Fmi -Dette : des mesures en faveur de 22 pays africains

En raison de son intérêt, nous reproduisons cet article de notre partenaire Financialafrik.com.(Financialafrik.com) Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi 5 avril avoir approuvé le 1er avril, une troisième tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette de 28 pays membres dits pauvres dans le cadre du Catastrophe Containment and Relief Trust (CCRT). Parmi eux, 22 sont africains.

Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, de la Centrafrique, des Comores, de la RD Congo, de Djibouti, de l’Éthiopie, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de Haïti, du Libéria, de Madagascar, du Malawi, du Mozambique, du Népal, du Niger, du Rwanda, de Sao Tomé-et-Principe, de la Sierra Leone, de la Tanzanie, du Tchad et du Togo. A eux s’ajoutent l’Afghanistan, Haïti, le Népal, les Îles Salomon, le Tadjikistan et le Yémen.

Selon le FMI, cette nouvelle approbation fait suite à deux tranches antérieures approuvées respectivement le 13 avril 2020 et le 2 octobre 2020. Elle permet le décaissement de dons du CCRT pour le paiement de tous les services de la dette éligibles dus au Fonds par ses membres les plus pauvres et les plus vulnérables du 14 avril 2021 au 15 octobre 2021, estimés à 238 millions USD.

« Cette tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette continuera à aider à libérer des ressources financières limitées pour un soutien sanitaire, social et économique d’urgence vital afin d’atténuer l’impact de la pandémie de Covid-19 », indique l’institution dans un communiqué. D’ailleurs, elle ajoute qu’un allégement du service de la dette pourrait être accordé pour la période restante allant du 16 octobre 2021 au 13 avril 2022.

Côte d’Ivoire: nomination d’un nouveau gouvernement de 41 membres

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé mardi à la nomination d’un nouveau gouvernement de 41 membres dont 37 ministres et quatre secrétaires d’Etat, rapporte le ministre-secrétaire général de la présidence, Abdourahmane Cissé.

Cette nouvelle équipe gouvernementale a été composée sur proposition du Premier ministre, Patrick Achi. Elle compte 13 ministres entrants, tandis 18 ministres dans l’ancienne équipe sont sortis du Cabinet ministériel.

Voici la liste du nouveau gouvernement 

1-Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora: Kandia Camara

2-Ministre d’État, ministre de la Défense : Téné Birahima Ouattara

3-Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural: Kobenan Adjoumani

4-Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme : Sansan Kambilé

5-Ministre de l’Intérieur et de la sécurité : Général Vagondo Diomandé 

6-Ministre des Eaux et Forêts : Alain Richard Donwahi

7-Ministre du Plan et du développement : Nialé Kaba

8-Ministre des Transports : Amadou Koné

9-Ministre de l’Économie et des finances: Adama Coulibaly

10-Ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration: Anne Désirée Ouloto

11-Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme: Bruno Koné

12-Ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat: Moussa Sanogo

13-Ministre de l’Hydraulique : Laurent Tchagba

14-Ministre de l’Équipement et de l’entretien routier : Amedé Koffi Kouakou

15-Ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation: Mariatou Koné

16-Ministre de la Réconciliation et de la cohésion sociale : Bertin Kouadio Konan

17-Ministre du Commerce et de l’industrie : Souleymane Diarrassouba

18-Ministre des Sports et du développement de l’économie sportive: Paulin Danho

19-Ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, porte-parole du Gouvernement : Amadou Coulibaly

20-Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique,  porte-parole adjoint du gouvernement : Mamadou Touré

21-Ministre de la Promotion de l’Investissement et du développement du secteur privé : Emmanuel Esmel Essis

22-Ministre de la Promotion des PME, de l’Artisanat et de la transformation du sefteur informel: Félix Anoblé

23-Ministre des Ressources animales : Sidi Tiémoko Touré

24-Ministre du Tourisme et des loisirs: Siandou Fofana

25-Ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption: Epiphane Zoro Bi Ballo

26-Ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation: Roger Félix Adom

27-Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique: Adama Diawara

28-Ministre de la Santé,  de l’hygiène  publique et de la couverture maladie universelle : Pierre Dimba

29-Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie: Thomas Camara

30-Ministre de l’Assainissement et de la salubrité : Bouaké Fofana

31-Ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté : Myss Belmonde Dogo

32-Ministre de l’Emploi et de la protection sociale: Adama Kamara

33-Ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant : Nassénéba Touré

34-Ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage: Koffi N’Guessan

35-Ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle : Arlette Badou N’Guessan Kouamé

36-Ministre de l’Environnement et du développement durable: Jean Luc Assi

37-Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, chargé de l’Intégration Africaine : Alcide Djédjé 

 Secrétaires d’Etat 

1-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, chargé du logement social: N’Guessan Lataille Koffi

2-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la modernisation de l’administration 

3-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Transports, chargé des Affaires maritimes : Célestin Serey Doh

4-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Emploi et de la protection sociale, chargé de la Protection sociale: Clarisse Kayo Mahi

Au titre de la présidence de la République 

– Abdourahmane Cissé : ministre, Secrétaire général de la présidence 

– Gilbert Koné Kafana : ministre auprès du président de la République, chargé des relations avec les institutions de la République 

– Fidèle Sarassoro:  Ministre, directeur de Cabinet du président de la République 

Côte d’Ivoire : Aka Aouélé nommé président du Conseil économique

Le président ivoirien Alassane Ouattara a nommé, mardi, Eugène Aka Aouélé en qualité de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), un poste qui était vacant depuis le décès de son ex-président Charles Koffi Diby le 07 décembre 2019.

Dans un communiqué, le Secrétaire général de la présidence ivoirienne, Abdourahmane Cissé, a annoncé que le chef de l’Etat ivoirien a procédé à la signature de deux décrets au titre du Conseil économique, social, environnemental et culturel. 

« Le premier décret porte nomination de M. Eugène Aka Aouélé en qualité de membre du Conseil économique, social et environnemental. Au terme du deuxième décret, M. Eugène Aka Aouélé est nommé président du Conseil économique, social, environnemental et culturel», a ajouté M. Cissé.

Avant cette nomination, M. Aka Aouélé occupait les fonctions de ministre de la Santé et de l’hygiène publique.

Le Conseil économique, social, environnemental et culturel est une institution consultative qui assure la représentation des principales activités économiques et sociales.

Elle donne également son avis sur les projets de lois, d’ordonnance ou de décret ainsi que les propositions de lois.

Côte d’Ivoire : Aka Aouélé nommé président du Conseil économique

Le président ivoirien Alassane Ouattara a nommé, mardi, Eugène Aka Aouélé en qualité de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), un poste qui était vacant depuis le décès de son ex-président Charles Koffi Diby le 07 décembre 2019.

Dans un communiqué, le Secrétaire général de la présidence ivoirienne, Abdourahmane Cissé, a annoncé que le chef de l’Etat ivoirien a procédé à la signature de deux décrets au titre du Conseil économique, social, environnemental et culturel. 

« Le premier décret porte nomination de M. Eugène Aka Aouélé en qualité de membre du Conseil économique, social et environnemental. Au terme du deuxième décret, M. Eugène Aka Aouélé est nommé président du Conseil économique, social, environnemental et culturel», a ajouté M. Cissé.

Avant cette nomination, M. Aka Aouélé occupait les fonctions de ministre de la Santé et de l’hygiène publique.

Le Conseil économique, social, environnemental et culturel est une institution consultative qui assure la représentation des principales activités économiques et sociales.

Elle donne également son avis sur les projets de lois, d’ordonnance ou de décret ainsi que les propositions de lois.

Conflit au Palma : la Tanzanie refoule des réfugiés mozambicains

Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a accusé la Tanzanie d’avoir repoussé des demandeurs d’asile fuyant les attaques d’insurgés liés à l’Etat islamique dans la ville de PalmaLe HCR a déclaré mardi dans un communiqué qu’il avait reçu des informations selon lesquelles plusieurs familles de Palma avaient tenté de demander l’asile en Tanzanie en raison de la proximité de la frontière.

« Le 4 avril, le HCR a été informé qu’environ 600 demandeurs d’asile mozambicains avaient traversé la frontière tanzanienne, mais ont été refoulés via Negomano jusqu’à Cabo Delgado », a indiqué l’Agence onusienne pour les réfugiés, ajoutant qu’elle était en contact avec les responsables mozambicains et tanzaniens sur la question.

Selon le HCR, près de 10.000 personnes ont fui Palma, dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, entre le 24 mars, date du début des attaques, et le 2 avril.

Le HCR a indiqué que les familles de déplacés fuyaient par terre et par mer vers les districts de Nangade, Mueda, Montepuez et Pemba, et que la majorité d’entre elles étaient hébergées par des parents et des amis.

En raison de l’insécurité dans la ville côtière, les évacuations humanitaires par air et par mer ont été suspendues depuis le 2 avril, laissant des milliers de personnes bloquées dans la région.

Plus de 700.000 personnes ont été déplacées de force par les violences à Cabo Delgado et dans les provinces voisines depuis le début de l’insurrection armée en 2017.

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Le travail des femmes, le secteur de l’immobilier et la situation sanitaire au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde le travail des femmes, écrit que plus du tiers des femmes qui accèdent à l’emploi au Maroc exercent une activité sans aucune rémunération, alors que ces millions de femmes créent de la valeur et pour l’économie et pour la société.

Le journal, qui met l’accent sur la valorisation du travail des femmes au foyer, estime que la non rémunération de leur travail est une « grande injustice », tout en admettant que « même dans les pays les plus avancés, États-Unis, Canada entre autres, le débat sur la valorisation du travail des femmes au foyer n’est toujours pas tranché ».

« La seule petite marque de reconnaissance qu’a pu leur témoigner la communauté internationale, à travers l’ONU notamment, est d’instaurer le 6 avril de chaque année une journée mondiale du travail invisible, appellation académique trouvée pour désigner cette grande injustice humaine », fait-il remarquer.

+L’Economiste+, qui revient sur le secteur immobilier, écrit que ce secteur, qui « ne rassure pas beaucoup sur sa capacité à rebondir », « se retrouve encore une fois au cœur des préoccupations légitimes du régulateur bancaire ».

En donnant corps aux engagements, pris depuis un moment, de renforcer la pondération sur les risques immobiliers, mesures qui se traduiront par de nouvelles exigences de liquidité, la Banque centrale « cherche à mieux maîtriser la situation », explique le journal.

Même si la plupart des banques ne peuvent être prises en défaut sur la qualité de leurs systèmes de monitoring du marché immobilier, elles sont en revanche incitées à mettre plus de fonds propres en face de ces crédits pour ne pas se retrouver en déficit de couverture, relève-t-il.

Si le principe est acté, les autorités de régulation semblent soucieuses de la forme, pour ne pas induire des biais de comportements qui pourraient être préjudiciables à la fois pour la santé financière des banques et pour la reprise économique, ajoute-t-il.

+Libération+ relève que si la pollution de l’air a fait trois fois plus de morts dans le monde que la Covid-19 sur les 15 derniers mois, ce n’est pas demain la veille que nos préoccupations sanitaires risquent de changer de centres d’intérêt. Le nouveau coronavirus continue de rythmer nos journées au gré de l’évolution de la situation sanitaire. Au Maroc, elle demeure instable pour ne pas dire inquiétante.

Vieux comme le monde, les artifices de communication utilisés par l’Exécutif laissent peu de place au doute au sujet des hypothétiques restrictions à venir, qui vont certainement replonger les citoyens, dans un passé récent, un an en arrière, lorsque les mosquées et les établissements scolaires ont fermé leurs portes. Une décision accompagnée par l’instauration d’un couvre-feu pour éviter les rassemblements post-rupture du jeûne et donc la propagation du Covid-19, souligne la publication.

Comparée au reste du monde, la situation épidémiologique dans le pays n’a jamais atteint des extrémités. Pour continuer sur cette lancée, il va falloir retrouver une forme de responsabilité collective pour que les gestes barrières soient remis au goût du jour. D’autant que ça urge. Le bilan épidémiologique hebdomadaire fait état d’une hausse des cas de l’ordre de 20%. En détail, 3.538 nouveaux cas ont été décelés la semaine dernière contre 2.950 auparavant, note le quotidien.

Macky Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement des messages forts du président Macky Sall lors du discours à la nation du 3 avril dernier.« Macky sort de sa bulle », titre Sud Quotidien, notant que le chef de l’Etat a axé son discours pour la fête d’indépendance du 4 avril sur l’unité nationale et la jeunesse. « Dans ce Sénégal que nous aimons, il ne saurait y avoir de place pour le particularisme », a-t-il dit samedi.

Le président Sall a aussi parlé de l’emploi, de la justice sociale et de la sécurité entre autres, selon Le Soleil qui met en exergue « les réponses concrètes de Macky Sall ». D’ailleurs, un Conseil présidentiel sur l’emploi est prévu le 22 avril là où 80 milliards de FCFA pour le recrutement de 65.000 jeunes dès le mois prochain sont déjà dégagés, informe le quotidien national.

« Un message et des convictions », a noté L’Observateur à propos du discours de Macky Sall. L’AS indique que ce dernier « sort la calculette pour les jeunes ». Vox Populi ajoute qu’il « délie les cordons de la bourse » en passant de 300 à 450 milliards pour l’emploi de cette frange de la société.

Ainsi, Le Quotidien s’attend à « un mai délicieux » après ces annonces présidentielles sur l’emploi, les infrastructures, etc.

Walf Quotidien voit un Macky Sall en « taille patron » qui « absorbe les propositions du secteur privé ». Son ancien Premier ministre et actuel opposant pointe de son côté « un aveu d’échec ».

Sur un autre sujet, le journal titre sur la commémoration de la résurrection du Christ. A l’occasion, l’Eglise sénégalaise a « dénoncé la crise des valeurs ». Le Soleil rapporte pour sa part « les enseignements de Mgr Benjamin Ndiaye », l’archevêque de Dakar, lors de la célébration de Pâques.

En football, Record informe que le ministre sénégalais des Sports Matar Bâ « convoque Me Senghor », le président de la fédération nationale de la discipline, pour parler de l’avenir du sélectionneur Aliou Cissé sur le banc des Lions.

En lutte sénégalaise avec frappe, Record note que le choc de l’Indépendance entre Eumeu Sène et Lac de Gueirs 2 était « sans saveur ». Le second a été déclaré vainqueur pour avoir obtenu le moins d’avertissements que son adversaire, à la fin du temps réglementaire.

Mais Walf Quotidien et plusieurs amateurs retiennent que les deux lutteurs « observent la distanciation physique ».

Mozambique : la ville de Palma reprise aux jihadistes

L’armée mozambicaine a repris le contrôle d’une de ses villes côtières qui a été prise par des militants affiliés à l’Etat islamique il y a environ deux semaines.Le porte-parole de l’armée, Chongo Vidigal, a déclaré que les forces de défense et de sécurité du Mozambique avaient tué un certain nombre de militants appartenant à un groupe connu localement sous le nom d’Al Shabaab et en avaient chassé plusieurs autres de la ville de Palma.

« Nous avons terminé le nettoyage (de la ville). C’était la seule zone sensible que nous devions nettoyer (…) c’est totalement sûr », a déclaré Vidigal à la chaîne de télévision publique TVM.

Palma a été envahie par les insurgés à la suite d’une attaque qui a commencé le 24 mars, entraînant la fuite de milliers de personnes vers Pemba, la capitale provinciale.

Cependant, des dizaines d’autres ont été tués dans les attaques. L’annonce de l’armée mozambicaine intervient quelques jours avant que l’organe de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) sur la coopération politique, défense et sécurité ne se réunisse pour discuter de l’insurrection qui constitue une menace majeure pour la sous-région.

Un sommet extraordinaire de la double Troïka de la SADC est prévu jeudi dans la capitale mozambicaine, Maputo, pour discuter d’une réponse régionale à la crise sécuritaire dans le pays.

La Troïka de la SADC regroupe le Botswana, le Malawi, le Mozambique, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Zimbabwe.

Maroc-Sahara: Le Sénégal ouvre un consulat à Dakhla

Par Hicham Alaoui — Avocat majeur de la marocanité du Sahara, le Sénégal ouvre un consulat général à Dakhla. Récit.C’était attendu. Le Sénégal, un des meilleurs alliés du Maroc en Afrique, a inauguré, lundi, son consulat général à Dakhla, la perle des provinces du sud marocain.

La cérémonie d’inauguration de cette représentation diplomatique a été présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue sénégalaise, Mme Aissata Sall Tall en présence du corps diplomatique sénégalais accrédités dans le Royaume et des membres de la communauté sénégalaise établie dans la ville.

Il s’agit de la 10ème représentation diplomatique inaugurée à Dakhla après celles de Djibouti, de la Gambie, la Guinée, le Liberia, la Guinée Equatoriale, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, Haïti et la République Démocratique du Congo. A cela s’ajoutent onze consulats généraux ouverts à Laayoune, chef-lieu des provinces du sud marocain : L’Union des Comores, le Gabon, la République centrafricaine, le Burundi, la Zambie, Sao Tomé et Principe, la Côté d’Ivoire, Eswatini, la Jordanie, Bahreïn et les Emirats Arabes Unis.

Selon le représentant du Consul général du Sénégal à Laayoune, Cheikhou Sidy Lamine Diakhaté, son « confirme la marocanité du Sahara », ajoutant que le consulat du Sénégal à Dakhla « est tout proche des frontières et il va faciliter l’octroi des documents administratifs ».

« Cette structure diplomatique réconforte les relations séculaires entre les deux pays. On est très fier que le Sénégal confirme la marocanité du Sahara », a-t-il affirmé dans une déclaration à APA.

Pour Mame Gora, un ressortissant sénégalais basé à Dakhla, « ce consulat représente beaucoup de choses pour nous dans la mesure où elle va faciliter la régularisation des documents administratifs ».

Se disant très « content » pour l’inauguration de cette représentation diplomatique, il a souligné que les membres de la communauté sénégalaise vivent dans un climat de convivialité avec les Marocains qui sont très « accueillants ».

Même son de cloche chez Adama Diack, présidente des femmes sénégalaises installées à Dakhla. Elle a remercié le Roi Mohammed VI et le président sénégalais Macky Sall pour l’ouverture de ce consulat général qui va fluidifier les procédures administratives.

« Dakhla est la porte vers l’Afrique et pour les Sénégalais devant se rendre au Maroc par voie terrestre, c’est une ville marocaine qui va leur permettre de régler leurs affaires administratives et faciliter les conditions de leur séjour ».

Légère hausse des prix de l’essence et du gasoil en Côte d’Ivoire

Les prix à la pompe de l’essence super sans plomb et du gasoil, en Côte d’Ivoire, connaissent une légère hausse passant de 600 à 615 FCFA le litre sur la période du 6 au 30 avril 2021.

Le prix maxima de détail des produits pétroliers pour la période du 6 au 30 avril 2021 indique pour l’essence super sans plomb à l’ambiant un coût à 615 Fcfa/litre contre 600 Fcfa/litre les mois précédents, de même que celui du gasoil, selon une note de la direction générale des hydrocarbures reçue à APA, mardi.

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Et ce, depuis quelques années. Ce produit pétrolier est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages, où les populations n’ont pas accès à l’électricité.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B 6) reste également stable à 2.000 Fcfa. De même le coût de la bouteille de 12,5 Kg, une bonbonne très utilisée dans les ménages dans le pays, qui demeure inchangé à 5.200 Fcfa.

La bouteille de 15 Kg est fixée à 6 965 Fcfa et celle de 17,5 Kg à 8125 Fcfa. Quant à la bouteille de 25 Kg elle est cédée à 11 610 Fcfa et celle de 28 Kg à 13.000 Fcfa. 

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.