Togo : les déplacés se multiplient après les attaques dans le Nord

Dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 juillet, un nouvel accrochage a eu lieu entre groupes armés et forces de défense et de sécurité faisant deux morts.

 

Les dernières attaques dans le nord du Togo ont créé la panique au sein de la population. La situation préoccupe tant les populations que les autorités. Depuis ces attaques les populations continuent de quitter leurs villages pour les villes ou d’autres endroits qu’ils estiment moins dangereux.

Les autorités multiplient les initiatives pour faire face à cette situation. Le président de la République Faure Gnassingbé est retourné dans la région mercredi 20 juillet où il a rencontré les diverses couches de Dapaong, ville située à l’extrême nord du pays.

« Vous devez rester vigilants, restez ensemble quelle que soient les divergences pour combattre l’ennemi commun, a-t-il lancé aux populations. À partir d’aujourd’hui, les dispositions doivent changer, désormais c’est l’armée togolaise qui va être à l’offensive ».

Rappelons que dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 juillet, un nouvel accrochage a eu lieu entre groupes armés et forces de défense et de sécurité faisant deux morts au sein des forces armées. Notons tout de même que cette information largement reprise par les journaux et les réseaux sociaux n’est encore officiellement ni confirmée ni infirmée.

Selon plusieurs sources, les populations continuent de fuir leurs villages notamment dans les localités de Lalabiga et Tiwoli, non loin de la ville de Mandouri. La maire de cette dernière ville a dû lancer un appel dans un communiqué aux populations de retourner chez eux.

Le président poursuit son séjour dans la région, il devrait rencontrer les populations meurtries de Kpendjal ce jeudi 21 juillet.