Lacs1 : Les jeunes artisans, flambeaux d’un Togo artisanal en pleine renaissance

Lacs1, 10 juillet 2025 Dans la commune des Lacs1, où le vent marin caresse les ateliers d’Aného, une étincelle d’espoir s’est allumée le week-end dernier. Sous le regard bienveillant du président du Conseil de la République Togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, 150 jeunes artisans, fraîchement diplômés, ont reçu les clés de leur avenir : des certificats et des kits de travail pour façonner l’artisanat togolais de demain. En effet , célébrée par Sandra Ablamba Johnson, Ministre et secrétaire générale de la présidence, cette initiative, portée par les ministères du Commerce, de l’Artisanat et de la Jeunesse, et soutenue par le maire Alexis Aquereburu, incarne une ambition audacieuse : faire de la jeunesse le moteur d’un Togo productif. Mais dans un pays où l’artisanat lutte pour sa place face à l’industrialisation, ce geste peut-il transformer les rêves de ces jeunes en réalité durable, ou restera-t-il un éclat éphémère dans le paysage économique ?

Le Lacs1 célèbre ses artisans : un don présidentiel pour la jeunesse togolaise

Le week-end du 5 et 6 juillet 2025, la commune des Lacs 1, à une heure de Lomé, s’est transformée en un carrefour de fierté et d’ambition. Au cœur d’une cérémonie vibrante, 150 jeunes artisans – tailleurs, menuisiers, forgerons et tisserands – ont été honorés pour leur formation achevée dans le cadre du Programme National de Promotion de l’Artisanat (PNPA). Par ailleurs, financés par le Fonds National de l’Apprentissage, de la Formation et du Perfectionnement Professionnels (FNAFPP), ces diplômés ont reçu des kits d’outils – machines à coudre, établis, matériel de soudure – pour lancer leurs activités. « Ces jeunes sont les porteurs de notre identité, les architectes de notre économie locale », a déclaré Sandra Ablamba Johnson, dont la voix résonnait d’un mélange d’orgueil et d’urgence.

En plus, cette initiative, orchestrée sous l’égide du président Faure Gnassingbé, s’inscrit dans la Feuille de route Togo 2025, qui vise à faire de l’artisanat un levier de croissance inclusive. Le secteur, employant 30 % de la population active togolaise, est un pilier économique, mais aussi souffre d’un manque de formation et d’accès aux financements. Les kits distribués, d’une valeur moyenne de 500 000 FCFA par bénéficiaire, sont conçus pour combler ce vide, permettant ainsi aux jeunes de créer des micro-entreprises dans des métiers prisés localement.

 

Lacs1 : 150 jeunes artisans diplômés  reçoivent des kits professionnels et un soutien présidentiel, dans une initiative ambitieuse Synergie gouvernementale et locale : les acteurs clés derrière le succès d’Aného

 

Sandra Ablamba Johnson, figure centrale de cette initiative, n’a pas manqué de saluer les efforts conjoints des ministères du Commerce et de l’Artisanat, dirigé par Rose Kayi Mivedor, et de la Jeunesse, sous Mazamesso ASSIH. Ces deux ministères, en collaboration avec le FNAFPP, ont encadré la formation des artisans, dispensée dans des centres comme celui d’Aného, où 80 % des apprenants étaient des femmes. « Nos ministres ont été des mentors, des guides pour ces jeunes talents », a souligné Mme Johnson, louant leur engagement à transformer l’artisanat en un secteur compétitif.

Le maire des Lacs 1, Alexis Aquereburu, a également été au cœur de cette réussite. Connu pour sa proximité avec les jeunes, Aquereburu a joué un rôle de facilitateur, mobilisant les communautés locales et assurant la logistique de la cérémonie. « Le maire est un père pour nous, toujours là pour porter nos rêves », confie Afi, une apprenante en couture, dont les mots reflètent l’élan communautaire insufflé par cet événement. Sa présence a donné une dimension humaine au don présidentiel, renforçant le lien entre l’État et les citoyens.

 

Lacs1 : 150 jeunes artisans diplômés  reçoivent des kits professionnels et un soutien présidentiel, dans une initiative ambitieuse Lacs1 : La vision ambitieuse de Sandra Ablamba Johnson pour la jeunesse togolaise

 

Cet accompagnement spécial s’inscrit dans une dynamique plus large de valorisation de l’artisanat, un secteur qui contribue à 18 % du PIB togolais. Sandra Ablamba Johnson y voit une étape clé pour l’autonomisation des jeunes. À Lacs 1, son plaidoyer pour l’artisanat s’aligne avec sa vision d’un Togo inclusif, où les jeunes, qui représentent 60 % de la population, deviennent des acteurs économiques.

Cependant, les défis persistent. Les artisans togolais, bien que talentueux, font face à des obstacles structurels : accès limité aux marchés internationaux, coûts élevés des matières premières, et concurrence des produits importés. Selon un rapport de la Chambre des Métiers du Togo, 70 % des artisans peinent à écouler leurs produits au-delà des marchés locaux.

 

L’Avenir en marche : Les artisans d’Aného, ambassadeurs d’un Togo productif

Alors que les jeunes diplômés de Lacs1 brandissaient leurs certificats sous les acclamations, la commune vibrait d’un renouveau artisanal. Ce don présidentiel, porté par Sandra Ablamba Johnson et Alexis Aquereburu, n’est pas qu’un symbole : il est un appel à investir dans la jeunesse pour bâtir un Togo fort et solidaire. Toutefois, pour que ces artisans deviennent les fers de lance d’une économie durable, le pays devra surmonter ses défis structurels et ouvrir des portes vers des marchés plus larges. Dans les ruelles d’Aného, où les machines à coudre bourdonnent déjà, l’avenir se tisse, fil par fil. La question demeure : ce fil sera-t-il assez solide pour porter les ambitions d’une nation ?

Togo : L’INFPP de Lomé, moteur de l’emploi des jeunes

Togo : une formation d’élite pour 40 formateurs, fer de lance de l’insertion professionnelle des jeunes

Lomé, le 24 juin 2025 – En ce début de semaine, l’Institut National de Formation et de Perfectionnement Professionnels (INFPP) de Lomé s’est transformé en pôle d’excellence, accueillant une formation d’envergure du 23 au 25 juin. Sous l’égide du Programme de Formation Professionnelle (PROFOR), porté par le ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation et de l’Insertion Professionnelle (METFPA), et soutenu par l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), la Coopération suisse et le Réseau Africain des Institutions de Formation Professionnelle (RAFPRO), 40 formateurs togolais se préparent à devenir les artisans d’une révolution pédagogique. Cette initiative, d’une ambition rare, vise à professionnaliser l’enseignement technique pour ouvrir aux jeunes les portes d’une insertion professionnelle réussie.

Le Togo lance une formation de pointe à l'INFPP pour 40 formateurs, visant à professionnaliser l'enseignement technique et à garantir l'insertion professionnelle des jeunes, avec le soutien de l'UEMOA, de la Suisse et du RAFPRO.

PROFOR : l’ambition du Togo pour une jeunesse ultra-qualifiée

Dans un Togo résolu à faire de sa jeunesse un levier de développement, le PROFOR s’impose comme un jalon stratégique. Par ailleurs, la formation, qui réunit 40 pédagogues triés sur le volet, ambitionne de rehausser les standards de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP). En seulement trois jours d’apprentissage intensif, ces formateurs, issus des divers horizons du système éducatif togolais, s’immergent dans des méthodologies novatrices, conçues pour aligner les compétences des apprenants sur les exigences d’un marché du travail en pleine mutation. L’objectif, clair et audacieux, est de doter les jeunes Togolais d’un savoir-faire qui transcende les salles de classe pour s’incarner dans des carrières florissantes.

En plus, le choix de l’INFPP comme théâtre de cette formation n’est pas fortuit. Cet établissement, bastion de l’excellence pédagogique, incarne la volonté du Togo de faire de la formation professionnelle un pilier de sa souveraineté économique. « Professionnaliser l’enseignement, c’est offrir à chaque jeune la clé d’un avenir où ses talents trouvent leur pleine expression », a déclaré un responsable du METFPA, soulignant l’enjeu national de cette initiative. Par conséquent, à travers le PROFOR, le Togo ne forme pas seulement des formateurs ; il forge une génération d’acteurs capables de transformer les aspirations en réalités concrètes.

Partenariat d’excellence : UEMOA, Suisse, RAFPRO unissent leurs forces pour l’ETFP

La réussite de cette formation repose sur une synergie exemplaire entre acteurs régionaux et internationaux. L’UEMOA, par son engagement en faveur de l’intégration économique, apporte un appui financier et stratégique, garantissant l’alignement du programme sur les priorités ouest-africaines. La Coopération suisse, forte de son expertise en matière de formation professionnelle, enrichit le curriculum de pratiques éprouvées, tandis que le RAFPRO, par son réseau continental, insuffle une vision panafricaine à l’initiative. Cette convergence d’expertises, rare dans son ampleur, traduit une ambition partagée : faire du Togo un modèle d’innovation pédagogique en Afrique.

Les 40 formateurs, immergés dans un programme dense, explorent des thématiques aussi variées que la pédagogie active, l’adaptation des curricula aux besoins des entreprises et l’intégration des outils numériques dans l’enseignement. Ces outils, loin d’être de simples gadgets, sont conçus pour préparer les jeunes à naviguer dans une économie mondialisée, où la polyvalence et l’innovation sont des atouts cardinaux. À l’issue de ces trois jours, les formateurs repartiront outillés pour transmettre non seulement des compétences techniques, mais aussi une éthique du travail et un esprit d’initiative.

Le Togo lance une formation de pointe à l'INFPP pour 40 formateurs, visant à professionnaliser l'enseignement technique et à garantir l'insertion professionnelle des jeunes, avec le soutien de l'UEMOA, de la Suisse et du RAFPRO.

Vers un Togo compétitif : la formation professionnelle au service de l’emploi des jeunes

Le PROFOR ne se limite pas à la formation des formateurs ; il s’inscrit dans une ambition plus vaste d’insertion professionnelle des jeunes. En effet, en renforçant les capacités des enseignants, le programme vise à créer un cercle vertueux où chaque apprenant, qu’il soit mécanicien, informaticien ou artisan, trouve sa place dans le tissu économique. À Lomé, c’est une nation qui investit dans ses jeunes pour bâtir un avenir prospère.

La formation, qui s’achèvera demain, marque une étape décisive dans la trajectoire du Togo. Les 40 formateurs, désormais dépositaires d’un savoir renouvelé, auront la charge de disséminer cette dynamique dans les centres de formation à travers le pays. Leur mission, aussi noble qu’exigeante, consistera à transformer les salles de classe en laboratoires d’opportunités, où chaque jeune découvre son potentiel et trace son chemin vers l’autonomie.

L’Avenir s’écrit à l’INFPP : le Togo prêt pour l’excellence

En somme, l’INFPP de Lomé incarne une ambition discrète, mais tout aussi transformative pour le pays. Le PROFOR, par son engagement à professionnaliser l’enseignement, pose les fondations d’un Togo où la jeunesse, loin d’être un défi, devient une force vive. Les 40 formateurs, par leur dévouement, portent aussi  l’espoir d’une nation qui, à travers l’éducation, se projette avec audace dans l’avenir.

À l’heure où les travaux s’achèvent, un vent d’optimisme souffle sur Lomé. Le PROFOR, soutenu par des partenaires d’exception, incarne un engagement profond en faveur de la transformation des défis du Togo en véritables opportunités. Dans les ateliers et les amphithéâtres, une révolution silencieuse prend forme, où chaque compétence acquise trace le chemin d’un Togo prospère, uni et résolument tourné vers l’excellence. Le succès de cette initiative marquera-t-il un tournant durable pour l’emploi des jeunes au Togo ?

IIA 2025: Lomé ouvre les portes de l’assurance à sa jeunesse

Lomé : Le Togo ouvre les portes de l’excellence assurantielle avec le concours de l’IIA 2025

Lomé, 18 juin 2025 — Un vent d’ambition souffle sur Lomé, où le ministère de l’Économie et des Finances a proclamé l’ouverture du concours international d’entrée au Centre Professionnel de Formation à l’Assurance (CPFA), affilié à l’Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé. Destiné à forger la 27e promotion (2025-2027) du Diplôme de Technicien en Assurance (DT-A), cet appel s’adresse aux talents des 15 États membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA), dont le Togo. Dans un continent où le secteur assurantiel, encore embryonnaire, croît à pas de géant, ce concours se profile comme une passerelle vers la professionnalisation et la résilience économique ouest-africaine.

Panafricanisme de l’assurance : une chance unique pour les bacheliers 

Les candidats togolais, porteurs d’un baccalauréat ou d’un diplôme équivalent, ont jusqu’au 27 juin 2025 pour déposer leurs dossiers au Centre Administratif des Services Économiques et Financiers (CASEF), auprès de la Direction des Assurances. Les épreuves, prévues les 14 et 15 juillet 2025, mettront à l’épreuve leur maîtrise du français et de la culture générale, ainsi que leur expertise technique dans un domaine au choix : droit, économie, assurance, mathématiques ou statistiques. En effet, ce processus rigoureux, orchestré par l’IIA, garantit l’émergence de techniciens aguerris, capables de naviguer dans un marché assurantiel ouest-africain en pleine expansion, évalué à 14,5 milliards de dollars en 2024 par l’Organisation des Assurances Africaines.

L’IIA : un phare de la formation au service du Togo et de la CIMA 

Fondé en 1972 à Yamoussoukro et établi à Yaoundé depuis 1976, l’IIA s’impose comme un phare de la formation professionnelle panafricaine sous l’égide de la CIMA. Avec plus de 5 000 diplômés formés en un demi-siècle, l’institut excelle dans la préparation de cadres pour les compagnies d’assurance, les régulateurs et les courtiers. Au Togo, où le taux de pénétration de l’assurance stagne à 1,2 % contre 3 % en moyenne régionale, selon la FANAF, ce concours s’inscrit dans la Feuille de Route Gouvernementale 2020-2025, visant à doter le pays d’experts pour stimuler la couverture assurantielle et soutenir des secteurs clés comme l’agriculture et le commerce.

CPFA Lomé : un tremplin gratuit vers l’emploi pour la jeunesse 

Le CPFA de Lomé, unité décentralisée de l’IIA, offrira une formation de 24 mois, ponctuée d’un stage de trois mois en entreprise, à l’image de la collaboration avec des acteurs comme SUNU Assurances ou la NSIA. Les lauréats, sélectionnés dans le respect des quotas fixés par le Conseil d’Administration de l’IIA, bénéficieront d’un enseignement gratuit, une aubaine dans un pays où 45 % des jeunes diplômés peinent à s’insérer professionnellement, selon l’Agence Nationale pour l’Emploi. « Ce concours, c’est ma chance de devenir actuaire et de contribuer à protéger nos agriculteurs contre les aléas climatiques », confie Ama, une candidate de 22 ans, reflétant l’élan d’une jeunesse togolaise avide de transformer son avenir.

Assurance en Afrique : innovation et couverture face aux défis climatiques 

Ce programme, financé par la CIMA et soutenu par des partenaires comme la BOAD, répond à un défi régional : la faiblesse des compétences techniques limite l’innovation dans les produits d’assurance, notamment en micro-assurance et assurance agricole, secteurs cruciaux face à la vulnérabilité climatique. En 2024, seuls 8 % des Togolais bénéficiaient d’une couverture d’assurance, contre 15 % au Sénégal, d’après un rapport de la Banque mondiale. Le DT-A, reconnu à l’échelle de la CIMA, offrira aux diplômés un passeport pour des carrières dans les 15 États membres, renforçant ainsi l’intégration économique régionale.

Lomé : la révolution de l’assurance est en marche 

De Lomé à Yaoundé, la vision est claire : former une nouvelle génération d’experts pour un secteur de l’assurance africain en pleine expansion. Ce concours international n’est pas seulement une opportunité individuelle ; il est le reflet d’une ambition collective pour la stabilité financière et le développement économique de l’Afrique de l’Ouest. Le Togo, par cette initiative stratégique, confirme son engagement à être un acteur majeur de cette transformation. L’avenir de l’assurance en Afrique s’écrit ici, et la jeunesse togolaise est en première ligne .