Laurent Gbagbo se rend dans son village dimanche

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo se rend le dimanche prochain dans son village de Mama, dans le département de Gagnoa à 270 km d’Abidjan au Centre-ouest de la Côte d’Ivoire.

Dans un communiqué transmis à APA, le président de la Commission communication du Comité opérationnel d’accueil, Katinan Koné annonce que ce séjour prévu les dimanche 27 et lundi 28 juin 2021 se fera en deux étapes.

La première étape sera « un arrêt dans son village maternel (Blouzon) pour s’incliner sur la tombe de sa défunte mère, feu la matriarche Gadô Marguerite».  « Cette étape qui s’effectuera strictement dans l’intimité familiale, est formellement interdite aux médias et à toute couverture médiatique », précise le communiqué.

La deuxième étape sera consacrée aux cérémonies publiques à Mama, le dimanche et le lundi. Elle sera  ouverte à tous les « médias qui désirent en assurer la couverture ».

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale le 31 mars 2021 dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales ivoiriennes de 2010-2011, est rentré à Abidjan le 17 juin 2021 après 10 ans d’absence.

Afrique : l’insécurité foncière des femmes est persistante (activiste)

Les femmes africaines peinent toujours à avoir un accès sécurisé au foncier, a soutenu Halima Tiousso.La présidente du Collège des femmes du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) attribue cette situation à plusieurs facteurs dont l’accaparement des terres.

« L’insécurité foncière des femmes est toujours persistante et aggravée. Il y a beaucoup de pression exercée sur le foncier à cause de plusieurs facteurs comme les conflits, la démographie, l’accaparement des terres et le mode de gouvernance », a indiqué Mme Tioussou.

Elle s’exprimait ce vendredi à Dakar au cours d’un forum national sur les droits fonciers des femmes au Sénégal, auquel prennent part des représentantes du Togo et du Niger. La rencontre, axée sur le thème « Des évidences à l’action : Stratégies et outils pour une gouvernance foncière inclusive et un accès sécurisé des femmes à la terre au Sénégal », est organisée par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR).

Poursuivant, Halima Tiousso a affirmé que des « marges de progression » restent à faire pour mettre un terme à la fracture foncière qui est en défaveur des femmes.

« A quelques exceptions près, la problématique de l’accès des femmes au foncier est la même dans tous les 13 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Sénégal, Sierra Leone, Togo) membres du ROPPA », a poursuivi la présidente du Collège des femmes du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA).

Ce qui fait dire à Ciré Lô, Directeur de cabinet du ministère de la Femme de la Famille et du Genre que les inégalités d’accès au foncier entre homme/femme sont « là, existantes et persistantes ».

« Face à cette situation, il faut s’appuyer sur plusieurs leviers pour inverser la tendance. Parmi ces leviers, il y a la formation et la sensibilisation des femmes sur leurs droits », a dit l’officiel sénégalais.

Dépréciation de monnaies africaines face au dollar américain

La valeur de l’indice des devises SANUSI 18 s’est dépréciée de 0,15% par rapport au dollar américain au cours de la semaine du 18 au 25 juin 2021, a appris APA vendredi.L’indice SANUSI 18 géré par l’Infinity Crew est un panier de 18 devises africaines.

La valeur du Cedi ghanéen, du Rand sud-africain, du Pula botswanais, du Kwanza angolais, du Birr éthiopien, du Dinar algérien et de la Livre égyptienne s’est dépréciée par rapport au dollar américain au cours de cette période.

En revanche, la Leone sierra léonaise, le dollar libérien, le franc CFA, l’escudo cap-verdien, le franc CFA centrafricain, le shilling tanzanien, le dirham marocain, le dalasi gambien, le shilling kenyan et le naira nigérian se sont appréciés par rapport à la devise américaine. Il en est de même du franc guinéen qui est resté stable.

Les tableaux de la grille fractale comparent les variations en pourcentage des taux de change de dix-huit monnaies africaines et les variations en pourcentage des prix de quinze produits de base exportés d’Afrique.

Gabon : poursuite du procès du putsch manqué

Les auteurs du coup d’Etat manqué de 2019 contre le président gabonais Ali Bongo Ondimba comparaissent devant la cour militaire spéciale.Plus de deux ans après leur tentative de coup d’Etat avorté, le lieutenant Kelly Ondo et ses complices comparaissent devant la cour militaire spéciale. Les exceptions d’inconstitutionnalités soulevées par les avocats de la défense ont été finalement rejetées par la cour.

Les avocats des mutins avaient brandi comme arguments les dispositions du Code pénal gabonais qui indique que lorsqu’une procédure implique au moins un civil, cette cour militaire n’est plus compétente. Or, parmi les neuf accusés dont huit gendarmes, on retrouve l’opposant et seul civil Ballack Obame.

Les présumés putschistes entendus le 18 et le 21 juin sont désormais entendus sur le fond depuis hier jeudi. Ils risquent la « prison à vie » pour les délits « d’atteinte à la sûreté de l’Etat » après leur forfait.

Le 7 janvier 2019, alors que Ali Bongo est en convalescence au Maroc après un accident vasculaire cérébrale (AVC), un commando dirigé par le lieutenant Kelly Ondo Obiang membre de la garde républicaine (GR) tente de s’emparer du pouvoir pour dit-il sortir le pays du « chaos ».

Après avoir pris le contrôle de la radio nationale, ils annoncent la mise en place d’un Conseil national de restauration, avant d’être neutralisés quelques heures après par les forces loyalistes.

Mali : la Minusma visée par une voiture piégée

L’attaque d’une base opérationnelle temporaire de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) est survenue ce vendredi matin.Sur son compte Twitter, la Minusma informe que quinze Casques bleus sont blessés dans cette attaque. Ces derniers, a-t-elle précisé, sont en train d’être évacués pour recevoir des soins. L’assaut s’est produit au Nord du Mali « près du village d’Ichagara »  dans la commune de Tarkint située à Gao.

La Minusma « condamne fermement » cette attaque et souhaite « un prompt et complet rétablissement » aux blessés. Spécialiste des mouvements jihadistes, Wassim Nasr désigne « un kamikaze » comme l’auteur de cet acte de violence, non sans préciser qu’il y a « plusieurs blessés parmi les militaires allemands ».

Il y a quelques jours seulement, ce mode opératoire a été utilisé, à Gossi dans le Centre du Mali, contre la force Barkhane faisant, là aussi, plusieurs blessés. Les jihadistes multiplient les actions alors que la France se prépare à un désengagement progressif au Sahel.

En effet, le 10 juin dernier, le président Emmanuel Macron a annoncé la « fin de l’opération Barkhane en tant qu’opération extérieure » et la « transformation profonde » de la présence militaire française dans cette zone désertique.

A terme, les 5100 militaires tricolores devraient progressivement passer le témoin aux armées locales et au groupement de forces spéciales européennes dénommé Takuba.

Les 100 Young Leaders de la French-African Foundation dévoilés le 30 juin

La French-African Foundation révélera le 30 juin 2021, en direct sur ses réseaux sociaux, la composition de la promotion 2021 de son programme phare Young Leaders, annonce une note transmise à APA, vendredi.

Les « 100 réponses » des experts, révélant les lauréats, constituent un temps fort de cette nouvelle édition qui intervient au terme d’une sélection marquée par un grand nombre de candidatures et la diversité des profils. 

Ces 100 lauréats distingués parmi près de 3 000 jeunes africains et français pour la qualité de leur projet et leur engagement s’apprêtent à s’investir pour co-construire le monde de demain.

Porté par un important dispositif de communication en ligne et dans les médias entre le 17 février et le 5 avril, le résultat de l’appel à candidatures du Programme Young Leaders de la French-African Foundation a dépassé les attentes avec des effectifs qui ont été triplés par rapport à la précédente édition. 

A titre de comparaison, l’appel à candidatures version 2019 – l’édition 2020 du programme Young Leaders ayant été annulée pour cause de Covid – avait suscité 2 000 candidatures.

Émanant de 53 pays différents, le trio de tête du nombre de candidats fut la France (13,3%), le Nigeria (12,2%) et le Cameroun (8,2%), suivis par la République Démocratique du Congo, le Kenya et la Côte d’Ivoire, ayant fourni respectivement 5,1%, 4,3% et 4% du contingent des candidats. 

Si la cible francophone a été la plus réactive (61,7% des candidatures), les candidatures anglophones représentent tout de même 33,6% de l’ensemble. La tranche des 31-35 ans constitue elle 37,7% des candidatures, et les secteurs associatif, éducatif, gouvernemental et agricole arrivent en tête. 

Le profil de la promotion 2021, qui respecte strictement la parité et reflète l’ensemble des secteurs, régions et pays d’Afrique, sera dévoilé le 30 juin au cours d’une soirée privée.

Le « 100 answers Reveal » réunira une centaine de personnalités, parmi lesquelles les membres du comité de sélection, des personnalités politiques et économiques ainsi que les partenaires de la French-African Foundation tels que l’Agence Française de Développement, Meridiam et le Groupe Duval.  

L’événement sera disponible en direct à partir de 19h (GTM+2) sur les réseaux sociaux de la Fondation. La révélation qui marque le coup d’envoi du programme Young Leaders placé sous le haut patronage du président de la République française, Emmanuel Macron, et du président de la République du Sénégal, Macky Sall, ouvrira la voie aux sessions de réflexion et ateliers sur le thème de la résilience. 

L’ensemble de la promotion participera au séminaire de 5 jours et au nouveau Sommet Afrique-France, en octobre en France, puis au Sénégal en fin d’année. Ces sessions permettront aux lauréats de bénéficier d’opportunités uniques de mentorat, de formation et de networking avec des dirigeants des secteurs public et privé.

« Le nombre de candidatures reçues, la qualité et la diversité des profils et le nombre de pays représentés attestent de la notoriété croissante de notre programme en France et à travers l’Afrique. Cela nous conforte dans notre contribution à l’émergence d’une relève française et africaine créative, ambitieuse et désireuse de travailler ensemble », a déclaré Alexandre Coster, co-fondateur et co-président de la French-African Foundation. 

« Cette nouvelle cohorte de talents franco-africains confirme, à son échelle, la vivacité qui existe sur les deux territoires, en France, en Europe et en Afrique. Nous nous réjouissons de proposer à ces 100 personnalités prometteuses cette plateforme d’expression qu’est le programme Young Leaders », a dit Khaled Igué, co-fondateur et co-président de la Fondation. 

Créée en février 2019, la French-African Foundation a pour mission d’identifier, de rassembler et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine, et de soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération, notamment à travers son programme phare Young Leaders. 

Ce dernier offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Elimination discrimination raciale: l’Ivoirien Sidiki Bakari Diaby élu au CERD à New-York

L’Ivoirien Sidiki Bakari Diaby a été élu jeudi comme membre du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD), au Palais des nations à New-York.

M. Diaby a été élu comme premier membre sur 12 candidats au CERD, devant les États-Unis, à la 29e réunion des Etats parties à la Convention internationale pour l’élimination de toutes les formes de discrimination.

Cet organisme est le premier organe conventionnel de protection des droits de l’Homme des nations unies. L’Ivoirien Sidiki Bakri Diaby a été élu pour un deuxième mandat consécutif.

 Tout premier Ivoirien à siéger dans les neuf principaux organes conventionnel des Nations unies, l’Ivoirien Sidiki Bakari Diaby intervient en sa qualité d’expert auprès du Haut-commissariat aux droits de l’Homme.

L’expert ivoirien a pris part à l’examen de soixante-sept Etats partis. Il a été le rapporteur pays de la Principauté de Andorre, des Royaume du Cambodge et de la Belgique.

Le projet de modification du Code pénal tient en haleine la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent essentiellement de l’examen sous haute tension de ce texte par l’Assemblée nationale.Le Soleil annonce que les députés se réunissent en séance plénière, aujourd’hui à 10 heures, pour étudier « le projet n°10/21 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal ».

Selon l’exposé des motifs, rapporte le quotidien national, « cette réforme vise à définir une nouvelle politique de recouvrement des avoirs criminels. Elle porte également sur le financement du terrorisme, la piraterie maritime… ».

Outre le Code pénal, la représentation nationale se penchera sur le Code de procédure pénale. WalfQuotidien signale que « l’Etat traque les nouveaux terroristes » avec la refonte des textes portant sur « le droit de manifester et la régulation des réseaux sociaux ».

Pour L’AS, « l’Etat corse les peines ». Dans ce journal, Seydou Guèye, le porte-parole de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir), se veut rassurant en jurant que ces modifications n’ont rien à voir avec « la liberté de manifestation ou de rassemblement ».

Mais l’opposition n’y croit pas du tout. Au contraire, elle pointe du doigt « un projet liberticide » qui la pousse, selon Le Quotidien, « à manifester ».  Face à la presse hier jeudi, relate ce journal, les opposants ont particulièrement dénoncé l’article 279-1 du Code pénal assimilant plusieurs actes au terrorisme.

C’est déjà le « branle-bas de combat » pour l’opposition ayant multiplié « les rencontres et déclarations jusque tard dans la nuit » du jeudi au vendredi, fait savoir Vox Populi. Dans les colonnes de ce journal, Cheikh Abdou Mbacké, 2e vice-président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, soutient que « toutes ces manœuvres visent Ousmane Sonko ».

L’Observateur, de son côté, indique que le mot d’ordre du Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D, opposition) est de « résister à tout prix ». Dans ce quotidien, Aliou Sané, Coordonnateur du mouvement citoyen, Y en a marre, tire à boulets rouges sur les tenants du pouvoir : « Ce projet de loi est dangereux pour notre démocratie et tous les Sénégalais qui se posent en contre-pouvoir mais surtout un danger pour nos vies. L’heure est grave. La dictature est là, il faut faire face ».

Sud Quotidien cite Ousmane Sonko, le chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) pour qui, « le président Macky Sall cherche à installer la peur dans l’esprit de (ses concitoyens) pour se baliser le chemin d’un troisième mandat ».

Dans sa réplique, publiée par le même journal, Aymérou Gningue, le président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle, Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof), déclare : « C’est bien triste tout ça. Ils sont encore dans la désinformation systématique ». Tout porte à croire, d’après Libération, qu’on se dirige « vers un vendredi de confrontation ».

Sur un tout autre sujet, Stades signale que le chef de l’Etat, Macky Sall, « a décidé de tenir une réunion (sur l’état des infrastructures sportives) au moment où la Confédération africaine de football (Caf) met la pression sur les associations » n’ayant toujours pas de stades répondant aux normes internationales.

Candidat à la présidence de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), Mady Touré, le fondateur de l’Académie Génération Foot, a présenté, dans Record, un « programme (dans lequel il) réserve une place prépondérante » aux installations sportives.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les relations Maroc-Libye, la gestion de l’épidémie de coronavirus et les enjeux de la sensibilisation sur la nutrition maternelle et infantile et la taxe carbone sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+L’Economiste+ cite une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a affirmé, jeudi, que le Maroc, se tiendra toujours aux côtés des institutions libyennes légitimes et soutiendra les efforts internationaux visant à résoudre la crise que traverse ce pays du Maghreb, dans le cadre de ce qui a été convenu entre les différentes parties libyennes notamment la tenue des élections à leur date prévue.

« Le Maroc considère que l’organisation des élections doit être l’objectif principal de la prochaine étape en Libye », a souligné Bourita dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, mettant l’accent sur la nécessité de l’adhésion de toutes les institutions libyennes aux préparatifs de ces échéances pour qu’elles puissent se dérouler dans les meilleures conditions.

La même publication, qui revient sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, écrit que les développements de cette pandémie survenus dans les différentes pays du monde « nous mettent en demeure d’être vigilants » et de « ne pas commettre d’impair » à l’occasion des rassemblements qui s’annoncent pour les fêtes de l’Aïd Al Adha.
Selon le journal, le gouvernement se trouve aujourd’hui dans une posture « inconfortable »: ne rien faire au risque d’être accusé de sous-estimer la situation, ou agir, c’est à dire « serrer la vis du confinement” avec ce que cela peut induire comme engagement de la responsabilité sur de nouvelles factures économique et sociale.Il préconise en conséquence de « placer le curseur sur un juste milieu qui ne pénaliserait ni une alternative ni une autre », et de faire « des efforts d’auto-discipline » qui permettraient d’éviter des « solutions radicales ».

+Le Matin+, qui aborde les enjeux de la sensibilisation sur la nutrition maternelle et infantile, dont des journées seront organisées par le ministère de la santé durant un mois jusqu’au 24 juillet, écrit que cette campagne, organisée en partenariat avec l’INDH et l’Unicef, « permettra de renforcer les connaissances des femmes enceintes ou allaitantes, de leurs familles et des communautés sur les avantages de l’adoption de ces pratiques favorables à la bonne santé et nutrition de la mère et de l’enfant ».Cette campagne s’inscrit d’une part, dans le cadre du Programme national de nutrition, qui vise à améliorer l’état de santé de chaque individu à travers une bonne nutrition et d’autre part, dans le contexte de la célébration du mois de la parentalité positive instituée au mois de juin de chaque année, explique l’auteur de l’article.

+Libération+ relève que le Maroc risque de perdre 80 milliards de DH sur ses exportations de voitures vers le marché européen à l’horizon 2023, a indiqué dernièrement le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique devant la commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants. Et pour cause : la taxe carbone que l’UE compte instaurer sur les produits fabriqués via des énergies fossiles. Pourquoi le ministre s’alarme-t-il alors que la prochaine taxe vise en priorité les produits importés « de pays moins regardants sur leurs émissions de gaz à effet de serre » ? , s’interroge le quotidien.

Ce qui n’est pas le cas du Maroc qui vient d’être classé au quatrième rang mondial en termes de performance climatique, derrière la Suède, la Grande-Bretagne et le Danemark, selon le rapport de l’Indice de performance climatique de 2021, rappelle-t-il. 

Le Maroc a reçu également une note élevée pour sa politique climatique internationale. En effet, le fort engagement du Maroc dans le cadre de l’Accord de Paris et sa participation active aux alliances climatiques mondiales lui confèrent un rôle de leadership en matière d’énergie et de durabilité sur le continent africain, se félicite le journal.

Côte d’Ivoire: les citoyens sensibilisés sur les comportements aux passages à niveau

La Société ivoirienne de gestion du patrimoine ferroviaire (Sipf, publique) a sensibilisé jeudi à Abidjan les citoyens sur les comportements à adopter aux passages à niveau, qui est le croisement de la route et du rail.Cette sensibilisation de masse a eu lieu à l’occasion de la 13e Journée internationale de prise de conscience des dangers aux passages à niveau autour du thème « La distraction peut-être fatale aux passages à niveau ». 

« Il y a beaucoup d’accidents » sur les passages à niveau, a indiqué M. Fofana Youssouf, chef du service de gestion du patrimoine et des immobilisations au chemin de fer à la SIPF, ce qui justifie cette action de sensibilisation au croisement route-rail.  

Au cours de cette journée, il a été rappelé aux populations qu’au coup de sifflet du train à un passage à niveau, l’on doit marquer un arrêt, de même à la vue d’une barrière, ou lorsqu’un train arrive.

 Sur des brochures distribuées aux passants, la SIPF exhorte les usagers à éviter d’écouter la musique ou la radio à l’approche d’un passage à niveau, à ralentir, à s’arrêter et à descendre les vitres aux passages à niveau.  

« Des mariés qui ont refusé de s’arrêter au passage à niveau vers l’Oser (Sud Abidjan), ont vu leur voiture s’éteindre en s’engageant sur le rail, alors que le train avait sifflé. Ils ont été obligés de sortir de la voiture et fuir pour éviter de se faire écraser par le train qui a finalement broyé le véhicule », a rapporté M. Fofana, une situation survenue il y a quelques mois. 

Née des cendres de la Régie Abidjan Niger (RAN), la SIPF assure le suivi, le contrôle, la préservation du domaine public et des infrastructures ferroviaires et participe à toute action tendant à leur développement.  

Chaque année, l’Union internationale du chemin de fer organise dans le mois de juin une journée dédiée à la sensibilisation sur les dangers au passage à niveau. En Côte d’Ivoire, la SIPF organise à cette période des actions de sensibilisation de masse.