Le Togo mise sur des formations courtes pour l’emploi des jeunes

Le Togo valide son plan pour les formations courtes : Une révolution formative pour l’avenir des jeunes à l’horizon

 

LOMÉ, 8 septembre 2025 – Le Togo accélère sa marche vers l’autonomisation de sa jeunesse avec une initiative audacieuse portée par le ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (METFPA). Vendredi dernier, le ministère a franchi une étape décisive en validant la note méthodologique du schéma directeur des Formations de Courte Durée (FCD), un programme ambitieux destiné à doter les jeunes Togolais de compétences pratiques pour booster leur employabilité et favoriser l’auto-entrepreneuriat. Par ailleurs,  cette stratégie, pensée pour transformer les aspirations en opportunités concrètes, promet de redessiner le paysage professionnel du pays.

Des parcours agiles pour des secteurs clés

 

Conçues pour durer entre deux et six mois, ces formations ciblent des secteurs clés tels que l’agriculture, l’artisanat, le numérique et les services. L’objectif est clair : offrir aux jeunes des parcours agiles et adaptés aux besoins du marché, leur permettant de s’insérer rapidement dans le monde du travail ou de créer leurs propres entreprises.

En collaboration avec ses partenaires, le METFPA élabore un cadre structuré pour garantir l’efficacité et la pertinence de ces programmes, avec un accent particulier sur l’innovation et l’impact socio-économique.

Le ministère togolais de l’Enseignement Technique valide le schéma directeur des Formations de Courte Durée, visant à doter les jeunes

Formations courtes : une vision stratégique pour la jeunesse togolaise

 

D’ailleurs, ce schéma directeur s’inscrit dans une vision plus large du gouvernement togolais, qui place la jeunesse au cœur de son projet de développement. En misant sur des formations courtes mais intensives, le Togo cherche également à répondre aux défis de l’emploi tout en stimulant l’esprit entrepreneurial. Ce programme, fruit d’une réflexion stratégique, illustre l’engagement du pays à bâtir un avenir où chaque jeune peut s’épanouir et contribuer activement à la prospérité nationale.

 

Le Togo donne un signal fort : il croit en sa jeunesse et lui fournit les outils pour bâtir son avenir. Néanmoins, la réussite de ce programme ne dépendra pas uniquement de sa conception. La question est de savoir si le pays pourra garantir que ces formations courtes débouchent sur des emplois stables et de qualité, et non pas sur des opportunités éphémères.

Meilleur Jeune Maçon: une jeunesse bâtisseuse

Clôture de la première édition du Concours du Meilleur Jeune Maçon du Togo : Une finale nationale qui célèbre les savoir-faire et les vocations durables, transmission, excellence et engagement territorial

 

Lomé, 3 septembre 2025 — Le vendredi 29 août dernier, l’IFAD Bâtiment d’Adidogomé a été le théâtre d’un événement novateur : la grande finale du tout premier Concours du Meilleur Jeune Maçon du Togo. En Fait, cette initiative, orchestrée par l’Association AMACABRIQUE TOGO avec le soutien de CIMTOGO, a réellement regroupé quinze finalistes provenant des cinq régions du pays ainsi que du Grand Lomé. Tous étaient engagés dans une compétition qui a su valoriser la rigueur technique, la maîtrise artisanale et la conscience environnementale.

Concours du Meilleur Jeune Maçon: Une génération de bâtisseurs pour un développement durable

 

Placée sous le thème « Jeunesse togolaise face aux défis du développement durable », cette édition 2025 a mis aussi en lumière une nouvelle génération de bâtisseurs soucieux de conjuguer performance professionnelle et responsabilité écologique. À travers des épreuves pratiques et orales inspirées des référentiels CFA/CAP, les candidats ont en fait  démontré leur capacité à construire avec précision, à penser durable et à incarner une maçonnerie moderne, inclusive et territorialisée.

 

Une structuration nationale au service de l’excellence

 

Lancé à Kara le 12 juin, le concours a traversé le pays via des phases éliminatoires régionales entre le 5 et le 19 juillet. Au total, les organisateurs ont sélectionné deux candidats par région et cinq issus du Grand Lomé pour la grande finale, illustrant ainsi une volonté de représentativité territoriale et d’équité dans l’accès à la reconnaissance professionnelle.

Clôture du Concours du Meilleur Jeune Maçon du Togo 2025 : une initiative nationale qui valorise les métiers du bâtiment, renforce l’insertion professionnelle des jeunes et promeut une maçonnerie durable au service du développement territorial.

Le podium de l’exemplarité : des lauréats qui inspirent

 

À l’issue de la compétition, le podium de cette première édition a consacré :

  •  ISSIFOU Abdoul Bassirou (1ᵉʳ prix)
  • VOVODJAKOU Jacques Koffi (2ᵉ prix)
  •  DJATO Atsu Louis( 3ᵉ prix)

En outre, un prix spécial a été décerné à Mlle GLOBO Ayewa Isabelle, seule femme finaliste, saluée pour son excellence technique et son engagement. Tous les participants sont repartis avec des kits de maçonnerie, des certificats de participation et des récompenses symboliques, renforçant leur intégration dans le tissu professionnel.

Concours du Meilleur Jeune Maçon : Une synergie public-privé pour professionnaliser le secteur

 

CIMTOGO, partenaire majeur, a réaffirmé son engagement pour une maçonnerie durable et inclusive. Par ailleurs, Mme MENSAH-ASSIAKOLEY Nelda, Responsable Commerciale, a salué « une profession noble, essentielle à la vie citoyenne et à la transmission intergénérationnelle ». En plus, l’appui du Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, du Ministère de la Formation professionnelle et de l’UCRM conforte la légitimité de cette initiative.

Clôture du Concours du Meilleur Jeune Maçon du Togo 2025 : une initiative nationale qui valorise les métiers du bâtiment, renforce l’insertion professionnelle des jeunes et promeut une maçonnerie durable au service du développement territorial.

La maçonnerie togolaise : un pilier de la construction nationale

 

En somme, au-delà de la simple compétition, AMACABRIQUE TOGO et ses partenaires ambitionnent de structurer une plateforme nationale de valorisation des métiers du bâtiment. L’objectif est clair : professionnaliser la filière, renforcer l’employabilité des jeunes et faire de la maçonnerie un levier de développement durable et de cohésion territoriale. Cette dynamique ouvre la voie à une nouvelle ère pour le secteur, où la jeunesse togolaise, forte de son savoir-faire et de son engagement, se positionne comme le principal architecte de l’avenir du pays.

Togo : plus de 1200 étudiants en immersion professionnelle

Togo : les vacances deviennent tremplin professionnel pour plus de 1200 étudiants

Lomé, 18 août 2025 Le samedi, le gouvernement togolais a lancé officiellement le programme national « Vacances actives en entreprise 2025 », une initiative ambitieuse qui transforme les congés universitaires en opportunité d’insertion professionnelle. Porté par le ministère de la Réforme du service public, du Travail et du Dialogue social, le projet mobilise en effet  l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et le secteur privé pour offrir à plus de 1200 étudiants une immersion concrète dans le monde du travail.

Le Togo a lancé le programme Vacances Actives en Entreprise, offrant à plus de 1200 étudiants une immersion professionnelle encadrée dans des entreprises publiques et privées. Une initiative nationale pour renforcer l’employabilité et préparer les jeunes aux réalités du marché du travail.

1200 étudiants : une immersion professionnelle encadrée

 

Par ailleurs, dès ce lundi 18 août, les autorités ont déployé les jeunes sélectionnés à l’issue d’un appel à candidatures rigoureux dans des entreprises publiques et privées à travers tout le pays. En outre , ces stages d’un mois, appelés « stages d’imprégnation », visent à développer les compétences pratiques, relationnelles et citoyennes des étudiants. D’ailleurs, chaque bénéficiaire reçoit une indemnité forfaitaire, est déclaré à la CNSS pour sa couverture sociale, et bénéficie d’un encadrement structuré avec guide pratique et rapport final à produire.

 

Le privé et le public main dans la main pour la jeunesse

 

Le programme repose sur une alliance forte entre les institutions publiques et les acteurs économiques. Le Conseil national du patronat (CNP), l’Association des grandes entreprises du Togo (AGET) et la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) ont ouvert leurs portes aux stagiaires et mobilisé leurs ressources humaines pour les encadrer. « Ces jeunes ne viennent pas seulement apprendre, ils apportent aussi un souffle nouveau à nos entreprises », a salué Thierry Awesso, vice-président du CNP.

1200 étudiants : former pour un avenir opérationnel

 

En amont de leur déploiement, les étudiants ont suivi des formations en soft skills, en citoyenneté active et en culture d’entreprise. Pour le ministre Gilbert Bawara, cette initiative répond aussi à un besoin urgent : « Adapter notre jeunesse aux exigences du monde du travail et faire en sorte qu’à la fin de leurs études, ils soient immédiatement opérationnels. »

En somme, avec “Vacances actives en entreprise”, le Togo ne propose pas seulement un stage : il offre à sa jeunesse un premier pas vers l’autonomie professionnelle et la construction d’un avenir solide.

Le programme « Vacances actives en entreprise » est-il une simple réponse au chômage ou une vision à long terme pour l’avenir de la jeunesse togolaise ? En transformant les vacances en un tremplin professionnel, le Togo ne prépare-t-il pas une génération plus audacieuse et plus engagée, prête à bâtir l’économie de demain et à relever les défis de l’insertion professionnelle ?

Lacs1 : Les jeunes artisans, flambeaux d’un Togo artisanal en pleine renaissance

Lacs1, 10 juillet 2025 Dans la commune des Lacs1, où le vent marin caresse les ateliers d’Aného, une étincelle d’espoir s’est allumée le week-end dernier. Sous le regard bienveillant du président du Conseil de la République Togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, 150 jeunes artisans, fraîchement diplômés, ont reçu les clés de leur avenir : des certificats et des kits de travail pour façonner l’artisanat togolais de demain. En effet , célébrée par Sandra Ablamba Johnson, Ministre et secrétaire générale de la présidence, cette initiative, portée par les ministères du Commerce, de l’Artisanat et de la Jeunesse, et soutenue par le maire Alexis Aquereburu, incarne une ambition audacieuse : faire de la jeunesse le moteur d’un Togo productif. Mais dans un pays où l’artisanat lutte pour sa place face à l’industrialisation, ce geste peut-il transformer les rêves de ces jeunes en réalité durable, ou restera-t-il un éclat éphémère dans le paysage économique ?

Le Lacs1 célèbre ses artisans : un don présidentiel pour la jeunesse togolaise

Le week-end du 5 et 6 juillet 2025, la commune des Lacs 1, à une heure de Lomé, s’est transformée en un carrefour de fierté et d’ambition. Au cœur d’une cérémonie vibrante, 150 jeunes artisans – tailleurs, menuisiers, forgerons et tisserands – ont été honorés pour leur formation achevée dans le cadre du Programme National de Promotion de l’Artisanat (PNPA). Par ailleurs, financés par le Fonds National de l’Apprentissage, de la Formation et du Perfectionnement Professionnels (FNAFPP), ces diplômés ont reçu des kits d’outils – machines à coudre, établis, matériel de soudure – pour lancer leurs activités. « Ces jeunes sont les porteurs de notre identité, les architectes de notre économie locale », a déclaré Sandra Ablamba Johnson, dont la voix résonnait d’un mélange d’orgueil et d’urgence.

En plus, cette initiative, orchestrée sous l’égide du président Faure Gnassingbé, s’inscrit dans la Feuille de route Togo 2025, qui vise à faire de l’artisanat un levier de croissance inclusive. Le secteur, employant 30 % de la population active togolaise, est un pilier économique, mais aussi souffre d’un manque de formation et d’accès aux financements. Les kits distribués, d’une valeur moyenne de 500 000 FCFA par bénéficiaire, sont conçus pour combler ce vide, permettant ainsi aux jeunes de créer des micro-entreprises dans des métiers prisés localement.

 

Lacs1 : 150 jeunes artisans diplômés  reçoivent des kits professionnels et un soutien présidentiel, dans une initiative ambitieuse Synergie gouvernementale et locale : les acteurs clés derrière le succès d’Aného

 

Sandra Ablamba Johnson, figure centrale de cette initiative, n’a pas manqué de saluer les efforts conjoints des ministères du Commerce et de l’Artisanat, dirigé par Rose Kayi Mivedor, et de la Jeunesse, sous Mazamesso ASSIH. Ces deux ministères, en collaboration avec le FNAFPP, ont encadré la formation des artisans, dispensée dans des centres comme celui d’Aného, où 80 % des apprenants étaient des femmes. « Nos ministres ont été des mentors, des guides pour ces jeunes talents », a souligné Mme Johnson, louant leur engagement à transformer l’artisanat en un secteur compétitif.

Le maire des Lacs 1, Alexis Aquereburu, a également été au cœur de cette réussite. Connu pour sa proximité avec les jeunes, Aquereburu a joué un rôle de facilitateur, mobilisant les communautés locales et assurant la logistique de la cérémonie. « Le maire est un père pour nous, toujours là pour porter nos rêves », confie Afi, une apprenante en couture, dont les mots reflètent l’élan communautaire insufflé par cet événement. Sa présence a donné une dimension humaine au don présidentiel, renforçant le lien entre l’État et les citoyens.

 

Lacs1 : 150 jeunes artisans diplômés  reçoivent des kits professionnels et un soutien présidentiel, dans une initiative ambitieuse Lacs1 : La vision ambitieuse de Sandra Ablamba Johnson pour la jeunesse togolaise

 

Cet accompagnement spécial s’inscrit dans une dynamique plus large de valorisation de l’artisanat, un secteur qui contribue à 18 % du PIB togolais. Sandra Ablamba Johnson y voit une étape clé pour l’autonomisation des jeunes. À Lacs 1, son plaidoyer pour l’artisanat s’aligne avec sa vision d’un Togo inclusif, où les jeunes, qui représentent 60 % de la population, deviennent des acteurs économiques.

Cependant, les défis persistent. Les artisans togolais, bien que talentueux, font face à des obstacles structurels : accès limité aux marchés internationaux, coûts élevés des matières premières, et concurrence des produits importés. Selon un rapport de la Chambre des Métiers du Togo, 70 % des artisans peinent à écouler leurs produits au-delà des marchés locaux.

 

L’Avenir en marche : Les artisans d’Aného, ambassadeurs d’un Togo productif

Alors que les jeunes diplômés de Lacs1 brandissaient leurs certificats sous les acclamations, la commune vibrait d’un renouveau artisanal. Ce don présidentiel, porté par Sandra Ablamba Johnson et Alexis Aquereburu, n’est pas qu’un symbole : il est un appel à investir dans la jeunesse pour bâtir un Togo fort et solidaire. Toutefois, pour que ces artisans deviennent les fers de lance d’une économie durable, le pays devra surmonter ses défis structurels et ouvrir des portes vers des marchés plus larges. Dans les ruelles d’Aného, où les machines à coudre bourdonnent déjà, l’avenir se tisse, fil par fil. La question demeure : ce fil sera-t-il assez solide pour porter les ambitions d’une nation ?

Togo : L’INFPP de Lomé, moteur de l’emploi des jeunes

Togo : une formation d’élite pour 40 formateurs, fer de lance de l’insertion professionnelle des jeunes

Lomé, le 24 juin 2025 – En ce début de semaine, l’Institut National de Formation et de Perfectionnement Professionnels (INFPP) de Lomé s’est transformé en pôle d’excellence, accueillant une formation d’envergure du 23 au 25 juin. Sous l’égide du Programme de Formation Professionnelle (PROFOR), porté par le ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation et de l’Insertion Professionnelle (METFPA), et soutenu par l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), la Coopération suisse et le Réseau Africain des Institutions de Formation Professionnelle (RAFPRO), 40 formateurs togolais se préparent à devenir les artisans d’une révolution pédagogique. Cette initiative, d’une ambition rare, vise à professionnaliser l’enseignement technique pour ouvrir aux jeunes les portes d’une insertion professionnelle réussie.

Le Togo lance une formation de pointe à l'INFPP pour 40 formateurs, visant à professionnaliser l'enseignement technique et à garantir l'insertion professionnelle des jeunes, avec le soutien de l'UEMOA, de la Suisse et du RAFPRO.

PROFOR : l’ambition du Togo pour une jeunesse ultra-qualifiée

Dans un Togo résolu à faire de sa jeunesse un levier de développement, le PROFOR s’impose comme un jalon stratégique. Par ailleurs, la formation, qui réunit 40 pédagogues triés sur le volet, ambitionne de rehausser les standards de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP). En seulement trois jours d’apprentissage intensif, ces formateurs, issus des divers horizons du système éducatif togolais, s’immergent dans des méthodologies novatrices, conçues pour aligner les compétences des apprenants sur les exigences d’un marché du travail en pleine mutation. L’objectif, clair et audacieux, est de doter les jeunes Togolais d’un savoir-faire qui transcende les salles de classe pour s’incarner dans des carrières florissantes.

En plus, le choix de l’INFPP comme théâtre de cette formation n’est pas fortuit. Cet établissement, bastion de l’excellence pédagogique, incarne la volonté du Togo de faire de la formation professionnelle un pilier de sa souveraineté économique. « Professionnaliser l’enseignement, c’est offrir à chaque jeune la clé d’un avenir où ses talents trouvent leur pleine expression », a déclaré un responsable du METFPA, soulignant l’enjeu national de cette initiative. Par conséquent, à travers le PROFOR, le Togo ne forme pas seulement des formateurs ; il forge une génération d’acteurs capables de transformer les aspirations en réalités concrètes.

Partenariat d’excellence : UEMOA, Suisse, RAFPRO unissent leurs forces pour l’ETFP

La réussite de cette formation repose sur une synergie exemplaire entre acteurs régionaux et internationaux. L’UEMOA, par son engagement en faveur de l’intégration économique, apporte un appui financier et stratégique, garantissant l’alignement du programme sur les priorités ouest-africaines. La Coopération suisse, forte de son expertise en matière de formation professionnelle, enrichit le curriculum de pratiques éprouvées, tandis que le RAFPRO, par son réseau continental, insuffle une vision panafricaine à l’initiative. Cette convergence d’expertises, rare dans son ampleur, traduit une ambition partagée : faire du Togo un modèle d’innovation pédagogique en Afrique.

Les 40 formateurs, immergés dans un programme dense, explorent des thématiques aussi variées que la pédagogie active, l’adaptation des curricula aux besoins des entreprises et l’intégration des outils numériques dans l’enseignement. Ces outils, loin d’être de simples gadgets, sont conçus pour préparer les jeunes à naviguer dans une économie mondialisée, où la polyvalence et l’innovation sont des atouts cardinaux. À l’issue de ces trois jours, les formateurs repartiront outillés pour transmettre non seulement des compétences techniques, mais aussi une éthique du travail et un esprit d’initiative.

Le Togo lance une formation de pointe à l'INFPP pour 40 formateurs, visant à professionnaliser l'enseignement technique et à garantir l'insertion professionnelle des jeunes, avec le soutien de l'UEMOA, de la Suisse et du RAFPRO.

Vers un Togo compétitif : la formation professionnelle au service de l’emploi des jeunes

Le PROFOR ne se limite pas à la formation des formateurs ; il s’inscrit dans une ambition plus vaste d’insertion professionnelle des jeunes. En effet, en renforçant les capacités des enseignants, le programme vise à créer un cercle vertueux où chaque apprenant, qu’il soit mécanicien, informaticien ou artisan, trouve sa place dans le tissu économique. À Lomé, c’est une nation qui investit dans ses jeunes pour bâtir un avenir prospère.

La formation, qui s’achèvera demain, marque une étape décisive dans la trajectoire du Togo. Les 40 formateurs, désormais dépositaires d’un savoir renouvelé, auront la charge de disséminer cette dynamique dans les centres de formation à travers le pays. Leur mission, aussi noble qu’exigeante, consistera à transformer les salles de classe en laboratoires d’opportunités, où chaque jeune découvre son potentiel et trace son chemin vers l’autonomie.

L’Avenir s’écrit à l’INFPP : le Togo prêt pour l’excellence

En somme, l’INFPP de Lomé incarne une ambition discrète, mais tout aussi transformative pour le pays. Le PROFOR, par son engagement à professionnaliser l’enseignement, pose les fondations d’un Togo où la jeunesse, loin d’être un défi, devient une force vive. Les 40 formateurs, par leur dévouement, portent aussi  l’espoir d’une nation qui, à travers l’éducation, se projette avec audace dans l’avenir.

À l’heure où les travaux s’achèvent, un vent d’optimisme souffle sur Lomé. Le PROFOR, soutenu par des partenaires d’exception, incarne un engagement profond en faveur de la transformation des défis du Togo en véritables opportunités. Dans les ateliers et les amphithéâtres, une révolution silencieuse prend forme, où chaque compétence acquise trace le chemin d’un Togo prospère, uni et résolument tourné vers l’excellence. Le succès de cette initiative marquera-t-il un tournant durable pour l’emploi des jeunes au Togo ?

IIA 2025: Lomé ouvre les portes de l’assurance à sa jeunesse

Lomé : Le Togo ouvre les portes de l’excellence assurantielle avec le concours de l’IIA 2025

Lomé, 18 juin 2025 — Un vent d’ambition souffle sur Lomé, où le ministère de l’Économie et des Finances a proclamé l’ouverture du concours international d’entrée au Centre Professionnel de Formation à l’Assurance (CPFA), affilié à l’Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé. Destiné à forger la 27e promotion (2025-2027) du Diplôme de Technicien en Assurance (DT-A), cet appel s’adresse aux talents des 15 États membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA), dont le Togo. Dans un continent où le secteur assurantiel, encore embryonnaire, croît à pas de géant, ce concours se profile comme une passerelle vers la professionnalisation et la résilience économique ouest-africaine.

Panafricanisme de l’assurance : une chance unique pour les bacheliers 

Les candidats togolais, porteurs d’un baccalauréat ou d’un diplôme équivalent, ont jusqu’au 27 juin 2025 pour déposer leurs dossiers au Centre Administratif des Services Économiques et Financiers (CASEF), auprès de la Direction des Assurances. Les épreuves, prévues les 14 et 15 juillet 2025, mettront à l’épreuve leur maîtrise du français et de la culture générale, ainsi que leur expertise technique dans un domaine au choix : droit, économie, assurance, mathématiques ou statistiques. En effet, ce processus rigoureux, orchestré par l’IIA, garantit l’émergence de techniciens aguerris, capables de naviguer dans un marché assurantiel ouest-africain en pleine expansion, évalué à 14,5 milliards de dollars en 2024 par l’Organisation des Assurances Africaines.

L’IIA : un phare de la formation au service du Togo et de la CIMA 

Fondé en 1972 à Yamoussoukro et établi à Yaoundé depuis 1976, l’IIA s’impose comme un phare de la formation professionnelle panafricaine sous l’égide de la CIMA. Avec plus de 5 000 diplômés formés en un demi-siècle, l’institut excelle dans la préparation de cadres pour les compagnies d’assurance, les régulateurs et les courtiers. Au Togo, où le taux de pénétration de l’assurance stagne à 1,2 % contre 3 % en moyenne régionale, selon la FANAF, ce concours s’inscrit dans la Feuille de Route Gouvernementale 2020-2025, visant à doter le pays d’experts pour stimuler la couverture assurantielle et soutenir des secteurs clés comme l’agriculture et le commerce.

CPFA Lomé : un tremplin gratuit vers l’emploi pour la jeunesse 

Le CPFA de Lomé, unité décentralisée de l’IIA, offrira une formation de 24 mois, ponctuée d’un stage de trois mois en entreprise, à l’image de la collaboration avec des acteurs comme SUNU Assurances ou la NSIA. Les lauréats, sélectionnés dans le respect des quotas fixés par le Conseil d’Administration de l’IIA, bénéficieront d’un enseignement gratuit, une aubaine dans un pays où 45 % des jeunes diplômés peinent à s’insérer professionnellement, selon l’Agence Nationale pour l’Emploi. « Ce concours, c’est ma chance de devenir actuaire et de contribuer à protéger nos agriculteurs contre les aléas climatiques », confie Ama, une candidate de 22 ans, reflétant l’élan d’une jeunesse togolaise avide de transformer son avenir.

Assurance en Afrique : innovation et couverture face aux défis climatiques 

Ce programme, financé par la CIMA et soutenu par des partenaires comme la BOAD, répond à un défi régional : la faiblesse des compétences techniques limite l’innovation dans les produits d’assurance, notamment en micro-assurance et assurance agricole, secteurs cruciaux face à la vulnérabilité climatique. En 2024, seuls 8 % des Togolais bénéficiaient d’une couverture d’assurance, contre 15 % au Sénégal, d’après un rapport de la Banque mondiale. Le DT-A, reconnu à l’échelle de la CIMA, offrira aux diplômés un passeport pour des carrières dans les 15 États membres, renforçant ainsi l’intégration économique régionale.

Lomé : la révolution de l’assurance est en marche 

De Lomé à Yaoundé, la vision est claire : former une nouvelle génération d’experts pour un secteur de l’assurance africain en pleine expansion. Ce concours international n’est pas seulement une opportunité individuelle ; il est le reflet d’une ambition collective pour la stabilité financière et le développement économique de l’Afrique de l’Ouest. Le Togo, par cette initiative stratégique, confirme son engagement à être un acteur majeur de cette transformation. L’avenir de l’assurance en Afrique s’écrit ici, et la jeunesse togolaise est en première ligne .