Vaccin antipaludique : un nouveau financement pour l’Afrique

Ce soutien international de près de 160 millions $ pour la période allant de 2022 à 2025 permettra d’améliorer l’accès au vaccin pour les enfants.L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) accueille avec satisfaction l’initiative lancée par Gavi, l’Alliance du vaccin, qui offre aux pays une occasion historique de demander un financement afin d’introduire ou d’amplifier le déploiement du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 (RTS,S). Ce soutien international doté d’une enveloppe de près de 160 millions de dollars américains vise à améliorer l’accès au vaccin pour les enfants exposés à un risque élevé de maladie et de décès dus au paludisme, en commençant par le Ghana, le Kenya et le Malawi. Après ces trois pays africains qui ont lancé la phase pilote de l’introduction du vaccin en 2019, l’initiative sera étendue à d’autres pays éligibles où la maladie est endémique.

Le paludisme reste une cause majeure de maladie et de décès chez les enfants en Afrique subsaharienne, selon l’OMS. En 2020, près d’un demi-million d’enfants Africains sont décédés du paludisme, soit un enfant chaque minute.

Depuis sa toute première introduction en 2019, les communautés africaines ont bien accepté le premier vaccin antipaludique après un temps relativement court. La demande reste élevée malgré le contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ce qui s’illustre par le succès en matière de vaccination et une couverture allant de 73 % à plus de 90 % pour la première dose selon le pays. À ce jour, environ 1,3 million d’enfants ont bénéficié de ce vaccin dans les trois pays pilotes d’Afrique.

« La nouvelle opportunité de financement de Gavi nous rapproche un peu plus de la possibilité d’administrer à des millions d’enfants supplémentaires en Afrique le vaccin antipaludéen RTS,S qui sauve des vies », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Pendant la pandémie, alors que les services de santé de routine étaient confrontés à d’innombrables défis, les parents et les soignants ont amené leurs enfants dans les cliniques et aux centres de santé afin qu’ils soient vaccinés contre le paludisme. Ils savent très bien que des vies sont perdues chaque jour à cause du paludisme et désirent protéger leurs enfants contre cette maladie mortelle ».

Suite à la recommandation formulée par l’OMS en octobre 2021 concernant l’utilisation à grande échelle du vaccin antipaludique RTS,S chez les enfants vivant dans des régions où la transmission du paludisme à Plasmodium falciparum est de niveau modéré à élevé, un certain nombre de pays endémiques au paludisme ont exprimé leur intérêt pour l’adoption du vaccin et devraient solliciter le soutien de Gavi en vue de son introduction.

Le vaccin RTS,S agit de façon spécifique contre le Plasmodium falciparum, qui est le parasite palustre le plus mortel et le plus répandu sur le continent africain. Là où le vaccin a été introduit, on a pu observer une baisse considérable du nombre d’enfants hospitalisés pour cause de paludisme grave, de même qu’une baisse du nombre de décès d’enfants dans la tranche d’âge visée par le vaccin.

Gavi, l’Alliance du vaccin, a indiqué que la première date limite de septembre 2022 pour la soumission des demandes, est réservée aux pays qui utilisent actuellement le vaccin et pour lesquels la continuité du programme de vaccination est une priorité. Une deuxième phase de soumission des demandes ouverte à d’autres pays éligibles où le paludisme est endémique, sera clôturée en janvier 2023. Les pays peuvent soumettre des manifestations d’intérêt pendant la première phase de financement pour être inclus dans ce cycle.

« Le paludisme a dévasté des communautés en Afrique pendant trop longtemps. Nous savons qu’au départ, l’offre ne répondra pas à la demande, mais nous sommes tout de même impatients de travailler avec les pays et nos partenaires pour intégrer ce nouvel outil à nos efforts de lutte contre le paludisme et à assurer sa mise à échelle, ce qui pourrait sauver la vie de milliers d’enfants partout sur le continent », a expliqué Thabani Maphosa, Directeur général en charge des programmes pays chez Gavi.

Lesotho : tenue des élections générales le 7 octobre

Le Lesotho organisera des élections générales le 7 octobre, a déclaré le président de la Commission électorale du pays, Mpaiphele Maqutu, dans une note publiée mercredi dernier.Selon Mpaiphele Maqutu, les résultats définitifs de ces joutes électorales seront publiés le lendemain du vote.

Le chef du parti ayant la majorité au parlement de 120 sièges est élu Premier ministre.

L’annonce de la date des élections intervient une semaine après la dissolution du parlement par le roi Letsie III, conformément aux procédures de préparation de nouveaux scrutins.

Le petit royaume d’Afrique australe, qui compte un peu plus de deux millions d’habitants, est secoué par une instabilité politique depuis son indépendance en 1966, une situation qui a donné lieu à plusieurs coups d’Etat et à de nombreuses élections au fil des ans.

Le pays a organisé trois élections entre 2012 et 2017 qui se sont soldées par des coalitions fracturées et des turbulences.

Aucun Premier ministre n’a effectué un mandat complet de cinq ans au cours de la dernière décennie, le royaume ayant connu deux Premiers ministres depuis les derniers scrutins de 2017.

Sénégal : les dégâts des fortes pluies à la Une

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce jeudi 21 juillet 2022 sont largement revenus sur les dégâts causés par les fortes pluies à Dakar.« Dakar déjà sous les eaux », lance Sud Quotidien, après les fortes pluies de mercredi. Le journal révèle que « plusieurs quartiers pataugent, des familles cherchent le sec ». A Grand Yoff, commune de la capitale, « un pan de l’autoroute s’effondre à hauteur du pont de l’Emergence ».

Walfadjri indique que « les eaux reprennent leurs quartiers » après les pluies de mercredi et note des « failles dans les ouvrages ».

Les pluies diluviennes à Dakar sont devenues un « cas d’eaux empoisonné par le régime », selon L’Observateur. Le journal soutient que « la banlieue renoue avec les vieux démons des inondations ».

A Keur Massar, le nouvel autopont est indexé par les populations. La météo nationale annonce des systèmes pluvio-orageux ce jeudi et demain, rapporte le journal.

Inondations à Dakar, « galères capitales », se désole EnQuête. Le journal se demande « où sont passés les milliards pour la lutte contre les inondations ? ». EnQuête note en effet que les 84 millimètres de pluie qui se sont abattus, hier, sur la capitale ont fait beaucoup de dégâts.

Première pluie, premiers dégâts, « Dakar goutte fort », indique Bés Bi, Le Jour. Les communes de Keur Mbaye Fall et Mbao en banlieue dakaroise « confinées » informe le journal. « Circulation bouchée, les populations appellent au secours », ajoute la parution.

Le Soleil souligne que » Keur Massar est encore frappé de plein fouet » par les pluies.

Sur un autre registre, le quotidien national fait mention de « la réception des 33 buts interurbains modernes » par le chef de l’Etat, Macky Sall. Le journal rappelle que ce lot de bus va participer au renouvellement du parc automobile de la société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD).

Pendant ce temps, la campagne électorale pour les législatives du 31 juillet 2022 bat son plein. A Ziguinchor, fief de l’opposant Ousmane Sonko, la tête de la coalition présidentielle, Aminata Touré, salue « l’unité retrouvée des responsables », renseigne EnQuête.

EnQuête nous informe que Macky Sall demande « l’accélération de plusieurs projets » dans certaines régions. Ce qui fait dire au journal, que le président de la République « drague » Saint-Louis, Rufisque, et Keur Massar.

Pendant ce temps, Ousmane Sonko en campagne à Koumpentoum dans le Sénégal oriental, ‘dévoile les quatre premières lois à voter », une fois que l’opposition aura obtenu la majorité à l’Assemblée nationale.

Soudan : levée du blocus de la frontière avec l’Ethiopie

Le Soudan a ouvert le point de passage de Gallabat à l’Ethiopie voisine après des mois de blocus à cause des tensions sur leur frontière commune, a rapporté APA jeudi.La décision du Soudan d’ouvrir la zone frontalière répondrait à la volonté de résoudre la question frontalière avec l’Ethiopie par des moyens pacifiques.

Elle intervient quelques jours après que le gouvernement éthiopien a annoncé qu’il avait convenu avec l’agence des Nations Unies, UNOPS, de reconstruire les infrastructures de la région du Tigré, endommagées par la guerre.

L’Ethiopie n’a pas encore commenté la décision de Khartoum. Les dirigeants des deux pays se sont rencontrés au Kenya au début du mois, en marge d’une réunion de l’IGAD (Agence intergouvernementale pour le développement), et ont discuté des récentes tensions. Ils ont ensuite convenu de former un comité conjoint pour mettre fin au différend.

L’IGAD semble avoir travaillé en coulisses pour convaincre les deux pays d’éviter une guerre frontalière.

Dans un article publié lundi, The East African, citant Workeneh Gebeyehu, le Secrétaire exécutif de l’IGAD, a indiqué que l’IGAD « a amené les parties à s’asseoir à la table, mais il appartiendra entièrement aux deux parties de rédiger un accord pour résoudre les différends frontaliers persistants… ».

Il est également indiqué que les deux pays ont accepté de recourir au dialogue pour résoudre la question de la frontière.

Le Dr Workneh Gebeyehu a déclaré que « les deux parties conviennent de la nécessité du dialogue et ont accueilli favorablement les appels à la non-violence ».

Cependant, il a déclaré que le problème de la frontière, qui a été le théâtre de violences sporadiques pendant des années, nécessitait des discussions dont les termes devront être définis par les dirigeants des deux pays, comme le rapporte l’East African.

La tension entre le Soudan et l’Ethiopie s’est accrue le mois dernier après que Khartoum a affirmé que sept de ses soldats avaient été exécutés par les forces de défense éthiopiennes dans la région d’Al-Fashga.

Les forces de défense éthiopiennes ont démenti cette allégation, imputant les meurtres aux milices locales de la région. En effet, un milicien a été tué lors d’un accrochage avec les troupes éthiopiennes.

Economie et alimentaire au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale, la gestion de la sécurité alimentaire au Maroc et la problématique du renchérissement des produits de première nécessité sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la situation de l’économie nationale, telle qu’évoquée par la Banque mondiale dans son dernier rapport rendu public mercredi, écrit que les sécheresses répétitives suivies, comme celles connues ces quatre dernières années, « mettent sérieusement en péril l’économie sur le long terme ».

Face à une telle menace, il n’y a pas d’autres choix que de “revoir en profondeur” et surtout “de manière courageuse” les politiques publiques en matière de gestion des ressources en eau et précisément pour ce qui est de l’utilisation et de la demande, préconise le quotidien.

Les experts de la Banque n’y vont pas par quatre chemins : cela passera inévitablement par des révisions de la valorisation des prix de la ressource, rapporte-t-il.

En des termes plus clairs, les politiques tarifaires de l’eau qui ont été établies il y a des décennies ne peuvent pas continuer d’être appliquées dans un contexte de pénurie et de stress hydrique, précise-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la gestion de la sécurité alimentaire au Maroc, écrit qu’au-delà de la gestion rationnelle du marché, la réorganisation de l’approvisionnement régional, la territorialisation de l’alimentation et toutes les mesures liées au boost de l’entrepreneuriat dans le monde rural, la réussite de la sécurité alimentaire dépend surtout des mesures incitatives qui seront mises en place pour encourager les opérateurs à investir davantage dans le développement et la modernisation des infrastructures de stockage.

Des investissements qui permettront de sécuriser les approvisionnements en recourant à des achats massifs en période de détente sur les cours internationaux, surtout pour les aliments à forte demande, tels que le blé, explique le journal.

Il va sans dire que ces mesures devraient être accompagnées par l’amélioration des conditions de collecte de la récolte nationale et une révision de l’actuel modèle agricole, en optant pour une stratégie plus résiliente, capable de garantir la sécurité alimentaire même pendant les années de vaches maigres, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde la problématique du renchérissement des prix des produits de première nécessité, écrit que le conflit russo-ukrainien “continue de servir d’alibi” à toutes les exagérations de prix pratiquées par les commerçants quelle que soit leur nature, déplorant que “tout augmente de façon anarchique”.

Pour “mettre un terme à ce saccage”, la publication recommande la mise en place d’“une haute agence de régulation, libre, qui ne serait inféodée à aucun parti politique, ni au gouvernement” et “qui garantirait une compétition saine et assurerait la défense des droits des consommateurs”.

Cette agence pourrait dénoncer des situations d’abus et même pratiquer des auto-saisines, rendre des verdicts et sanctionner en cas de dépassements, ajoute-t-il, mettant en garde contre cette hausse excessive face à un gel des salaires et une érosion du pouvoir d’achat des ménages.

Togo : les déplacés se multiplient après les attaques dans le Nord

Dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 juillet, un nouvel accrochage a eu lieu entre groupes armés et forces de défense et de sécurité faisant deux morts.

 

Les dernières attaques dans le nord du Togo ont créé la panique au sein de la population. La situation préoccupe tant les populations que les autorités. Depuis ces attaques les populations continuent de quitter leurs villages pour les villes ou d’autres endroits qu’ils estiment moins dangereux.

Les autorités multiplient les initiatives pour faire face à cette situation. Le président de la République Faure Gnassingbé est retourné dans la région mercredi 20 juillet où il a rencontré les diverses couches de Dapaong, ville située à l’extrême nord du pays.

« Vous devez rester vigilants, restez ensemble quelle que soient les divergences pour combattre l’ennemi commun, a-t-il lancé aux populations. À partir d’aujourd’hui, les dispositions doivent changer, désormais c’est l’armée togolaise qui va être à l’offensive ».

Rappelons que dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 juillet, un nouvel accrochage a eu lieu entre groupes armés et forces de défense et de sécurité faisant deux morts au sein des forces armées. Notons tout de même que cette information largement reprise par les journaux et les réseaux sociaux n’est encore officiellement ni confirmée ni infirmée.

Selon plusieurs sources, les populations continuent de fuir leurs villages notamment dans les localités de Lalabiga et Tiwoli, non loin de la ville de Mandouri. La maire de cette dernière ville a dû lancer un appel dans un communiqué aux populations de retourner chez eux.

Le président poursuit son séjour dans la région, il devrait rencontrer les populations meurtries de Kpendjal ce jeudi 21 juillet.

« L’Afrique a les moyens de faire face aux défis qui l’assaillent » (Diplomate)

Durant deux jours, la sécurité en Afrique réuni des experts africains et étrangers dans la capitale marocaine.L’Afrique peut se prendre en charge et faire face aux défis de tous genres qui l’assaillent. C’est la conviction de l’ambassadeur Fouad Yazourh, directeur de la Coopération internationale au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Etranger.
« Les défis sécuritaires sont préoccupants, mais le potentiel africain est plus important », a souligné le diplomate marocain qui prenait part à l’ouverture, mercredi 20 juillet, à Rabat, de la 6e conférence annuelle sur la Paix et la Sécurité Afrique  organisée durant deux jours par le Policy Center for the New South, un think tank marocain parmi les plus influents en Afrique.

Selon le haut diplomate marocain , pour faire face à ces défis, « l’Afrique doit profiter de son potentiel, structurer sa politique loin de tout dogmatisme pour construire son avenir ».
« C’est un continent qui a un potentiel agricole, qui peut se nourrir lui-même et qui peut nourrir une bonne partie du monde », rappelle Yazourh, mettant en lumière la jeunesse du continent dont 65% de la population est âgée de moins de 25 ans.
« Seulement, il faut que les politiques suivent cette dynamique. Il faut abandonner le dogmatisme. Il faut abandonner le populisme et les discours qui ne tiennent plus la route et aller vers la construction », prêche-t-il.

Admettant que l’Afrique fait l’objet de convoitise, Fouad Yazourh a cependant précisé que « le Maroc ne cherche pas le leadership pour s’ériger en puissance ». « Il agit avec les pays frères d’une façon structurée, d’une façon solidaire et dans une interaction continue », soutient le diplomate.

Pour le directeur général de la Coopération internationale au ministère des Affaires étrangères, « le Maroc est à l’écoute de l’Afrique ».
« Nous ne comprenons pas notre stabilité ni notre développement en dehors de notre continent d’appartenance. C’est pourquoi nous partageons nos expériences avec toute l’Afrique et nous souhaitons apprendre de l’Afrique toute expérience heureuse et l’intégrer dans notre politique », ajoute-t-il.

« Il est temps pour l’Afrique de récolter les fruits de ses innombrables potentialités » (Bourita)

« Il est temps pour l’Afrique de récolter les fruits de ses innombrables potentialités et de sa jeunesse dynamique, et de jouer son rôle central et naturel sur la scène internationale et dans les évolutions majeures qui s’opèrent au niveau mondial », a insisté le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Hicham Alaoui, envoyé spécial — Dans une allocution à l’ouverture de ce Sommet, organisé en partenariat avec le « Corporate Council on Africa » (CCA), autour du thème « construire ensemble l’avenir », le ministre marocain a souligné la nécessité d’œuvrer ensemble pour construire une économie africaine tournée vers l’avenir, qui tire sa force de son intégration dans le système commercial mondial et les chaînes de valeur internationales.

 « Une économie saine et solide qui accorde la priorité à l’industrialisation, à l’emploi et à la création de valeur, afin d’assurer à notre Continent la place qui lui échoit sur la carte de l’économie mondiale », a-t-il enchaîné, ajoutant que cela passe par deux conditions : d’une part, les pays africains sont appelés à mener des réformes économiques nécessaires pour créer un climat d’affaires approprié alors que le secteur privé doit jouer son rôle national, et d’autre part, la mobilisation des partenaires internationaux de l’Afrique pour accompagner les programmes de développement mis en place par les pays du Continent.

Le succès des partenariats de l’Afrique avec les acteurs internationaux ne se mesure pas à travers le nombre des programmes et des réunions, mais à travers le nombre de projets concrets qui en découlent et leur impact réel sur les processus de développement des pays du Continent, a fait observer le ministre.

M. Bourita a, en outre, mis l’accent sur la nécessité d’accorder une importance particulière au financement des petites et très petites entreprises, suggérant, dans ce sens, la mise en place d’un mécanisme de suivi de la mise en œuvre des projets issus du partenariat, et l’instauration de facilités d’accès aux financements.

Et de conclure que les relations afro-américaines disposent actuellement de toutes les perspectives et potentialités à même de leur permettre d’apporter une contribution qualitative à l’essor commun du Continent africain, exprimant son espoir de voir cette réunion constituer « un tournant majeur » dans le processus du partenariat afro-américain dans le domaine des affaires, du commerce et de l’investissement.

Washington réitère son engagement à promouvoir une croissance « inclusive et durable » en Afrique

La vice-présidente des États-Unis, Mme Kamala Harris, a mis en avant, mercredi à Marrakech, l’engagement de son pays à contribuer à la promotion d’une croissance économique « inclusive et durable » en Afrique.Hicham Alaoui, envoyé spécial — « Depuis octobre dernier, les États-Unis ont promis plus de 7 milliards de dollars d’aide humanitaire et de sécurité alimentaire à l’Afrique, avec pour objectif de promouvoir une croissance économique inclusive et durable, développer les flux de capitaux et promouvoir l’esprit d’entreprenariat et d’innovation, à travers le continent », a-t-elle souligné dans un message vidéo diffusé lors de l’ouverture des travaux de la 14è édition du Sommet des affaires USA-Afrique.

Elle a, par ailleurs, rappelé que l’Afrique est le continent qui connaît la croissance la plus rapide au monde, notant à cet effet, que d’ici 2030, le continent comptera 1,7 milliard d’habitants, soit 1,5% de la population mondiale.

« Le continent est de plus en plus jeune et connecté et la demande en matière d’alimentation, de soins de santé, d’éducation, de technologie et d’infrastructures ne fait que s’accroître » a-t-elle fait savoir.

Elle a, à cet effet, assuré que l’administration Biden-Harris s’engage à œuvrer avec le continent pour faire face à toutes ces problématiques, notamment dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA).

S’attardant sur la question de l’insécurité alimentaire, la responsable américaine a exprimé la volonté des États-Unis d’augmenter en urgence la production et les exportations alimentaires au sein de l’Afrique, un défi qui s’est aggravé, selon elle, après la guerre en Ukraine.

Elle s’est également dite heureuse de voir les progrès réalisés en matière d’implémentation de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), exprimant, à cet effet, la volonté de son pays de collaborer avec l’organisation pour pouvoir assurer son succès.

Et de soutenir que les États-Unis s’engagent à mettre en place tous les outils et dispositions nécessaires, y compris le développement du financement, l’assistance technique ou encore le soutien aux réformes juridiques et réglementaires, dans l’optique d’aider l’ensemble des partenaires africains à prospérer et à aller de l’avant.

Par ailleurs, la vice-présidente a annoncé la tenue d’un sommet entre les États-Unis et plusieurs dizaines de pays africains en décembre à Washington, pour discuter de défis allant de la sécurité alimentaire au changement climatique.

Ce sommet, prévu du 13 au 15 décembre, a-t-elle poursuivi, illustrera clairement l’engagement durable des États-Unis envers l’Afrique et soulignera l’importance des relations entre les États-Unis et l’Afrique ainsi qu’une coopération accrue sur des priorités mondiales communes.

Placé sous le sous le thème « construire ensemble l’avenir », le 14è Sommet des affaires USA-Afrique qui se poursuit jusqu’au 22 juillet, en partenariat avec le « Corporate Council on Africa » (CCA), connait la participation notamment, d’une importante délégation gouvernementale américaine, des ministres africains et des décideurs des plus grandes multinationales américaines et des milieux d’affaires africains.

ce Sommet constitue une opportunité de consolider le positionnement stratégique du Maroc, seul pays africain ayant conclu un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, en tant que hub pour l’Afrique et partenaire économique de référence pour les USA.

Au programme de ce Sommet, qui se poursuivra jusqu’au 22 juillet, figurent des dialogues de haut niveau, des sessions plénières, de panels, de tables rondes et de side-events autour des priorités du Continent en matière de sécurité alimentaire, de santé, d’agriculture, de transition énergétique, de nouvelles technologies, d’infrastructures et d’intégration des écosystèmes industriels.

Marrakech nouveau souffle du business Afrique-USA

Les yeux sont rivés ce mercredi sur Marrakech, une ville attractive et de rayonnement mondial, qui abrite la 14ème édition du Sommet des affaires USA- Afrique, sous le thème « construire ensemble l’avenir ».Hicham Alaoui, envoyé spécial — 

Ce rendez-vous n’est pas comme les autres. Et pour cause, il réunit le gotha économique américain et africain, des ministres africains et des décideurs des plus grandes multinationales américaines et des milieux d’affaires africains.

Cet conclave tenu en présentiel intervient après près de deux ans de disette événementielle à cause de la pandémie du Covid-19. C’est une occasion propice pour établir des partenariats d’affaires tripartites USA-Maroc-Afrique orientés vers l’avenir, et une opportunité de consolider le positionnement stratégique du Maroc, seul pays africain ayant conclu un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, en tant que hub pour l’Afrique et partenaire économique de référence pour les USA.

S’exprimant à l’ouverture de ce Sommet, organisé par le « Corporate Council on Africa » (CCA), Alice Albright, présidente du Millennium Challenge Corporation (MCC) a planté le décor. « ce Sommet des affaires se veut une occasion idoine pour établir de nouveaux partenariats, explorer de nouvelles opportunités et de collaborer davantage avec les partenaires africains », notant que le MCC veille à créer un « partenariat à long terme » avec ceux-ci à même de relever les défis actuels.

Selon elle, ce Sommet illustre clairement l’engagement durable des Etats-Unis envers ses partenaires africains, relevant que cet engagement sera basé sur les principes de respect mutuel et d’intérêts et de valeurs partagés avec pour objectif de renforcer les relations économiques entre les deux parties.

Elle a également mis en avant les opportunités de croissance économique en Afrique, un Continent qui connaît la croissance la plus rapide au monde, avant de mettre en avant l’intérêt grandiose de participer à ce rassemblement de dirigeants des secteurs public et privé.

De son côté, le Président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), M. Chakib Alj, a affirmé que les entreprises privées, avec le secteur public ont un rôle essentiel à jouer dans la résolution des plus grands défis de l’Afrique, liés notamment à l’énergie, à la sécurité alimentaire, à l’éducation, à la transformation numérique et à la santé, notant que les entreprises marocaines sont prêtes à travailler main dans la main avec des partenaires américains et africains afin d’accélérer cette dynamique.

Il a, en outre, indiqué que l’Afrique dispose d’abondantes ressources renouvelables, telles que l’hydroélectricité, l’éolien et le solaire, qui constituent une énorme opportunité à saisir et qui peuvent être transformées en une énergie très compétitive et verte pour couvrir les besoins du Continent mais aussi pour être exportées.

Et d’enchainer que le continent africain dispose d’un potentiel énorme de ressources naturelles avec une grande capacité de transformation locale, ajoutant que ces atouts rendent l’Afrique non seulement très compétitive, mais aussi le Continent de l’avenir, surtout si l’on tient compte de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine, qui offre un accès immédiat à un marché de 1,2 milliard de consommateurs.

Pour sa part, la vice-présidente des États-Unis, Mme Kamala Harris, a mis en avant l’engagement de son pays à contribuer à la promotion d’une croissance économique « inclusive et durable » en Afrique.

« Depuis octobre dernier, les États-Unis ont promis plus de 7 milliards de dollars d’aide humanitaire et de sécurité alimentaire à l’Afrique, avec pour objectif de promouvoir une croissance économique inclusive et durable, développer les flux de capitaux et promouvoir l’esprit d’entreprenariat et d’innovation, à travers le continent », a-t-elle souligné dans un message vidéo.

Elle a, par ailleurs, rappelé que l’Afrique est le continent qui connaît la croissance la plus rapide au monde, notant à cet effet, que d’ici 2030, le continent comptera 1,7 milliard d’habitants, soit 1,5% de la population mondiale.

« Le continent est de plus en plus jeune et connecté et la demande en matière d’alimentation, de soins de santé, d’éducation, de technologie et d’infrastructures ne fait que s’accroître » a-t-elle fait savoir.

Elle a, à cet effet, assuré que l’administration Biden-Harris s’engage à œuvrer avec le continent pour faire face à toutes ces problématiques, notamment dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA).

La cérémonie d’ouverture de ce Sommet a été marquée par la participation du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ainsi que du Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina.

Au programme de ce Sommet, qui se poursuivra jusqu’au 22 juillet, figurent des dialogues de haut niveau, des sessions plénières, de panels, de tables rondes et de side-events autour des priorités du Continent en matière de sécurité alimentaire, de santé, d’agriculture, de transition énergétique, de nouvelles technologies, d’infrastructures et d’intégration des écosystèmes industriels.