Mali : l’armée perd des soldats dans une attaque

Une attaque terroriste a visé dimanche 15 janvier une mission de sécurisation de l’armée sur Kwala-Mourdiah, dans la région de Koulikoro au centre du pays.Selon des sources sécuritaires, quatre soldats maliens et un civil, un charretier de passage dans la zone au moment de l’attaque, y ont perdu la vie.

Selon l’état-major des armées « des unités terrestres et l’aviation ont été vite engagées dans la zone pour des ratissages et des interventions aériennes dont le bilan fait état de 2 véhicules traités et 15 morts côté terroristes ».

Pour le moment, l’attaque n’a pas encore été revendiquée. Même si les yeux sont tournés sur le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) allié à Al-Qaïda.

Le groupe avait déjà revendiqué le dimanche 8 janvier dernier, une attaque contre un poste militaire à Sibi Koro, près de Didieni, toujours dans la région de Koulikoro (centre), où un militaire a été tué et de nombreux dégâts matériels enregistrés.

Preuve que l’insécurité gagne de plus en plus cette région, le vendredi 13 janvier dernier, en début de soirée, un policier a été tué et son arme emportée alors qu’il était en poste dans un établissement de micro-finance, à Nara.

Rappelons qu’en revendiquant l’attaque contre le poste de Didieni, le groupe jihadiste GSIM a promis de s’installer dans les faubourgs de Bamako où ils entendent intensifier leurs actions afin d’isoler la capitale malienne.

Ceci explique notamment les attaques terroristes perpétrées simultanément dans la nuit du 2 au 3 janvier, par le même groupe, dans les localités de Kassela et Markacoungo, à quelques dizaines de kilomètres à l’est de la capitale malienne, Bamako.

Ethiopie : l’inflation descend à 33,8%

Le taux d’inflation en Ethiopie a baissé pour atteindre 33,8% en décembre 2022, après avoir atteint 35,1% le mois précédent, a révélé lundi le Service éthiopien des statistiques (ESS).L’ESS a révélé que les principales raisons de la baisse du taux d’inflation général en décembre 2022 étaient dues à la diminution des prix des denrées alimentaires. Il a notamment mentionné la baisse des prix de la plupart des céréales, des légumineuses, de l’huile comestible, des graisses, de la viande, du lait, du fromage et des œufs, qui a entraîné une baisse de l’inflation alimentaire.

L’ESS a également révélé que les prix des oignons, de l’ail, des tomates, des choux, des grains de café et des boissons non alcoolisées ont également diminué.

Cependant, le rapport du Service éthiopien des statistiques a également révélé une augmentation des prix des articles non alimentaires tels que les vêtements et les chaussures, les biens de réparation et d’entretien du logement, le carburant, le khat, les bijoux et les produits électroniques.

Selon le rapport de l’ESS, l’inflation non alimentaire s’est établie à 35,2% en décembre, en baisse par rapport au chiffre de 36,5% enregistré en novembre. L’inflation des produits alimentaires a atteint 32,9% en décembre, contre 34,2% en novembre.

Côte d’Ivoire : Bédié nomme 4 nouveaux vice-présidents

Ces nominations ont lieu dans un contexte de départs massifs de cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) vers le RHDP, le parti au pouvoir.Ces quatre nouveaux vice-présidents sont M. Ohi Diomandé, M. Ali Bakayoko, M. Eric Philippe Silué Bagnana et Mme Makani Fatim Bakayoko, nommés ce vendredi 13 janvier 2023 par le président du Pdci, l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié.

Plusieurs hauts responsables de la formation politique ont quitté le parti pour rejoindre le Rhdp, ex-allié du Pdci. Cette nomination sonne comme un remplacement de ces personnalités, mais aussi comme une prime à la fidélité.

Pour mieux amorcer les joutes électorales à venir, notamment les élections municipales et régionales prévues en octobre-novembre 2023 et la présidentielle de 2025, l’ex-parti unique devra davantage remobiliser ses lieutenants pour s’affirmer sur l’échiquier politique national.

L’ex-maire de Koumassi (Sud Abidjan), Raymond N’Dohi Yapi, membre du Pdci depuis les années 1980, a adhéré le 29 décembre 2023 le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti présidé par Alassane Ouattara.   

L’ancien ministre du Commerce, Jean-Louis Billon, se positionne déjà comme candidat pour la présidentielle de 2025, tandis que l’ancien patron de Credit Suisse, Tidjane Thiam, affiche discrètement son appétence pour ces joutes. Le choix du candidat du Pdci s’annonce épique.

  

 

Côte d’Ivoire : « levée de la suspension » de 3 directeurs de la RTI

La direction générale de la RTI, la chaîne de télévision nationale, dévoile les résultats de son enquête, diligentée à la suite d’un incident relatif à une rediffusion du discours du chef de l’Etat, au journal télévisé de 13h du 1er janvier 2023.Dans une note, à l’attention du personnel, la direction générale annonce que la Commission d’enquête mise en place relativement à l’incident au journal télévisé de 13h du 1er janvier 2023 a rendu les résultats de ses travaux, permettant de situer les différentes responsabilités. Le document n’indexe pas les auteurs.

Selon les résultats de l’enquête, la direction générale a décidé de la « levée de la suspension » de leur poste, les trois responsables hiérarchiques, notamment Mme Habiba Dembelé, directrice des journaux d’information, M. Dalla Diabagaté, directeur technique et M. Inssa Cissé, directeur de la production TV de la RTI.

« Cette décision annule toutes les décisions antérieures », mentionne la note signée du directeur général de la RTI, M. Fausséni Dembelé, qui avait suspendu ces trois hauts responsables en attendant les enquêtes pour situer les responsabilités.

Suite à leur suspension, leurs intérims étaient assurés par M. Lanciné Koné, directeur des magazines d’information pour la direction des journaux de l’information, M. Koné Siriki, directeur de RTI 1, pour les directions techniques et celle de la production TV.

La RTI avait diffusé sur sa première chaîne durant trois minutes le discours à la Nation du chef de l’État du 6 août 2022, message prononcé à la veille du 62e anniversaire de l’indépendance du pays, plutôt que le discours à l’occasion du nouvel an 2023.

Sénégal : bras de fer entre l’Etat et les transporteurs

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le bras de fer entre l’État et les transporteurs sur l’application des nouvelles mesures pour la sécurité routière après que plus de soixante personnes ont perdu la vie en l’espace d’une semaine dans des accidents routiers au centre et au nord du pays.Bés Bi note que les « transports (sont) en transe » au Sénégal après la hausse du prix du carburant et la prise de vingt-deux mesures par l’État pour renforcer la sécurité routière. Après un conclave tenu samedi, les transporteurs ont « décrété » une « grève illimitée » et « envisagent » d’augmenter le prix des tickets pour les passagers. Toutefois, met en garde dans le journal le ministre des Transports Mansour Faye, « toute hausse unilatérale serait une infraction ».

Le Quotidien souligne que l’Etat, qui veut la « régulation du secteur » des transports, se retrouve « dans un gros bouchon ». Malgré « des concessions sur la vétusté des véhicules », des transporteurs ont fait l’« annonce d’une grève illimitée » pour fustiger les 22 mesures du gouvernement pendant que ce dernier « dit niet » à toute hausse des tarifs des cars et bus de transport en commun.

Sud Quotidien observe que le « bras de fer » continue entre l’Etat et les acteurs du transport qui « décrètent la grève générale dès demain, à minuit ». Selon le journal, ils n’ont pas été dissuadés par le « rétropédalage » du ministre Mansour Faye sur la mesure d’interdiction des porte-bagages et des sièges supplémentaires appelés « Versailles » dans les véhicules de transport en commun.

Le Soleil s’entretient avec le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye. Il affirme que « le président (Macky Sall) réceptionnera 300 tracteurs le 30 janvier ». Dans la même politique, « 83 milliards de FCFA (seront) mobilisés sur trois ans pour l’acquisition de matériel agricole ». « Ce matériel sera composé de 700 tracteurs équipés, 50 moissonneuses-batteuses, 100 magasins de stockage, 20 entrepôts frigorifiques et 70 motoculteurs », a-t-il expliqué avant d’ajouter que Dakar sera la « capitale de la souveraineté alimentaire du 25 au 27 janvier 2023 ».

Le quotidien national se fait également l’écho de l’« entrée en matière réussie pour les Lions locaux » dans le Championnat d’Afrique des nations (Chan), une compétition de la Confédération africaine de football (Caf) réservée aux joueurs évoluant dans les championnats de leur pays et organisée cette année en Algérie. Le Sénégal a battu samedi la Côte d’Ivoire, en match d’ouverture de son groupe, par un but à zéro.

« Le Sénégal comme en 2009 et 2011 ! », s’exclame le quotidien sportif Stades qui magnifie la performance de Lamine Camara, pensionnaire de Génération Foot et « l’homme à tout faire » de cette sélection. Cependant, Pape Thiaw, sélectionneur de l’équipe nationale locale, précise dans Walf Quotidien que, même si « le Sénégal lance idéalement son Chan », « rien n’est encore joué ».

Côte d’Ivoire : la FESCI se dit « victime » d’accusations suite au décès de deux étudiants

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) réagit après le décès de deux étudiants, en l’espace d’une semaine, sur le campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, à Abidjan.Le premier décès est celui de Ange Jaurès Gnobrongi Gnaly, un étudiant en Licence 1 de Mathématiques-Informatique, dont le corps sans vie a été découvert, le mardi 10 janvier 2023, à la suite d’une partie de baignade dans la piscine de l’Université Houphouët-Boigny de Cocody.

Le second décès survenu ce 14 janvier 2023, soit quatre jours après le premier, est celui de Ibrahim Diabagaté, étudiant en Master 1 de sciences physiques, retrouvé mort, pendu au Bâtiment U du nouveau site de ladite université.

L’organisation syndicale constate que « ce deuxième drame en l’espace d’une semaine suscite la stupéfaction, la consternation, l’émoi et même des interrogations dans l’opinion. Ce qui est tout à fait normal et légitime ».

Cependant, « ce qui n’est pas normal et totalement inacceptable, ce sont les accusations sans aucun fondement dont elle (la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) est victime sur les réseaux sociaux », déplore la Fesci.

La FESCI est d’ailleurs « la première à ressentir tous ces sentiments et voire même plus, en sa qualité de défenseur des intérêts des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire », déclare son secrétaire général national, Saint-Clair Allah dit national Makélélé.

Au regard de ces accusations, « elle réitère sa demande de transparence totale sur les résultats des enquêtes qui sont en cours concernant les circonstances de ces décès tragiques. Afin que toute la lumière soit faite et que, s’il y a lieu, les responsabilités soient situées », écrit-il.

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, principal syndicat des élèves et étudiants « se réserve le droit, à terme, de saisir la justice contre tous ceux qui seront rendus coupables de diffamations à son égard », prévient M. Saint-Clair Allah dit national Makélélé.

Sénégal : 19 morts dans un accident routier (médias)

Une collision entre un véhicule de transport en commun et un camion a fait au moins dix-neuf morts lundi 16 janvier dans une localité du nord du Sénégal.Le Sénégal vient de vivre une nouvelle tragédie sur ses routes. Une semaine après le terrible accident qui a fait 42 morts à Kaffrine (centre-ouest), un nouvel accident tragique s’est produit ce lundi matin à Sakal, dans la région de Louga (nord). Un car de transport en commun appelé « Ndiaga Ndiaye » est entré en collision avec un camion aux environs de cinq heures du matin. Le bilan provisoire fait état de 19 morts et plusieurs blessés, rapportent plusieurs médias locaux consultés par APA.

« Encore un autre accident mortel sur nos routes à l’entrée de Ngeun Sarr (nord). 19 vies humaines perdues et 24 blessés. Cela met en évidence la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière. Mes condoléances émues aux familles éplorées. Prompt rétablissement aux blessés », a réagi le président Macky Sall dans un tweet.

Le 8 janvier dernier, le tragique accident de Kaffrine avait occasionné trois jours de deuil national et la prise de 22 mesures par le gouvernement pour renforcer la sécurité routière. Cependant, des syndicats de transporteurs ont exprimé leur désaccord face à certaines de ces mesures et menacent d’aller en grève illimitée à partir de mardi.

Santé, économie et enseignement au menu des quotidiens marocains

La création prochaine de l’Agence marocaine des médicaments, la croissance économique, les transferts des MRE et l’accord entre le gouvernement et les syndicats de l’enseignement, sont les principaux sujets développés par la presse marocaine parue ce lundi+L’Économiste+ qui s’intéresse à la création prochaine de l’Agence marocaine des médicaments, écrit que cette nouvelle structure prendra le relais de l’actuelle direction des médicaments et de la pharmacologie relevant du ministère de la Santé. L’objectif est de remettre de l’ordre dans ce secteur stratégique. 

Ce texte a été transféré à la Commission des secteurs productifs de la Chambre des représentants. Sa présentation sera bientôt programmée.

Au volet économique +Les Inspirations Éco+ relève que la sécheresse et les conflits géopolitiques ont mis à mal la croissance économique en 2022, mais les choses devraient s’améliorer. C’est en tout cas ce que laisse présager le dernier rapport du Haut-Commissariat au plan (HCP). 

L’économie nationale devrait enregistrer une croissance de 3,3% en 2023, après 1,3% en 2022. Des prévisions qui ne concordent pas avec celles du FMI, ni celles de la Banque mondiale, ou encore de Bank Al- Maghrib. Pour la Banque centrale, la croissance s’établirait à 3%, portée par la hausse de 7% de la valeur ajoutée agricole, constate le journal.

+Le Matin+, qui évoque les transferts des Marocains résidant à l’étranger, relève que plusieurs autorités bancaires de pays de l’Union européenne ont décidé de suspendre l’activité d’intermédiation opérée par les filiales bancaires situées en Europe auprès de la diaspora et pour le compte de leurs maisons mères marocaines. 

Les conditions de prestation de cette activité vont davantage se durcir avec le projet de directive européenne qui prévoit l’interdiction pour les banques étrangères non établies dans l’UE d’offrir des services bancaires du pays d’origine directement à leurs clients résidant dans un pays de l’Union. Le gouverneur de la Banque centrale marocaine, Abdellatif Jouahri, estime ainsi qu’une action diplomatique d’envergure est nécessaire pour alerter sur ces développements préoccupants, sachant que les transferts des Marocains du monde constituent une réelle manne pour l’économie du pays.

+Al Massae+ rapporte que le gouvernement et les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs du secteur ont signé samedi le procès-verbal (PV) de l’accord portant statut unifié pour tous les fonctionnaires du secteur, dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route de la réforme de l’école publique 2022/2026. 

Selon la publication, qui cite un communiqué du département du chef du gouvernement, cet accord vient accomplir l’un des principaux engagements du gouvernement, qui estime que la motivation du corps enseignant demeure un préambule de la réforme de l’école publique au service de l’élève et de la famille marocaine. 

Sur le même registre, +Al Bayane+ estme que le procès-verbal de l’accord signé, samedi à Rabat, entre le gouvernement et les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs, est un tournant dans le processus de mise en œuvre de la « feuille de route 2022-2026 pour une école publique de qualité pour tous », a assuré le ministre de l’éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa ».

Cet accord peut être considéré comme un tournant dans le processus de mise en oeuvre de la feuille de route et de l’atteinte des objectifs fixés, ainsi que de l’amélioration de la qualité de l’enseignement, que ce soit sur le plan de la maîtrise des apprentissages, ou sur l’aspect lié à la réduction du décrochage scolaire », a soutenu Benmoussa dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de signature du PV de l’accord.

Tanger Med : les indicateurs en hausse en 2022

Le complexe portuaire Tanger Med a enregistré durant le dernier exercice de 2022 une nette croissance dans l’ensemble de ses indicateurs.Selon un communiqué de Tanger Med Port Authority (TMPA), diffusé ce lundi, le complexe portuaire a traité un tonnage global de 107.822.662 tonnes, en progression de 6 % par rapport à 2021. Ce trafic devrait représenter environ 54% de l’ensemble du tonnage portuaire réalisé au Maroc.

Un total de 7.596.845 conteneurs Équivalent vingt pieds (EVP) a été manutentionné au sein du complexe portuaire Tanger Med en 2022 soit une progression de 6 % par rapport à 2021. « D’excellents niveaux de productivité ont été atteints durant l’année écoulée et la barre record de 700.000 conteneurs EVP manutentionnés par mois a été dépassée », souligne TMPA dans son communiqué.

Quand au trafic rouliers, le complexe portuaire a traité 459.091 camions TIR en 2022, en croissance de 13 % par rapport à 2021. « Cette bonne dynamique des exportations nationales a été portée principalement par les secteurs de l’industrie et de l’agroalimentaire avec des croissances respectives de 22% et 11% », précise la même source.

Trafic véhicules en augmentation 

478.589 véhicules neufs ont été manutentionnés sur les deux terminaux à véhicules du complexe portuaire Tanger Med en 2022, en croissance de 11% par rapport à l’année 2021.

Le trafic du vrac liquide a connu une croissance de 6 % par rapport à l’année 2021. Il a enregistré un trafic total de 9.260.711 tonnes d’hydrocarbures manutentionnés. Alors que le trafic du vrac solide a enregistré un total de 404.007 tonnes traitées, en croissance de 18 % par rapport à l’année dernière, principalement grâce au trafic des bobines de tôles et des céréales.

L’activité passager a repris pleinement en 2022 après les restrictions sanitaires liées à la COVID-19 de 2020 et 2021.  Un cumul de 2.071.504 passagers ont transité par le complexe portuaire durant l’année écoulée.

Durant l’année 2022, un total de 14.404 navires ont accosté au complexe portuaire Tanger Med en croissance de 32% par rapport à 2021, dont 961 méga-ships (taille supérieure à 290 mètres). Cette croissance s’explique principalement par la montée en productivité des terminaux à conteneurs pour l’accueil et le traitement des navires méga-ships, ainsi que par la reprise des traversées pour le trafic des passagers spécialement durant la campagne Marhaba 2022.

RDC : l’Etat islamique revendique l’attaque d’une église protestante à Béni

En 2022, l’Etat islamique a augmenté les attaques contre les chrétiens en Afrique, a constaté la société Jihad Analytrics dans une série de tweets postés vendredi 13 janvier. Une tendance qui risque de se confirmer cette année.Dimanche 15 janvier, un attentat à la bombe artisanale a visé une église protestante de la ville de Kasindi, dans la province de Béni, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Le groupe jihadiste État islamique a revendiqué l’attaque, l’attribuant à sa « province » en Afrique centrale. Selon l’agence Amaq, les jihadistes ciblaient une « foule de chrétiens s’adonnant à des rituels dominicaux », tuant au moins 20 d’entre eux et faisant des dizaines de blessés, en plus de détruire le lieu de culte, alors que les autorités congolaises font état d’une dizaine de victimes.

Spécialiste des Forces démocratiques alliées (ADF, sigle anglais), du nom des jihadistes qui sévissent dans l’est de la RDC, Fiston Mahamba Wa Biondi estime que cet incident sécuritaire est une réponse aux pertes subies par ce groupe dans des opérations des forces loyalistes.

Jihad Analytics rappelle qu’en 2022, l’Afrique a été le continent le plus touché par des attaques de l’Etat islamique avec une forte augmentation des attaques contre les chrétiens au Nigeria, au Mozambique et en RDC. La société spécialisée dans l’analyse des données ouvertes a recensé « deux vidéo des combattants de l’Etat islamique au Mozambique et en RDC, menaçant les chrétiens et la publication de photos d’églises en feu tout au long de 2022 ».