre d’un courage et d’une mobilisation exemplaires qu’il convient de souligner.

Je voudrais donc l’exhorter, pour les mois à venir, à poursuivre avec le même engagement sa mission au chevet des patients pour protéger des vies.

Je salue la mobilisation de la communauté internationale et exprime notre reconnaissance à nos partenaires pour le soutien qu’ils nous ont apporté dans la mise en œuvre de notre plan de riposte contre la pandémie et ses conséquences socio-économiques.

J’adresse également la gratitude de la nation à toutes les structures impliquées dans la riposte, et à tous ceux qui –de près ou de loin– se sont mobilisés pour sensibiliser, aider et soutenir les populations partout sur l’étendue du territoire.

Une lueur d’espoir point à l’horizon avec la mise au point des vaccins. Je veux vous dire que nous ne lésinerons sur aucun moyen pour préserver nos vies et nous permettre de reprendre rapidement le cours normal de nos activités.

Aussi ai-je instruit le gouvernement pour que les dispositions soient prises afin que notre pays, qui a déjà adhéré à l’initiative COVAX, bénéficie, dès que possible, des premières doses de vaccin qui seront destinées prioritairement aux personnes présentant des facteurs de comorbidité et au personnel soignant.

Mes chers compatriotes,

Lorsque les temps deviennent aussi durs et incertains, il est important de faire appel à nos valeurs de fraternité et de solidarité pour nous permettre de continuer notre marche en ne laissant personne de côté.

C’est dans ce sens que le gouvernement a agi en mettant en place dès les premières semaines un revenu national de solidarité – le programme Novissi– qui a constitué un secours efficace pour nos concitoyens susceptibles d’être les plus affectés par les mesures de lutte contre la pandémie.

Nous avons à tous égards maintenu nos efforts vis-à-vis de la lutte contre les vulnérabilités en mettant en place une feuille de route du quinquennat qui prend appui sur trois axes et met en exergue l’harmonie, l’inclusion sociale et la paix.

C’est aussi en faisant appel au dialogue et à la concertation que nous avons pris des mesures spécifiques de soutien aux acteurs de l’économie, et initié un plan de relance des entreprises qui sera mis en œuvre.

Lors de mon adresse de circonstance le 1er avril dernier, j’ai lancé un appel à une grande discipline collective pour nous permettre de remporter la bataille que la pandémie nous a imposée.

Puiser dans le génie togolais nous a permis de démontrer une capacité collective salutaire d’innovation, d’adaptation et de résilience.

Cet effort, nous le faisons collectivement, avec l’adhésion de tous et la contribution de nos partenaires.

Je voudrais insister sur la nécessité pour chacune et chacun d’entre nous de maintenir le respect des mesures barrières, en ne cédant pas à un relâchement qui pourrait être cause d’aggravation.

Mes chers compatriotes,

Si la mobilisation nationale à laquelle vous avez tous adhéré, nous a permis de préserver l’essentiel, nous devons reconnaître que les solutions que nous avons pu mettre en œuvre demeurent forcément perfectibles, en raison des contraintes et des inconnues inhérentes à la maladie.

Nous devons donc nous enrichir des leçons que la crise nous aura administrées, pour continuer d’améliorer notre quotidien dans ce contexte.

Le renforcement de notre système de santé sera poursuivi. Davantage d’efforts seront consentis pour dispenser une formation de qualité au personnel médical, et disposer d’un plateau technique performant.

Tout en continuant de renforcer le plateau technique, l’assurance maladie universelle sera généralisée de manière progressive. Spécifiquement, nous démarrerons dans les prochains jours le programme de gratuité des soins pour les femmes enceintes.

Dans le secteur de l’éducation –principal levier de réduction des inégalités– nous ferons encore preuve de capacité d’adaptation et d’innovation, et mobiliserons les ressources nécessaires pour former la relève et accroître, pour la jeunesse, les chances d’accéder à un emploi décent.

La digitalisation s’est trouvée au cœur des solutions les plus efficientes mises en œuvre récemment.

Elle devra alors être généralisée à tous les secteurs et nous ferons appel au numérique et à ses applications technologiques pour relever le défi de l’inclusion et de la protection sociale, en particulier avec le programme d’identification biométrique de tous les résidents, et l’instauration d’un registre social unique.

Elle sera également un des outils phares, qui permettra de renforcer les efforts déjà entrepris en vue d’améliorer la gouvernance économique et prévenir les actes de corruption.

Les résultats encourageants obtenus cette année par les régies financières malgré la pandémie sanitaire en sont une preuve.

Ces évolutions resteront fondées sur le socle de la solidarité à laquelle nous continuerons de donner corps, afin que la communauté nationale se tienne toujours prête à soutenir les plus vulnérables.

Mes chers compatriotes,

La préservation de la paix et de la sécurité apparaît plus que jamais décisive au regard des menaces qui émergent çà et là, et particulièrement dans notre sous-région.

Je salue l’engagement des forces de défense et de sécurité et les encourage à maintenir ce dévouement professionnel dans la fidélité à leur déontologie et le respect des citoyens.

La récente loi de programmation militaire confère aux forces de défense et de sécurité les outils idoines pour l’exercice de leur mission de protection et de défense, dans la cohésion avec l’ensemble des forces vives de la nation.

Au plan économique, nous allons poursuivre la transformation structurelle de notre économie et confirmer notre capacité à générer une croissance durable et inclusive, à même de s’intégrer aux grands ensembles.

Notre pays devra consolider ses succès passés, notamment en matière d’assainissement des finances publiques, tout en continuant d’accroître les investissements et de renforcer les capacités de transformation de nos produits.

Togolaises, Togolais,

Mes chers compatriotes,

L’année qui s’achève a marqué le 60ème anniversaire de notre accession à l’indépendance.

Je voudrais, au regard de ce repère important, nous exhorter à inscrire la cohésion nationale au rang de nos priorités pour l’avenir.

Retrouvons-nous autour de l’essentiel, assumons notre histoire et reconnaissons nos différences comme autant de sources d’enrichissement mutuel.

Nous nous donnerons ainsi les moyens d’aborder les mois et années qui viennent avec sérénité et confiance.

Nous pouvons légitimement être fiers de nos atouts et en faire des avantages comparatifs, pour hisser notre pays à la hauteur de nos ambitions de développement, en dépit de l’impact de la pandémie actuelle.

Je reste pour ma part convaincu que nous sortirons de cette situation pour relancer notre économie grâce au dynamisme de notre jeunesse, des femmes et de notre secteur privé.

Puisse notre attachement à la cohésion nationale demeurer le fil conducteur qui nous permette de poursuivre résolument notre marche vers la prospérité partagée en 2021.

Que Dieu bénisse notre cher Togo et qu’il nous accorde à tous la santé et la vigueur d’esprit nécessaires pour bâtir notre pays suivant le destin que nous avons choisi.

Concours Tef 2021: 3000 PME ciblées

Le concours 2021 de la Fondation Tony Elumelu (Tef), lancé le 1er janvier, cible 3000 Petites et moyennes entreprises (PME), annonce un communiqué reçu lundi à APA.« Tef cible plus de 3000 PME-Focus en 2021 sur les femmes entrepreneurs », indique le texte, expliquant que l’intervention de cette année donne la priorité à la relance économique des petites et moyennes entreprises (PME) et des jeunes entrepreneurs africains, à la suite de la perturbation des activités économiques de Covid-19.

« Pour relever les défis particuliers liés à la pandémie, sortir des millions de personnes de la pauvreté et créer des emplois durables sur tout le continent, le programme d’entrepreneuriat de la Fondation autonomisera 1000 jeunes entrepreneurs africains, sélectionnés dans la cohorte 2020 », explique le communiqué.

Il souligne que la Fondation ouvrira également les candidatures à 2400 jeunes entrepreneurs supplémentaires en 2021, en collaboration avec des partenaires mondiaux.

La Fondation Tony Elumelu, qui a célébré dix ans d’impact en 2020, autonomise une nouvelle génération d’entrepreneurs africains, à travers le programme d’entrepreneuriat Tef.

«La Fondation Tony Elumelu démontre plus que jamais notre engagement à libérer le potentiel des jeunes entrepreneurs africains, la clé de la transformation économique à long terme de l’Afrique. La pandémie a créé des défis à travers le continent, mais nous savons qu’avec le programme éprouvé de la Fondation Tony Elumelu, nous pouvons exécuter le plus grand plan de relance économique Covid-19 pour les PME africaines et briser le cycle de la pauvreté en Afrique », affirme le PDG de la Fondation Tony Elumelu, Ifeyinwa Ugochukwu.

Présidentielle américaine: Trump cherche à faire pression sur Raffensperger pour modifier le résultat des élections en Géorgie

Le Washington Post, a obtenu un enregistrement téléphonique du Président Trump qui tentait d’obtenir une modification des résultats en Géorgie.

Lors d’un appel téléphonique datant du 2 janvier 2021, le président Trump a insisté sur le fait qu’il avait gagné l’État de Géorgie et menaçait le secrétaire d’Etat géorgien Brad Raffensperger de vagues conséquences juridiques.

En effet, Trump a pressé le membre de son parti à lui trouver « suffisamment de voix » et à « recalculer » le résultat.  « Je veux juste ceci. Je veux juste trouver 11.780 votes, ce qui est une de plus que ce dont nous avons besoin, parce que nous avons remporté l’Etat. (…) Il n’y a aucune chance que j’aie perdu la Géorgie. Nous avons gagné avec plusieurs centaines de milliers de voix », a-t-il répété.

Or, les résultats des élections ont déjà été recomptés deux fois en Géorgie. Et aucune preuve de fraude n’a été rapportée. Alors, pendant la conversation, Raffensperger a tenté de dire au président qu’il s’appuyait sur des théories du complot et de fausses informations, et que l’élection de Joe Biden était avérée. « Nous pensons que les résultats sont corrects ».

De plus, cet échange qui semble peut équivoque, soulève des interrogations légales selon des experts. Une enquête a été ouverte sur des éventuelles violations civiles et pénales commises par le Président Trump au cour de cet appel.

En outre, David J. Worley, un avocat d’Atlanta, a déclaré lors d’une interview avec le Washington Post  » C’est un crime de solliciter la fraude électorale, et demander au secrétaire de changer les votes est une définition classique de la fraude électorale »

Sénégal: le parti de Sonko menacé de dissolution

La levée de fonds internationale initiée samedi 2 janvier par le parti Pastef n’est pas du goût de l’Etat du Sénégal.Pastef déclare avoir récolté en moins de vingt-quatre heures plus de vingt-cinq millions FCFA dans une levée de fonds. Le parti d’opposition sénégalais a voulu financer les activités politiques dont les prochaines tournées de son leader, Ousmane Sonko, arrivé troisième à la dernière présidentielle avec plus de 15% des voix. C’est ainsi qu’il a organisé cette campagne dénommée « Nemmeeku Tour », qui a permis de récolter ce montant au niveau national et dans la diaspora.

Toutefois, le nouveau ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, s’est fendu d’un communiqué le lendemain dimanche pour noter que « tout parti politique qui reçoit des subsides de l’étranger ou d’étrangers établis au Sénégal s’expose à la dissolution, conformément à l’article 4 alinéa 2 de la loi de 1981 ».

Cette loi dispose que « les partis politiques ne peuvent bénéficier d’autres ressources que celles provenant des cotisations, dons et legs de leurs adhérents et sympathisants nationaux et des bénéfices réalisés à l’occasion de manifestations », a rappelé le ministre.

Dans les réseaux sociaux, beaucoup se sont attaqués à M. Diome, dénonçant une mauvaise interprétation du texte de loi. Celui-ci, selon certains internautes, ne fait aucune distinction entre les Sénégalais résidents dans le pays et ceux vivant à l’étranger.

Alors que plusieurs personnes attendaient une chaude réplique, Pastef a subtilement répondu au ministre de l’Intérieur dans son communiqué publié le même jour : « La direction nationale du Parti remercie enfin tous nos partenaires marketing, y compris les plus inattendus, pour leur accompagnement généreux dans la vulgarisation de cette initiative ».

Le parti d’opposition, qui attend encore « plus 81 autres de promesses de donations », précise avoir « décidé d’innover dans le financement des partis politiques, au Sénégal, en faisant appel public et transparent aux contributions volontaires de nos compatriotes ».

La plupart des journaux sénégalais ont titré ce lundi sur cette affaire. Walf Quotidien note que « Macky refuse à Sonko sa vieille recette ». Le Quotidien titre sur un « dialogue de sous », rappelant que « durant son opposition à Wade, Macky Sall avait déclaré avoir profité des cotisations de ses militants de la diaspora dans le financement de l’APR ».

Mais l’analyste politique Maurice Soudieck Dione explique dans le quotidien national Le Soleil que le texte de loi évoqué par le ministre de l’Intérieur « a été établi pour éviter les risques de subversion par les puissances étrangères ».

Toutefois, L’AS note que « Pastef refuse de se conformer » et décide de poursuivre la levée de fonds. Cela fait dire à L’Observateur qu’on se dirige « vers une escalade entre le parti de Sonko et le ministère de l’Intérieur ».

Ousmane Sonko est considéré par plusieurs observateurs comme l’actuel leader de l’opposition depuis qu’Idrissa Seck, arrivé deuxième à la dernière présidentielle, a rejoint la mouvance sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall.