Victoire Tomegah-Dogbé nommée Premier Ministre et Chef du Gouvernement du Togo

Madame Victoire Tomegah-Dogbé a été nommée Premier ministre ce lundi 28 septembre 2020 par décret du président Faure Gnassingbé.

La ministre en charge de la jeunesse Madame Victoire Tomegah-Dogbé, a remplacé Komi Klasou qui a rendu sa démission le vendredi dernier. Elle est donc désormais madame le premier ministre et Chef du gouvernement togolais.

Agée de 60 ans, Madame Tomegah-Dogbé est membre du gouvernement depuis maintenant 12 ans. Elle était jusqu’à la semaine dernière, ministre du Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes dans le Gouvernement Komi Sélom Klassou. Elle a été nommée directrice de cabinet du président togolais en 2009.

Des agents impliqués renforcent leurs capacités en contact tracing covid-19 à Sokodé

Des prestataires de soins, des agents de santé communautaire et des membres des comités de veille communautaire et de riposte des préfectures de Tchaoudjo, Tchamba et Sotouboua ont renforcé, du 21 au 25 septembre, leurs capacités  en contact tracing pour la lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus.

C’était au cours d’un atelier de formation organisé par le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique avec l’appui technique et financier du Système des Nations Unies (SNU) au Togo dans le cadre du projet : « Appui des Agents de Santé Communautaire (ASC) et des Organisations de la Société Civile (OSC) à la recherche des personnes contact pour endiguer la propagation de l’épidémie à Coronavirus (Covid-19) au Togo ». A travers cette rencontre, le ministère de la Santé entend amener les participants à être capables d’animer une session de formation  à l’intention des ASC et Comités de Veille Communautaire et de Riposte (CVCR) sur le contact tracing du Covid-19 et la veille communautaire à travers les principes de formation des adultes. Il s’agit également de mettre en œuvre des activités de suivi et supervision des ASC et CVCR sur le contact tracing de la Covid-19 et la veille communautaire.

Les modules inscrits au programme de la rencontre sont l’animation d’une séance de counseling et de causerie sur le Covid-19 : les connaissances de base sur la Covid-19 ; les mesures de prévention et de lutte contre la pandémie ; la mise en œuvre les activités de contact tracing et de veille communautaire.

Le chef de la division Santé Communautaire et des personnes âgées, Naba Mouchedou Abdoukarim a indiqué que malgré les mesures prises par le gouvernement et les partenaires pour endiguer la Covid-19, on assiste depuis plusieurs mois à la propagation de la pandémie dans toutes les régions. Cette situation est causée, selon lui,  par les difficultés de contrôle des flux migratoires et une insuffisance de la stratégie de riposte communautaire qu’il faut renforcer.

C’est dans cette optique, a-t-il dit, que cette rencontre a été organisée pour édifier des structures communautaires pour lutter contre la propagation de la pandémie en vue de protéger la population des 6 districts sanitaires à travers la mise en place d’un mécanisme de veille et de contact tracing. Il a invité les participants à respecter les mesures barrières contre la Covid-19.

Le coordonnateur de programme (UNFPA), Guy Ahialegbedzi, représentant du Système des Nations Unies au Togo, a exprimé sa reconnaissance au ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique pour la mise en œuvre de ce projet.

Le représentant du directeur régional de la Santé du Centre, Dr N’Djao Akawulu a, quant à lui, remercié son ministère de tutelle et le SNU pour le choix porté sur la ville de Sokodé pour abriter cette rencontre malgré le taux de contamination enregistré. Il a ajouté que cette rencontre vient à point nommé pour renforcer les capacités des participants dans la recherche des personnes contacts.

Le Premier ministre, Komi Selom Klassou a démissionné le 25 septembre

Le Premier ministre, Komi Selom Klassou a présenté le vendredi 25 septembre au président de la République, sa démission ainsi que celle de son gouvernement, indique un communiqué officiel de la présidence de la République.

« (…) Le président de la République a accepté cette démission et a saisi l’occasion pour féliciter le Premier ministre et toute l’équipe gouvernementale pour les efforts engagés sur les plans économique, politique et social ainsi que les résultats encourageants obtenus malgré le contexte difficile marqué par la crise sanitaire que traverse actuellement le monde entier », a souligné le communiqué.

M. Klassou, en poste depuis 2015, est chargé d’expédier les affaires courantes en attendant la nomination d’un nouveau Premier ministre.

Cette démission du gouvernement  intervient  7 mois après le scrutin du 22 février 2020 où le président de la République, Faure Gnassingbé a été réélu pour un 4e mandat avec 70,72% des voix.

Covid-19: 47 personnes positives au départ et 26 à l’arrivée depuis l’ouverture des frontières aériennes

«47 personnes ont été testées positives au départ et 26 à l’arrivée, depuis l’ouverture des frontières aériennes», d’après le coordonnateur national de la gestion de la riposte à la COVID-19, médecin colonel Djibril Mohaman. Cette information a été donnée lors de la 20ème conférence de presse hebdomadaire, animée le mercredi 23 septembre à Lomé.

Le responsable de la coordination a rappelé que les frontières terrestres et certains lieux de cultes restent toujours fermés jusqu’à nouvelle ordre. Il a fait cas également d’une stabilisation des chiffres dans les zones bouclées, notamment à Sokodé, Tchamba et Adjingré. Cette baisse, a dit le coordonnateur, conduira dans les jours à venir au débouclage desdites zones et à la suppression des couvre-feux dans ces localités. Parlant de l’incident survenu au marché de Sokodé, il a parlé d’une maîtrise de la situation et remercié les femmes du marché pour leur compréhension et la reprise de leurs activités.

L’orateur a parlé de l’implication des acteurs du secteur éducatif dans l’organisation de la prochaine rentrée scolaire et de ceux du secteur sportif pour la relance des activités sportives. Il a demandé à chaque secteur d’adapter ses activités à la situation actuelle dans le respect des mesures barrières. Le médecin colonel Djibril Mohaman a encore une fois invité les médias et la société civile à ne pas baisser les bras et à intensifier les sensibilisations pour un changement de mentalité. Il a invité la population à prendre au sérieux l’existence de ce virus au Togo et à respecter les gestes barrières, dans le souci de mettre fin à la chaîne de contamination.

Le nombre de contamination est de 89 cette semaine contre 82 la semaine dernière. Le nombre total de cas confirmés en date du 23 septembre est de 1701 dont 1297 guéris et 41 décès. Sur le plan mondial, on enregistre  31.778.605 cas confirmés, dont 21.977.999 guéris et 976.258 décès. En Afrique on dénombre  957.035 cas confirmés et 20.288 décès.

Lutte contre la Covid-19: le projet « Concept Togo Objectif 0 » lancé

Le directeur général de Nana FM et de Nana média culture,  Affognon Ferdinand a procédé au lancement du projet « Concept Togo Objectif 0», au cours d’une conférence de presse animée le lundi 21 septembre à Lomé.

Le projet « Concept Togo Objectif 0 » est conçu pour contribuer à la lutte contre la pandémie du coronavirus (COVID 19). Il a pour  but d’informer la population de l’existence de la maladie et de continuer à les sensibiliser sur le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement, afin de parvenir à  l’objectif zéro contamination,  zéro décès et zéro stigmatisation.

Dans sa déclaration liminaire, M. Affognon a indiqué qu’il est  convaincu  que l’objectif zéro peut être atteint si les médias conjuguent leurs efforts. Il a rappelé les différentes activités culturelles menées par son association au début de la pandémie au tour du thème « combattre et vaincre la COVID 19, un engagement de tous » qui s’inscrivent toujours dans le cadre de la lutte contre la propagation de ce virus.

M.Affognon a félicité les médias, les forces de l’ordre et le corps médical pour le travail abattu avec beaucoup de risque pour pouvoir servir la population dans la lutte contre la pandémie et les a invités à être ensemble pour l’atteinte de l’objectif 0, en rassurant la population que la COVID 19 n’est pas une maladie de honte, de malédiction, mais une maladie comme le paludisme dont on souffre habituellement. L’orateur a exhorté les médias à amener la population à être solidaire pour éviter la stigmatisation.

Le directeur général de Nana FM a demandé au gouvernement de mettre plus de moyens et de financement à la disposition des forces de l’ordre et du corps médical  pour le bon déroulement des activités, de faire le dépistage gratuit et exhorté les médecins à informer les parents des malades de leurs décès pour que ceux-ci prennent des dispositions pour les funérailles.

Le conférencier a saisi cette occasion pour livrer son propre témoignage à l’assistance. « Aujourd’hui je suis moi-même un témoignage vivant de la maladie. Sans avoir présenté aucun signe ou symptôme de la maladie,  J’ai été dépisté positif et traité. C’est donc pour dire que nous pouvons gagner le pari si nous respectons les mesures barrières. C’est à la fois un devoir et une responsabilité pour moi de témoigner et de servir la population en lui  apportant l’information juste, vrai et utile que la maladie existe », a-t-il précisé.

L’Assemblée nationale a débattu de l’orientation budgétaire 2021-2023

La commission des finances et du développement économique de l’Assemblée nationale a débattu, le mardi 22 septembre au siège de cette institution à Lomé, de l’orientation budgétaire 2021-2023 qui préfigure l’essentiel des priorités à afficher dans le projet de budget gestion 2021.

Ce débat d’orientation budgétaire entre dans le cadre des dispositions de la loi organique relative aux lois des finances. Il intervient dans un contexte marqué par l’impact néfaste de la pandémie de coronavirus sur l’économie mondiale. Il est dirigé par le président de cette commission, le député Mawussi Djossou Semodji, en présence des membres du gouvernement.

Pour la deuxième année consécutive, ces discussions ont permis à ces parlementaires de débattre de l’évolution de la situation financière du pays sur les trois prochaines années. Ceci, pour disposer de temps de réflexion nécessaire pour délibérer sur le projet de budget qui sera déposé par le gouvernement.

Les travaux ont également permis de faire le bilan à mi-parcours de l’impact de la crise sanitaire sur l’économie du pays dans son ensemble et plus particulièrement sur les finances publiques. La commission a aussi analysé les engagements pluriannuels envisagés, la structure et la gestion de la dette avant le vote du budget 2021. Elle s’est planchée, en outre, sur le positionnement des dépenses publiques afin d’envisager les ajustements nécessaires pour maintenir le cap des grandes priorités de développement et de débattre sur la meilleure adaptation des axes prioritaires du Plan national de développement (PND) 2018-2022.

Pour le président de la commission des finances et du développement économique, cette rencontre est une innovation de la loi organique adopté en 2014. Cette loi, a-t-dit le député Semodji, demande qu’avant que le gouvernement n’introduise la loi de finances pour une année donnée, il prépare un document de programmation budgétaire et économique pluriannuels qui doit être soumis au débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale. Selon lui, dans ce document, le gouvernement donne un profil des recettes et des dépenses sur 3 ans dans le cadre de l’évolution de la situation économique du pays.

M.Semodji a souligné qu’avec la COVID-19, il urge d’œuvrer ensemble pour une bonne capacité de mobilisation des ressources en vue d’une relance forte, en gardant à l’esprit, la perspective d’un développement durable partagé. Il a fait savoir qu’un rapport contenant des recommandations relatives au profil à donner aux recettes et dépenses des trois années sera élaboré en plénière et envoyé au gouvernement dans les jours à venir.

La BIDC signe un accord de financement de 32,8 milliards FCFA avec ORAGROUP

La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) a signé, le mardi 22 septembre à son siège à Lomé, un accord de financement d’un montant de 50 millions d’Euros soit environ 32,8 milliards FCFA avec ORAGROUP dans le cadre de la promotion des Petites et Moyennes Entreprises et Industries (PME/PMI) dans les pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA).

La ligne de crédit de 50 millions d’Euros permettra à ORAGROUP de financer des PME/PMI dans l’espace communautaire. Environ 34 PME/PMI vont bénéficier de ces financements avec un ticket moyen de l’ordre de 1,03 milliards FCFA. L’investissement permettra de créer 818 nouveaux emplois permanents tout en favorisant la relance économique en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus.

L’engagement de la BIDC au profit de ORAGROUP participe à la mise en œuvre du nouveau modèle économique de la banque communautaire ouest africaine et de sa stratégie d’intervention dans le secteur privé et s’inscrit dans l’optique de soutenir le groupe bancaire partenaire à renforcer son expertise pour bien accompagner le secteur. Cet accord de financement entre les deux institutions bancaires démontre leur volonté d’agir ensemble afin de maximiser les investissements qui s’inscrivent en cohérence avec l’agenda multilatéral du développement durable.

La cérémonie a été marquée par les signatures et échanges de documents entre le président de la BIDC, Dr George Agyekum Nana Donkor et l’Administrateur directeur général de l’ORAGROUP, Ferdinand NGon Kemoum.  C’était en présence des cadres des deux institutions bancaires.

Le président de la BIDC a affirmé que l’accord de financement de 50 millions d’Euros permettra à ORAGROUP d’alimenter ses filiales pour financer des projets et programmes dans plusieurs secteurs notamment le tourisme, l’éducation et la santé. Il s’agit, selon Dr Nana Donkor, d’une contribution de la Banque communautaire pour la relance de l’économie dans les Etats de la région impactée par la crise sanitaireIl s’est dit confiant que ce financement de la BIDC permettra d’appuyer les efforts déjà engagés par ORAGROUP pour la promotion des PME/PMI dans la sous-région. Il a justifié l’accord par le fait que les deux institutions bancaires ont les mêmes visions de développement et travaille dans le même sens.

L’administrateur directeur général de l’ORAGROUP a indiqué que le financement servira à accompagner sur le long terme les PME/PMI les plus performantes, créatrices d’emplois et de richesses dans les pays de présence de la banque. Pour M. NGon Kemoum, cet accord est l’aboutissement d’un processus rigoureux mise en place et validé par la BIDC qui a permis d’identifier les PME qui nécessitent un appui. Il a estimé que le moment était indiqué pour être aux côtés des entreprises qui, pour certaines, ont souffert des effets de la crise sanitaire et, pour d’autres, ont trouvé de mauvaises opportunités. « Notre conviction chez ORAGROUP, c’est que la pandémie de la Covid 19 nous donne une espèce de leçons pour travailler dans le sens de dépendre moins des autres et à être un peu autonome », a dit M. NGon Kemoum. Il a remercié la BIDC pour cet accompagnement.

La Police togolaise met la main sur une bande de braqueurs

Au Togo, des délinquants de diverses nationalités d’un réseau de braqueurs ont été arrêtés par la police le 13 septembre dernier. Ils sont accusés d’avoir volé, entre 2019 et 2020, plusieurs centaines millions de francs CFA, lors de plusieurs opérations de braquages et de vols à mains armées. Parmi eux, un repris de justice qui vient de sortir de prison après avoir purgé vingt ans de réclusion pour homicide volontaire.

Ils sont trois : un Nigérian, un Nigérien et un Togolais entre les mains de la police. Ils font partie d’un réseau qui opère à Lomé depuis plusieurs mois. Entre le 12 janvier 2019 et le 26 août 2020, ils ont commis 10 vols à main armée dans la capitale. Leurs victimes sont des opérateurs économiques ciblés, des sociétés, ou des cambistes qu’ils assomment sans ménagement.

La dernière tentative, qui a permis l’arrestation de ces trois hommes, remonte au dimanche 13 septembre au soir lorsque quatre individus armés de fusils AK-47, de marteau et de pied biche, font irruption dans une société de transport et de transfert d’argent au grand marché de Lomé. Ils assomment, selon le directeur de la police, Yaovi Ekpaoul, le gérant, tiennent en respect les caissiers et emportent environ 27 millions de francs CFA.

Dans leur repli, l’un des malfrats, un Nigérian, qui vient de purger 20 ans de réclusion pour homicide volontaire, a été maîtrisé par la police avec le concours des populations, alors qu’il tentait de s’échapper en tirant encore des coups de feu.

Les deux autres membres du réseau seront interpellés au cours de l’enquête avec des armes et des munitions trouvées à leur domicile.

Haho/ Lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes et filles : de jeunes filles leaders renforcent leurs capacités

Des Clubs de jeunes filles leaders des quatre communes de la préfecture de Haho renforcent leurs compétences sur les droits des enfants et les conséquences de la pratique des abus sexuels et de mariage précoce et forcé des jeunes filles du 16 au 30 septembre à Notsè.

Cette formation est organisée par l’Association des Volontaires pour la Promotion des Jeunes Démunis au Togo  (AVOPROJED-Togo), avec l’appui technique et financier du ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat et de la Jeunesse. Elle s’inscrit dans le projet de lutte contre les abus sexuels et le mariage précoce et la prévention du VIH/SIDA des jeunes filles dans les quatre communes de la préfecture.

Cette formation vise à contribuer à l’élimination des violences sexuelles et du mariage précoce et forcé des filles au Togo afin de permettre à celles-ci d’accéder à l’éducation et de vivre leurs rêves. De façon spécifique, il s’agira de renforcer les actions de plaidoyer auprès des communes de Haho, de créer un cadre d’échange entre les jeunes filles dans les dix cantons de la préfecture et de mobiliser chaque commune sur l’ampleur du phénomène et ses conséquences négatives sur les enfants surtout les filles.

Plusieurs modules sont inscrits au programme de cette formation à savoir les généralités sur les droits de l’enfant et les violences faites aux femmes et aux filles ; les formes de violences faites aux filles et aux femmes ; les violences sexuelles faites aux femmes et aux filles, les manifestations, les causes et les conséquences des violences sexuelles sur la santé de reproduction des filles et des femmes. Il est également inscrit dans l’agenda de cette rencontre la prise en charge des filles et femmes victimes de violences sexuelles et la participation de la gent féminine à la lutte contre les violences sexuelles faites à leur égard.

Ouvrant les travaux, le 1er adjoint au maire de Haho I, Tété Kossi a félicité les promoteurs de ce projet et rappelé que les violences sexuelles et le mariage forcé des jeunes filles entraînent au quotidien une multitude de conséquences néfastes pour les filles, leurs familles et leurs communautés. Il a indiqué que cette formation vient renforcer les mécanismes de protection mise en place par le gouvernement, entre autres, les codes de l’enfant et des personnes et de la famille. Le 1er adjoint au maire a invité les jeunes filles leaders à accorder une attention particulière à cette formation afin que les acquis profitent réellement à toutes les jeunes filles de la préfecture pour leur plein épanouissement.

Le directeur exécutif de l’ONG AVOPROJED-Togo, Kpenkpa Kofi Tchegnon a relevé les motifs qui ont suscité la conception de ce projet. Pour lui, les grossesses et mariages chez les filles dans la préfecture contribuent à la perpétuation du cycle de pauvreté dans les ménages à faible revenu et ont des impacts négatifs sur l’économie du pays. Il a invité les parents à prendre conscience des droits des enfants et les conséquences de la pratique d’abus sexuelles, de violences sexuelles, d’exploitation sexuelle, de mariage précoce et forcé dont les jeunes filles font face et surtout en milieu rural.

Le 1er adjoint au maire de Haho III, Koudo Koudjo et le directeur préfectoral de l’Action sociale, Akpati Vincent, ont pris part à l’ouverture de cet atelier d’AVOPROJED-Togo. C’est une ONG créée en 2010 avec pour objectif d’œuvrer pour le bien-être des jeunes démunis principalement les enfants et les jeunes filles ainsi que les femmes.

L’état d’urgence sanitaire prorogé de 6 mois au Togo

Le gouvernement togolais a décidé de proroger de six mois l’état d’urgence sanitaire, afin de « prendre de nouvelles mesures nécessaires ou de réajuster celles existantes contre la pandémie du Covid-19 », a annoncé le Premier ministre Selom Komi Klassou

« Tenant compte de la nouvelle donne avec le mois d’août qui a connu le plus grand pic, le gouvernement, dans l’obligation de protéger davantage les populations, a sollicité de l’Assemblée nationale la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour six mois », a-t-il déclaré mardi soir à la télévision nationale.

« Par cette prorogation, nous disposons de 180 jours pour protéger davantage nos compatriotes, protéger leurs emplois, leur pouvoir d’achat, pour sauvegarder le parcours scolaire de nos enfants apprenants, et pour réinventer nos façons de vivre en poursuivant notre développement économique et social », a ajouté M. Klassou.

Les députés ont approuvé à l’unanimité la demande du gouvernement. L’état d’urgence sanitaire décrété en avril avait déjà été prolongé début juillet de trois mois.

Le 30 mars, l’Assemblée nationale avait voté une loi permettant aux autorités de prendre par ordonnances des mesures relevant du domaine de la loi pour une période de 6 mois.

Le Togo compte 1.595 cas, dont 40 décès et 1.219 patients guéris selon les chiffres officiels publiés mardi soir.

En l’espace de deux semaines, le pays, qui a rouvert ses frontières aériennes le 1er août, a enregistré 179 nouvelles infections et 12 décès.

Des foyers de contamination ont été découverts dans certaines localités du centre du pays, ce qui a poussé le gouvernement à boucler certaines villes et à instaurer le 24 août le couvre-feu dans trois préfectures (Tchaoudjo, Tchamba et Sotouboua).

Par ailleurs, toutes les fêtes traditionnelles – une vingtaine chaque année – ont été annulées. Seules les petites cérémonies sont autorisées, mais avec un nombre très restreint de chefs traditionnels. Les bars sont fermés durant ces cérémonies et les localités bouclées.

La Banque mondiale a annoncé la semaine dernière le déblocage de 70 millions de dollars en faveur du Togo pour redresser son économie, dont la croissance devrait tomber, de 5,3 % en 2019 à 1 % en 2020.