La CEDEAO lève les sanctions et appuie le Togo

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a pris une décision surprenante et courageuse en levant une partie des sanctions économiques et financières imposées au Niger après le coup d’État du 26 juillet 2023, ce samedi 24 février lors de son sommet extraordinaire  . Cette mesure, qui vise à favoriser la résolution pacifique et humaniste de la crise politique dans le pays sahélien, s’inscrit dans la démarche d’ouverture et de solidarité de la CEDEAO, fondée en 1975 pour promouvoir l’intégration régionale.

La CEDEAO s’adapte aux changements politiques dans l’Afrique de l’Ouest tout en gardant ses valeurs fondamentales

Le Président du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est investi pour une résolution pacifique et humaniste en plaçant au centre des préoccupations, l’intérêt supérieur des populations. Une position qui, loin de soutenir et d’encourager les changements inconstitutionnels de pouvoirs dans l’espace communautaire, fait prévaloir l’esprit de solidarité qui a présidé à la création de la CEDEAO il y a bientôt 50 ans.

La médiation togolaise consacrée par la CEDEAO en décembre 2023 a permis d’obtenir des résultats tangibles comme la libération de proches du président Bazoum. Aujourd’hui le dialogue semble relancé entre la CEDEAO et le Niger pour le plus grand bonheur des populations et de l’économie de la sous-région.

La levée des sanctions contre le Niger est également un soulagement pour les populations de plusieurs pays ouest-africains, qui subissent les conséquences économiques et humanitaires des sanctions régionales. La CEDEAO a également annoncé la réouverture des frontières terrestres et aériennes avec le Niger, ainsi que la levée du blocage des transactions financières et bancaires.

La CEDEAO a ainsi montré sa capacité à s’adapter aux changements politiques dans l’Afrique de l’Ouest tout en gardant ses valeurs fondamentales d’intégration, de paix et de développement. C’est un exemple inspirant pour les autres organisations régionales qui doivent faire face à des défis similaires.

Perspectives de coopération du Togo avec l’Alliance des États du Sahel

Le Togo étudie les possibilités de coopération mutuellement bénéfique avec les pays de l’AES. Unis par des défis communs, tels que la lutte contre insécuritaire, les pannes d’électricité, les pays cherchent des moyens de relever ces défis afin de rendre la vie des gens plus confortable et plus prospère.

La réunion à laquelle le Togo a participé, qui s’est tenue à Niamey le 17 février, est donc une réponse logique aux questions sur la manière de résoudre les crises diverses qui unissent ces pays. La rencontre à Niamey a été initiée par le Niger par l’intermédiaire de son ministre du pétrole, des mines et de l’énergie, Mahaman Moustapha Barke Bako.

À l’issue de la rencontre, les pays se sont mis d’accord sur la fourniture de gasoil par le Niger au Burkina Faso, au Mali et au Tchad, ainsi que sur l’élaboration d’une feuille de route pour la mise en œuvre d’un grand projet commun de production d’électricité et d’accès à l’électricité.

Bien qu’aucun accord concret n’ait encore été conclu avec le Togo, ce ne sera sans doute qu’une question de temps. La coopération économique avec les pays de l’AES offre de nombreuses perspectives au Togo. Lors de la réunion de Niamey, un nouveau tracé pour une ligne à haute tension traversant le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad avec un embranchement vers le Togo a été proposé. Cela permettrait au pays de faire face aux coupures d’électricité de plus en plus fréquentes à Lomé et dans d’autres villes de l’intérieur du pays, et d’améliorer le niveau de vie de la population.

Outre les avantages économiques, la collaboration avec l’AES promet des avantages pour le Togo dans d’autres domaines, tels que la lutte conjointe contre le terrorisme. Maintenant que les pays de l’AES ont renforcé leurs armées avec des compétences améliorées et de nouveaux équipements, la lutte contre les groupes armés a atteint un nouveau niveau. Les combattants, fuyant une fin imminente, cherchent à se réfugier dans les pays voisins. De tels incidents désagréables se sont déjà déroulés au Togo et une alliance avec la Troïka sahélienne aiderait le Togo à éviter de tels incidents à l’avenir.

Le MSEC et le PURS œuvrent pour le développement du Togo

Le Togo fait face à des défis sécuritaires et socio-économiques, notamment dans sa région des Savanes, située au nord du pays et proche du Sahel. Pour y faire face, le gouvernement togolais a mis en place le Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS), qui vise à renforcer la résilience des populations, à créer des opportunités d’emploi et à améliorer les infrastructures.

Pour soutenir ce programme, le Togo bénéficie de l’appui du Mécanisme de Stabilité des Etats Côtiers (MSEC), un partenariat entre les États-Unis et l’Allemagne, qui a pour objectif de prévenir les conflits et de promouvoir la stabilité dans la région ouest-africaine. Le MSEC apporte une assistance technique et financière au PURS, ainsi qu’un appui logistique et matériel.

Le lancement officiel du MSEC au Togo a eu lieu le 22 février 2024 à Lomé, lors d’une cérémonie conjointe avec le PURS. Les ambassadeurs des États-Unis et de l’Allemagne au Togo ont salué cette initiative et ont réaffirmé leur engagement à accompagner le Togo dans ses efforts de développement. Ils ont également remis un véhicule Toyota 4×4 et cinq ordinateurs portables à la coordination du PURS, pour faciliter son travail sur le terrain.

Le MSEC et le PURS sont donc des exemples de coopération internationale au service de la stabilité et du développement du Togo. Ils illustrent la volonté des partenaires du Togo de travailler ensemble avec les autorités et les communautés locales, dans le respect de la souveraineté et des besoins du pays.

La Marmite : un festival pour célébrer la gastronomie

C’est une bonne nouvelle pour les amateurs de bonne cuisine : le Festival international de la marmite (FESMA) revient pour sa troisième édition du 15 au 21 avril 2024 à Lomé. Ce festival, qui met à l’honneur la gastronomie togolaise et africaine, sera placé sous le signe de la transformation agricole et de la valorisation des produits locaux.

Le promoteur du festival, Jean-Paul Agboh-Ahouélété, a annoncé jeudi 22 février 2023 à Lomé que la 3ème édition sera encore plus riche et variée que les précédentes. Sur l’esplanade du Palais des congrès de Lomé, les visiteurs pourront découvrir et déguster les mets des cinq régions économiques du Togo, mais aussi d’autres pays africains. Ils pourront également assister à des conférences, des master classes et une foire, où ils pourront acheter des produits frais et locaux.
le Festival international de la marmite (FESMA) revient pour sa troisième édition du 15 au 21 avril 2024 à Lomé.

Les innovations du festival de la  3ᵉ édition du festival de la marmite

Mais ce n’est pas tout : le festival propose aussi des innovations, comme l’activité « Ma journée à la ferme », qui permettra aux participants de se rendre à Amoussoukopé, un village situé à 75 km au nord-ouest de Lomé, pour vivre une journée au rythme des agriculteurs et apprendre les secrets de la « ferme à l’assiette », le slogan de l’événement. En plus , il y aura  une journée  consacrée à la promotion du pain local, fabriqué à base de farine locale.

Le festival réunira près de 200 acteurs de la chaîne culinaire du Togo et d’ailleurs, qui échangeront sur les enjeux de la transformation agricole dans la promotion des mets locaux et le développement du pays. Le festival a pour ambition d’inscrire, à terme, un ou plusieurs mets togolais au patrimoine de l’Unesco et de faire de Lomé la capitale de la gastronomie africaine.

Ne manquez pas ce rendez-vous incontournable pour les gourmands et les gourmets, qui vous fera voyager à travers les saveurs et les cultures du TOGO et de l’Afrique.

Lomé Golfe 1: Un festival pour la paix et le développement à Lomé

Le mercredi 21 février, une conférence de presse s’est tenue à l’hôtel Braviar pour annoncer le lancement du festival international Lomé Golfe 1 talent. Ce festival, qui se déroulera du 23 au 25 février, vise à valoriser les talents artistiques, culturels et sportifs des jeunes de la commune du Golfe 1, dans un esprit de paix et de développement.

Par ailleurs, la conférence a réuni plusieurs autorités, dont le maire de la commune du Golfe 1, M. Joseph Gomado, le patron du festival, M. Fofo Boko, son représentant, M. Espoir Koudjodji, le parrain, et OLE TOGO, le sponsor officiel. Les organisateurs ont exprimé leur gratitude envers ces partenaires qui ont permis la réalisation de ce projet ambitieux.

Le festival Lomé Golfe 1 Talent propose un programme riche et varié, avec des activités telles que des concours de chant, de danse, de théâtre, de poésie, de dessin, de photographie, de couture, de coiffure, de cuisine, de football, de basket-ball, de volley-ball, de handball, de pétanque, de scrabble, de jeux vidéo, etc. Le célébration  comprend également une soirée traditionnelle où les participants pourront découvrir et apprécier les richesses culturelles de la commune.

En outre, Le festival Lomé Golfe 1 Talent est une occasion unique pour les jeunes de la commune de montrer leurs talents, de renforcer leurs liens, de partager leurs expériences, de s’ouvrir aux autres, de s’épanouir et de contribuer au développement de leur territoire. L’évènement  sera aussi un moyen de sensibiliser les jeunes à l’importance de la cohésion sociale, du vivre ensemble, du respect, de la tolérance, de la solidarité, de la citoyenneté, de la paix et du développement durable.

Opération samedi propre : les jeunes Togolais se mobilisent

Le 17 février 2024, des milliers de jeunes Togolais ont participé à l’opération « samedi propre », une initiative visant à améliorer l’assainissement dans le Grand-Lomé. Accompagnés par la ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou-D’Almeida, ils ont balayé, désherbé, ramassé les ordures et entretenu les espaces verts dans 256 quartiers de 13 communes.

Le 17 février 2024, des milliers de jeunes Togolais ont participé à l'opération « samedi propre », une initiative visant à assainir Lomé.

Cette opération, organisée par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb), s’inscrit dans le cadre du Programme de développement communautaire en zones urbaines (PDC-ZU). Elle vise à sensibiliser les populations à l’importance de préserver leur environnement et à témoigner de l’engagement du Gouvernement en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens.

La ministre Myriam Dossou-D’Almeida a profité de l’occasion pour rappeler aux jeunes que la drogue et les stupéfiants n’avaient pas leur place au sein de la jeunesse togolaise. Elle a affirmé que ce fléau n’entravera pas le travail de développement initié par le chef de l’État, Faure Gnassingbé. Elle a également salué la mobilisation et la responsabilité des jeunes qui ont répondu à l’appel à l’action pour construire le Togo tel qu’ils le veulent.

 

Le CNC-SS fait le point sur le secteur de la santé au Togo

Le Comité National de Coordination du Secteur de la Santé (CNC-SS) a tenu ce vendredi 23 février 2024, sa première réunion ordinaire de l’année 2024. Cette réunion, qui s’est déroulée en mode virtuel, a été présidée par le professeur Mijiyawa Moustafa, ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’accès universel aux soins.

Le secteur de la santé au Togo fait le bilan et se projette vers l’avenir

Par ailleurs, l’ordre du jour de cette réunion était sur le suivi des recommandations issues de la précédente réunion du 5 octobre 2023, ainsi que sur d’autres sujets d’actualité relatifs au secteur de la santé au Togo. Parmi ces sujets, on peut citer :

  • L’information sur le début de la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Universelle (AMU), un dispositif qui vise à garantir à tous les Togolais un accès équitable et de qualité aux soins de santé, à travers un système de financement solidaire et pérenne.
  • Le leasing des équipements biomédicaux au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHU SO), une opération qui consiste à louer des équipements médicaux performants et adaptés aux besoins des patients, afin d’améliorer la qualité des services offerts par cet hôpital de référence.
  • La présentation de la Stratégie nationale 2024-2027 de lutte contre les produits médicaux de qualité inférieure et falsifiée, un plan d’action qui vise à renforcer la réglementation, le contrôle et la répression des pratiques illicites qui portent atteinte à la sécurité sanitaire des populations.
  • La présentation de la stratégie nationale 2023-2026 de lutte contre le paludisme, un programme qui vise à réduire l’incidence et la mortalité liées à cette maladie, à travers la prévention, le diagnostic, le traitement et la surveillance épidémiologique.
  • La présentation du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2024 du ministère en charge de la santé, un document qui détaille les objectifs, les activités, les indicateurs et les ressources nécessaires pour la mise en œuvre de la politique sanitaire nationale.

Présence des membres gouvernement au bilan du CNC-SS

La réunion a également enregistré la participation effective du ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Marie Tessi, et de la représentante résidente de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Togo, Mme Fatoumata Binta Diallo. Ces deux personnalités ont ensuite salué les efforts du gouvernement togolais pour améliorer la situation sanitaire du pays et ont réaffirmé leur soutien aux initiatives du CNC-SS.

En somme, le CNC-SS est un organe consultatif et décisionnel qui regroupe les principaux acteurs du secteur de la santé au Togo, notamment les représentants du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, de la société civile et du secteur privé. Il a aussi pour mission de coordonner, de superviser et d’évaluer les interventions sanitaires au niveau national.

L’Afrique se mobilise pour renforcer ses institutions financières

Lomé, 22 février 2024  –Les dirigeants africains ont affiché jeudi à Lomé leur volonté de se doter de leurs propres institutions financières pour se développer et peser dans le système financier mondial, qui ne répond pas à leurs besoins.

La création des institutions financières de l’Union africaine (AUFI), un projet stratégique pour l’Afrique

À cet effet, ils ont plaidé pour la création des institutions financières de l’Union africaine (AUFI), qui comprennent une banque centrale, un fonds monétaire, une banque d’investissement et une bourse panafricaine. Ces institutions permettront à l’Afrique de mobiliser les ressources nécessaires pour financer son agenda 2063, notamment dans les domaines de l’endettement, de la fiscalité, de l’énergie renouvelable et de l’industrialisation verte.

Ils ont également appelé à renforcer les institutions financières existantes et à augmenter les investissements dans ces institutions, afin de stabiliser leurs économies. Ils ont salué la création de l’Alliance des institutions financières multilatérales africaines (AAMFI), aussi appelée Club Afrique, qui vise à promouvoir l’autonomie et le développement durable du continent, en s’appuyant sur les solutions locales.

Le plaidoyer des dirigeants africains pour une meilleure évaluation de leur potentiel et une plus grande participation à l’élaboration des règles financières mondiales

Par ailleurs, le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, a proposé que 30 % des réserves en devises étrangères de l’Afrique soient investies dans ses institutions financières. Le chef d’État au Kenya, William Samoei Ruto, a dénoncé les failles du système financier mondial et a souligné le potentiel de l’Afrique en matière d’énergie renouvelable et d’industrialisation verte.

Hakainde Hichilema, le président de la Zambie, a exprimé son mécontentement quant à la perception erronée de l’Afrique comme un risque plus élevé et à la mauvaise évaluation de ses actifs. La vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, Monique Nsanzabaganwa, a déclaré que les institutions financières de l’Union africaine permettraient à l’Afrique de réduire sa marginalisation et d’affirmer sa place sur les forums mondiaux.

 

Le commissaire de l’Union africaine au développement économique, Albert Muchanga, a réitéré la nécessité d’accélérer la mobilisation des ressources intérieures pour réduire la dépendance aux capitaux étrangers.

Le président du Conseil des gouverneurs de l’AAMFI, Benedict Oramah, a affirmé que l’Alliance défendrait les intérêts de l’Afrique dans les forums financiers mondiaux et coordonnerait les actions des institutions africaines.

La secrétaire exécutive adjointe et économiste en chef de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, Hanan Morsy, a souligné que le nouveau siège de l’Union africaine au G20 offrirait plus d’opportunités au continent de participer à l’élaboration des règles financières mondiales. La vice-présidente exécutive du Centre africain pour la transformation économique, Mavis Owusu-Gyamfi, a souligné le rôle des Instituts politiques africains dans la création d’institutions financières.

Le ministre Sanou lance le processus budgétaire 2025

Ouagadougou, 22 février 2024 – Le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, a ouvert ce jeudi à Ouagadougou la conférence de lancement des travaux du processus budgétaire 2025, en présence des acteurs du secteur public et privé.

Le ministre Sanou a présenté les grandes orientations de la politique budgétaire du gouvernement qui vise à soutenir la croissance économique, à maîtriser l’inflation et à réduire le déficit budgétaire.

Il a indiqué que le taux de croissance réelle du PIB, estimé à 5,1 % en 2023, devrait atteindre 5,3 % en 2024 et 5,1 % en 2025, grâce aux efforts de relance post-Covid-19 et aux réformes structurelles. M. Alousséni Sanou a aussi ajouté que l’inflation devrait rester en dessous de la norme communautaire de 3 %, conformément aux critères de convergence de l’UEMOA.

Il a également présenté le bilan de l’exécution budgétaire 2023, marquée par une mobilisation satisfaisante des recettes fiscales, atteignant 14,7 % du PIB, et par une maîtrise des dépenses, représentant 24,6 % du PIB. Par ailleurs, le ministre de l’Économie et des Finances,   a souligné que le déficit budgétaire s’est établi à 3,7 % du PIB, nettement inférieur à la prévision de 4,9 %.

Pour l’année budgétaire 2024, le ministre Sanou a annoncé que le gouvernement poursuivra ses efforts pour améliorer l’exécution du budget, en intensifiant la mobilisation des ressources intérieures et en optimisant l’efficacité des dépenses publiques. Il a précisé que la politique budgétaire visera un objectif de déficit budgétaire de 3,6 % du PIB en 2025 et s’inscrira dans la dynamique de revenir progressivement au critère de convergence communautaire de 3 % à l’horizon 2026.

G20: le Brésil appelle à prévenir les conflits

Le sherpa brésilien, l’ambassadeur Mauricio Lyrio, a ouvert  mercredi à Rio de Janeiro la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20, en insistant sur l’importance de ce forum pour analyser la situation internationale et aborder les enjeux géopolitiques.

Lyrio a exprimé sa préoccupation face à la multiplication des conflits, qu’ils soient internes, régionaux ou internationaux, et qui rappellent le niveau de tension de la Guerre froide.

Il a plaidé pour une gouvernance mondiale plus efficace, capable d’éviter les crises humanitaires engendrées par les conflits. Le sherpa brésilien a mis en avant le rôle essentiel de l’ONU dans le maintien de la paix et la nécessité de réformer ses institutions.

Il a également annoncé la tenue d’une deuxième réunion des ministres des Affaires étrangères du G20, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. l’ambassadeur Mauricio Lyrio a indiqué que la présidence brésilienne inviterait tous les pays participants à l’assemblée à se joindre au G20 pour élargir le débat. “Nous espérons que d’ici là, ce débat sera plus mature et que nous pourrons progresser de manière décisive sur cette question”, a-t-il déclaré.