Élection Mugefci: Théodore Gnagna Zadi déclaré candidat de la liste « MUR »

Le président de la Plateforme nationale des organisations professionnelles des secteurs public et privé de Côte d’Ivoire, Théodore Gnagna Zadi, a été désigné mercredi tête de liste du groupe « MUR (Maturité-Unité-Renaissance) » en vue des élections pour la présidence de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugefci).

Devant des centaines de membres de la Mugefci, à la Maison de l’entreprise, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, M. Zadi, désigné tête de liste de MUR, a « décidé de nommer le camarade Benjamin N’Dri comme directeur national de campagne ». 

« Chers camarades, organisez-vous pour arracher la mutuelle des mains (de l’équipe actuelle) qui depuis huit ans se sont organisées pour nous tomber à nouveau », a lancé Théodore Gnagna Zadi qui promet de mieux gérer cette mutuelle.

M. Zadi qui veut combattre les techniques pour un enrichissement personnel des administrateurs, envisage de promouvoir l’option de l’humanisme et du service, tout en promettant renforcer le régime de base.

« Le groupe MUR va renforcer ce régime de base de la mutuelle, le booster et le rendre fort », a -t-il affirmé, avant d’ajouter « il faut qu’ on passe de 70% qu’ on a gardé depuis 47 ans à 80% d’augmentation de cotisation, c’est possible ».

Dès que l’équipe MUR prendra les rênes de la mutuelle, « nous allons réduire le train de vie des organes dirigeants, et le premier acte que nous allons poser, c’est de faire un audit profond de la gestion et un audit informatique » qui sera rendu public, a-t-il souligné.

En outre, dira-t-il, tous les responsables élus doivent déclarer leurs biens au début et à la fin de leur mandat, afin que la transparence soit de mise. Dans ce contexte, la Mugefci sera placée sous l’autorité de la bonne gouvernance.

Il veut aussi mettre en place un système d’évaluation et de gouvernance et instituer une carte unique de prestation gratuite. Un autre pan de son programme étant de faire passer le régime complémentaire obligatoire à 4.000 médicaments remboursables sans augmentation de cotisation. 

Le groupe MUR va promouvoir une dématérialisation accrue et organiser un service minimum les week-ends pour assister davantage les mutualistes avec, un véhicule médicalisé qui ira dans les hameaux les plus reculés du pays.

Benjamin Ndri, le directeur national de campagne, promet la victoire. Il envisage également de mettre en place une structure nationale et régionale. 

Rigobert Soro se dit en procès pour son « lien de sang » avec Guillaume Soro

Rigobert Soro, frère cadet de Guillaume Soro, a déclaré mercredi être devant la justice pour répondre des faits d’atteinte contre la sûreté de l’Etat ivoirien pour son « lien de sang » avec Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale. »Je suis ici pour le lien de sang avec mon aîné Guillaume Soro », a affirmé Rigobert Soro à la barre, rapportant avoir passé 12 jours « sous pression à la DST (Direction de la surveillance du territoire) » après son arrestation.

Là, ajoutera-t-il, « les tortures et la pression » l' »obligent à signer un procès verbal qui (selon lui) n’est pas total ».

Quant à Souleymane Kamaraté dit Soul To Soul, le chef du protocole de Guillaume Soro, il affiché son soutien éternel à Guillaume Soro, avec qui il a participé à la rébellion déclenchée en Côte d’Ivoire en 2002.

« J’ai des liens sacrés avec Soro, jamais je vais trahir notre amitié et fraternité qui sont à vie », a-t-il lâché à la barre, avant d’avouer avoir des « liens de fraternité avec les 8400 » (ndlr  soldats de l’ex-rébellion) parce qu’il a participé à la rébellion des ex-Forces nouvelles. 

M. Soro et 19 de ses proches dont deux de ses frères cadets sont visés par des poursuites d’atteintes contre la sûreté de l’Etat. L’ancien président de l’Assemblée nationale dont l’arrivée à Abidjan en décembre 2019, n’avait pu avoir lieu, est jugé par contumace. 

Maroc: Casablanca abrite le symposium Smart City

La ville de Casablanca abrite les 9 et 10 juin le Symposium Smart City sur le thème : « Smart City au service de la résilience et la régénération territoriale ».Espace de réflexion sur les nouvelles technologies au service des citoyens et des entreprises, ce symposium débattra de plusieurs thématiques notamment « la planification et la gestion territoriale », « l’innovation sociale », « la transformation numérique » et « les pratiques innovantes ».

Smart City Casablanca Symposium intervient cette année dans un contexte particulier. Avec des villes confinées pendant de longues périodes de la pandémie un peu partout dans le monde, la crise sanitaire a mis en avant la nécessité d’avoir des villes connectées.

Enseignement à distance, télétravail, mobilité intelligente, e-santé ou encore e-sécurité… les villes connectées se sont mieux adaptées au changement des habitudes imposées par la pandémie, alors que d’autres ont eu du mal à suivre.

Les avantages de la Smart City ont été mis en évidence de manière significative lors de cette période inédite de crise sanitaire. Des infrastructures intelligentes, des technologies de pointe et des services numériques de nouvelle génération sont aujourd’hui indispensables.

Entreprises privées, autorités locales et citadins doivent travailler ensemble pour l’établissement d’une Smart City. Si les entreprises privées proposent des solutions intelligentes, les autorités locales doivent mettre en place les outils nécessaires pour interconnecter les plateformes, explique un communiqué.

« Un défi qui implique un partenariat public-privé. Plusieurs projets sont en cours de développement dans la métropole faisant appel aux nouvelles technologies de l’information. », ajoute-t-on.

Le transport urbain est l’un des premiers secteurs à Casablanca à intégrer les outils d’une ville intelligente dans la perspective de moderniser le service proposé aux citoyens.

Casablanca est dotée aujourd’hui de bus nouvelle génération intégrant les dernières technologies en matière de sécurité et de géolocalisation.

Le Maroc adhère à l’Africa Finance Corporation

Le Maroc a adhéré à l’Africa Finance Corporation (AFC), qui a pour objectif de stimuler les investissements du secteur privé dans les infrastructures à travers l’Afrique.« Le Royaume du Maroc est heureux d’adhérer à l’AFC à un moment aussi critique ». « Nous sommes impatients d’achever les procédures de ratification juridiques dès que possible, afin que nous puissions tirer parti des nombreux avantages de l’adhésion à l’AFC, y compris son solide réseau, alors que nous poursuivons notre programme de recherche de partenariats plus stratégiques en Afrique subsaharienne », a commenté le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun.

L’AFC compte désormais plus de 30 membres avec l’adhésion au premier trimestre 2021 de trois nouveaux pays (Maroc, RDC et Burkina Faso).

« Dans une étape importante pour la réalisation de sa mission panafricaine, Africa Finance Corporation, l’un des plus grands investisseurs dans le développement d’infrastructure en Afrique, annonce aujourd’hui avoir dépassé les 30 États membres, soit plus de la moitié des états africains », indique la deuxième institution financière multilatérale la mieux notée en Afrique. L’AFC réunit désormais 31 Etats membres contre 26 il y a un an.

L’AFC entend combler le déficit d’infrastructure en Afrique. Elle a ainsi investi plus de 8,4 milliards de dollars dans 35 pays d’Afrique, utilisant son accès unique aux marchés financiers mondiaux pour stimuler le développement, intégrer les économies du continent et améliorer les conditions de vie des populations africaines.

Parmi les exemples récents de réalisation de l’AFC, figure investissement d’un montant de 130 millions d’euros dans l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), qui fournit des services de gestion du trafic aérien; un financement d’un montant de 62,2 millions de dollars américains pour le projet d’énergie éolienne de la mer Rouge de 60 MW situé à Djibouti; et un investissement d’un montant de 150 millions de dollars américains dans les actifs de la Zone Economique Spéciale « ARISE » au Bénin et au Togo.

Retour Gbagbo: « aucune restriction soulevée », selon Katinan

Koné Katinan, porte-parole de Laurent Gbagbo et chargé de la communication du Comité opérationnel pour le retour de l’ex-président ivoirien au pays, a assuré mercredi qu’il n’y a « aucune restriction soulevée » quant à son retour, souhaitant « un accueil visible ».

« Aucune restriction n’a été soulevée par rapport à l’accueil de Laurent Gbagbo », notamment par l’Etat « notre partenaire », a déclaré M. Koné Katinan, ajoutant « on souhaite que ce soit un accueil visible », lors d’une rencontre avec la presse étrangère à Abidjan.

M. Katinan a précisé que l’ex-président ivoirien, acquitté le 31 mars 2021 par la Cour pénale internationale (CPI), dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrée lors de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, arrive à l’aéroport d’Abidjan le 17 juin 2021 à 14h30 GMT (heure locale).

« On souhaite que quelqu’un au sommet de l’Etat soit là » à l’arrivée de M. Gbagbo, a lancé M. Katinan Koné, ancien ministre du Budget de l’ex-président ivoirien, qui veut également que son mentor prenne la parole à l’aéroport.

« Qu’on le veuille ou non, la politique en Côte d’Ivoire est cristallisée autour de trois personnalités, M. Gbagbo, M. Alassane Ouattara et M. Henri Konan Bédié », a soutenu M. Koné Katinan, rassurant que son mentor arrive dans un « esprit de paix et de réconciliation ».

Concernant l’affaire de la « casse de la Bceao, j’ai été amnistié », a dit M. Katinan Koné, qui est rentré en Côte d’Ivoire après dix ans d’exil au Ghana. Il a laissé entendre que tous les faits sont amnistiés sauf pour des personnes selon leur statut et « ceux qui font face à la justice internationale ».

M. Gbagbo étant acquitté par la CPI on peut « conclure que lorsque cette circonstance n’existe plus » de facto aucune charge ne pèse contre lui, a-t-il poursuivi, estimant que la condamnation à 20 ans de prison visant l’ex-président au sujet de la casse de la Bceao est « politique ».

Répondant à une question sur le retour de Charles Blé Goudé, co-accusé de M. Gbagbo, M. Katinan Koné a fait savoir qu’il fait la procédure de ses papiers pour rentrer en Côte d’Ivoire. D’ailleurs, si M. Gbagbo arrive, la voie lui est largement ouverte.

S’adressant à ceux qui s’opposent au retour de M. Gbagbo, il a martelé que « personne n’a le droit de condamnation sur Laurent Gbagbo et un ivoirien », les invitant au respect de la décision de la juridiction légale.   

Mali : un nouveau gouvernement formé d’ici dimanche (Pm)

Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, a promis ce mercredi à la délégation de la Cédéao de dévoiler la liste de son gouvernement au plus tard le dimanche 13 juin 2021.Les Maliens seront bientôt édifiés sur la composition de la nouvelle équipe gouvernementale qui aura la charge de piloter la transition démocratique.

« Sauf avis contraire du président de la transition, nous avons l’intention, au plus tard dimanche, d’annoncer aux Maliens la composition du gouvernement. Il y aura certes des incompréhensions, mais j’ai réaffirmé à la délégation de la Cédéao, notre ferme volonté d’aller dans le sens d’une gouvernance de rupture et par l’exemple. Ce qui suppose le rétablissement de la confiance de l’ensemble des Maliens aux autorités de transition », a soutenu M. Maïga.

Il s’exprimait à la fin de la visite d’une délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui a séjourné à Bamako les 8 et 9 juin.

M. Maïga, nommé Premier ministre lundi dernier par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a insisté sur « la nécessité d’une confiance réciproque renouvelée entre toutes les autorités de la transition ».

Ces autorités, a-t-il dit, « doivent travailler en harmonie et en symbiose pour donner la confiance aux Maliens et rétablir l’action politique qui doit être dans une articulation intelligente avec les autres composantes de la société, de la société civile, des opérateurs économiques, du monde religieux pour que chacun joue son rôle ».

« Dans quelques semaines, on reviendra vers les Maliens à travers le Conseil national de transition (CNT) et la communauté internationale pour indiquer les grandes lignes de notre action gouvernementale. Nous avons la ferme volonté d’aller au bout de la transition », a dit le nouveau Pm malien.

Une fois la confiance rétablie entre les Maliens et les autorités de la transition, « je crois que les partenaires nous tiendrons la main pour nous accompagner », a-t-il espéré.

De son côté, le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou, s’est dit rassuré par le président Goïta et son Premier ministre Maïga sur le respect de la durée de la transition.

« Nous avons noté l’engagement du Premier ministre sur la nécessité d’avoir un gouvernement inclusif. Nous avons salué les concertations qui ont eu lieu depuis quelques jours entre le Premier ministre et les différentes composantes de la société civile, les acteurs politiques et les parties prenantes de l’Accord d’Alger. Nous avons noté l’importance de mettre en œuvre cet accord et d’avoir un mécanisme de suivi », a dit M. Brou.

A propos de cet Accord d’Alger, signé en 2015 pour mettre fin à la guerre au Mali, le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a estimé que la stabilité du pays en dépend. « (…) nous travaillons à la mise en œuvre de l’accord et nous savons que la stabilité à long terme du Mali dépend de sa mise en œuvre réussie », a soutenu El-Ghassim Wane.

Après avoir poussé le président de la transition Bah Ndaw et son Premier ministre Moctar Ouane à la démission le 26 mai, le colonel Assimi Goïta a été investi, le 7 juin dernier, président du Mali.

Côte d’Ivoire: 12 nouveaux ministres-gouverneurs nommés d’ici à fin juin

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé mercredi la nomination de 12 nouveaux ministres-gouverneurs d’ici à fin juin 2021, à l’entame d’un Conseil des ministres.

Avec la nomination de ces 12 ministres-gouverneurs, les Districts autonomes à travers le pays, actuellement au nombre de deux, devraient être portés à 14. Selon M. Ouattara, cela intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de décentralisation et du développement local.

Le chef de l’Etat a rappelé que le « District autonome vise à renforcer l’efficacité de l’action du gouvernement en ce qui concerne la coordination ainsi que le suivi pour la bonne exécution des programmes et des projets de gouvernement ».   

Le District autonome est aussi chargé de susciter et d’examiner avec les services techniques des ministères et des institutions les études qui permettront l’établissement d’un schéma directeur et d’un livre blanc qui devraient être approuvés par le gouvernement, a-t-il ajouté.

« A ce jour, seuls les Districts autonomes d’Abidjan et de Yamoussoukro existent, toutefois pour relever les défis d’un développement diversifié et équilibré sur l’ensemble du territoire national, il apparaît nécessaire de poursuivre le maillage territorial par la création de 12 nouveaux Districts », a-t-il soutenu.

Cette décision devrait par ailleurs permettre la mise en œuvre des projets de l’Etat dans toutes les localités du pays à travers « une surveillance et une supervision plus accrue », a-t-il relevé, précisant que ces Districts autonomes seront dirigés par des ministres-gouverneurs.

« Je voudrais préciser que dans le cadre de l’optimisation des dépenses de l’Etat, j‘ai instruit le Premier ministre à l’effet de prendre toutes les dispositions pour que la création des nouveaux Districts n’ait pas d’impacts budgétaires importants cette année », a-t-il souligné.

« Dans ce cadre, la répartition des impôts initialement rétrocédé aux districts autonomes d’Abidjan et de Yamoussoukro sera étendue aux 12 nouveaux districts. (Ensuite), ces efforts de rationalisation viendront en complément des marges déjà réalisées avec la réduction de la taille du gouvernement », a-t-il poursuivi.  

Dans cette perspective, le chef de l’Etat a indiqué « que le personnel du District autonome sera au deux tiers composé de fonctionnaires mis à sa disposition et un cadre organique des emplois sera fixé par décret pris en Conseil des ministres ».

« En plus du suivi régulier des actions du ministre-gouverneur par le Premier ministre, je présiderai chaque année et autant que besoin une réunion d’évaluation et d’échanges avec les ministres-gouverneurs de Districts », a-t-il fait savoir.

Le choix du gouvernement se portera sur de « hautes personnalités et des cadres expérimentés de notre pays ayant une proximité avec les populations et provenant chacun des Districts qu’ils dirigeront suite à leur nomination en qualité de ministre-gouverneur », a-t-il mentionné.  

Le président de la République de Côte d’Ivoire a dit qu’il procédera dans les jours à venir avec son Premier ministre aux consultations pour nommer les ministres-gouverneurs d’ici à la fin de ce mois de juin.  

Sénégal : les douaniers réalisent une belle moisson

Les Unités fluviomaritimes de la Brigade maritime de Mbour (ouest) ont saisi, les 3 et 4 juin 2021, 4,5 tonnes de faux médicaments entre cette localité et Dakar.C’est un nouveau coup de maître que vient de réaliser la Brigade maritime de Mbour. Elle vient en effet de saisir un total de 2.000 boîtes de divers faux médicaments. Il s’agit principalement : d’antibiotiques ; d’anti-inflammatoires, d’orexigènes/fortifiants, d’antiparasitaires, d’anti-rhumes, d’antalgiques, d’antiallergiques, d’aphrodisiaques, de sérums antitétaniques et de solutés pour une valeur totale de 518 317 816 francs CFA.

Cette importante prise est le fruit de l’opération « Bouclage du Littoral » déclenchée en vue de renforcer la sécurisation du territoire douanier. Cette patrouille des Unités fluviomaritimes a d’abord permis aux agents de la Brigade maritime de Mbour d’intercepter un véhicule suspect de type Renault Master sur la plage de Mballing (ouest) le jeudi 03 juin vers 22h 30.

À première vue, explique le communiqué parvenu à APA, ledit véhicule transportait du foin. Mais ce dernier n’était en réalité qu’un moyen de cache d’une importante quantité de faux médicaments dissimulée sous les sacs dudit foin. L’arrestation du chauffeur et une opération de livraison surveillée au marché de Thiaroye (Dakar) ont permis de démanteler un réseau de trafic de médicaments dont les cerveaux étaient basés à Thiaroye.

C’est ainsi que les douaniers ont procédé à l’arrestation du destinataire et à la découverte d’une grosse quantité de médicaments dans une maison délabrée située aux environs du marché de Thiaroye. A ce jour, deux individus ont été appréhendés et l’enquête suit son cours, informe la note de la Direction générale des Douanes.

La saisie de médicament fait suite à celle effectuée à Keur-Ayip dont la valeur dépassait un milliard et demi de francs CFA. Dans la même veine, la Subdivision des Douanes du Port de Dakar a récemment déjoué une tentative de déversement sur le territoire national de plus de 580 tonnes de déchets plastiques convoyées par un navire étranger.

Dans un second communiqué parvenu à notre rédaction, la Direction générale des Douanes informe que les agents des Brigades maritimes des Douanes de Mbour et de Fimela ainsi que leurs collègues des Subdivisions de Fatick (centre) et de Kaolack (centre-ouest) ont effectué d’importantes saisies de produits prohibés entre le 1er et le 8 juin 2021. Ces saisies qui portent sur 1683 kilogrammes de chanvre indien ont eu lieu entre la Petite-Côte, la Région de Fatick et celle de Kaolack.

Afrique : des responsables et décideurs politiques initiés au digital

L’Unesco et ses partenaires viennent de lancer la première cohorte de la formation destinée aux responsables et décideurs politiques dans le cadre de l’Initiative panafricaine pour la transformation numérique de l’Education et de la Formation Techniques et Professionnelles (EFTP) et des Systèmes de développement en Afrique.Cette première promotion composée de responsables et décideurs politiques en EFTP, sera formée à l’élaboration/la mise à jour et la mise en œuvre de politique et de stratégie de transformation digitale de l’EFTP et du système de développement des compétences, informe le communiqué de l’organisme onusien parvenu à APA.

L’initiative a pour finalité de créer un écosystème qui favorise l’accélération de la transformation digitale de l’EFTP et des systèmes de développement des compétences en Afrique. Elle vise également à contribuer à la réalisation de l’atteinte de l’Agenda 2063 de l’UA : « Une Afrique prospère basée sur une croissance inclusive et un développement durable », poursuit la note.

« Notre objectif est de favoriser et d’accélérer la transformation digitale du système d’EFTP et de développer des compétences dans ces pays dans une perspective holistique et à long-terme. L’Unesco fera le nécessaire pour continuer à assumer et assurer efficacement la réussite de cette initiative », a déclaré le directeur du bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel), M. Dimitri Sanga.

Par ailleurs, ce programme s’est fixé comme objectif majeur l’atteinte de dix cibles, à travers la mise en œuvre d’un programme conjoint structuré en trois composantes dont l’implémentation d’une série de formations panafricaines. Ces dix cibles comprennent entre autres la formation d’un million de jeunes en dehors de l’école et dans le secteur informel à l’horizon 2030, la mise sur pied d’un registre de près de 1000 experts/maîtres formateurs capable de répondre aux besoins d’appui technique des pays Africains dans le domaine, etc.

Les responsables et décideurs politiques de l’EFTP formés, grâce à cette initiative panafricaine, auront la tâche de mener un plaidoyer en faveur de la transformation digitale de l’EFTP et du renforcement de l’utilisation des TIC et du digital dans le secteur de l’éducation. Ils devront également être capables de coordonner les travaux d’élaboration des politiques et stratégies pour intégrer l’enseignement et l’apprentissage par les TIC et le digital dans le secteur de l’EFTP au niveau national et régional.

Cette initiative panafricaine est une partie intégrante du plan de travail du groupe CESA EFTP institutionnalisé par l’Union africaine avec l’UNESCO en tant que co-chef de file.

Mozambique : cinquante enfants enlevés à Cabo Delgado

Des groupes armés, sévissant dans la région de Cabo Delgado, ont enlevé plus de 51 enfants, rapporte l’ONG Save the Children.L’organisation caritative a déclaré qu’une analyse des données recueillies sur les violences à Cabo Delgado a montré que les enlèvements d’enfants, notamment des filles, « est devenu une nouvelle tactique, d’une régularité alarmante, utilisée par les groupes armés impliqués dans le conflit ».

Chance Briggs, Directeur de Save the Children pour le Mozambique, a déclaré que le nombre réel des enlèvements d’enfants était « bien plus élevé » que le chiffre de 51 car certains cas ne sont pas signalés.

« L’enlèvement d’un enfant constitue l’une des six violations graves à l’encontre des enfants en période de conflit », a déclaré M. Briggs.

Selon lui, l’augmentation des rapts d’enfants, qui a été particulièrement endémique depuis 2020, comme « un premier pas vers des crimes de guerre comme l’enrôlement forcé des enfants ou les violences sexuelles contre les enfants ».

Le rapport de Save the Children révèle une série d’incidents où les enfants ont été la cible d’enlèvements, parfois en grands groupes.

Dans l’une des attaques survenues en juin 2020, une dizaine de filles ont été enlevées pendant qu’elles cherchaient de l’eau dans un puits local.

Dans une autre attaque, menée en janvier dernier, 21 personnes ont été kidnappées ensemble, dont six enfants.

Ces enlèvements interviennent à la suite d’une récente recrudescence des attaques menées par des milices armées affiliées au groupe terroriste Etat islamique (EI).

Quelque 700.000 personnes, dont au moins 364.000 enfants, sont actuellement déplacées dans les provinces de Cabo Delgado, Nampula, Niassa, Sofala et Zambezia, en raison des violences et de l’insécurité.

Plus de 2.800 personnes auraient trouvé la mort dans ce conflit.