Niger: l’UJPLA appelle à faire « cesser sans délai » les actions contre Moussa Aksar

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) appelle les autorités nigériennes à faire « cesser sans délai les actions » visant le journaliste Moussa Aksar dans l’affaire de malversation financière au ministère de la Défense, dans un communiqué publié samedi.

« L’UJPLA en appelle à la sérénité des autorités nigériennes et à leur attachement à la liberté de la presse, en faisant cesser sans délai toutes les actions contre Moussa Aksar », rapporte un communiqué de l’organisation, signé depuis Dakar par son porte-parole, Souleymane Thiam. 

Le journaliste nigérien Moussa Aksar, le directeur de publication de « L’Evenement », est reconnu par tous ses pairs sur le continent. Il préside la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO). 

Pour l’UJPLA, Moussa Aksar qui travaillait dans le cadre d’une enquête mondiale des « FinCEN Files » dont la CENOZO assurait le lead en Afrique, « subit des pressions depuis que son enquête a mis au grand jour des malversations financières au ministère nigérien de la Défense ».   

L’organisation qui suit de très près la situation du journaliste Moussa Aksar, convoqué le vendredi 8 janvier 2021 par la justice nigérienne suite à la plainte d’un citoyen nigérien établi à Bruxelles, assure qu’elle ne saurait rester sans réaction face à cette requête. 

Moussa Aksar est connu pour son engagement contre la mauvaise gouvernance. Pour ce faire, l’UJPLA clame qu’elle ne saurait le laisser être « le bouc émissaire ou la victime vite trouvée dans une situation dont les vrais fautifs sont à rechercher et identifier ailleurs ».    

L’UJPLA  dont l’objet est de « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes » est dirigée par l’Ivoirien Noël Yao.

Boun Khatab Sylla et Diary Sow se partagent la Une des quotidiens sénégalais

La sortie du directeur général de la société de transport public « Dakar Dem Dikk », Boun Khatab Sylla, dénonçant la gestion de son prédécesseur, Me Moussa Diop, et la disparition depuis lundi de Diary Sow, meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2018 sont les principaux sujets abordés par les journaux parvenus ce samedi à APA.« Oumar Boun Khatab Sylla charge Me Moussa Diop », informe Sud Quotidien avant de donner la parole au nouveau directeur général de « Dakar Dem Dikk » qui déclare : « j’ai hérité d’un service avec des pertes cumulées de 30,6 milliards FCfa ». 

Dans Les Echos, le Boun Khatab Diop fait cette autre révélation : « Me Moussa Diop a quitté Dakar Dem Dikk avec une indemnité de 120 millions de FCfa . Il avoue même avoir payé la première tranche à 30 millions FCfa. Cela fait dire à WalfQuotidien que « la nouvelle direction de Dakar Dem Dikk fonce sur Me Moussa Diop ». 

 A travers cette sortie, Vox Populi voit « une opération destruction contre Me Moussa Diop ». Dans les colonnes du journal, on découvre que les deux plus grands restaurants de Dakar Dem Dikk étaient gérés par les épouses de Me Moussa Diop et qu’il y avait 200 agents fictifs à Dakar Dem Dikk. 

L’Observateur enfonce le clou : « plus de 200 agents fictifs, des milliards de FCfa de pertes cumulées à Dakar Dem Dikk ». « Le nouveau Dg dresse un tableau sombre » à Dakar Dem Dikk, conclut Le Soleil.

La disparition sans nouvelle de la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 inquiètent les quotidiens sénégalais parus ce samedi. L’Observateur fait le point sur l’enquête et parle « des directives du chef de l’Etat Macky Sall » avant de raconter, dans les détails, « la réunion du Sgee avec l’administration du lycée Louis-Le-Grand et les élèves sénégalais ».

Le journal qui recueille les témoignages d’un ancien prof de Diary et de ses camarades de «les élites sénégalaises» revient sur le dernier entretien de Diary Sow où elle dit « qu’elle se sent habitée par l’esprit de plusieurs personnages ».

Cette interminable attente des Sénégalais est également à la Une de Libération qui informe que « c’est le mystère total concernant Diary Sow ». Dans les colonnes du quotidien, Amadou François Gaye, directeur général en charge  des Sénégalais de l’extérieur, déclare : « Pour le moment, nous n’avons aucune nouvelle…» Le journal réfute l’idée selon laquelle, sa meilleure amie aurait disparu. La publication s’est ensuite rendue à Malicounda où « sa famille est sous le choc ».

A en croire Tribune, sans nouvelles depuis des jours, la famille de Diary Sow « s’en remet à Dieu ». Et puis, Sud Quotidien se met aussi à la recherche de Diary Sow pour noter que « les autorités françaises et sénégalaises suivent l’affaire de très près ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien s’intéresse à cette piqûre de rappel de l’OMS qui demande aux Etats « d’arrêter de signer des accords bilatéraux avec les firmes et de soutenir Covax ». Le Soleil éclaire sur la grippe aviaire qui a fait son apparition dans le pays et signale que « 42 000 sujets et 2723 œufs de consommation (ont été) détruits ».

Santé, économie et migration au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La campagne de vaccination, les fortes précipitations à Casablanca, la reprise économique et la migration clandestine sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ se demande : « Où sont les vaccins ? On n’en sait rien, ils devaient arriver en décembre, la logistique est prête, d’après ce qu’on nous dit… ».

« Sans vaccination, nous ne retrouverons pas une activité économique viable », prévient le journal, notant que « si on ne réussit pas à créer une adhésion autour du vaccin, le Maroc souffrira, or l’adhésion a besoin de transparence ».

Le défi c’est de remettre la machine en marche, car nous en avons des centaines de milliers de familles qui n’ont plus aucun revenu, indique l’hebdomadaire, soulignant que le sanitaire, l’économique et le social ne peuvent plus être segmentés, d’où la nécessité d’avoir une vision d’ensemble.

« L’année qui s’ouvre, doit obliger nos dirigeants à répondre à ces trois défis », conclut-il.

Par ailleurs, +La Vie éco+ écrit que « si les élus de Casablanca avaient dûment planifié, programmé et lancé en temps voulu les projets de voirie, d’entretien et d’ouvrages nécessaires, la ville n’aurait pas été littéralement noyée à cause de 35 mm de pluies ».

Les communes qui devaient, par exemple, dépenser en 2020 quelque 13 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) dans de grands travaux n’en ont utilisé en fin de compte que 2 milliards, soit un taux de réalisation d’à peine 16%, déplore la publication, qui se demande sur les raisons qui poussent un élu, un président de commune ou autre à retarder des projets pour lesquels des budgets sont déjà disponibles et ne demandent qu’à être décaissés. « Et pourquoi, surtout, les Casablancais et les citoyens d’autres villes devraient-ils encore faire confiance à de tels élus ? », s’interroge-t-il.

Pour sa part, +Finances News Hebdo+ souligne qu’« il y a au moins un élément qui prête à l’optimisme en ce début d’année 2021 : le retour des pluies ! ». Si la clémence du ciel, avec une bonne pluviométrie, est un paramètre clé dans les déterminants de la croissance nationale, elle reste cependant insuffisante dans le contexte actuel, nuance la publication.

+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que la Marine royale a porté assistance, jeudi, à une embarcation de fortune en difficulté au large de Nador, avec à bord 21 Subsahariens candidats à la migration irrégulière, dont les cadavres d’une femme et d’un bébé.

Selon une source militaire, cité par le quotidien, les secourus ont reçu les soins nécessaires à bord de l’unité de la Marine Royale avant d’être acheminés vers le port de Nador et remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage.

Sondage de la radio marocaine : La Renaissance sportive de Berkane, meilleure équipe en 2020

Par Hicham Alaoui — L’année exceptionnelle de 2020, marquée par la propagation de la pandémie du Covid-19 et ses répercussions sur l’ensemble des secteurs d’activité, n’a pas empêché le service sport de la Radio marocaine de réaliser son sondage annuel pour élire les meilleurs sportifs de l’année.Les organisateurs de ce sondage, auquel ont participé 42 supports médiatiques marocains, ont souligné que la sélection cette année ne dépendait pas des critères retenus précédemment compte tenu de la suspension de diverses activités sportives en raison de la pandémie du Covid-19, à l’exception du football.

Dans ce sondage, le club de la Renaissance Sportive de Berkane (RSB), sacré champion de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF) en 2020 et vainqueur de la Coupe du Trône, a été élu meilleur club de l’année avec 60 points, suivi du Raja de Casablanca, champion du Maroc pour la saison 2019/2020 et demi-finaliste de la Ligue des Champions africaine de Football cette année, avec 43 points.

Dans la catégorie des équipes nationales, l’équipe marocaine de futsal, qui a remporté la Coupe d’Afrique des Nations de cette discipline, organisée à la ville de Laâyoune, a occupé la première place à l’issue de ce sondage, suivie de l’équipe nationale de handball qui s’est qualifiée pour le championnat du monde de handball qui aura lieu la mi-janvier 2021 en Egypte.

Côté entraîneurs, Tariq Skitioui, coach de la Renaissance sportive de Berkane, a été sacré meilleur entraîneur marocain de l’année après son brillant parcours avec son équipe, suivie de Jamal Salami, entraineur du Raja de Casablanca.

A noter que le service Sport de la Radio nationale organisera une cérémonie de remise des prix de ce sondage au siège de la Société nationale de la Radiodiffusion et Télévision (SNRT) à Rabat.

Lancement à Abidjan de l’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly

L’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly d’Abidjan (IFP- AGC), une école à vocation sous-régionale destinée
à former les futures élites politiques, a été officiellement lancé vendredi à Abidjan en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et de plusieurs personnalités, notamment les anciens premiers ministres Jean-Pierre Raffarin ( France), Boubèye Maïga (Mali), Sidya Touré
( Guinée) et l’ex-président malgache Hery Rajaonarimampianina.

Cet Institut qui porte le nom de l’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été créé, selon ses promoteurs, pour perpétuer les valeurs incarnées par celui-ci et contribuer à la formation des jeunes dans le domaine politique ou associatif. De l’avis de Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, par ailleurs, président du Conseil d’administration de cet institut, le déficit de connaissance ou d’éducation politique ou associative des jeunes les expose à une instrumentalisation. 

Poursuivant, il a expliqué que l’IFP-AGC développera deux grands types de formation au profit de plusieurs centaines de jeunes par an. La première sous la forme de séminaires, de 192 heures sur six mois, qui s’adressera à de jeunes militants des partis politiques et de la société civile de 16 à 35 ans. Le second type de formation, a expliqué, M. Touré, est destiné au grand public avec des conférences, des colloques…

  « L’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly sera, à n’en pas douter, un des acteurs majeurs du nouveau modèle social dont notre pays est en train de se doter, fidèle à sa tradition, d’hospitalité, de vivre ensemble et de paix », a soutenu M. Touré.   

« (…) Nous voulons nous aussi relever le défi de la formation des meilleurs élites politiques  pour poursuivre notre œuvre de développement nationale », a dit à son tour, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République ivoirienne Patrick Achi qui s’exprimait au nom du président ivoirien Alassane Ouattara. 

Par ailleurs, il a rappelé longuement les qualités professionnelles et morales de feu Amadou Gon Coulibaly.  « Amadou Gon se dédiait entièrement à la Côte d’Ivoire. Il était un leader naturel et un combattant politique », a indiqué M. Achi réitérant la gratitude de M. Ouattara aux partenaires internationaux de cet institut de formation politique. 

Avant lui, Jean-Pierre Raffarin, l’ancien premier ministre français a estimé que  « que créer une école, c’est semer de la liberté ».  «Gon Coulibaly reste l’exemple d’un homme d’Etat. Retenons ses directives. Je suis là pour m’engager comme partenaire de cette initiative », a fait savoir M. Raffarin appelant les jeunes à s’éloigner de la violence. 

 « La violence est une impasse. La violence bloque le progrès et crée la misère», a-t-il déploré.  « A travers cet institut, nos jeunes doivent mieux appréhender l’avenir », a ajouté de son côté Hery Rajaonarimampianina , l’ex-président malgache. 

L’ex-premier ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé le 08 juillet dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans alors qu’il était le candidat désigné du Rassemblement des Houphoüetistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti d’Alassane Ouattara, à l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre 2020.

L’économie béninoise résiliente face à la Covid-19 grâce à une gouvernance forte

Avec une gestion rationnelle des dépenses publiques et un potentiel économique croissant, le Bénin surmonte la crise liée à la pandémie de Covid-19, ce qui offre au pays une perspective stable.

Le Bénin jouit d’une stabilité politique. Ce climat a permis à l’Etat de déployer au fil des ans son Plan d’action gouvernemental (PAG), regroupant des programmes de développement d’envergure, en réponse aux défis de la croissance économique.   

Grâce à des investissements massifs, le Bénin se positionne dans la catégorie des pays à revenus intermédiaires avec un Produit intérieur brut (PIB) de 6,4%. Mais, cette croissance devrait, à cause de la Covid-19, s’établir à 3,2% en 2020 là où plusieurs pays dans le monde sont en récession, selon une note d’information reçue à APA.

Et ce, malgré le fait que le pays dépend fortement du commerce informel de réexportation et de transit avec le Nigéria (estimé à environ 20 % du PIB) ainsi que de l’agriculture (70% du PIB), notamment le coton, premier produit d’exportation.

Le pays affiche une croissance stable et robuste depuis deux décennies. Toutefois, la pauvreté reste répandue avec un faible niveau du taux de croissance par habitant estimé selon la Banque mondiale  à une moyenne de 1,5 % sur la période 2008-2018.  

« Le taux de pauvreté à l’échelle nationale ressortait à 38,2 % en 2020 contre 40,1 en 2015 ». Résilient, avec un PIB moins impacté (+3,2%), le Bénin occupe la première place dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).    

Réforme de l’appareil de l’Etat  

Le Plan d’action gouvernemental (PAG) a permis de réformer la gouvernance de l’Etat. La vision, impulsée par Patrice Talon, a conduit le Fonds monétaire international (FMI) à décerner une notation avec la mention « très bien » au Bénin pour sa gestion des finances publiques.

L’environnement des affaires, lui, a connu un bond qualitatif, donnant au pays de se situer au 76e rang de l’Indice de performance logistique et au 149e rang sur 190 pays dans le classement Doing Business de la Banque mondiale sur la réglementation des Affaires.

Le chef de l’Etat Patrice Talon envisage, dans le contexte économique actuel, de financer les actions du gouvernement sur fonds propres du pays afin de ne pas exploser la dette extérieure, face au ralentissement économique mondial lié à la pandémie de Covid-19.

Dans cette optique, le gouvernement a engagé près d’une cinquantaine de réformes, dont l’ordonnancement sera suivi par le ministre béninois de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni, distingué « meilleur ministre d’Afrique » par les Financial Afrik awards.

Ces réformes devraient permettre de créer des pôles régionaux de croissance, de décentraliser les investissements, favoriser l’accès à l’eau potable et à l’électricité, de rationaliser la politique fiscale ainsi que l’accès au crédit et aux marchés publics.

Elles visent également à améliorer la bancarisation, les procédures d’obtention des titres fonciers et du permis de construire, rationaliser les recettes de l’Etat, lutter contre la corruption, et à créer un guichet unique pour les procédures du commerce transfrontalier.

Un potentiel croissant

Le Bénin a progressé en matière de création d’entreprises et de raccordement à l’électricité, un indicateur salué par la Banque mondiale. L’Etat a accru les investissements dans le secteur primaire, mais veut réaliser le défis de la modernisation des filières agricoles. 

L’industrialisation des secteurs à fort potentiel de croissance est inscrit à l’agenda de Patrice Talon, qui veut apporter de la valeur ajoutée aux différentes filières, tant dans le secteur primaire, secondaire que tertiaire en vue d’un développement équilibré et durable. 

Les infrastructures socio-économiques, l’innovation technologique et la digitalisation des process constituent un maillon essentiel dans le Plan d’action gouvernemental. Et ce, en vue d’une transformation structurelle de l’économie.  

La valorisation du mix énergétique est une priorité pour l’Etat. Le raccordement au réseau électrique d’une nouvelle centrale a fait passer le taux d’électrification de 46,6% à 55,1% entre 2015 et 2020, un taux que le gouvernement compte relever dans les années à venir.  

Le Bénin a connu de solides performances économiques entre 2016 et 2019 avec un PIB réel moyen de 5,5 %. Mais, depuis août 2019, la décision du Nigéria, son principal partenaire économique, de fermer ses frontières terrestres avec ses voisins a porté un coup dur à l’économie du pays.

En dépit d’une relative résilience, l’activité économique béninoise s’est décélérée à 6,4 % en 2019 contre 6,7 % en 2018 (soit un taux de croissance du PIB par habitant de 3,5 %). Les opérations de réexportation de produits nigérians contribuent pour près de 20% au PIB.

Une plus forte diversification économique, une gestion plus smart des dépenses publiques ainsi qu’une répartition géographique plus équitable des ressources permettraient, selon la Banque mondiale, de baisser le taux de pauvreté et de rendre la croissance plus inclusive.  

Tirages Caf: Teungueth FC se retrouve dans une poule de feu

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé vendredi au tirage au sort des matchs de groupes de la Ligue des champions et des barrages de la Coupe Caf.Qualifié pour la première fois à la phase de groupe de la Ligue des champions africaine, le club sénégalais, Teungueth FC, n’a pas été épargné par le tirage. Cela se pressentait déjà vu qu’il se trouvait dans le lot quatre. Il partage le groupe D avec l’Espérance de Tunis, le Zamalek du Caire et le Mouloudia Club d’Alger, des grands d’Afrique habitués à cette compétition.

Zamalek, déjà bourreau de Génération Foot (1-2 et 1-0) la saison dernière, a été finaliste de la dernière édition de la Ligue des champions. Mais il a été défait (1-2) par Al Ahly, un autre club cairote.

Teungueth FC sera donc le petit poucet de cette poule où les deux équipes classées aux deux premières places se qualifieront en quarts de finale. Mais les Rufisquois ne partiront pas en victimes expiatoires. Ils ont fini de marquer les esprits depuis qu’ils ont éliminé le Raja de Casablanca pour se qualifier en phases de poules de cette compétition. Une performance qu’un club sénégalais n’a plus réalisée depuis 17 ans, du temps de la Jeanne d’Arc de Dakar, aujourd’hui en troisième division.

De son côté, le Jaraaf de Dakar sera opposé au Platinum FC du Zimbabwe pour les matchs de barrages de la Coupe Caf dont les vainqueurs accéderont aux phases de poules. Forts de leur exploit mercredi en Côte d’Ivoire contre le FC SanPedro, les Médinois vont tenter de prolonger le rêve face à une équipe zimbabwéenne atteinte dans son orgueil.

Le Platinum FC a été lourdement battu (4-0) mercredi dernier par les Tanzaniens du Simba SC lors du préliminaire retour de la Ligue des champions. Eliminés de la compétition, les Zimbabwéens ont été reversés dans les barrages de la Coupe Caf.

Ils recevront les Sénégalais à l’aller, le 14 février prochain, là où le match retour est prévu une semaine plus tard à Thiès, à 70 km de Dakar.

Le FMI approuve le 2e programme ICPE avec le Sénégal

Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé l’Instrument de coordination de la politique économique (ICPE) du Sénégal.Le ministère des Finances et du Budget, qui donne l’information, précise que l’approbation a eu lieu le mardi 5 janvier, suivant la procédure de non-objection, c’est-à-dire sans réunion formelle des membres du Conseil d’administration du FMI.

L’institution de Bretton Woods salue « salue ainsi les bonnes performances économiques et financières réalisées dans l’exécution du programme (ICPE du Sénégal)».

Elle souligne, dans un communiqué, que cette « décision exceptionnelle traduit la confiance accordée au Sénégal dans la mise en œuvre satisfaisante de l’ICPE ».

Pour 2020, en dépit de la crise sanitaire et économique, l’année a connu une activité intense, à telle enseigne que les objectifs de recouvrement des recettes budgétaires sont à ce jour atteints voire dépassés. Selon le FMI, le Sénégal paie également à un rythme satisfaisant les dépenses publiques.

« Les principaux indicateurs quantitatifs de gestion sont atteints : cible de déficit budgétaire, plancher des recettes fiscales, plafond des instances de paiement, plancher des dépenses sociales, encours de la dette publique ; les relations avec les partenaires techniques et financiers sont au beau fixe, comme l’atteste le résultat concluant de la deuxième revue de l’ICPE », soutient le FMI, entre autres raisons.

Covid-19: Le Togo disposera de certaines doses de vaccins avant l’arrivée de l’initiative Covax

«Dans l’ensemble, la population a respecté les mesures barrières édictées par le gouvernement dans le cadre des fêtes de fin d’année sur toute l’étendue du territoire», selon le médecin colonel Djibril Mohaman, responsable de la coordination nationale de gestion de la riposte à la Covid 19 lors de la conférence de presse tenue, le mercredi 6 janvier à Lomé.

Le coordonnateur national a exprimé sa satisfaction par rapport à l’observation desdites mesures et remercié le chef de l’Etat pour son leadership dans la gestion de la crise sanitaire et la population pour avoir respecté les nouvelles mesures qui ont pris fin le 3 janvier dernier. Il a précisé néanmoins que le pays est toujours en situation d’état d’urgence sanitaire.

Parlant des solutions de sortie de crise, le médecin colonel Djibril a fait cas de l’utilisation du vaccin contre la pandémie dans les pays développés. «Le chef de l’Etat, président du comité de crise a, dans son adresse à la nation le 31 décembre 2020, dit que le Togo est membre de l’initiative Covax, qui est une collaboration pour un accès en groupe et équitable aux vaccins, ceci permettra aux pays africains d’avoir les vaccins d’ici juin 2021.

Cependant il convient de souligner que le Togo dans sa stratégie disposera de certaines doses de vaccins avant l’arrivée de l’initiative Covax, une stratégie d’anticipation rendue possible grâce au leadership du chef de l’Etat», a-t-il précisé. Pour l’admission desdits vaccins, le médecin colonel a souligné qu’une équipe travaille pour proposer une stratégie à adopter au Togo. Il a rappelé également l’implication du chef de l’Etat, depuis le début de la crise, qui a permis d’assurer au Togo un approvisionnement régulier en équipements et en matériels pour une riposte efficace.

Concernant l’évolution actuelle de la pandémie, l’orateur a mentionné que du 23 décembre au 5 janvier, il a été enregistré 303 cas positifs, 424 guéris et 3 décès. Cette augmentation est due de façon générale aux contaminations communautaires et l’arrivée des voyageurs qui représentent la moitié des contaminations malgré la présentation de leurs certificats montrant qu’ils sont négatifs.

Il a demandé à la population d’être vigilante et appelé les hôtels à mieux s’organiser et à collaborer avec le ministère de la Santé, la FOSAP et la coordination pour la gestion des cas positifs qu’ils ont actuellement pour éviter la multiplication des cas.

Le coordonnateur a ajouté que plus des 2/3 des cas de contaminations se trouvent dans le Grand Lomé et seulement le tiers se retrouve dans les autres préfectures. Il a demandé à la population de continuer par respecter les mesures barrières afin de permettre au Togo de vaincre la pandémie.

Source : ATOP

RDC : libération du principal condamné dans l’assassinat de Laurent Désiré Kabila

Eddy Kapend, l’un des principaux condamnés dans l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila a bénéficié d’une grâce présidentielle, a appris APA vendredi de sources médiatiques.S’agit-il d’une conséquence de la rupture de l’alliance entre l’actuel président, Félix Antoine Tshisekedi, et son prédécesseur, Joseph Kabila ? Rien ne le prouve. Mais une chose est sûre : cette libération intervient au moment où la tension entre les deux acteurs politiques est arrivée à son paroxysme.

Et pour ne rien arranger, l’actuel chef de l’Etat a accordé sa grâce à 22 autres personnes condamnées pour la même affaire.

L’ancien chef de l’État, et père de Joseph Kabila, avait été assassiné le 16 janvier 2001, il a presque 20 ans.