Conclave environnemental à Lomé : Vers un avenir sans Mercure

Dans la capitale togolaise, ce jeudi 04 avril, se tient une assemblée d’importance capitale, marquant un tournant décisif dans la lutte contre la pollution au mercure. Cette conférence, placée sous l’égide du ministère de l’Environnement, voit la convergence d’éminents spécialistes et délégués du Togo, du Burkina Faso, du Sénégal, ainsi que de diverses nations africaines. La présence notable de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et des membres du Secrétariat de la convention de Minamata, ainsi que de l’ONU Environnement, souligne l’importance et l’urgence de la question traitée.

L’Élaboration de directives juridiques : Une priorité dans la lutte contre la pollution au mercure

Les assises, s’étendant sur deux jours, ont pour ambition première la formulation de textes législatifs visant l’éradication totale du mercure de nos environnements. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un effort global pour endiguer les effets néfastes de ce métal lourd sur la santé publique et l’écosystème.

Pathé Dièye, Coordinateur général du Programme Spécifique International (SIP) sur le Mercure, éclaire la genèse de cet atelier : « L’initiative de cette rencontre émane de la volonté d’appliquer concrètement le programme sur le mercure. Financé par le programme des Nations Unies pour l’environnement via la convention de Minamata, le SIP vise à anéantir la présence du mercure. Pour ce faire, l’élaboration de réglementations strictes est impérative pour contenir les dommages globaux causés par ce fléau. »

Les experts présents mettent également l’accent sur la nécessité de découvrir et promouvoir des alternatives au mercure, qui soient non seulement efficaces mais aussi aisément adoptables par les communautés. Ils préconisent également  un soutien appuyé aux dispositifs de contrôle et de surveillance, notamment par la mise à disposition d’équipements de protection adéquats.

Il est à noter que le Togo a déjà franchi des étapes significatives dans cette bataille environnementale, en se dotant, il y a deux ans, d’un plan d’action national pour la réduction et l’élimination progressive du mercure, témoignant ainsi de son engagement envers un développement durable et responsable.

Le Togo mobilise ses chefs traditionnels pour la reforestation

Dans la noble quête d’un avenir plus vert, le gouvernement togolais a récemment pris l’initiative de convier les chefs traditionnels à s’engager activement dans son ambitieux programme de reforestation. Cette démarche s’inscrit dans une vision à long terme visant à inverser les effets délétères de la déforestation et à promouvoir la durabilité environnementale.

Au cœur de cette stratégie, le gouvernement a orchestré une série de séminaires éducatifs, ciblant spécifiquement les dignitaires de la région Centrale. Ces sessions, élaborées avec soin, avaient pour dessein de les imprégner des connaissances essentielles en matière de gestion forestière et de techniques de reboisement.

Ces sessions ont mis l’accent sur la transmission de savoir-faire en matière de maintenance des jeunes pousses, la sauvegarde des acquis des campagnes antérieures et la planification méticuleuse de la campagne de 2024.

Madame Atutonu Amah, éminente directrice des ressources forestières, a souligné l’importance cruciale des chefs traditionnels dans cette entreprise. « Ils sont les gardiens des terres et les vecteurs de communication privilégiés auprès des populations locales. Leur rôle est donc central pour réaliser notre objectif de planter un milliard d’arbres d’ici 2030 », a-t-elle déclaré.

Il convient de noter que, dans un élan de reconnaissance pour les efforts déployés, le Togo honore depuis 2022 les efforts exceptionnels de ses citoyens les plus dévoués à la cause du reboisement.

Engagement Présidentiel pour l’Écologie et la Jeunesse à Aného

Dans une démarche empreinte de solennité et de respect pour la nature, le Président Faure Essozimna Gnassingbé a honoré la préfecture des Lacs de sa présence inopinée.

Le Président Faure Essozimna Gnassingbé a honoré la préfecture des Lacs de sa présence inopinée et a planté un baobab.Lors de cette visite, qui s’inscrivait en marge du premier séminaire gouvernemental de l’année, le dirigeant togolais a marqué son engagement envers l’écologie par un geste hautement symbolique : la plantation d’un Baobab, cet arbre majestueux, véritable emblème de la sagesse et de la pérennité au sein des communautés locales.

Par ailleurs, le périple présidentiel s’est poursuivi par une halte au Centre de lecture et d’animation culturelle, où le Président a pu mesurer l’étendue du talent de la jeunesse togolaise à travers leur maîtrise du noble jeu d’échecs. Cette visite a souligné l’importance que le chef de l’État accorde à l’épanouissement intellectuel et culturel des jeunes.

En point d’orgue, le Président a également inspecté les avancées du chantier du centre multifonctionnel des jeunes d’Aného. Cette future institution se veut un catalyseur d’initiatives entrepreneuriales et sportives, promettant de devenir un pilier central pour le dynamisme et l’autonomie des jeunes de la région.

Lors de chaque étape de ce voyage, les citoyens ont exprimé leur enthousiasme et leur soutien indéfectible au Président par des acclamations ferventes, témoignant ainsi de l’harmonie entre le peuple et son dirigeant.

Modernisation de la Commande Publique au Togo

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Ministère de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière a lancé une initiative audacieuse pour accroître les compétences de sa Cellule de gestion des marchés publics. En effet, cette formation de haut niveau, alliant théorie et pratique, vise à parfaire les connaissances des membres de la Cellule dans le domaine crucial de la commande publique.

Une Formation Stratégique pour une Gestion Efficace dans le domaine de la commande publique.

Les membres de la Cellule ont bénéficié d’une semaine de formation intensive, couvrant un éventail de sujets essentiels pour une maîtrise complète de la commande publique. Les thèmes abordés incluaient l’environnement réglementaire au Togo, les principes fondamentaux régissant les marchés publics, ainsi que les procédures détaillées pour la planification, l’appel d’offres, l’attribution, et la gestion des contrats publics.

Le Ministère a organisé une formation pour parfaire les connaissances des membres de la Cellule dans le domaine de la commande publique.

Capacités Renforcées pour des Objectifs Ambitieux

Grâce à cette formation, les membres de la Cellule sont désormais parfaitement équipés pour optimiser la commande publique, contribuant ainsi à l’efficacité et à la transparence des processus au sein du Ministère. En outre , Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une politique de modernisation impulsée par le Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, qui a mené à l’adoption d’un nouveau cadre juridique en 2022. Ce dernier est en parfaite adéquation avec les ambitions de développement durable et de progrès économique du Togo.

Un Nouveau Cadre Juridique pour des Défis de Taille

Il est important de souligner que cette réforme juridique représente une étape significative dans l’alignement des pratiques de commande publique avec les objectifs stratégiques nationaux. Elle reflète l’engagement du Togo à se doter des outils nécessaires pour relever les défis de développement et pour s’ériger en modèle de bonne gouvernance et de gestion efficace des ressources publiques.

Le ministère de l’environnement récompense les reboiseurs

Le ministère de l’environnement et des ressources forestières a organisé, une cérémonie de remise de prix aux meilleurs reboiseurs de la région des savanes. Cette initiative, qui en est à sa deuxième édition, vise à encourager et à reconnaître les efforts des populations locales pour accroître la couverture forestière du pays et atteindre les objectifs ambitieux fixés par le gouvernement : 25 % de la superficie nationale en 2025 et un milliard d’arbres en 2030.

Le ministère de l'environnement et des ressources forestières a organisé une cérémonie de remise de prix aux meilleurs reboiseurs de la région des savanesLe premier prix attribué à un sexagénaire qui a planté 26 hectares d’anacardiers.

Parmi les nombreux candidats qui ont participé au concours du meilleur reboiseur, c’est M. BANKATI Douti Djambéré, originaire de la préfecture de l’Ôti Sud, qui a remporté le premier prix.

En effet, ce sexagénaire a su se distinguer par la qualité de son travail en matière de reboisement. Il a planté des anacardiers, une espèce adaptée aux conditions climatiques des savanes, sur une superficie de 26 hectares, avec un taux de réussite de 95 %.

Un exploit qui lui a également valu les félicitations du secrétaire général du ministère, Col. DIMIZOU, qui lui a remis un chèque de 1 200 000 FCFA, un trophée et des gadgets. M. BANKATI s’est dit honoré par cette distinction et a dédié son prix à sa famille et à sa communauté.

Le deuxième prix décerné au chef de canton de Korbongou, président du conseil de la chefferie traditionnelle des Savanes.

Le deuxième prix a été attribué au chef de canton de Korbongou, M. OUDANOU-DOBLI Kolani, qui est aussi le président du conseil de la chefferie traditionnelle des Savanes. Ce leader coutumier a montré l’exemple en reboisant 15 hectares de terres avec des essences variées.

Il a reçu une enveloppe financière de 1.000 000 FCFA, qu’il a promis d’investir dans de nouveaux projets de reboisement. Par ailleurs, il a remercié le président de la République pour avoir pensé à récompenser les reboiseurs et a affirmé que les prix reçus vont les galvaniser à faire plus les prochaines années, afin de contribuer à leur manière à l’atteinte de l’ambition décennale.

Le troisième prix revient à un membre de l’association Cellule d’appui aux producteurs agricoles des savanes.

Enfin, le troisième prix est revenu à M. GANGAK Kolani Bebaligue, membre de l’association Cellule d’appui aux producteurs agricoles des savanes (CAPAS). Ce jeune agriculteur a réussi à reboiser huit hectares avec un taux de réussite de 90 %.

Il a reçu une enveloppe de 700.000 FCFA, qu’il a dédiée à son association, qui œuvre pour le développement agricole et forestier des savanes. Il a pareillement salué l’initiative du ministère de l’Environnement et des ressources forestières, qui encourage les populations à prendre soin de l’arbre, qui est une source de vie et de richesse.

Le ministère de l'environnement et des ressources forestières a organisé, le jeudi 7 mars 2024, une cérémonie de remise de prix aux meilleurs reboiseurs de la région des savanes

Une cérémonie précédée de la mise en terre des plants dans l’enceinte de la préfecture de Tone

La cérémonie de remise de prix aux meilleurs reboiseurs a été précédée de la mise en terre des plants dans l’enceinte de la préfecture de Tone. Le secrétaire général du ministère, Col. DIMIZOU, a procédé à cette opération symbolique, en compagnie des autorités préfectorales, des représentants des services techniques, des lauréats et des journalistes.

Il a rappelé, à cette occasion, l’importance du reboisement pour la préservation des ressources naturelles en général et des ressources forestières en particulier. Il a également souligné que le reboisement est un moyen de lutter contre les changements climatiques, de favoriser la biodiversité, de créer des emplois et de réduire la pauvreté.

 

Opération samedi propre : les jeunes Togolais se mobilisent

Le 17 février 2024, des milliers de jeunes Togolais ont participé à l’opération « samedi propre », une initiative visant à améliorer l’assainissement dans le Grand-Lomé. Accompagnés par la ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou-D’Almeida, ils ont balayé, désherbé, ramassé les ordures et entretenu les espaces verts dans 256 quartiers de 13 communes.

Le 17 février 2024, des milliers de jeunes Togolais ont participé à l'opération « samedi propre », une initiative visant à assainir Lomé.

Cette opération, organisée par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb), s’inscrit dans le cadre du Programme de développement communautaire en zones urbaines (PDC-ZU). Elle vise à sensibiliser les populations à l’importance de préserver leur environnement et à témoigner de l’engagement du Gouvernement en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens.

La ministre Myriam Dossou-D’Almeida a profité de l’occasion pour rappeler aux jeunes que la drogue et les stupéfiants n’avaient pas leur place au sein de la jeunesse togolaise. Elle a affirmé que ce fléau n’entravera pas le travail de développement initié par le chef de l’État, Faure Gnassingbé. Elle a également salué la mobilisation et la responsabilité des jeunes qui ont répondu à l’appel à l’action pour construire le Togo tel qu’ils le veulent.