Le Maroc et la Colombie déterminés à poursuivre la dynamique de coopération sectorielle

Le Maroc et la Colombie, ont réaffirmé, mardi, la volonté de poursuivre la consolidation du partenariat multidimensionnel existant entre les deux pays notamment dans le cadre d’une coopération Sud-Sud agissante et mutuellement avantageuse.Lors d’une réunion de travail, sous format virtuel, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et la ministre des Relations extérieures de Colombie, Claudia Blum, ont procédé à un échange de vues quant aux relations stratégiques et exemplaires unissant les deux pays et ont examiné les nouvelles perspectives liées au partenariat bilatéral, indique un communiqué conjoint rendu public à l’issue de cette visioconférence.

Les deux ministres se sont félicités de la dynamique positive et soutenue caractérisant les relations entre la Colombie et le Maroc aussi bien au niveau politique, économique que culturel, reflétée par un dialogue politique fluide et constructif, et appuyée par une convergence de vues sur plusieurs questions d’ordre régional et international.

Ils ont salué, à cet égard, l’échange fructueux ayant caractérisé la troisième réunion des consultations politiques, organisée à Rabat, le 14 février 2020.

Par ailleurs, les deux responsables se sont engagés à poursuivre mutuellement la dynamique de coopération sectorielle avantageuse et diversifiée entre Bogotá et Rabat, consacrée par la deuxième session de la Commission mixte Colombie-Maroc, tenue à Rabat, le 13 février 2020, en tirant pleinement profit du grand potentiel dont disposent les deux pays dans différents domaines prioritaires, tels que l’agriculture, le tourisme, l’artisanat, la sécurité, la culture et le sport.

A l’issue de cette rencontre, les deux ministres se sont réjouis de la volonté commune de renforcer le cadre juridique bilatéral et ont relevé les perspectives positives qu’il offrira dans divers domaines d’intérêt commun.

Le Maroc et la Colombie déterminés à poursuivre la dynamique de coopération sectorielle

Le Maroc et la Colombie, ont réaffirmé, mardi, la volonté de poursuivre la consolidation du partenariat multidimensionnel existant entre les deux pays notamment dans le cadre d’une coopération Sud-Sud agissante et mutuellement avantageuse.Lors d’une réunion de travail, sous format virtuel, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et la ministre des Relations extérieures de Colombie, Claudia Blum, ont procédé à un échange de vues quant aux relations stratégiques et exemplaires unissant les deux pays et ont examiné les nouvelles perspectives liées au partenariat bilatéral, indique un communiqué conjoint rendu public à l’issue de cette visioconférence.

Les deux ministres se sont félicités de la dynamique positive et soutenue caractérisant les relations entre la Colombie et le Maroc aussi bien au niveau politique, économique que culturel, reflétée par un dialogue politique fluide et constructif, et appuyée par une convergence de vues sur plusieurs questions d’ordre régional et international.

Ils ont salué, à cet égard, l’échange fructueux ayant caractérisé la troisième réunion des consultations politiques, organisée à Rabat, le 14 février 2020.

Par ailleurs, les deux responsables se sont engagés à poursuivre mutuellement la dynamique de coopération sectorielle avantageuse et diversifiée entre Bogotá et Rabat, consacrée par la deuxième session de la Commission mixte Colombie-Maroc, tenue à Rabat, le 13 février 2020, en tirant pleinement profit du grand potentiel dont disposent les deux pays dans différents domaines prioritaires, tels que l’agriculture, le tourisme, l’artisanat, la sécurité, la culture et le sport.

A l’issue de cette rencontre, les deux ministres se sont réjouis de la volonté commune de renforcer le cadre juridique bilatéral et ont relevé les perspectives positives qu’il offrira dans divers domaines d’intérêt commun.

Présidentielle congolaise : la victoire de Denis Sassou Nguesso confirmée

La Cour constitutionnelle a rejeté les recours de l’opposition et validé la réélection du président sortant.« L’empereur » va allonger son règne sur le Congo. En effet, Denis Sassou Nguesso « qui, à l’occasion du scrutin présidentiel, a recueilli 88,40 % des suffrages valablement exprimés, est déclaré élu », annonce ce mardi 6 avril Auguste Iloki, le président de la Cour constitutionnelle.

En outre, cette juridiction fait savoir qu’elle a néanmoins « procédé aux rectifications et ajustements nécessaires » sur les résultats de l’élection présidentielle tenue le 21 mars dernier.

Le candidat du Parti congolais du Travail (PCT), au pouvoir depuis 36 ans, arrache un quatrième mandat. Il pourrait même présider aux destinées de ce pays de l’Afrique centrale jusqu’en 2031 grâce à une modification de la Constitution effectuée en 2015.

Présidentielle congolaise : la victoire de Denis Sassou Nguesso confirmée

La Cour constitutionnelle a rejeté les recours de l’opposition et validé la réélection du président sortant.« L’empereur » va allonger son règne sur le Congo. En effet, Denis Sassou Nguesso « qui, à l’occasion du scrutin présidentiel, a recueilli 88,40 % des suffrages valablement exprimés, est déclaré élu », annonce ce mardi 6 avril Auguste Iloki, le président de la Cour constitutionnelle.

En outre, cette juridiction fait savoir qu’elle a néanmoins « procédé aux rectifications et ajustements nécessaires » sur les résultats de l’élection présidentielle tenue le 21 mars dernier.

Le candidat du Parti congolais du Travail (PCT), au pouvoir depuis 36 ans, arrache un quatrième mandat. Il pourrait même présider aux destinées de ce pays de l’Afrique centrale jusqu’en 2031 grâce à une modification de la Constitution effectuée en 2015.

Foot : onze prétendants pour le Prix Marc-Vivien Foé 2021

La liste des joueurs retenus pour ce prix, récompensant le meilleur footballeur africain en Ligue 1 française, a été dévoilée ce mardi 6 avril.Qui succédera au Nigérian Victor Osimhen, lauréat de la précédente édition ? On le saura bientôt. En tout cas, « le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril prochain » selon RFI et France 24 qui décernent le Prix Marc-Vivien Foé.

Pour la saison 2020-2021, les joueurs africains ayant retenu l’attention des membres du jury sont : Nayef Aguerd (Stade Rennais, Maroc), Farid Boulaya (FC Metz, Algérie), Andy Delort (Montpellier Hérault, Algérie), Boulaye Dia (Stade de Reims, Sénégal), Seko Fofana (Racing Club de Lens, Côte d’Ivoire), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint Germain, Sénégal), Tino Kadewere (Olympique Lyonnais, Zimbabwe), Gaël Kakuta (Racing Club de Lens, République démocratique du Congo), Alexandre Oukidja (FC Metz, Algérie), Reinildo Mandava (LOSC Lille, Mozambique) et Karl Toko-Ekambi (Olympique Lyonnais, Cameroun).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Foot : onze prétendants pour le Prix Marc-Vivien Foé 2021

La liste des joueurs retenus pour ce prix, récompensant le meilleur footballeur africain en Ligue 1 française, a été dévoilée ce mardi 6 avril.Qui succédera au Nigérian Victor Osimhen, lauréat de la précédente édition ? On le saura bientôt. En tout cas, « le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril prochain » selon RFI et France 24 qui décernent le Prix Marc-Vivien Foé.

Pour la saison 2020-2021, les joueurs africains ayant retenu l’attention des membres du jury sont : Nayef Aguerd (Stade Rennais, Maroc), Farid Boulaya (FC Metz, Algérie), Andy Delort (Montpellier Hérault, Algérie), Boulaye Dia (Stade de Reims, Sénégal), Seko Fofana (Racing Club de Lens, Côte d’Ivoire), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint Germain, Sénégal), Tino Kadewere (Olympique Lyonnais, Zimbabwe), Gaël Kakuta (Racing Club de Lens, République démocratique du Congo), Alexandre Oukidja (FC Metz, Algérie), Reinildo Mandava (LOSC Lille, Mozambique) et Karl Toko-Ekambi (Olympique Lyonnais, Cameroun).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Maroc : collaboration entre Medi 1 et l’iReMMO

Medi 1 radio et MEDI 1 TV, dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), diffuseront des séries numériques d’analyses sur le monde arabe.A travers cet acte, le groupe de presse marocain prévoit de fournir, à ses auditeurs et téléspectateurs, « des analyses politiques, socio-économiques et culturelles des pays de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen », selon un communiqué reçu ce mardi à APA.

L’objectif de ce partenariat, poursuit la source, est d’offrir une lecture géostratégique du monde arabe grâce à « la diffusion de capsules numériques  » 2 minutes pour comprendre  » sur les plateformes numériques Medi1News et Medi1podcast ».

Ce nouveau concept de séries digitales permettra, à en croire les initiateurs, l’appréhension d’idées complexes sur des questions essentielles touchant le monde arabe dans un format court et adapté à la consommation numérique.

Pour le démarrage de ce partenariat, quatre séries thématiques – composées de trois épisodes chacune – sont retenues : les accords d’Abraham, la crise libanaise, les enjeux de la transition énergétique dans le monde arabe et la crise de la Covid-19 dans la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Maroc : collaboration entre Medi 1 et l’iReMMO

Medi 1 radio et MEDI 1 TV, dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), diffuseront des séries numériques d’analyses sur le monde arabe.A travers cet acte, le groupe de presse marocain prévoit de fournir, à ses auditeurs et téléspectateurs, « des analyses politiques, socio-économiques et culturelles des pays de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen », selon un communiqué reçu ce mardi à APA.

L’objectif de ce partenariat, poursuit la source, est d’offrir une lecture géostratégique du monde arabe grâce à « la diffusion de capsules numériques  » 2 minutes pour comprendre  » sur les plateformes numériques Medi1News et Medi1podcast ».

Ce nouveau concept de séries digitales permettra, à en croire les initiateurs, l’appréhension d’idées complexes sur des questions essentielles touchant le monde arabe dans un format court et adapté à la consommation numérique.

Pour le démarrage de ce partenariat, quatre séries thématiques – composées de trois épisodes chacune – sont retenues : les accords d’Abraham, la crise libanaise, les enjeux de la transition énergétique dans le monde arabe et la crise de la Covid-19 dans la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Cedeao: examen à Abidjan de normes sur des appareils électriques

Une réunion du Comité technique de gestion de Ecosham, organe chargé de l’harmonisation des normes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouverte mardi à Abidjan, en vue d’établir des normes sur l’assainissement et des appareils électriques.

Cette réunion, prévue sur trois jours, devrait permettre aux participants d’adopter notamment deux normes ISO relatives à l’assainissement, trois projets de normes de la Cedeao sur les appareils électriques et le modèle Ecosham (Harmonisation des normes Cedeao) révisé.

Albert Kouatelay, le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a procédé à l’ouverture de la rencontre, qui a regroupé le Comité technique de gestion de Ecosham et des représentants des organismes en charge de la normalisation des États membres de la Cedeao.

Il a salué tous les représentants des structures régionales et internationales présents, en l’occurrence, le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (CEREEC), et l’Association africaine de l’eau ainsi que le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).

Selon lui, l’hamonisation de ces normes relatives à l’assainissement, l’accès à l’eau potable et à la performance des appareils électriques, revêt une importance capitale, car touchant à des domaines de développement socio-économiques. 

M. Kouatelay a soutenu que « l’assainissement, l’hygiène et un accès adéquat à l’eau potable permettent de prévenir et de contrôler de nombreuses maladies telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde, la poliomyélite, etc, qui constituent de véritables problèmes de santé publique en Afrique ».

Des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soulignera-t-il, montrent que « les installations sanitaires inadéquates sont à l’origine de 280 000 décès dus à la diarrhée chaque année et constituent un facteur majeur de plusieurs maladies tropicales négligées ».

Le Commissaire en charge de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé de la Cedeao, Niafo Yaya, a relevé que la présente rencontre s’inscrit dans le cadre du développement de l’Infrastructure qualité de la CEDEAO dont les piliers indispensables demeurent: l’accréditation (ECORAS), l’évaluation de la Conformité (ECOCONF), la Métrologie (ECOMET) et la normalisation (ECOSHAM).

Les responsables des organismes nationaux de normalisation sont appelés à apporter leurs expertises en vue de l’adoption de la norme ISO 30500 intitulée « Systèmes d’assainissement autonomes – Unités de traitement intégrées préfabriquées – Exigences générales de performance et de sécurité pour la conception et les essais. »

Ils apprécieront en outre la norme  ISO 24 521 « Activités relatives aux services de l’eau potable et des eaux usées-Lignes directrices pour la gestion sur site des services d’eaux usées domestiques de base » qui est le complément idéal de la norme ISO 30 500.

Les participants tableront également sur trois projets de normes sur les ventilateurs, les postes téléviseurs et les chauffe-eaux électriques. Ces  trois normes visent à développer des corridors régionaux d’énergies renouvelables pour l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité. 

Le directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation, El Hadji Abdourahmane Ndione, a fait savoir que « l’Institut américain de normalisation est honoré de pouvoir accompagner la Cedeao dans le processus d’harmonisation des normes,  notamment dans le secteur de l’assainissement ».

Cet accompagnement, dira-t-il, fait suite au développement de normes révolutionnaires au niveau international ISO pour des technologies innovantes d’assainissement : les normes ISO 30500 et ISO 31800.

Les taux d’accès à un assainissement adéquat en Afrique subsaharienne restent parmi les plus bas au monde avec seulement 28 % de la population ayant accès à des installations sanitaires de base et 32 % pratiquant encore la défécation à l’air libre, a-t-il rappelé.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest, pour une bonne partie, se classent généralement parmi les pays africains les moins performants dans cette catégorie, avec pour certains, moins de 20% de la population ayant accès à un assainissement amélioré, a-t-il poursuivi.  

Pour contribuer à améliorer la qualité et la performance des systèmes d’assainissement  sans égouts, l’American National Standards Institute (ANSI) et l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), ont fait des propositions à l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour l’élaboration de normes internationales sur les systèmes d’assainissement autonomes ayant abouti à la publication des normes ISO 30500 et ISO 31800.

La norme ISO 30500 établit des spécifications pour de nouvelles toilettes domestiques qui traitent les déchets sur place, tandis que ISO 31800, elle, spécifie les exigences permettant de garantir les performances, la sécurité, l’exploitabilité et la facilité d’entretien des unités de traitement de boues de vidange.

La norme ISO 24521 qui fournit des recommandations pour améliorer la qualité des services et la gestion en toute sécurité des services d’assainissement, vise à apporter les exigences nécessaires relatives à la qualité et à la sécurité des infrastructures et des systèmes d’assainissement.

Le représentant du directeur général de Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm), Alain Assa, a noté qu’une fois adoptées, ces normes devraient être mises en oeuvre par les parties prenantes.

L’Etat de Côte d’Ivoire a confié certaines missions du Comité Ivoirien de Normalisation à l’Organisme National de Normalisation dénommé Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM) à travers une convention signée en 2016.

Cedeao: examen à Abidjan de normes sur des appareils électriques

Une réunion du Comité technique de gestion de Ecosham, organe chargé de l’harmonisation des normes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouverte mardi à Abidjan, en vue d’établir des normes sur l’assainissement et des appareils électriques.

Cette réunion, prévue sur trois jours, devrait permettre aux participants d’adopter notamment deux normes ISO relatives à l’assainissement, trois projets de normes de la Cedeao sur les appareils électriques et le modèle Ecosham (Harmonisation des normes Cedeao) révisé.

Albert Kouatelay, le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a procédé à l’ouverture de la rencontre, qui a regroupé le Comité technique de gestion de Ecosham et des représentants des organismes en charge de la normalisation des États membres de la Cedeao.

Il a salué tous les représentants des structures régionales et internationales présents, en l’occurrence, le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (CEREEC), et l’Association africaine de l’eau ainsi que le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).

Selon lui, l’hamonisation de ces normes relatives à l’assainissement, l’accès à l’eau potable et à la performance des appareils électriques, revêt une importance capitale, car touchant à des domaines de développement socio-économiques. 

M. Kouatelay a soutenu que « l’assainissement, l’hygiène et un accès adéquat à l’eau potable permettent de prévenir et de contrôler de nombreuses maladies telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde, la poliomyélite, etc, qui constituent de véritables problèmes de santé publique en Afrique ».

Des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soulignera-t-il, montrent que « les installations sanitaires inadéquates sont à l’origine de 280 000 décès dus à la diarrhée chaque année et constituent un facteur majeur de plusieurs maladies tropicales négligées ».

Le Commissaire en charge de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé de la Cedeao, Niafo Yaya, a relevé que la présente rencontre s’inscrit dans le cadre du développement de l’Infrastructure qualité de la CEDEAO dont les piliers indispensables demeurent: l’accréditation (ECORAS), l’évaluation de la Conformité (ECOCONF), la Métrologie (ECOMET) et la normalisation (ECOSHAM).

Les responsables des organismes nationaux de normalisation sont appelés à apporter leurs expertises en vue de l’adoption de la norme ISO 30500 intitulée « Systèmes d’assainissement autonomes – Unités de traitement intégrées préfabriquées – Exigences générales de performance et de sécurité pour la conception et les essais. »

Ils apprécieront en outre la norme  ISO 24 521 « Activités relatives aux services de l’eau potable et des eaux usées-Lignes directrices pour la gestion sur site des services d’eaux usées domestiques de base » qui est le complément idéal de la norme ISO 30 500.

Les participants tableront également sur trois projets de normes sur les ventilateurs, les postes téléviseurs et les chauffe-eaux électriques. Ces  trois normes visent à développer des corridors régionaux d’énergies renouvelables pour l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité. 

Le directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation, El Hadji Abdourahmane Ndione, a fait savoir que « l’Institut américain de normalisation est honoré de pouvoir accompagner la Cedeao dans le processus d’harmonisation des normes,  notamment dans le secteur de l’assainissement ».

Cet accompagnement, dira-t-il, fait suite au développement de normes révolutionnaires au niveau international ISO pour des technologies innovantes d’assainissement : les normes ISO 30500 et ISO 31800.

Les taux d’accès à un assainissement adéquat en Afrique subsaharienne restent parmi les plus bas au monde avec seulement 28 % de la population ayant accès à des installations sanitaires de base et 32 % pratiquant encore la défécation à l’air libre, a-t-il rappelé.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest, pour une bonne partie, se classent généralement parmi les pays africains les moins performants dans cette catégorie, avec pour certains, moins de 20% de la population ayant accès à un assainissement amélioré, a-t-il poursuivi.  

Pour contribuer à améliorer la qualité et la performance des systèmes d’assainissement  sans égouts, l’American National Standards Institute (ANSI) et l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), ont fait des propositions à l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour l’élaboration de normes internationales sur les systèmes d’assainissement autonomes ayant abouti à la publication des normes ISO 30500 et ISO 31800.

La norme ISO 30500 établit des spécifications pour de nouvelles toilettes domestiques qui traitent les déchets sur place, tandis que ISO 31800, elle, spécifie les exigences permettant de garantir les performances, la sécurité, l’exploitabilité et la facilité d’entretien des unités de traitement de boues de vidange.

La norme ISO 24521 qui fournit des recommandations pour améliorer la qualité des services et la gestion en toute sécurité des services d’assainissement, vise à apporter les exigences nécessaires relatives à la qualité et à la sécurité des infrastructures et des systèmes d’assainissement.

Le représentant du directeur général de Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm), Alain Assa, a noté qu’une fois adoptées, ces normes devraient être mises en oeuvre par les parties prenantes.

L’Etat de Côte d’Ivoire a confié certaines missions du Comité Ivoirien de Normalisation à l’Organisme National de Normalisation dénommé Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM) à travers une convention signée en 2016.