Près de 150 véhicules du profit du système éducatif ivoirien

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a remis ces matériels roulants aux directeurs centraux, régionaux, aux inspecteurs de l’éducation primaire et préscolaire ainsi que les chefs d’antenne de la pédagogie et de la formation continue.Ce sont 144 véhicules que la ministre Mariatou Koné a remis ce jeudi 12 janvier 2023 au personnel du système éducatif ivoirien, lors d’une cérémonie tenue au Lycée Sainte Marie de Cocody, dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.

Ce fut une joie indicible pour la titulaire du portefeuille de l’Education nationale et de l’alphabétisation car cet acte, à ses yeux est un pas vers la matérialisation d’une école ivoirienne de qualité, en ce sens qu’il devra permettre de rendre plus aisé la tâche des acteurs du personnel en vue de résultats plus efficients.

Pour elle, « la mobilité des chefs de structures n’est pas un luxe, mais une condition de l’action efficace sur le terrain ». Cela devrait permettre un suivi régulier des enseignants, des élèves et de toutes les structures dans les villes et les villages les plus reculés du pays.

 La ministre de l’Education nationale a rappelé que cette dotation fait partie de sa vision depuis son accession à ce département ministériel en vue de l’atteinte des objectifs, en l’occurrence l’amélioration des traitements structurants du système éducatif.

« Ma vision est de faire en sorte qu’aucune école et aucun enfant ne se sente oublié. Je veux de la réactivité, de la proximité et de la proactivité », a-t-elle dit, engageant son personnel pour une école d’excellence.    

Au nom des bénéficiaires, l’inspectrice de l’Enseignement primaire et préscolaire de Gagnoa (Ouest), Marie-Noëlle Séa, a traduit les remerciements du corps enseignant au gouvernement pour cette dotation en matériels roulants.

« C’est un fait majeur dans l’histoire de notre ministère et nous mesurons à sa juste valeur tous les efforts inlassables faits pour l’acquisition de ces véhicules », dira-t-elle, avant de promettre de les utiliser à bon escient.

Cette dotation en véhicules pick-up, 4×4 et berlines vient porter le parc automobile du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation à 571 véhicules, favorisant ainsi une couverture optimale des besoins en matériels roulants des différents chefs de structures.

Guinée : une juridiction de la CRIEF libère Damaro Camara

La Chambre spéciale de contrôle de la Cour de Répression des Infractions économiques et financières (CRIEF) a ordonné la libération de Amadou Damaro Camara, ex-président de l’Assemblée nationale de la Guinée.En détention depuis le 26 avril 2022 suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par la junte le 5 septembre 2021, Amadou Damaro Camara est poursuivi pour « détournement présumé de deniers publics, corruption, enrichissement illicite, blanchiment de capitaux », portant sur un montant de 15 milliards GNF. Sa défense avait introduit une demande de mise en liberté devant la Chambre spéciale de contrôle de la Cour de répression des infractions économiques et financières.

Ce jeudi 12 janvier 2023, une décision a été rendue en sa faveur. En effet, la Chambre haute de cette juridiction spéciale mise en place par les autorités de la transition, a ordonné la libération de Amadou Damaro Camara. Joint par le correspondant d’APA en Guinée, maître Santiba Kouyaté un des avocats de l’ancien président de l’Assemblée nationale, a exprimé sa joie et satisfaction.

Le dernier mot au Procureur

« Je suis satisfait et très content de cette décision. On attend désormais la réaction du Procureur spécial pour voir s’il va introduire un pourvoi en Cour de cassation » a déclaré la robe noire tout en précisant qu’en la matière « le délai du pourvoi et le pourvoi  sont suspensifs » citant le code pénal.

En plus de la confirmation de l’ordonnance de mise en liberté de l’ex-député, la Chambre spéciale de contrôle de la CRIEF a supprimé le cautionnement  de trois milliards cinq cent millions de francs guinéens qui était réclamé à Damaro Camara.

L’avocat insiste aussi sur l’état de santé de l’ex-président de la majorité parlementaire qui se serait dégradé ces derniers jours. « Amadou Damaro Camara est malade et le premier droit de l’homme est celui à la santé et le droit à la vie. L’appel que nous pouvons lancer au Procureur spécial de la CRIEF, c’est de bien vouloir accepter d’exécuter l’arrêt intervenu ce jour (jeudi 12 janvier) pour que monsieur Amadou Damaro puisse aller se soigner », a lancé son avocat.

En Guinée, plusieurs anciens dignitaires du régime déchu d’Alpha Condé sont en prison. Ils ont poursuivis par la justice pour des faits présumés de détournement des deniers publics. C’est le cas de l’ex-Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana emprisonné depuis avril 2022 et dont les demandes de liberté provisoires accordées sont systématiquement rejetées par la Cour de Cassation sur pourvoi du Procureur.

Malawi : une épidémie de choléra fait 750 morts

Le bilan de l’épidémie de choléra qui sévit au Malawi est passé à 750 morts.Le nombre de nouvelles infections ayant augmenté de près de 600 en une seule journée, a déclaré mercredi le ministre de la Santé, Khumbize Chiponda.

M. Chiponda a indiqué dans un communiqué, que le pays a signalé 589 nouveaux cas dans les 24 heures mercredi dans l’après-midi, tandis que 17 décès ont été enregistrés au cours de la même période.

« Le nombre cumulé de cas confirmés et de décès signalés depuis le début de l’épidémie est de 22 759 et 750, respectivement », a ajouté M. Chiponda.

La majorité des nouvelles infections quotidiennes ont été signalées dans la deuxième ville, Blantyre, avec 117 cas, suivie de la capitale Lilongwe (106), Balaka (90) et Mangochi (76), a-t-il précisé. Lilongwe a enregistré le plus grand nombre de décès quotidiens avec sept morts.

L’épidémie de Choléra s’est étendue à l’ensemble des 29 districts sanitaires du Malawi depuis la confirmation du premier cas en mars 2022 dans le district de Machinga.

Le choléra est une infection intestinale qui entraîne des diarrhées aqueuses et des vomissements. Si un patient n’est pas traité correctement et rapidement, il peut perdre l’eau de son corps, ce qui entraîne une déshydratation.

Un pré-rapport révèle les causes d’un grave accident à Yamoussoukro

L’incident, survenu le 5 janvier 2023 dans la capitale politique, à la suite d’une collision frontale entre un car et un mini car, a fait 14 personnes tuées et 73 blessés.Le Bureau des enquêtes et d’analyses accidents de transports en Côte d’Ivoire (BEA) du ministère ivoirien des Transports, a livré ce jeudi 12 janvier 2023 les résultats du pré-rapport d’enquête technique sur ce grave accident de la route qui a endeuillé plusieurs familles.  

Mme Anne-Marie Ekra, directrice du BEA du ministère des Transports, et conférencier principal, a indiqué que le bilan humain provisoire, fait état de 14 personnes décédées (05 hommes et 09 femmes) dont neuf décès sur le site de l’accident et cinq décès à l’hôpital.

Parmi les 14 personnes décédées, l’on dénombre 11 passagers du minicar et trois occupants de l’autocar de la compagnie UTB, a-t-elle précisé, ajoutant que 73 blessés ont été évacués au centre hospitalier de Yamoussoukro et au centre de santé Moscati de la Basilique Notre Dame de Yamoussoukro.

Le 05 janvier 2023, aux environs de 12h00 (GMT, heure locale), à l’entrée de la ville de Yamoussoukro, à hauteur de la station Districom, un minicar venant d’Abidjan à destination de Séguéla (Nord) et transportant 43 passagers, a fait une « série des dépassements » entrant en collision frontale sur la voie inverse avec un autocar UTB transportant 44 passagers, en provenance de Bouaké (centre) et se rendant à Abidjan.

Parvenu à l’entrée de Yamoussoukro, sur l’autoroute A3 de 2 x 3 voies séparées par une ligne continue, le mini car qui roulait dans le couloir du milieu s’est engagé dans une série de dépassements à vive allure, a relevé la directrice du BEA.

A la suite d’ « un double dépassement sur la gauche », dira-t-elle, le minicar s’est retrouvé sur le milieu de la voie de sens inverse face à l’autocar UTB qui partait de Yamoussoukro à destination d’Abidjan, créant une collision frontale entre les deux véhicules.

Le choc, très violent, occasionne des pertes en vies humaines, de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels. Le pré-rapport d’enquête technique rapporte que les constatations d’usages ont été effectuées par les services de la voie publique de la préfecture de Police de Yamoussoukro.

En outre, les blessés ont reçu des soins sur place puis ont été évacués par les sapeurs-pompiers militaires au CHR et à l’hôpital Moscati. Pour les personnes décédées, les corps sont conservés à la morgue du CHR de Yamoussoukro, à l’exception du conducteur de l’autocar UTB transporté vers Samatiguila (Nord).

L’enquête, toujours en cours, a permis de réaliser l’audit de terrain et de l’environnement de l’accident, la reconstitution des faits avec les services constats de la préfecture de police de Yamoussoukro, avec des prises de vue et la visualisation des caméras de surveillance d’une station-service à proximité de l’accident.

Mme Ekra a relevé que des prélèvements sanguins sur réquisitions ont été effectués sur les conducteurs impliqués dans l’accident aux fins d’analyses toxicologiques. Des dispositions ont été également prises à Odienné pour le conducteur de l’autocar UTB.

Le pré-rapport d’enquête révèle que le conducteur du car UTB était un homme âgé de 49 ans, alors que celui du minicar ayant provoqué l’accident était âgé 32 ans. Le mini car, mis à la disposition d’une famille en deuil, est « exploité par un transporteur en cours d’audition ».

Elle a fait savoir qu’après l’analyse de toutes les informations factuelles recueillies ou à compléter, des rapports d’expertises automobiles et environnementales et des rapports des audits administratifs des entreprises de transports et des exploitants des véhicules accidentés, les experts du BEA vont s’atteler à identifier tous les dysfonctionnements et non conformités qui ont pu favoriser l’accident, voire l’aggraver.

L’objectif final étant d’émettre des recommandations afin de prendre des actions correctrices par les structures et autorités compétentes pour éviter la répétition de tels événements et d’en atténuer les conséquences, a-t-elle conclu.

Centrafrique : deux militaires français arrêtés pour défaut de visas

Les soldats sont « deux membres » du personnel de consultants internationaux de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca).Mardi 10 janvier aux environs de 16 heures (heure locale), deux soldats de nationalité française ont été arrêtés à leur arrivée à l’aéroport Bangui-M’Poko par les autorités centrafricaines.

Selon l’agence de presse turque Anadolu, citant la Minusca, les militaires français font partie du personnel de consultants de la mission onusienne déployé dans le pays. Dans un communiqué, la force de l’ONU en Centrafrique a indiqué être « en contact actuellement avec les autorités nationales centrafricaines afin de résoudre la situation ».

« Les militaires ont été arrêtés mardi dans l’après-midi et depuis là, ils sont détenus par la PAF (Police aux frontières) pour absence de visa », a déclaré à Anadolou, Steve Tangoa, conseiller du Président centrafricain Faustin Archange Touadéra.

A en croire Steve Tangoa, les visas des deux ressortissants français n’ont pas été demandés à Paris pour contourner les dispositifs de contrôle à priori mis en place par le ministère des Affaires étrangères.

« Ils espéraient ainsi passer entre les nasses en obtenant les visas à l’aéroport de Bangui. Cette procédure obsolète doit cesser. Mise en place pour faciliter les voyages vers la RCA de ressortissants de pays dans lesquels nous n’avons pas de représentations diplomatiques, elle est utilisée aujourd’hui de façon anarchique. Bref ! Les enquêtes sont en cours et si rien ne leur est reproché, ils seront élargis. Et c’est le lieu de rappeler la nécessaire coordination avec la Minusca pour la délivrance et le contrôle des accréditations », a-t-il affirmé.

Du côté de Paris, aucune réaction officielle n’a pour le moment été notée.

En février 2022, quatre militaires français qui constituaient l’équipe de protection rapprochée du général Stéphane Marchenoir, chef d’état-major de la Force de la Minusca, avaient été arrêtés à l’aéroport de Bangui avant d’être libérés par la suite.

Législatives au Bénin : l’opposition rejette les résultats provisoires

Le parti Les démocrates (LD) dénonce des fraudes et compte saisir la Cour Constitutionnelle.Le parti Les Démocrates (LD) rejette les résultats provisoires de la Commission électorale nationale autonome (Céna). L’organe électoral a attribué 28 sièges sur les 109 que compte l’Assemblée nationale au parti de l’ancien président de la République Boni Yayi. Une répartition contestée par les démocrates qui estiment qu’ils ont engrangé beaucoup plus.

Dans une déclaration publiée mercredi dans la soirée, le parti de l’opposition estime que la commission électorale a usé de « stratagèmes » pour détourner la volonté du peuple à l’issue du scrutin du 8 janvier 2022. Le président de la principale formation d’opposition cite entre autres, des bourrages d’urnes, des achats de conscience à travers la « distribution de billets de banque dans les environs immédiats des centres de vote ».

Dans son communiqué, Eric Houndété évoque aussi des incohérences entre les listes électorales affichées et les listes d’émargement dans les bureaux de vote. « Le parti Les Démocrates rejette ce verdict qui ne reflète pas la volonté du peuple de faire de notre parti la première force politique de notre pays » écrit le chef du principal parti d’opposition au régime de Patrice Talon.

M. Houndété annonce que les résultats provisoires de la Céna seront attaqués devant la Cour Constitutionnelle pour que « le parti soit rétabli dans ses droits ». En attendant la décision de la Cour qui doit proclamer, dans quelques jours, les résultats définitifs des législatives, Les Démocrates invitent leurs militants au « calme et à la sérénité ».

Selon les résultats provisoires de la Céna, la coalition de Patrice Talon aura la majorité absolue à l’Assemblée nationale pour la neuvième législature. L’Union Progressiste le Renouveau (UPR) et le Bloc Républicain (BR) qui constituent la coalition présidentielle, décrochent 81 sièges sur les 109 en compétition.

D’après la commission électorale, seuls trois partis sur les sept qui étaient en compétition dans ces joutes électorales, seront représentés à l’Assemblée. Les autres formations n’ont pu rassembler au moins 10% des suffrages exprimés au plan national, comme l’exige la loi électorale.

Mozambique : la SADC va prendre des mesures sur le scandale des cadavres brûlés

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a réagi sur l’affaire des cadavres brûlés au Mozambique.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va prendre des « mesures appropriées » contre tout membre de sa force d’intervention au Mozambique qui serait lié à l’incident d’incinération de corps humains dans ce pays d’Afrique du Sud-Est, a déclaré jeudi le président namibien, Hage Geingob.

M. Geingob, qui préside l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité, a déclaré que l’organisme régional prenait au sérieux cet incident au cours duquel des soldats non identifiés portant des uniformes similaires à ceux des troupes représentées dans la mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) ont été filmés en train de jeter des cadavres dans un tas de décombres en feu.

La SAMIM a déclaré en début de semaine qu’elle avait ouvert une enquête sur cet incident, qui se serait produit en novembre dernier dans la province mozambicaine de Cabo Delgado, déchirée par les conflits.

« Je souhaite en outre souligner de manière catégorique que la SADC ne tolère pas les actes reflétés dans la vidéo et, une fois l’enquête terminée, elle prendra les mesures appropriées, conformément au droit international des conflits armés », a déclaré M. Geingob dans un communiqué.

L’incident a suscité des craintes d’exécutions extrajudiciaires par les forces armées qui luttent contre une insurrection parrainée par l’État islamique dans la région mozambicaine riche en minerais. Le groupe de défense des droits Amnesty International a exigé jeudi une enquête indépendante sur ce scandale.

La SAMIM a été déployée en juillet 2021 dans la province de Cabo Delgado dans le cadre d’une réponse régionale visant à aider le Mozambique à combattre le terrorisme et les actes d’extrémisme violent sur son territoire.

M. Geingob a salué le travail de la SAMIM jusqu’ici, affirmant que la force régionale a jusqu’à présent assuré « une amélioration considérable de la situation humanitaire et sécuritaire, ce qui a entraîné le retour des personnes déplacées dans leurs régions d’origine ».

Sénégal : lancement d’un nouveau projet de soutien à l’agriculture

L’initiative portée par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID, sigle anglais), vise à appuyer les chaînes de valeur agricoles.Au Sénégal et partout ailleurs dans le monde, la sécurité alimentaire est un défi pressant. Elle l’est devenue encore davantage à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Ce conflit met aux prises deux pays parmi les plus grands producteurs agricoles du monde. Le blocage des ports ukrainiens et les sanctions infligées à Moscou ont empêché la livraison de tonnes de céréales, menaçant de famine des millions d’individus à travers la terre. 

Dakar, grand importateur de denrées de premières nécessité, n’a pas échappé à cette nouvelle donne, obligeant les autorités à initier plusieurs programmes pour assurer l’approvisionnement suffisant en ressources alimentaires. De même, les autorités ont encouragé le consommer local mais aussi le développement des chaînes de valeur agricoles.

C’est sur ce dernier volet qu’intervient Feed the future Senegal Doolel Mbay (Nourrir l’avenir en soutenant l’agriculture) lancé ce jeudi 12 janvier 2023. Financée par l’USAID, cette initiative est un appui aux chaînes de valeur agricole qui s’inscrit dans une continuation du Projet Croissance Économique (2009 – 2014) et de Naatal Mbay +améliorer la production agricole+ (2015-2018). 

Doté d’un budget de plus de 25 milliards de FCFA, il cible les domaines d’interventions suivants : les systèmes de marché, les systèmes alimentaires et les chaînes de valeur agricoles, leur mise à l’échelle, et le développement positif des femmes et des jeunes.

Feed the future Senegal Doolel Mbay se positionne dans une perspective de renforcement de l’écosystème des affaires grâce à une approche inclusive et durable, la diversification des sources de revenus des ménages et communautés rurales ainsi que la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire et la résilience aux chocs climatiques. 

A terme, il vise à atteindre 170 000 ménages (soit 60 % des ménages agricoles), 100 000 jeunes, 138 000 femmes et 230 000 Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) dans les sous-zones géographiques d’intervention que sont : la vallée du fleuve Sénégal (Nord), le sud du Saloum (Centre) et la Casamance (Sud).

« Il est évident que la réduction de la pauvreté demeure l’objectif principal de la coopération entre nos deux pays. Toutefois, ce projet cible le renforcement des marchés de produits alimentaires, de financement, et de services. Concrètement, il s’agit d’aider les agriculteurs à augmenter leurs productions grâce à des semences et des engrais de qualité », a indiqué l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Dakar, Michael Arthur Raynor. 

Selon le diplomate américain, ce projet permettra aussi de nouer des collaborations avec les banques locales pour débloquer des financements et de nouveaux instruments de crédit mieux adaptés aux besoins des producteurs sénégalais.

De plus, a-t-il poursuivi, Feed the future Senegal Doolel Mbay permettra de tirer parti des nouvelles applications informatiques pour fournir de meilleures informations sur les cours du marché et les conditions météorologiques. Et enfin, il aidera à renforcer l’autonomie des femmes et des jeunes.

D’une durée de cinq ans (2022-2027), ce programme mettra particulièrement l’accent sur l’inclusion et l’équité. L’objectif est de réduire les obstacles systémiques qui empêchent les femmes, en particulier, de créer et de gérer des entreprises prospères. 

Selon le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, ce projet privilégie une approche à la fois globale sur les systèmes de marchés, inclusive et innovante pour le développement de six chaînes de valeur (riz irrigué et pluvial, mil, maïs, petits ruminants, légumes et mangues). Il contribue ainsi, d’après lui, à la réalisation des objectifs de Souveraineté Alimentaire Durable déclinés dans le Plan Sénégal Emergent.

L’initiative portée par l’USAID s’appuiera sur trois composantes. La première est l’augmentation de la productivité des petits exploitants le long des chaînes de valeur alimentaires par l’adoption accrue de technologies et de services à valeur ajoutée et l’augmentation de l’accès aux ressources productives, notamment la terre, l’eau et l’énergie ainsi que la mécanisation agricole et les infrastructures post-récolte.

La deuxième composante a trait à l’augmentation de l’emploi et développement des entreprises dans les chaînes de valeur clés par l’accès des Micro Petites et Moyennes Entreprises aux services de développement des affaires ; l’amélioration des compétences entrepreneuriales, managériales et techniques, en particulier pour les jeunes et les femmes en milieu rural et l’accès élargi et amélioré au financement.

La 3e et dernière composante portera sur l’accès accru aux marchés et au commerce à travers l’augmentation des liens commerciaux entre les différents acteurs et le renforcement des capacités des parties prenantes des chaînes de valeur alimentaire à répondre aux demandes du marché.

Mali : Le GSIM revendique l’attaque meurtrière contre l’armée dans le centre

L’armée malienne a annoncé la mort de 14 soldats dans eux attaques revendiquées par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) dans le centre.Le 10 janvier dernier, une patrouille de l’armée a été la cible de deux attaques meurtrières sur l’axe Tenenkou-Macina, dans la région de Mopti (centre). La première opération qui s’est déroulée sur le tronçon reliant Dia et Diafarabé, a été menée à l’aide d’un engin explosif improvisé (EEI) sur lequel un véhicule militaire a sauté. Quant à la seconde attaque, elle est survenue sur l’axe Koumara et Macina. Pour celui-ci, les jihadistes ont fait recours à au moins trois engins explosifs improvisés (EEI), avant d’engager des combats avec les militaires.

Le bilan établi par l’état-major des armées du Mali fait état de 14 militaires tués, 11 blessés et 1 véhicule détruit. La même source indiquent que les jihadistes ont perdu 31 des leurs et un autre blessé récupéré. Par contre, l’armée ne fait pas cas des dégâts matériels.

Revendiquant ces attaques, le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) – ou JNIM en arabe ( Jamaat Nosrat al-Islam wal-Muslimine) – affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a affirmé avoir tué 12 militaires parmi lesquels 5 dépouilles d’hommes blancs attribuées aux « mercenaires de Wagner ». 

Dans un enregistrement d’un peu plus de deux minutes authentifié par plusieurs sources spécialisées, le groupe expose le butin récupéré après les combats à savoir deux véhicules militaires dont un équipé d’une mitrailleuse 14,5, 4 kalachnikovs, une mitrailleuse PKM, de nombreuses caisses de munitions, etc. Aussi, l’intervenant dans cette vidéo affirme la destruction de deux véhicules militaires. Il déclare que les assaillants ont perdu 5 des leurs.

Depuis le début de l’année, le GSIM mène des opérations dans le centre du Mali et élargit son champ d’action vers l’Ouest non sans assumer son ambition de « ceinturer» Bamako. 

Burkina Faso : Alexis Ouédraogo, nouveau représentant de Sitarail

Alexis Ouédraogo était jusqu’à sa nomination, le Coordonnateur des Services de Sitarail, à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso.Alexis Ouédraogo est depuis le 1er janvier 2023, le nouveau représentant de Sitarail au Burkina Faso. Il remplace à ce poste Lazare Banssé, qui fait valoir ses droits à la retraite.

Diplômé en droit public de l’Université Mohamed I d’Oujda, au Maroc, en Droit des Affaires de l’Université de Ouagadougou et en Administration des services financiers de l’Ecole nationale des Régies financières (ENAREF) du Burkina Faso, Alexis Ouédraogo a débuté sa carrière professionnelle dans l’administration publique burkinabè avant d’intégrer Sitarail en 2007.

Il y occupa successivement les postes de Chef du département juridique, directeur des Approvisionnements et marchés, puis de Coordinateur des Services de Sitarail à Bobo Dioulasso. C’est donc un cheminot comptant 16 années de carrière au sein de l’entreprise à des postes importants, qui vient d’être porté à cette fonction.

« Cette nomination s’inscrit dans le cadre de notre politique de valorisation des compétences internes à Sitarail. Cadre compétent et expérimenté, Alexis Ouédraogo apportera sa contribution à la consolidation des acquis de l’entreprise. Je remercie son prédécesseur,

Lazare Banssé, pour toutes les actions réalisées, le travail accompli et son investissement personnel durant la dizaine d’années passée à Sitarail », a indiqué Quentin Gérard, Directeur Général de Sitarail.

« Je suis honoré par cette nomination et mesure l’ampleur de la tâche qui est désormais la mienne. Je sais pouvoir compter sur l’attachement à leur outil de travail qui caractérise les cheminots, pour mener à bien ma nouvelle mission », a déclaré Alexis Ouédraogo.

A propos de SITARAIL

SITARAIL est la filiale de Bolloré Africa Logistics opérant les chemins de fer en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Elle a son siège social à Abidjan, en Côte d’Ivoire et une Représentation Nationale au Burkina Faso. La société est concessionnaire de l’exploitation du réseau ferroviaire entre ces deux pays depuis août 1995. Fleuron du transport ferroviaire en Afrique

de l’Ouest, SITARAIL transporte en moyenne 1 000 000 de tonnes de fret chaque année. Avant l’apparition de la COVID-19, l’entreprise transportait annuellement 200 000 voyageurs entre Abidjan et Ouagadougou. Elle emploie en moyenne 1 500 collaborateurs et constitue, grâce à ses actions en faveur de la santé, de l’éducation et de l’environnement, un vecteur essentiel de développement socio-économique et d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Contact presse :

Mathieu SOUBEIGA, Responsable Communication SITARAIL

Tél : (+226) 56 94 53 93 / (+225) 07 99 97 51 29 – mathieu.soubeiga@bollore.com