Côte d’Ivoire: « pas de changement de prix du pain » (Haut Patronat boulangerie-pâtisserie)

Le Président du Conseil d’administration du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI), Amadou Koulibaly, désigné mercredi à Abidjan par « consensus » par ses paires, a assuré qu' »il n’y aura pas de changement de prix ».

Des échos font état d’une hausse du coût de la baguette de pain, mais « ce que je puis dire pour l’heure, cette augmentation annoncée n’est pas réelle. (Et) il n’y aura pas de changement de prix », a déclaré à la presse M. Amadou Koulibaly, le tout premier président du HPBP-CI.

« Le prix du pain reste à 150 Fcfa et lorsqu’il y aura un changement, ce sera à la suite de négociations avec le gouvernement et toutes les parties prenantes », a-t-il ajouté alors que sur les réseaux sociaux l’information enfle sur l’annonce d’une hausse du prix du pain par des acteurs du secteur.

Les meuniers, selon plusieurs sources, envisagent d’augmenter de 1.000 Fcfa le sac de 50 Kg de farine de blé à partir du 15 janvier 2021. Ce qui devrait faire passer le sac de 50 Kg de 19.000 Fcfa à 20.000 Fcfa et partant, les boulangers pourraient répercuter la différence sur la baguette de pain.    

Le président du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire, a rassuré qu’il y a un certain nombre de produits qui font l’objet de réglementation et le pain en fait partie. De ce fait, « l’initiative de l’augmentation du prix n’est pas une initiative personnelle ».  

Certes, les meuniers sont tenus de rentabiliser leurs affaires, mais ils sont des « partenaires », a dit M. Amadou Koulibaly, espérant trouver une solution avec ces acteurs chargés d’approvisionner le marché en blé, pour « le bonheur des Ivoiriens ».

Il a admis que « la norme sur le pain date de très longtemps et la farine était à 11.000 Fcfa, mais aujourd’hui, la farine est à 19.000 Fcfa » le sac de 50 Kg, estimant qu' »il est clair que les anciennes normes méritent d’être revisitées ».

« Nous allons saisir les organes pour pouvoir procéder au changement de ces normes », a-t-il poursuivi, tout en faisant savoir que le Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie concerne les propriétaires ou gérants libres de boulangeries.

En outre, dira-t-il, le Haut Patronat est « au-dessus de toutes les autres organisations » du secteur et prévoit engager des discussions avec l’ensemble des acteurs pour arriver à un terrain d’entente sur la question de la hausse des cours du blé, principalement importé de l’Europe, où sévit actuellement la Covid-19.

M. Amadou Koulibaly a pour vice-président M. Tio Salifou. Tous deux ont été « élus à l’unanimité » par 21 délégués régionaux pour une durée de 4 ans renouvelable une fois. Le Conseil, au plan statutaire, comprend 32 délégués régionaux, mais seulement 21 délégations régionales ont été pourvues.  

« C’est le travail qui commence maintenant » après l’assise du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie, a lancé M. Koulibaly qui a engagé l’ensemble des acteurs du secteur à prendre en main son destin.

Kako Nubukpo nommé conseiller économique du président de la Commission de l’UEMOA

L’économiste togolais Kako Nubukpo, prend désormais fonction à Ouagadougou, en tant que Conseiller économique du président de la commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdallah Boureima.

L’ancien ministre togolais de la prospective, et désormais ancien doyen de la faculté des sciences économique et de gestion de l’Université de Lomé, en a lui-même fait l’annonce, sur les réseaux sociaux.

« Comme vous le savez, je travaille sur la question monétaire de nos nations depuis 20 ans maintenant, ceci est avant tout un devoir. J’en profite pour vous annoncer ma nomination en tant que conseiller économique du président de la commission de l’UEMOA. Restons mobilisés ! », a-t-il écrit.

Rappelons que l’Universitaire et haut-fonctionnaire togolais est un des plus emblématiques critiques du Franc CFA, monnaie commune aux 8 pays de l’Union. Il occupe cette nouvelle position au sein de l’institution communautaire en remplacement d’un autre togolais, Essowè Barcola (qui y était depuis 2017). Sa candidature aura notamment été soutenue par le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé.

Rappelons que, Kako Nubukpo, qui a été directeur de la Francophonie économique et numérique au sein de l’OIF, fut déjà chef du Pôle « Analyse économique et recherche » de la Commission de l’organisation sous-régionale.

Litige frontalier : L’Ethiopie demande le retrait des troupes soudanaises

L’Ethiopie a exigé que le Soudan retire ses forces d’un territoire contesté avant que les pourparlers visant à déterminer leur frontière commune de 744 km de long ne reprennent.Dans son point de presse bihebdomadaire de mardi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères éthiopien, Dina Mufti, a déclaré qu’Addis-Abeba avait la ferme volonté de résoudre leur conflit frontalier par des moyens pacifiques.

Addis-Abeba est convaincue qu’un conflit militaire ouvert ne serait pas une solution au différend.

Toutefois, le Mufti a déclaré que l’Ethiopie se réserve toujours le droit de défendre sa souveraineté lorsqu’elle est menacée par une force extérieure.

Les affrontements armés le long de la frontière entre le Soudan et l’Éthiopie sont le dernier rebondissement d’une histoire de rivalité entre les deux pays vieille de plusieurs décennies.

 Il est rare que les deux armées s’affrontent directement pour un territoire.

La zone contestée est connue sous le nom d’al-Fashaga, où le nord-ouest de la région d’Amhara en Éthiopie rencontre l’État soudanais de Gedaref, le grenier à blé.

Les escarmouches à la frontière ont éclaté alors que l’Éthiopie et le Soudan se préparaient à se rencontrer à Khartoum pour un deuxième cycle de pourparlers visant à résoudre le conflit.

Covid-19: la reprise économique mondiale suspendue au succès de la vaccination (BM)

L’économie mondiale devrait progresser de 4 % en 2021, à condition que le déploiement initial des vaccins contre la Covid-19 débouche sur des campagnes massives de vaccination tout au long de l’année, estime le Banque Mondiale (BM).Les signaux de l’économie mondiale devraient passer au vert en 2021 après une année 2020 assombrie par la pandémie du coronavirus. En effet, selon les projections de la BM, l’année 2021 devrait être celle de la relance des échanges internationaux.

En ce qui concerne le continent africain, il devrait sortir de sa première récession enregistrée depuis 25 ans, estime la Banque mondiale. L’économie africaine devrait rebondir cette année, avec une croissance de 2,7% selon l’institution. Une hausse inférieure à la moyenne de 4% enregistrée de 2000 à 2019. Cette faible croissance est due à la persistance de la pandémie de Covid-19.

Selon l’institution de Washington, alors que les pays dont les économies reposent sur l’exportation du pétrole ou des métaux, comme le Nigéria et l’Afrique du Sud vont connaître une reprise atone, elle « devrait être légèrement plus rapide » dans les pays exportateurs de produits agricoles, comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Malawi ou encore l’Ouganda.

L’institution parie sur « un niveau élevé des cours mondiaux des denrées agricoles ». Une lueur d’espoir, même si, avec une croissance démographique soutenue pour le continent, la chute du revenu par habitant, estimée à 6,1% l’année dernière, devrait être de 0,2% cette année. Une situation qui a fait basculer des dizaines de millions de personnes dans l’extrême pauvreté. Pour elles, les perspectives restent sombres.

De façon plus globale, la reprise risque de rester modeste si les responsables politiques ne passent pas résolument à l’action pour endiguer la pandémie et mettre en œuvre des réformes propices aux investissements, signale la Banque mondiale dans sa dernière édition semestrielle des Perspectives économiques mondiales.

Malgré le redémarrage de l’économie mondiale après la contraction de 4,3 % enregistrée en 2020, souligne l’institution financière, la pandémie a prélevé un lourd tribut en termes de morbidité et de mortalité et plongé des millions d’individus dans la pauvreté. Pendant encore de longs mois, l’activité économique risque donc d’être ralentie et les revenus considérablement réduits.

Partant de ce constat, la banque soutient que la priorité immédiate pour les responsables politiques consiste donc à contrôler la propagation du coronavirus et organiser rapidement des campagnes massives de vaccination. Pour soutenir la reprise, les autorités doivent aussi favoriser un cycle d’investissements porteur d’une croissance durable et moins tributaire de la dette publique, poursuit la BM.

A en croire cette dernière, les perspectives à court terme sont hautement incertaines, et selon un scénario pessimiste de hausse continue des contaminations et de retard dans le déploiement des vaccins, l’économie mondiale pourrait ne regagner que 1,6 % en 2021.

À l’inverse, en cas de maîtrise de la pandémie et d’accélération de la vaccination, le rythme de croissance pourrait atteindre pratiquement 5 %.

Le rebond amorcé dans les économies avancées a pris fin au troisième trimestre 2020, freiné par la recrudescence des infections, laissant craindre un redressement lent et difficile. Après une contraction estimée à 3,6 % en 2020, le PIB américain devrait rebondir à 3,5 % en 2021. La zone euro devrait afficher une croissance de 3,6 % en 2021, après un repli de 7,4 % en 2020. Au Japon, l’activité devrait progresser de 2,5 % en 2021, après une contraction de 5,3 % en 2020.

Le PIB global des marchés émergents et des économies en développement (EMDE), Chine comprise, devrait croître de 5 % en 2021, après une contraction de 2,6 % en 2020. L’économie chinoise devrait bondir de 7,9 %, contre 2 % en 2020. Hors Chine, les prévisions pour le groupe des EMDE tablent sur une hausse de 3,4 % en 2021 après un recul de 5 % en 2020. L’activité dans les économies à faible revenu devrait progresser de 3,3 % en 2021, après un repli de 0,9 % en 2020.

L’actualité économique fait la manchette des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la portée stratégique de la Zlecaf, les retombées économiques de la pandémie de Covid-19 et le potentiel inexploité.+Al Bayane+ note que la création de la ZLECAF est devenue une réalité concrète à partir du 1er janvier à la suite d’une cérémonie officielle de lancement, après que l’accord eût obtenu le nombre de ratifications requises.

Comme son nom l’indique, la ZLECAF vise l’instauration d’un vaste marché au niveau continental. Il faut dire que le chemin pour y parvenir a été long et sinueux. Il a fallu attendre près de 60 ans, depuis la création de l’OUA en 1963 (devenue Union Africaine en 2002), pour voir enfin voeu qui animait les pères fondateurs se réaliser.

Cet accord s’inscrit dans le sillage de l’agenda 2063 qui prévoit un certain nombre d’actions phares dont notamment la création d’un réseau intégré de trains à grande vitesse, l’instauration d’un passeport africain permettant la libre circulation des personnes, la création d’une université virtuelle africaine, l’instauration de la paix sur le Continent en résolvant tous les conflits…

Il s’agit d’une vision globale qui veut faire de l’Afrique, à l’avenir, un « acteur dominant sur la scène mondiale ».

+Le Matin+ se fait l’écho du rapport du Fonds monétaire international (FMI) à l’issue de ses consultations de 2020 avec le Maroc au titre de l’Article IV et selon lequel la réactivité du gouvernement marocain a permis de contenir les retombées économiques de la pandémie de Covid-19.

« La résilience des paiements et la baisse des importations ont permis de contenir les besoins de financement extérieur du Maroc », indique le FMI dans un communiqué diffusé mardi, tablant sur une croissance de 4,5% en 2021 pour le Royaume.

L’institution financière internationale basée à Washington a noté que les réserves en devises « restent largement au-dessus » du niveau de l’année précédente grâce notamment au recours à la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) en avril dernier, ainsi qu’à un plus grand accès au financement extérieur.

« Les banques ont jusqu’à présent navigué la récession plutôt bien, et le crédit a continué à augmenter en 2020, reflétant à la fois une réponse forte de la banque centrale, qui a amélioré les conditions (d’accès) aux liquidités et réduit les taux d’intérêt, outre les programmes de crédits garantis du gouvernement », se félicite le FMI, citée par le quotidien/

+Aujourd’hui le Maroc+ cite une étude sur l’offre exportable du Maroc, élaborée par l’Association marocaine des exportateurs du Maroc (ASMEX) en partenariat avec Mazars et Grant Thornton. Selon cette étude,  « s’attaquer au commerce international est une réelle opportunité pour le Maroc. A la clef, 15 milliards de dollars potentiels à travers des capacités existantes dormantes, des opportunités offertes par les dynamiques sectorielles ou encore la forte demande mondiale.

Par secteur, c’est 2,85 milliards de dollars potentiels à l’export pour la chimie et parachimie, 2,64 milliards de dollars pour le textile, 2,14 milliards de dollars pour l’automobile, 1,8 milliard de dollars pour les produits de la mer, ou encore 1,7 milliard de dollars pour l’agriculture.

Concernant les régions à fort potentiel d’export, on trouve, en top 3, Casablanca-Settat en tête avec une estimation de 147 milliards de dirhams grâce à une panoplie de secteurs porteurs comme la chimie et parachimie, l’aéronautique, l’automobile ou encore la finance, pour ne citer qu’eux. Elle est suivie par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec un potentiel estimé à 72,4 milliards de dirhams par le biais de l’automobile, du textile, de l’agriculture, de l’Offshoring et des produits de la mer. Et, en troisième position, Rabat-Salé-Kénitra avec 61 milliards estimés à travers l’automobile, le textile-cuir ou encore l’agro-industrie.

A travers cette étude, l’Asmex ambitionne d’élaborer un contrat-cadre avec la tutelle, fait savoir journal. Dans son viseur, la mise en place d’une stratégie de développement des exportations marocaines. Pour atteindre l’objectif, plusieurs axes clés ont été identifiés. Parmi eux, on note la diversification des marchés et secteurs, la création d’une forte valeur ajoutée à l’export ou encore l’impulsion d’une dynamique régionale et d’un ancrage territorial.

+L’Economiste+ indique que l’économie nationale aurait régressé de 5,5% au quatrième trimestre 2020, au lieu de -7,2% un trimestre plus tôt, sous l’effet d’une baisse de 4,9% de la valeur ajoutée hors agriculture et d’une contraction de 7,4% de celle de l’agriculture.

C’est ce qu’indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans sa nouvelle note de conjoncture. La valeur ajoutée agricole s’est en effet contractée de 7,4% au quatrième trimestre 2020, en variation annuelle, « dans un contexte d’augmentation des coûts de production et du retard des précipitations automnales », explique le HCP.

De son côté, la demande mondiale adressée au Maroc a reculé de 4,1% au dernier trimestre en glissement annuel. À cela s’ajoute une la baisse de la consommation des ménages sur la même période. Mais celle-ci a limité la baisse à 3,5% contre 10,7% un trimestre auparavant.

L’état d’urgence partiel à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, commentent le nouvel état d’urgence assorti d’un couvre-feu décrété hier par le président de la République pour contrer la propagation du virus dans les régions de Dakar et Thiès.

« Etat d’urgence et couvre-feu partiel à Dakar et Thiès », titre Le Soleil, précisant qu’il est « interdit de circuler de 21h à 5h » du matin. Le quotidien national qui rapporte que 90% des cas de contaminations sont concentrées dans ces deux régions informe que « d’autres mesures seront annoncées ce mercredi à l’issue du Conseil des ministres ».

« Dakar et Thiès sont sous cloche », affiche Vox Populi, soulignant que l’on se dirige « vers des restrictions dans les transports et les marchés ». Cela fait dire à EnQuête que « Macky Sall serre la vis ». Pour Le Quotidien, « Macky ferme l’axe du mal ». 

Le même jouirnal signale par ailleurs que Macky Sall veut aussi une stratégie nationale de vaccination dans les meilleurs délais pour « prendre en charge et en priorité la vaccination du personnel médical et des groupes cibles qui nécessitent la plus grande attention ».

Sous le titre « Macky+re-confine+ Dakar et Thiès », Sud Quotidien revient sur cette même actualité et donne la parole au ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr qui détaille, en ces termes, la situation dans les deux régions concernées par cette nouvelle mesure : « Les régions de Dakar et Thiès comptabilisent presque 90% des cas positifs. Aujourd’hui, le Sénégal est à 19964 cas. La région de Dakar à elle seule polarise 13 447 cas, la région de Thiès en compte 2237 cas », soutient-il. 

Cette nouvelle mesure, effective dès ce mercredi soir, « était dans l’air depuis quelques jours (…) et découle des recommandations du corps médical », souligne WalfQuotidien, qui cite le président de la République. 

L’Observateur s’intéresse aux conséquences de cette nouvelle donne et signale que c’est « une mesure pleine de péripéties » et que l’on fonce droit « vers de terribles lendemains économiques ». 

Les quotidiens sénégalais célèbrent par ailleurs le coup historique du club de football Teungueth FC en Ligue des champions africains. A ce propos, Stades note que « Raja, un poids lourd africain, (a été) mis à terre » par le club de Rufisque (Dakar) qui en est à sa première participation. 

« Les Rufisquois rallument la flamme, 16 ans après la JA (Jeanne d’Arc) », se félicite le journal du groupe Africome.

Sénégal/Covid-19: état d’urgence et couvre-feu à Dakar et Thiès

Les régions de Dakar et Thiès entrent en état d’urgence assorti d’un couvre-feu partiel pour lutter contre la Covid-19.La mesure prise par le président Macky Sall et qui vise à endiguer la propagation du coronavirus dans ces deux régions considérées comme l’épicentre de la pandémie au Sénégal, entre en vigueur à partir de mercredi de 21 heures à 5 heures du matin.

Justifiant cette décision par l’urgence de lutter contre la Covid-19, le chef de l’État a demandé une stratégie nationale de vaccination.

À la date du 5 janvier 2021, le Sénégal a enregistré 19.964 cas de Covid-19 dont 17.690 guéris, 428 décès et 1845 sous traitement.

Côte d’Ivoire: l’IMF reconduit dans l’annexe fiscale 2021

L’Impôt minimum forfaitaire (IMF), suspendu par l’Etat ivoirien dans la perspective d’une étude, a été reconduit dans l’annexe fiscale 2021.

La réforme de la fiscalité applicable aux Petites et moyennes entreprises (PME) a été présentée aux entreprises et aux organisations professionnelles du secteur privé, au siège du Patronat ivoirien, à Abidjan.

Le Cabinet fiscal Mondon Conseil international, comme de tradition, a en collaboration avec la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgeci, Patronat ivoirien),  présenté ses principales  dispositions fiscales. 

Mme Annick Kopoin, expert fiscaliste au sein de ce Cabinet, a indiqué que l’annexe fiscale 2021 a reconduit l’Impôt minimum forfaitaire, suspendu dans le précédent dispositif fiscal.

Elle a fait savoir que pour une entreprise soumise au régime réel simplifié dont l’ensemble des impôts et taxes supportés en 2021 s’élève à 5 millions Fcfa, avec un résultat déficitaire, aura un IMF égal à 3 millions Fcfa.

Concernant une entreprise, au régime normal, qui réalise un résultat déficitaire au 31 décembre 2021, et l’ensemble des impôts et taxes s’établissent à 10 millions Fcfa, aura un IMF égal à 5 millions Fcfa. 

Le Patronat ivoirien a toujours demandé la « suppression de l’IMF considéré comme anti-économique »,  a dit M. Dominique Tati, qui représentait la Cgeci lors des discussions avec le gouvernement.

M. Philippe Eponon, représentant du président de la Cgeci, Jean-Marie Ackah, a fait savoir que le président du Patronat a instruit ses services à l’effet de mesurer l’impact réel de ces dispositions sur les entreprises en vue de travailler à trouver une solution. 

 L’expert fiscaliste a en outre  souligné que l’article 33 institue deux nouveaux régimes d’imposition en lieu et place du régime de la taxe forfaitaire des petits commerçants et artisans, et régime de l’impôt synthétique. 

Ces deux nouveaux régimes d’imposition sont le régime de l’entreprenant et le régime des micro-entreprises. Leur institution a également donné lieu à la création de nouvelles retenues à la source à la charge des contribuables. 

Le régime de l’entreprenant regroupe les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel, toutes taxes comprises, n’excédent pas 50 millions de Fcfa.

L’annexe fiscale 2021 publiée le 4 janvier, rentre en vigueur le 8 janvier 2021, selon la loi des finances, a relevé Mme Annick Kopoin.  

Ligue des champions d’Afrique : Le club sénégalais de Teungueth élimine le Raja de Casablanca

Le club sénégalais de Teungueth a éliminé, mardi, le Raja de Casablanca pour se qualifier au troisième tour de la Ligue des Champions d’Afrique de football.Les deux clubs n’ont pas pu se départager au terme du temps réglementaire (0-0) de cette rencontre disputée sur une pelouse impraticable en raison des fortes pluies qui se sont abattues sur la capitale économique du Royaume.

La séance des tirs au but a tourné en faveur du club sénégalais de Teungueth sur le score de (1-3).

A l’aller, disputé il y a deux semaines à Dakar, les deux formations se sont quittées sur un nul blanc (0-0). L’autre représentant du Maroc dans cette compétition continentale, le Wydad Casablanca (WAC) accueillera mercredi le Stade Malien. En match aller, le WAC s’était incliné sur le score de 1 but à 0.

Le tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des Champions de la CAF et du deuxième tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération de la CAF aura lieu ce vendredi au Caire.

Les vainqueurs à l’issue des deux manches du 2e tour préliminaire de la Ligue des Champions prendront part au tirage déterminant la composition des groupes.

Concernant le tirage du deuxième tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération, il s’effectuera avec les vainqueurs du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération et les malheureux perdants du deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions.

Les pays du Golfe décidés à mettre en œuvre le partenariat stratégique avec le Maroc

Les pays du Golfe ont appelé, mardi, à intensifier les efforts afin de mettre en œuvre les plans d’action conjoints prévus dans le cadre du partenariat stratégique avec le Maroc.Dans la Déclaration finale, adoptée à l’issue du 41ème Sommet du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) tenu dans le gouvernorat d’Al-Ula, au nord-ouest de l’Arabie Saoudite, les pays du Golfe ont souligné l’importance du partenariat stratégique spécifique entre le CCG et le Maroc.

Ils ont aussi réaffirmé les positions et les décisions fermes des États du Golfe en faveur de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Maroc, exprimant leur soutien aux mesures prises par le Maroc pour rétablir la mobilité civile et commerciale dans la zone tampon d’El Guerguarat, au Sahara marocain.

A cet égard, ils ont rejeté toutes actions ou pratiques qui affecterait le trafic à El Guerguarat.

Présidé par le Prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, le Sommet a vu la présence de Cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, émir de l’État du Koweït, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, émir de l’État du Qatar, le Prince héritier du Bahreïn, Salman ben Hamad, le vice-Premier ministre omanais, Fahd Ben Mahmoud Al Said et Cheikh Mohammed Ben Rachid Al Maktoum, vice-président des Émirats Arabes Unis.

Lors de ce Sommet, le Qatar et l’Arabie Saoudite, ainsi que cinq autres pays du Golfe, ont signé un accord rétablissant entièrement les relations entre Doha et plusieurs de ses voisins, lors d’un sommet destiné à apaiser les tensions dans la région.

Après trois ans et demi de boycott et de messages hostiles par médias interposés, le Koweït, en médiateur du Golfe, a révélé, lundi soir, que l’Arabie saoudite, a accepté de rouvrir au Qatar son espace aérien et toutes ses frontières.