Fake news: visé par des plaintes, l’avatar Chris Yapi invité à « montrer son visage »

L’avatar Chris Yapi est visé par des plaintes en Côte d’Ivoire pour fake news, a indiqué mardi le procureur de la République, Christophe Richard Adou, l’invitant à « montrer son visage » afin d’assumer ses posts.

M. Christophe Richard Adou, procureur de la République près le tribunal d’Abidjan-Plateau, s’exprimait à une tribune du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) autour du thème : « médias et droits de l’homme, comment coopérer face aux fake news ? », au siège de cette institution, à Abidjan.

« Quand on fait quelque chose en toute responsabilité, on doit montrer son visage, parce que les publications peuvent entraîner des troubles à l’ordre public et l’opposition des uns contre les autres », a déclaré le procureur Richard Adou à la suite d’une question.

Pour le procureur, « ce n’est pas la meilleure façon de lutter; parce que les médias sociaux ont un rôle aussi éducatif, mais pourquoi diantre, on se cacherait derrière des pseudonymes, des avatars et autres pour troubler l’ordre public ? ».

« Il y a beaucoup de plaintes et le procureur s’est auto-saisi, nous le recherchons, la personne elle-même le sait et un jour où l’autre, elle finira par se faire prendre, mais on espère que d’ici là il n’y aura pas des dégâts irréparables », a ajouté M. Richard Adou.

« Tous les Ivoiriens connaissent Chris Yapi, je pense que c’est la personne la plus célèbre de Côte d’Ivoire. Moi-même, je pensais que j’étais célèbre, mais Chris Yapi est plus célèbre que moi, surtout que lui il ne ment jamais », a-t-il ironisé.

Chris Yapi a « publié qu’ il a consulté les registres de décès et qu’il y a un président d’institution qui est décédé. Je crois qu’ il faut qu’ on soit sérieux, vous imaginez le préjudice moral qu’on cause à la famille de quelqu’un qu’on annonce le décès? », a-t-il poursuivi.

  

Il a fait observer que « des informations publiées n’ont pas conformes à la réalité (et) quand on est garçon on vient devant la nation (pour parler); mais pourquoi se cacher derrière un anonymat malveillant « .

Les délits, dira-t-il, c’est sur un délai de « trois ans avant que ça ne se prescrivent, donc à tout moment les auteurs peuvent être poursuivis », c’est pourquoi les populations doivent « utiliser les médias sociaux avec responsabilité ».

« On a découvert plusieurs vaccins anti-Covid-19, mais « il y a plusieurs personnes qui font chaque jour des productions, sans être des spécialistes, ou des professeurs en médecine qui disent que ceux qui ont fait tel vaccin ont deux années pour vivre », a-t-il déploré.

Tout cela, préviendra-t-il, « est de nature à décourager les gens, ce qui fait qu’ il y a beaucoup de personnes qui hésitent encore à se faire vacciner ». Des individus peuvent mourir à cause de ces posts et il faut leur appliquer la rigueur de la loi pénale.

Une étude publiée dans une revue américaine, dira-t-il, a montré que « les fake news liées au Covid-19 auraient causé la mort d’environ 800 personnes dans le monde et entraîné l’hospitalisation de 5800 individus. En outre, une soixantaine de personnes sont devenues aveugles après avoir bu du méthanol.

Ceux qui diffusent ces genres d’informations ou qui les reproduisent sont passifs de poursuites judiciaires, et peuvent payer des amendes allant de 500.0000 à 20 millions Fcfa, a-t-il souligné,  rappelant que la dame à l’origine de la diffusion d’une vidéo qui a conduit au meurtre d’un Nigérien à Abidjan, a été condamnée à cinq années d’emprisonnement.

« Avant de publier quelque chose, on doit se demander est-ce que cette publication ne va pas entraîner des troubles ou amener les gens à se loguer les uns contre les autres, ou ne va pas conduire à des morts d’hommes », a-t-il conseillé.

Le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci),  la faîtière de la presse numérique ivoirienne, Lassina Sermé, a fait observer qu’ il y a deux types de fake news  (fausses nouvelles): la désinformation et la mésinformation.

La désinformation est une fausse information émise de façon délibérée ou intentionnelle à l’effet de nuire à l’honorabilité d’une entité  ou d’une personne, alors que la mésinformation est une information qui peut se révéler fausse, mais sans intention de nuire.

Évoquant les nouveaux médias, le président du Repprelci a parlé d’Internet, du téléphone mobile et des médias sociaux (Facebook, Twitter…).  Ces nouveaux médias, très interactifs, font  la concurrence aux médias traditionnels.

M. Sermé a fait remarquer qu’ ils sont « difficiles à réglementer et à censurer », c’est pourquoi on peut être aux États-Unis et communiquer sur la Côte d’Ivoire, et seule la coopération judiciaire peut permettre d’interpeler les fautifs.

Alors que les journalistes respectent les normes liées à leur profession, les internautes, eux, n’ont aucune contrainte, ce qui les expose à des fake news. Il a invité les usagers d’Internet à utiliser des outils de vérification des images tels « Google image, Tineye, Invid, YouTube data view ».

Mme Régina Diplo qui représentait l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse imprimée et numérique, a relevé que l’institution veille à la liberté de la presse, tout en exhortant les médias à respecter le régime juridique de la presse et la déontologie du métier.

Maroc/Covid-19 : Le nombre de décès en baisse de 18,2% (ministère)

Le nombre des décès a enregistré une baisse de 18,2% durant les deux dernières semaines (8/21 juin), a indiqué mardi le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel de la situation épidémiologique au Maroc, faisant état d’une « stabilisation des indicateurs ».Si le taux de contamination a connu une augmentation sensible (+12,05%), le taux de positivité a enregistré une légère baisse, passant de 3,87% à 3,31%, a-t-on ajouté dans ce bilan, présenté par le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, relevant que les cas actifs se sont élevés à 3.732, contre 3.165 deux semaines auparavant (+18%).

Alors que le nombre des cas critiques admis aux unités de soins intensifs est resté stable, celui des patients sous intubation a baissé de 50% durant la même période, s’est-il réjoui.

De manière générale, la situation épidémiologique demeure sous contrôle, a-t-il considéré, appelant à davantage de vigilance afin d’éviter toute résurgence de la diffusion du virus.

Maroc : La banque centrale maintient son taux directeur inchangé à 1,5%

La banque centrale du Maroc a décidé de maintenir son taux directeur inchangé à 1,5%, estimant que l’orientation de la politique monétaire reste largement accommodante et les conditions de financement adéquates.Dans un communiqué publié mardi à l’issue de la réunion de son Conseil, la banque centrale a jugé que le niveau actuel du taux directeur demeure « approprié ».

Analysant l’évolution de la situation sanitaire et la conjoncture économique aux niveaux national et international, ainsi que les projections macroéconomiques de la Banque à moyen terme, l’institution monétaire a estimé à cet égard que la reprise de l’activité se poursuit à un rythme soutenu, favorisée par l’assouplissement des restrictions, les conditions de financement accommodantes et le stimulus budgétaire.

Les perspectives restent toutefois « entourées d’un niveau élevé d’incertitudes en lien notamment avec l’apparition de nouveaux variants du virus et les disparités entre pays en termes de rythme de vaccination ».

Côté inflation, le Conseil a noté qu’après des taux de 0,7% en 2020 et de 0,1% au premier trimestre de 2021, l’inflation a atteint 1,7% en moyenne au cours des mois d’avril et mai.

Sous l’effet de la hausse prévue des cours internationaux du pétrole et de certains produits alimentaires, ainsi que de l’amélioration de la demande intérieure, elle devrait poursuivre son accélération tout en restant à des niveaux modérés, ressortant à 1% sur l’ensemble de cette année et à 1,2% en 2022. Sa composante sous-jacente augmenterait de 0,5% en 2020 à 1,2% en 2021, puis à 1,5% en 2022.

En rappelant les données provisoires des comptes nationaux annuels pour 2020 publiées par le HCP (une contraction de l’économie de 6,3% au lieu de 7,1%), le Conseil prévoit une poursuite de la reprise économique observée ces derniers mois, « soutenue, d’une part, par les mesures de relance budgétaire et l’orientation accommodante de la politique monétaire et, d’autre part, par les progrès notables de la campagne de vaccination et l’assouplissement des restrictions sanitaires ».

Ainsi, selon les projections de la banque centrale, la croissance atteindrait 5,3% cette année, portée par une hausse de 3,6% de la valeur ajoutée des activités non agricoles et un rebond de 17,6% de celle du secteur agricole.

En 2022, la croissance se consoliderait à 3,3%, avec une poursuite de l’amélioration du rythme des activités non agricoles à 3,8% et une baisse de 2% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’un retour à une production céréalière moyenne de 75 millions de quintaux.

Mauritanie: L’ex-président Aziz incarcéré

L’ex-président mauritanien a été envoyé mardi soir en prison sur décision d’un juge.Un juge d’instruction du tribunal de Nouakchott, la capitale, qui a auditionné, mardi 22 juin, l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a décidé de l’incarcérer.

Des mesures de sécurité strictes ont été imposées aux abords du palais de justice lors de l’audition de l’ancien chef de l’Etat, et en conjonction avec le prononcé de la décision de le renvoyer en prison.

Ould Abdelaziz serait placé dans un appartement privé pendant deux semaines, en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie du Covid-19 avant d’être placé en détention à la prison.

L’ex-président mauritanien avait quitté le pouvoir mi-2019, mais une commission d’enquête parlementaire a émis des soupçons sur son implication dans des faits présumés de corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite ou encore dilapidation de biens publics.

Depuis mars dernier, il est placé sous contrôle judiciaire strict.

Le juge d’instruction du tribunal de Nouakchott, la capitale, qui a auditionné, mardi 22 juin, l’ancien mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a décidé de l’incarcérer.

Des mesures de sécurité strictes ont été imposées aux abords du palais de justice lors de l’audition de l’ancien chef de l’Etat, et en conjonction avec le prononcé de la décision de le renvoyer en prison.

Ould Abdelaziz serait placé dans un appartement privé pendant deux semaines, en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie du Covid-19 avant d’être placé en détention à la prison.

L’ex-président mauritanien avait quitté le pouvoir mi-2019, mais une commission d’enquête parlementaire a émis des soupçons sur son implication dans des faits présumés de corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite ou encore dilapidation de biens publics.

Depuis mars dernier, il est placé sous contrôle judiciaire strict.

Acquisition d’une parcelle de 5 hectares pour les journalistes ivoiriens

La Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a acquis, mardi , une parcelle de terre de cinq hectares avec un Arrêté de concession définitive (ACD) à Bingerville Akpé Résidentiel, dans la banlieue Est d’Abidjan.

Cette acquisition a fait l’objet d’une signature, devant notaire, de l’acte de vente de la parcelle. Au terme de l’acte paraphé par « M. Karim Yassine gérant de la société cédante, GDS, et M. Cissé Sindou Président du Conseil d’administration (PCA) de la MS-Médias, l’acquéreur (MS-Médias), à compter de ce jour, devient le propriétaire de ladite parcelle ».     

« Désormais, la mutuelle dispose du site de cinq hectares » s’est félicité le PCA de la MS-Médias, Cissé Sindou, annonçant dans la foulée que la mutuelle « y effectuera des travaux de terrassement » dans quelques jours.

Les prochaines étapes seront  le morcellement en des lots de 200, 300 et 500 m2, le bornage et l’attribution des lots aux souscripteurs.   

Cette parcelle est  acquise dans le cadre du projet d’acquisition de terrains nus initié par la MS-Médias au bénéfice des travailleurs des médias et des personnels du secteur de la Communication et des médias.  

Cette acquisition a été possible grâce à un emprunt bancaire obtenu par la MS-Médias avec la caution du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP)  représenté à cette cérémonie de signature par Monsieur Camara Bangaly.    

       

Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens.

Elle dispose de trois produits opérationnels que sont l’assurance santé, le Fonds de solidarité et le projet immobilier.

Maroc : La FAO, l’OIE et l’OMS lancent un projet visant à combattre la résistance aux antimicrobiens

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le ministère marocain de l’Agriculture ont lancé, mardi, un projet visant à combattre la résistance aux antimicrobiens à travers une approche « One Health au Maroc ».Conçu en 2019, ce projet doté d’un budget de 1 million de dollar, devrait opérer sur une période de 18 mois, et a pour objectifs d’améliorer les capacités du pays pour la conception et la mise en œuvre de cadres politiques, de plans et de programmes d’investissement liés à la résistance aux antimicrobiens, de développer les systèmes de génération, d’analyse et d’interprétation des données sur la résistance et la consommation des antimicrobiens et de renforcer les systèmes de biosécurité et de prévention et contrôle des infections (IPC), indique un communiqué du ministère marocain de l’Agriculture, parvenu à APA.

Ayant pour origine le Fond fiduciaire multipartenaires, dont le Maroc a été parmi les premiers pays à bénéficier, ce projet vient en appui au Plan stratégique national pour la prévention et le contrôle de la résistance aux antimicrobiens au Maroc qui vise à mettre en place un dispositif de gouvernance au niveau national, à renforcer les connaissances à travers la surveillance et la recherche, à réduire l’incidence des infections grâce à la prévention et au contrôle, et enfin à optimiser l’usage des antibiotiques en médecine humaine et animale.

Intervenants virtuellement lors de cette rencontre, le Secrétaire général du Département de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, et le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, se sont félicités de l’organisation de cet évènement qui affirme l’importance qu’accorde le Maroc à la surveillance, l’évaluation et l’analyse de la résistance aux antimicrobiens au niveau national et réaffirment l’engagement des ministères qu’ils représentent à mener ensemble une réflexion sur la formulation d’actions pour accompagner la mise en œuvre du plan d’action national.

Ce lancement s’est prolongé par un atelier national sur « l’Approche progressive de gestion de la résistance aux antimicrobiens (PMP-AMR) » organisé du 22 au 24 juin 2021 à Rabat, dont un des objectifs visés est l’évaluation de la mise en œuvre du Plan d’action national (PAN) de lutte contre la résistance aux antimicrobiens.

Cet atelier animé par des experts internationaux (FAO, OIE et OMS) a été l’occasion pour les participants de s’initier à l’outil « Progressive Management Pathway (PMP) on Antimicrobial Resistance ».

Cette méthode d’évaluation, développée par la FAO, est destinée à les pays à entreprendre des actions concrètes basées sur le renforcement de la communication, la surveillance, la gouvernance et des bonnes pratiques en vue d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’action national selon l’approche « One Health », visant une meilleure gestion des risques de résistance aux antimicrobiens et une utilisation plus prudente des antimicrobiens.

Présentation à Abidjan de la ligne Dakar-New York et Washington

A Abidjan, la capitale économique ivoirienne, des agences de voyage et des entreprises, ont été instruites sur le déploiement de Air Sénégal avec la ligne Dakar-New York et Washington qui s’ouvre le 2 septembre 2021.

L’information a été portée, mardi à Abidjan, par une délégation de la compagnie. Selon Mme Saoudatou Ndongo, la directrice des ventes et de la distribution, la desserte se fera « sur New-York et Washington à partir du 2 septembre 2021 ».  

« Notre venue à Abidjan est pour rencontrer le réseau de distribution, les agences de voyage, mais également les corporates et les entreprises qui ont à voyager énormément ainsi que les institutionnels », a-t-elle indiqué, en marge d’une réunion. 

Cette tournée a lieu dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. D’Abidjan, la délégation devrait se rendre à Conakry, tandis qu’une autre équipe scrute l’horizon au Mali et au Cameroun « pour sensibiliser à l’ouverture de cette destination ».  

Air Sénégal existe depuis trois ans. Elle avait un réseau régional avec des vols sur l’Afrique de l’Ouest et du centre, sur l’Europe avec un quotidien sur Paris, des vols sur Marseille, Lyon, Milan, Barcelone et se développe aujourd’hui sur les États-Unis. 

Avec des avions neufs, configurés entre business class, prenium et économique, la société veut satisfaire toutes les bourses. Elle offre par ailleurs un temps de transit d’environ 2 heures à Dakar pour pourvoir se rendre aux États-Unis.  

Sécurité sociale: des caisses sociales du Gabon s’inspirent de l’expérience de la CGRAE

Une mission conjointe de deux caisses sociales du Gabon séjournent à Abidjan où elles s’inspirent de l’expérience de l’Institution de prévoyance sociale-caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire dans le cadre de la coopération inter-caisses.

Cette mission de la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF) et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) du Gabon prévue du 21 au 24 juin 2021 sera marquée par un partage d’expériences et de bons procédés dans divers domaines de la sécurité sociale entre les caisses-sœurs, conformément aux directives de la Conférence interafricaine de prévoyance sociale (CIPRES).

Dans un discours de bienvenue prononcé mardi, le directeur général de l’IPS-CGRAE, Abdrahamane Berté a relevé que « cette visite conjointe est une véritable expression de la solidarité qui unit les organismes de prévoyance sociale de l’espace de la CIPRES mais surtout un bel exemple de la coopération sud-sud qu’il faut vivement encourager entre nos différents pays dans le but d’accélérer une émergence économique adaptée à nos réalités ».

« C’est la raison pour laquelle l’IPS-CGRAE, très honorée d’avoir été choisie comme modèle de bonnes pratiques, a pris toutes les dispositions afin de vous garantir une mission fructueuse qui remplisse, voire dépasse les nobles objectifs recherchés », a-t-il ajouté.

C’est pour apprendre de la riche expérience de reconversion réussie de l’IPS-CGRAE suite à la réforme de 2012, que cette visite de travail a été sollicitée conjointement par les deux caisses sœurs du Gabon.  A l’instar de la Côte d’Ivoire, le Gabon s’apprête à franchir le cap des nécessaires réformes similaires.

Des échanges de bonnes pratiques sur la base du modèle ivoirien dans le secteur de la sécurité sociale ainsi qu’un partage d’expériences sur les points de réforme du système de réforme des pensions publiques et privées sont au menu des travaux.

Des séances de travail porteront également sur l’autonomie financière (recouvrement de cotisations et constitution des réserves techniques), la coordination des régimes pour les carrières alternées public/privé, la mise en place d’un régime complémentaire de retraite par capitalisation, l’extension des prestations au profit des fonctionnaires, et la refonte du système d’information et de transformation digitale.

Après les interminables périodes de confinement et autres restrictions imposées par la Covid-19, cette activité d’envergure dans le domaine de la coopération inter-caisses représente, pour l’IPS-CGRAE, la première du genre depuis plus d’un an, a conclu M. Berté.

L’IPS-CGRAE est une personne morale de droit privé, de type particulier chargée de gérer le recouvrement des cotisations sociales, de procéder au paiement des prestations sociales relatives aux régimes obligatoires de pensions civiles et militaires ainsi qu’aux régimes complémentaires ou spéciaux, obligatoires ou volontaires de pensions.

Mugefci: Zadi Gnagna dénonce un « tripatouillage du processus électoral »

Théodore Zadi Gnagna, tête de liste du groupe Maturité, Unité, Renaissance « MUR » pour la présidence de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugefci), a dénoncé mardi un « tripatouillage du processus électoral ».

Au cours d’une conférence de presse, à Abidjan, il a appelé « à la vigilance des mutualistes et à leur mobilisation, pour faire barrage à cette volonté de tripatouillage du processus électoral », qui devrait permettre en septembre le renouvellement des instances de la Mugefci. 

Pour mettre en œuvre son programme « ambitieux », M. Zadi estime qu' »il importe que le processus électoral soit transparent, crédible et démocratique », ce qui devrait permettre de départager équitablement les candidats, au vote.  

Il a indexé un communiqué en date du 11 juin 2021, de l’actuel Conseil d’administration convoquant une Assemblée générale ordinaire portant « amendements, adoption du guide électoral » et « présentation du comité électoral national ». 

M. Zadi a soutenu qu’ il est « curieux qu’une Assemblé générale ordinaire d’une mutuelle sociale, où l’ordre du jour devrait porter exclusivement sur le bilan de gestion de l’année écoulée ou sur le bilan du mandat, statue sur un point aussi important qu’est la modification du guide électoral qui devrait faire l’objet d’une Assemblée générale extraordinaire ». 

La modification du guide électoral est du ressort de l’Assemblée générale, sur proposition du Conseil d’administration, cependant le groupe se dit opposé à ces amendements et à la désignation d’un comité électoral de « façon unilatérale » par le Conseil d’administration sortant. 

Évoquant la jurisprudence des élections de 2017, il a noté que par l’arrêté, le ministre de l’Emploi d’alors M. Jean Claude Kouassi avait nommé les membres du comité électoral des élections pour le mandat 2017 – 2021. 

« Pour parallélisme des formes, nous souhaitons que toutes les modifications et une quelconque nomination se fassent de concert avec le ministère en charge des affaires sociales et de la Mutualité dont le rôle de régulation est indéniable », a-t-il lancé.  

Le groupe MUR dénonce par ailleurs des tournées actuelles du président du Conseil d’administration qui constituent une « campagne déguisée avec les moyens de la Mugefci, pour présenter une candidate aux mutualistes ».

En outre, la mise en place par le Conseil d’administration d’un plan stratégique 2020 – 2022, soit un plan qui va au- delà de son mandat, « dénote de sa volonté de se maintenir envers et contre tous », a-t-il poursuivi. 

« Pour toutes ces raisons, le groupe Maturité, Unité, Renaissance (MUR) doute de la sincérité du Conseil d’administration actuel à mettre en place des mécanismes à même de garantir la libre expression et le secret du vote, comme le recommande l’article 43 du règlement 07/2009/CM/UEMOA portant réglementation de la mutualité sociale, au sein de l’UEMOA », a-t-il déclaré.  

« Nous mettons le Conseil d’administration actuel en garde contre toute modification unilatérale du guide électoral que nous ne reconnaîtrons pas (et) tiendrons le Conseil d’administration pour responsable de tous les troubles que leur entêtement pourrait engendrer », a-t-il prévenu. 

Par conséquent,  la liste MUR a invité « le gouvernement, à travers le ministère à charge des affaires sociales et de la Mutualité à prendre en main le processus électoral, à l’effet de préserver la paix sociale si chèrement acquise ».

Les élections pour le renouvellement des instances de la Mugefci sont prévues en septembre 2021. Dans ce cadre, le groupe «Maturité, Unité, renaissance » a fait sa sortie officielle, le mercredi 09 juin 2021, à la Maison de l’Entreprise, sise au Plateau.

Sénégal : le Japon soutient la relance économique

Les deux pays ont signé à Dakar deux accords d’un montant global de 4,65 milliards de francs CFA pour le projet de réhabilitation du Port de Dakar et le programme d’urgence en réponse à la crise du Covid-19, a appris APA mardi.Les accords ont été paraphés par le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Arai Tatsuo.

« Je dois relever avec satisfaction que le financement complémentaire de 2,80 milliards de francs CFA du projet de réhabilitation du môle 3 du Port de Dakar, portera la contribution totale du Japon 21,935 milliards de francs CFA », a dit M. Hott.

Selon lui, l’accord sur le projet de réhabilitation du môle 3 du Port de Dakar permettra de relancer les travaux suspendus, ajoutant que les impacts seront notables sur la compétitivité du port, surtout dans le contexte de la relance de l’économie post-Covid-19.

« Le port doit moderniser ses installations et accroître sa compétitivité pour augmenter son chiffre d’affaires, en vue de conforter le rôle qu’il joue dans le développement du commerce extérieur au Sénégal et dans la sous-région », a-t-il ajouté.

« Le projet de réhabilitation du môle 3 du port de Dakar constitue un projet phare du Sénégal dans le domaine des infrastructures de qualité », a indiqué de son côté l’ambassadeur du Japon au Sénégal.

A l’en croire, ce projet permettra d’élargir et de faciliter la logistique pour le Mali, tout en contribuant à la croissance durable du Sénégal et à renforcer la connectivité.

S’agissant du programme de soutien d’urgence en réponse à la crise de COVID, portant sur un montant de plus de 2 milliards de francs CFA, le ministre de l’Economie a souligné qu’il permettra de fournir des équipements liés à la chaîne de froid, à la construction d’entrepôts de vaccin, de produits pharmaceutiques etc.

M. Arai Tatsuo a par ailleurs soutenu que l’accord signé sur le programme d’urgence à la réponse à la crise de COVID-19, permet de rendre les vaccins disponibles partout à travers le territoire sénégalais.

Il a rappelé que les deux accords s’inscrivent dans la concrétisation des piliers de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), qui demeure « une économie à travers l’investissement dans les infrastructures de qualité. »