UEMOA : Guerre contre les faux médicaments vétérinaires à Lomé

Lomé, rempart contre le poison des faux remèdes : l’UEMOA en guerre contre les médicaments vétérinaires frauduleux

Ce 2 juillet 2025, sous le ciel vibrant de Lomé, la capitale togolaise s’est muée en champ de bataille d’un genre singulier : celui de la lutte contre les médicaments vétérinaires contrefaits, ces venins silencieux qui menacent bétail et santé publique dans l’espace de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). En effet, réunis pour la 6e réunion biennale, les États membres, la Commission de l’UEMOA et les firmes pharmaceutiques vétérinaires ont forgé un front commun, animés par une urgence vitale : enrayer un fléau qui, tapi dans l’ombre des circuits informels et des frontières poreuses, compromet l’avenir de l’élevage et la sécurité sanitaire de la région.

Une menace insidieuse dans l’ombre

Le constat est aussi brutal que les chiffres : malgré les efforts colossaux déployés, les médicaments vétérinaires frauduleux continuent d’inonder l’espace UEMOA. Ces contrefaçons, souvent concoctées dans des laboratoires clandestins, circulent comme un poison dans les marchés, portées par l’instabilité de certaines zones et la faiblesse des contrôles. « Une quantité non négligeable de ces produits illicites échappe encore à nos filets », a déploré Mahamadou Gado, commissaire chargé de l’agriculture, des ressources en eau et de l’environnement à l’UEMOA. Derrière ses mots, une vérité alarmante : chaque dose frelatée est une menace pour les troupeaux, les éleveurs, et, par ricochet, les populations qui consomment leurs produits.

 

Au Togo, où l’élevage pèse 16 % du PIB agricole et 7 % du PIB national, les enjeux sont cruciaux. Les maladies animales, exacerbées par des traitements inefficaces ou dangereux, fragilisent un secteur déjà aux prises avec des défis structurels. Les faux médicaments, loin de soigner, aggravent les épidémies, compromettent ainsi la sécurité alimentaire et exposent les humains à des résidus toxiques. Face à cette hydre, l’UEMOA ne baisse pas les bras : elle a mobilisé plus de 200 millions de FCFA pour le contrôle post-AMM (Autorisation de mise sur le marché), renforçant les laboratoires par des formations pointues et des équipements d’analyse de pointe.

À Lomé, la 6e réunion biennale de l'UEMOA rassemble les États membres et l'OMS pour renforcer la lutte contre les médicaments vétérinaires contrefaits, protégeant ainsi l'élevage et la santé publique dans la région.Faux médicaments vétérinaires : Une croisade pour la santé animale et publique

À Lomé, cette réunion n’est pas une simple formalité diplomatique. C’est un conseil de guerre où se dessine une stratégie régionale pour terrasser le commerce illicite. Yark Damehame, Ministre d’État togolais en charge des ressources animales, a lancé un appel vibrant : « Aucun pays ne peut lutter seul. Nous devons bâtir une synergie, un rempart commun où la santé animale et publique repose sur des normes inflexibles. » D’ailleurs, les discussions, d’une intensité rare, ont porté sur des mesures concrètes : renforcer les inspections, traquer les médicaments sans AMM, instaurer une pharmacovigilance rigoureuse pour surveiller les effets indésirables, et intensifier les campagnes de contrôle qualité.

 

Quinze ans après la réforme des législations pharmaceutiques vétérinaires, cette 6e revue biennale est un miroir tendu à l’UEMOA : une occasion d’identifier les failles, de corriger les imperfections, et de réaffirmer un engagement sans faille. « Nous ne pouvons tolérer que des pratiques commerciales douteuses mettent en péril nos troupeaux et nos populations », a martelé Mahamadou Gado, soulignant aussi la nécessité d’une solidarité renforcée entre États, institutions et firmes pharmaceutiques responsables.

Vers un avenir plus sûr

Dans les salles feutrées de Lomé, où les échanges fusent comme des étincelles, un espoir se dessine : celui d’un espace UEMOA où les éleveurs, du Sénégal au Niger, auront accès à des médicaments fiables, où les laboratoires deviendront des bastions de l’innovation, et où la santé animale cessera d’être un luxe. Les recommandations attendues à l’issue de cette rencontre – sur l’harmonisation des inspections, la lutte contre les réseaux illégaux, et le renforcement de la pharmacovigilance – promettent également  de redessiner le paysage sanitaire de la région.

Alors que les travaux se poursuivent, Lomé s’affirme comme le creuset d’une révolution silencieuse mais vitale. Dans chaque flacon de médicament authentique, dans chaque analyse rigoureuse, se joue la survie d’un secteur qui nourrit des millions de vies. L’UEMOA, unie face à ce fléau, envoie un message clair : le Sahel ne pliera pas devant les faux remèdes. À Lomé, la bataille pour un élevage sain et un avenir sécurisé ne fait que commencer.

 

Lomé : Le Dr Amadou Baïlo Diallo célébré à l’aube de sa retraite

Lomé rend hommage au Dr Amadou Baïlo Diallo : Un legs d’excellence pour la santé togolaise

Le 25 juin 2025 dernier, Lomé s’est drapée d’une solennité émouvante pour rendre un hommage fervent au Dr Amadou Baïlo Diallo, Représentant par intérim de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Togo, dont le départ à la retraite marque la fin d’une ère d’engagement indéfectible. En effet, cet architecte de la résilience sanitaire a été honoré lors d’une cérémonie empreinte de reconnaissance, en présence du Ministre de la Santé, le Professeur Tchin Darré, du Ministre de l’Accès aux Soins et de la Couverture Sanitaire, Jean-Marie Tessi, et d’un aréopage de diplomates, partenaires des Nations Unies et figures de proue nationales.

Ce médecin épidémiologiste, fort de trente ans d’expertise, laisse un héritage scintillant, où rigueur scientifique et humanité se sont entrelacées pour bâtir un Togo plus résilient face aux défis sanitaires. Dans un Togo en quête de robustesse sanitaire, cet adieu n’est pas une fin, mais le couronnement d’un legs voué à perdurer.

Un architecte de la santé publique

Dans les salons de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Lomé, le Dr Diallo, Guinéen de naissance et citoyen du monde par vocation, a été célébré pour ses quatorze mois d’un labeur titanesque au Togo. En effet, en quatorze mois, le Dr Diallo a gravé son nom dans les annales togolaises avec une ardeur sans pareille. Ainsi, sous sa houlette, 12 projets d’une valeur de 265 millions de dollars ont vu le jour, renforçant l’armature des systèmes de santé face aux tempêtes épidémiques. Par ailleurs, sa coordination éclairée a permis de juguler six épidémies, de la dengue à la rougeole, dont le Mpox signalé en mai 2025, en mobilisant partenaires et institutions locales dans une synergie exemplaire. « La santé est un édifice collectif, bâti sur l’engagement et la solidarité », a-t-il déclaré, sa voix résonnant comme un testament.

De plus, son action, marquée par l’approche « Une seule santé », a fédéré ministères, ONG et partenaires comme la FAO et l’UNICEF, faisant du Togo l’un des cinq pays africains bénéficiaires du Fonds de lutte contre les pandémies en 2024. Enfin, son leadership a transcendé la riposte immédiate : en consolidant la sécurité sanitaire et en fédérant les acteurs autour d’une vision pérenne, il a planté les jalons d’un Togo résilient, où la santé devient un rempart de développement.

Dr Diallo, l’architecte d’une santé plus inclusive au Togo

Le parcours du Dr Diallo, jalonné par plus de 150 missions dans trente pays, incarne une expertise forgée dans la lutte contre Ebola, le choléra et la Covid-19. Au Togo, il a insufflé une dynamique de transformation, renforçant les laboratoires et formant 3 200 agents de santé en 2024, selon le ministère de la Santé. Son plaidoyer pour l’équité sanitaire a permis d’étendre l’assurance maladie à 1,2 million de Togolais, un pas décisif vers l’inclusion. « Sa sagesse continuera d’éclairer la jeune génération », a affirmé le ministre Tchin Darré, appelant à pérenniser son héritage. Les hommages, relayés sur les réseaux sociaux, ont salué un homme dont l’humilité n’a d’égal que son impact.

 Lomé célèbre le Dr Amadou Baïlo Diallo, architecte d’une santé togolaise résiliente, dont le legs de 265 millions de dollars en projets et la riposte à six épidémies illuminent l’avenir du pays. Dr Diallo : un dernier don, une vision pour l’avenir

La cérémonie, loin d’être un simple rituel d’adieu, s’est illuminée d’un geste d’une portée profonde : la remise d’un arsenal de matériel informatique, de réactifs et de tests diagnostiques, destiné à fortifier la vigilance épidémiologique du pays. Ce don, salué par le Professeur Tchin Darré comme un « acte d’une noblesse rare », équipe le Togo pour anticiper et contrer les maladies à potentiel pandémique. « Ce matériel est un bouclier pour nos générations futures », a déclaré un cadre de l’OMS, soulignant l’héritage pratique d’un homme dont la vision conjugue pragmatisme et humanité.

Un pont entre nations

Le Dr Diallo, dans un ultime échange avec le ministre de l’Environnement, Katari Foli-Bazi, a exploré les passerelles entre santé et écologie, un domaine où le Togo innove. Les projets conjoints, comme la lutte contre les maladies liées à l’eau dans les Savanes ou la surveillance environnementale à Lomé, témoignent aussi de cette ambition. « La santé d’un peuple dépend de celle de sa terre », a-t-il murmuré, plaidant pour une coopération renforcée entre l’OMS et le ministère de l’Environnement. En 2024, le Togo a réduit de 15 % l’incidence des maladies hydriques grâce à ces synergies, selon les rapports de l’UNICEF.

Un sage appelé à inspirer

Le Professeur Tchin Darré, dans un vibrant hommage, a conjuré le Dr Diallo de rester un phare pour la jeune garde togolaise. « Votre sagesse est un trésor que nous implorons encore », a-t-il lancé, saluant un homme dont les quatorze mois de mission ont transformé des défis en opportunités. Jean-Marie Tessi, ému, a vanté « un serviteur qui a fait du Togo un modèle de résilience régionale ». La présence des agences onusiennes et de partenaires comme la Banque mondiale, qui a injecté 50 millions de dollars dans les infrastructures sanitaires en 2025, a amplifié l’écho de cet adieu.

Lomé célèbre le Dr Amadou Baïlo Diallo, architecte d’une santé togolaise résiliente, dont le legs de 265 millions de dollars en projets et la riposte à six épidémies illuminent l’avenir du pays.Du dévouement à l’inspiration : le legs du Dr Diallo

Alors que le Dr Diallo s’apprête à goûter une retraite méritée, son empreinte demeure indélébile. À Lomé, où chaque hôpital, chaque centre de santé porte désormais la marque de son dévouement, son départ n’est pas un point final, mais une invitation à poursuivre. Dans un Togo qui aspire à l’universalité des soins d’ici 2030, conformément à la Feuille de route gouvernementale, l’héritage du Dr Diallo – rigueur, solidarité, vision – est un flambeau que la nation brandira avec fierté. Que cette cérémonie, tel un sillon dans le temps, inspire un avenir où la santé togolaise rayonne, portée par l’audace d’un peuple uni.

Togo : Vaste campagne de vaccination animale

Sokodé, jeudi 26 mai – Le Togo lance aujourd’hui une campagne nationale de vaccination des animaux sur l’ensemble de son territoire. Cette initiative majeure, dont le coup d’envoi officiel a eu lieu à Sokodé, se déroule avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elle vise à combattre les maladies animales prioritaires, en particulier les zoonoses, ces affections transmissibles de l’animal à l’homme, à travers une série d’interventions fortement subventionnées par l’État.

Des vaccins subventionnés, la rage éradiquée gratuitement

La campagne met un accent particulier sur l’accessibilité des vaccins pour les éleveurs. Pour la rage, un fléau de santé publique, la vaccination des chiens, chats et singes est totalement gratuite. Une mesure forte pour protéger non seulement les animaux domestiques, mais aussi les populations humaines.

Concernant le bétail, le gouvernement accorde des subventions significatives afin de réduire le coût des vaccins pour :

  • Le vaccin contre le charbon bactéridien pour les bœufs est fixé à 100 FCFA, bénéficiant d’une subvention impressionnante de 75 %.
  • Le vaccin contre la péripneumonie contagieuse bovine coûte 300 FCFA par bœuf, grâce à une subvention de 25 %.

Les petits ruminants ne sont pas en reste. Les moutons et les chèvres recevront une vaccination contre la peste des petits ruminants pour seulement 100 FCFA, une mesure rendue possible par une subvention de 50 %.

Une journée gratuite à Sokodé pour le lancement de la vaste campagne de vaccination

Pour marquer l’importance de cette campagne, le Ministre d’État, Ministre des Ressources Halieutiques, Animales et de la Réglementation de la Transhumance, Yark Damehame, a annoncé que le gouvernement offrait la gratuité totale de la première journée de vaccination à tous les animaux présentés sur le site de lancement à Sokodé. Un geste fort qui incite à la participation et manifeste l’engagement gouvernemental.

Depuis plusieurs années, le Togo a fait du bien-être animal une priorité nationale. Cette campagne de vaccination s’inscrit pleinement dans la volonté du gouvernement de renforcer la résilience du secteur animalier. Un secteur essentiel non seulement pour la subsistance de nombreuses familles, mais aussi pour garantir la sécurité alimentaire du pays. En protégeant la santé animale, le Togo protège sa population et consolide son économie rurale.

Révolution contraceptive : Le succès éclatant du projet DMPA-SC

Togo : un pas décisif vers l’autonomie contraceptive avec la clôture de DMPA-SC phase 3

Dans la vibrante capitale togolaise, Lomé, ce 25 juin 2025, s’est tenu un rendez-vous d’envergure : la cérémonie de clôture de la troisième phase du projet DMPA-SC, porté par l’Injectables Access Collaborative. Sous l’égide de Jhpiego et en synergie avec le ministère de la Santé togolais, cet événement a rassemblé les artisans d’une révolution discrète, mais puissante : l’élargissement de l’accès à la contraception injectable DMPA-SC, et notamment à son auto-injection. Cette étape, loin d’être un épilogue, consacre le Togo comme un phare de l’innovation en planification familiale dans l’espace francophone ouest-africain.

Le Togo célèbre la fin de la 3ᵉ phase du projet DMPA-SC, marquant une avancée majeure dans l'accès à la contraception injectable et l'autonomie des femmes en Afrique de l'Ouest.

DMPA-SC : Quand l’auto-injection transforme l’accès à la contraception.

Depuis son lancement, le projet DMPA-SC, ou Sayana Press, a métamorphosé l’accès à la contraception au Togo. Cette méthode injectable, administrable par les femmes elles-mêmes après formation, offre une autonomie inédite, particulièrement pour celles vivant en zones reculées ou souhaitant une discrétion accrue.  Par ailleurs, lors de la cérémonie, Yaba Essien, responsable pays de Jhpiego, a révélé un chiffre éloquent : plus de la moitié des utilisatrices de DMPA-SC ont été recrutées par des agents de santé communautaires (ASC). D’ailleurs, ce chiffre prouve leur rôle pivot dans la capillarité du programme. Cette approche, ancrée dans les réalités locales, a permis de toucher des femmes jusque-là éloignées des services de santé.

Le Togo célèbre la fin de la 3ᵉ phase du projet DMPA-SC, marquant une avancée majeure dans l'accès à la contraception injectable et l'autonomie des femmes en Afrique de l'Ouest.Togo, leader régional de la planification familiale

Le Togo, membre éminent du Partenariat de Ouagadougou, s’est distingué par son engagement indéfectible, salué par Célestin Compaoré, directeur régional de l’Access Collaborative pour l’Afrique francophone. « Le Togo a su aligner ce projet sur ses priorités nationales, franchissant des jalons décisifs », a-t-il déclaré. Parmi les avancées notables, on compte l’extension des services DMPA-SC aux pharmacies et l’initiation de l’auto-injection par les ASC. En plus, ces progrès témoignent d’un environnement politique favorable, patiemment façonné au fil des trois phases du projet. Le Dr Agossou, représentant le ministère de la Santé, a quant à lui souligné l’adaptabilité des interventions, qui ont su épouser les dynamiques togolaises pour maximiser leur impact.

Le Togo célèbre la fin de la 3ᵉ phase du projet DMPA-SC, marquant une avancée majeure dans l'accès à la contraception injectable et l'autonomie des femmes en Afrique de l'Ouest.L’Avenir de la contraception : Vers une autonomie universelle au Togo

Cette troisième phase, baptisée AC3.0, ne se contente pas de célébrer les acquis. En effet, elle ouvre des perspectives ambitieuses : renforcer l’intégration de DMPA-SC dans le système de santé, élargir la formation des prestataires, et pérenniser l’accès au produit. Les recommandations issues de cette rencontre, fruit d’un dialogue constructif entre partenaires, visent à consolider ces progrès. De surcroît, elles veillent à ce que l’autonomie contraceptive des Togolaises ne soit pas un privilège, mais un droit universel.

Lomé, capitale de l’espoir : Une nouvelle ère pour la santé reproductive

À Lomé, ce 25 juin, le rideau s’est baissé sur une phase, mais la scène reste illuminée. Le Togo, par son audace et sa vision, trace une voie où la santé reproductive des femmes s’émancipe, une injection à la fois, vers un avenir plus équitable et souverain. Ainsi, le pays prouve qu’avec un engagement fort, l’innovation en santé peut transformer durablement la vie des femmes et des communautés.

CHU Kara : La Révolution sanitaire du Togo en marche

Le Togo à l’aube d’une révolution sanitaire : Le Ministre Tchin Darré révèle les progrès du futur CHU de Kara

Le vendredi 20 juin 2025 restera une date clé dans l’histoire de la santé togolaise. Ce jour-là, une effervescence toute particulière a saisi les couloirs encore en chantier du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Kara. Loin d’une simple inspection de routine, la visite du Professeur Tchin Darré, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, a marqué un tournant. Tel un visionnaire, il a foulé ce sol en gestation pour sonder l’âme d’une ambition médicale résolue, celle qui donnera naissance à un hôpital de pointe. Sa venue n’était en effet pas anodine : elle visait à évaluer les avancées cruciales du Projet Ellipse, de l’unité d’hémodialyse et de la maternité financée par la KfW. Sous son impulsion, cet hôpital, jadis modeste, s’élève désormais vers un firmament de modernité et d’espérance, promettant un meilleur avenir pour la santé des Togolais.

Kara : un triumvirat de projets d’avant-garde pour sauver des vies

Le CHU de Kara, sentinelle des soins dans les contrées septentrionales du Togo, se dote de nouvelles infrastructures vitales. Premièrement, le Projet Ellipse, tel un phénix renaissant, insuffle une vigueur inédite aux structures existantes. Il promet un sanctuaire technologique où la précision côtoie l’humanité. De surcroît, l’unité d’hémodialyse, l’éclosion d’un rêve longtemps différé, s’apprête à briser les chaînes de la souffrance rénale, offrant une rédemption aux patients jusqu’alors contraints à des exils lointains pour leurs traitements. Enfin, la maternité KfW, véritable édifice de tendresse et de résilience, se dresse comme un rempart contre les aléas de la natalité, prête à bercer les prémices de la vie dans un écrin de dignité et de sécurité.

Le Ministre Darré, architecte de la perfection : au cœur des Chantiers

Armé d’une gravité professorale, le Ministre a parcouru ces lieux avec une acuité presque tangible. Il a scruté avec minutie chaque poutre, chaque mur naissant, comme si la solidité même de la nation dépendait de leur construction. Les équipes, dans un ballet de sueur et de détermination, ont exposé l’avancement des travaux : le Projet Ellipse déploie ses fondations avec une majesté calculée, l’hémodialyse s’ébauche en un havre de salut et la maternité, déjà nimbée d’une aura bienveillante, murmure des lendemains apaisés. « Que chaque pierre posée soit un gage de notre serment envers le peuple », aurait-il déclaré, selon des échos recueillis sur place, soulignant ainsi une exigence où le moindre relâchement serait perçu comme une trahison.

La Visite du Ministre Tchin Darré au futur CHU de Kara le 20 juin 2025 marque le début d'une nouvelle ère pour la santé togolaise, avec des projets ambitieux comme Ellipse, l'unité d'hémodialyse et la maternité KfW promettant des soins de pointe.Au-delà des murs : les voix des bâtisseurs et des gardiens de vie

Dans l’ombre des échafaudages, des voix se sont élevées, porteuses d’une foi indéfectible en ce projet. Ainsi, un technicien, les traits burinés par l’effort, a glissé : « Nous ne construisons pas seulement un hôpital, mais un refuge pour l’avenir. » Par ailleurs, une infirmière, le regard porté vers l’horizon, a renchéri : « Ces murs seront bientôt le berceau d’une santé réinventée. » Ces paroles, capturées au détour d’une pause fugitive, traduisent une vérité profonde : au-delà des plans et des financements, c’est une communauté tout entière qui se forge dans l’élan de ces édifices, unie par une vision commune.

Kara, symbole du progrès national : le Sillon de l’espoir

Il convient de noter que cette visite ne saurait être isolée de l’élan plus vaste qui anime le Togo sous la houlette de ses dirigeants. Le Projet Ellipse, fruit d’une synergie internationale, s’inscrit dans une croisade pour une santé accessible à tous, tandis que les unités spécialisées répondent à des maux trop longtemps ignorés. En conséquence, le CHU de Kara, en se réinventant, devient un miroir des aspirations collectives : un pays où la maladie ne dicte plus le destin, où la vulnérabilité trouve un écho puissant dans l’action.

Le CHU de Kara : un phare d’espoir pour les générations futures

Lorsque le Professeur Darré a repris son chemin, laissant derrière lui les ébauches d’un rêve en devenir, une certitude inébranlable flottait dans l’air : ces chantiers, une fois achevés, ne seront pas de simples bâtiments, mais des phares lumineux dans la nuit des afflictions. La journée du  20 juin 2025 restera gravé non pas dans la pierre, mais dans les cœurs des Togolais – un jour où un ministre, par sa présence et sa vision, a rappelé que la santé est une promesse sacrée, un legs inestimable pour les générations à venir. C’est une ère de récolte et de renaissance qui s’annonce, portée par l’engagement d’un pays entier vers un avenir plus sain et plus juste.

Un élan vital pour le Togo : l’appel ardent au don de sang

Urgence sang au Togo : le CNTS lance un appel désarment ! La solidarité nationale en jeu pour 52 000 vies

Sous le ciel vibrant de Lomé, une clameur silencieuse résonne, portée par une urgence vitale. Le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) du Togo, en ce mois de juin 2025, a lancé un cri du cœur, implorant la générosité des âmes solidaires. Avec un objectif ambitieux de 52 000 poches de sang à collecter d’ici à la fin de l’année, l’institution s’érige en sentinelle d’une cause où chaque goutte compte, où chaque don sauve. Dans un pays où la vie palpite au rythme des défis, cet appel n’est pas un simple vœu ; c’est une injonction à l’union sacrée pour conjurer la pénurie qui menace les hôpitaux. Le Togo parviendra-t-il à relever ce défi vital ?

Pénurie sanglante : le défi colossal du Togo

Le Togo, mosaïque de ferveur et de résilience, se heurte à une réalité implacable : le sang, ce fluide irremplaçable, manque cruellement. En 2024, malgré une collecte louable de 70 000 poches, un abîme de 16,19 % des besoins est resté béant, privant des milliers de patients – enfants en détresse, mères en couches, victimes d’accidents – de ce précieux élixir. « Sans la flamme des donneurs, notre mission chancelle », a confessé Fétéké Lochina, directeur du CNTS, dont les mots, prononcés à l’aube de la Journée mondiale du don de sang, vibrent encore comme un tocsin. Cette journée, célébrée chaque 14 juin, n’est pas qu’un rituel ; elle ravive l’espoir d’un Togo où nul ne succomberait faute de solidarité.

Une mobilisation générale : innovations et partenariats pour sauver des vies

Les obstacles sont légion. La culture du don, encore balbutiante, se heurte à des réticences tenaces, parfois nourries de rumeurs infondées. Pourtant, Les progrès sont tangibles : des collectes mobiles sillonnent désormais mosquées, églises et foires, comme celle de Lomé en 2023, où le CNTS a recueilli 1 500 poches en quelques jours. Le CNTS, fort d’une restructuration entamée il y a deux décennies, a vu ses capacités croître grâce à une politique nationale visionnaire et au soutien de partenaires comme l’Agence Française de Développement. Malgré cela, la demande, dopée par les urgences obstétricales, la drépanocytose ou les accidents, excède toujours l’offre, couvrant à peine 60 % des besoins annuels.

Le CNTS, loin de plier, redouble d’inventivité. Des campagnes, telles que « JeDonneMonSangJeSauveDesVies », galvanisent la jeunesse, tandis que des leaders religieux et des entreprises, comme la BOA-Togo, s’associent à cette croisade altruiste. Les critères sont clairs : être âgé de 18 à 60 ans, jouir d’une santé robuste, peser au moins 50 kg. Mais au-delà des chiffres, c’est un élan du cœur qui est requis, un geste anonyme capable de ranimer une existence au bord du gouffre.

Le Togo face à son destin : un serment de solidarité pour l’avenir

Cet appel transcende les frontières du devoir ; il est une ode à la fraternité. Chaque poche collectée jette un pont entre l’inconnu et l’espoir, un don qui, comme une rescapée au Lesotho le confiait, « ôte le voile de la mort ». Le Togo, en quête d’autosuffisance sanguine, ne peut s’offrir le luxe de l’indifférence. Dès lors, à l’heure où les hôpitaux frémissent sous la pression et où des vies vacillent dans l’attente, la nation tout entière est convoquée à ce rendez-vous de l’humanité.

Que les files s’allongent donc aux portes du CNTS, à Tokoin Doumassesse ou dans les centres annexes de Sokodé et Dapaong ! Que la jeunesse, fer de lance de ce sursaut, entraîne dans son sillage une société unie ! Car dans chaque goutte versée, c’est le Togo qui renaît, plus fort, plus solidaire, prêt à écrire une nouvelle page de son histoire – une page rouge, comme la vie.

Révolution scientifique au Togo : une plateforme mondiale pour la santé

Le Togo à l’aube d’une révolution scientifique : vers une plateforme internationale de recherche en santé mondiale

Lomé, 23 mai 2025 — Dans un élan d’audace visionnaire, le Togo s’apprête à franchir une étape décisive dans le renforcement de son rayonnement scientifique à l’échelle mondiale. Une délégation de l’Agence nationale de recherche sur le sida, les hépatites virales et les maladies infectieuses émergentes (ANRS | MIE), conduite par le professeur Éric D’Ortenzio, a été reçue récemment par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche à Lomé. Loin d’être un simple échange protocolaire, cette rencontre marque l’amorce d’un projet ambitieux : la création d’une Plateforme de Recherche Internationale en Santé Mondiale (PRISME) au Togo, une initiative appelée à redéfinir les contours de la recherche scientifique dans le pays.

Le Togo, futur carrefour de l’innovation en santé mondiale

Porté par une synergie entre les professeurs togolais Didier Koumavi Ekouevi et Claver Anoumou Dagnra, aux côtés de leurs homologues internationaux, ce projet ambitionne de faire du Togo un carrefour de l’innovation en santé mondiale. En effet, l’objectif est clair : fédérer les expertises nationales et internationales pour répondre aux défis sanitaires contemporains, des maladies infectieuses émergentes aux pathologies non transmissibles, tout en inscrivant la recherche togolaise dans une dynamique collaborative et interdisciplinaire. Cette plateforme, conçue comme un espace de concertation et de mutualisation des savoirs, vise à doter le pays d’un outil stratégique pour anticiper et contrer les crises sanitaires, tout en formant une nouvelle génération de chercheurs aguerris.

L’État togolais : un soutien inébranlable pour la recherche

Le Ministre Kanka-Malik Natchaba, hôte de cette rencontre, n’a pas manqué de saluer l’engagement des chercheurs impliqués, en particulier leurs homologues togolais, dont le dynamisme et la compétence propulsent le pays vers de nouveaux horizons. De plus, cette initiative, a-t-il souligné, s’inscrit dans une volonté ferme de l’État togolais de faire de la recherche un levier de développement durable. En outre, en réaffirmant l’appui indéfectible des autorités, le ministre a posé les jalons d’un partenariat prometteur, où le Togo ne se contentera pas d’être un acteur passif, mais un protagoniste actif dans la lutte contre les enjeux sanitaires mondiaux.

Le Togo lance un projet ambitieux de Plateforme de Recherche Internationale en Santé Mondiale (PRISME) pour renforcer sa position scientifique et relever les défis sanitaires globaux.Inspirations et ambitions : le modèle PRISME S’étend au Togo

Cette démarche s’inspire des succès observés ailleurs sur le continent, notamment en Côte d’Ivoire, en Guinée et en République démocratique du Congo, où des plateformes PRISME ont vu le jour avec le soutien de l’ANRS | MIE et de partenaires comme l’Inserm ou l’IRD. Ces collaborations ont permis de renforcer les capacités de recherche locales tout en abordant des problématiques aussi variées que le VIH, Ebola ou encore le Mpox. Au Togo, la plateforme PRISME pourrait s’appuyer sur des institutions comme le Centre de Formation et de Recherche en Santé Publique (CFRSP), créé en 1962, pour ancrer ses activités dans une expertise déjà reconnue en Afrique de l’Ouest.

Vers un Togo leader en science mondiale : une vision prophétique

En s’engageant dans cette voie, le Togo ne se contente pas de suivre une tendance régionale : il aspire à devenir un modèle d’excellence scientifique, capable de rayonner au-delà de ses frontières. Cette plateforme, par son caractère inclusif et son ambition de tisser des liens avec des partenaires internationaux, promet de positionner le pays comme un acteur incontournable dans la recherche en santé mondiale. Finalement, à l’heure où les crises sanitaires transcendent les frontières, cette initiative incarne une vision prophétique : celle d’un Togo uni à la communauté scientifique mondiale pour bâtir un avenir plus sain et plus équitable.

Lomé, bastion de la prévention : le Togo accélère la Lutte contre le Cancer du Col de l’Utérus

Togo : une vague d’espoir contre le Cancer du Col de l’Utérus ! Des milliers de jeunes filles vaccinées contre le VPH

Lomé, 21 mai 2025 – Dans les ruelles animées de la capitale togolaise, une vague d’espoir déferle depuis le 19 mai 2025, portée par une campagne d’accélération de la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH). Orchestrée par le gouvernement togolais avec l’appui de partenaires comme l’UNICEF, Gavi et l’OMS, cette initiative ambitieuse vise à protéger des milliers de jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus, une maladie qui fauche encore trop de vies. En effet, dans un pays où ce fléau représente le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes, cette campagne, qui se prolonge jusqu’au 25 mai, incarne une promesse audacieuse : offrir aux générations futures un avenir affranchi de cette menace silencieuse.

Une mobilisation nationale pour un avenir protégé

Lancée sous l’égide du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, cette campagne cible les filles âgées de 9 à 14 ans, une tranche d’âge cruciale pour maximiser l’efficacité du vaccin anti-VPH. Selon le Programme National de Développement Sanitaire (PNDS 2023-2027), le Togo enregistre environ 595 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus chaque année, avec 417 décès. Cependant, la vaccination pourrait réduire ce fardeau sanitaire de 90 % si elle est généralisée. Après une campagne de rattrapage en novembre 2023, qui a immunisé 656 240 adolescentes, cette nouvelle offensive vise à combler les lacunes, en touchant particulièrement les zones rurales où l’accès aux soins reste précaire.

Les équipes de vaccination, déployées dans les écoles, les centres de santé et même les marchés, bravent les défis logistiques pour atteindre chaque communauté. « Nous voulons que chaque fille togolaise soit protégée, où qu’elle vive », a déclaré un responsable de l’UNICEF Togo, soulignant l’engagement des partenaires à fournir des doses gratuites via le soutien de Gavi, qui ambitionne de vacciner 86 millions de filles dans les pays à faible revenu d’ici à 2025. En plus, cette campagne s’appuie sur une stratégie monodose, adoptée suite à la recommandation de l’OMS en 2022, rendant l’immunisation plus accessible et moins coûteuse.

Briser les obstacles : combattre la désinformation et renforcer la confiance communautaire

Malgré l’élan, la campagne fait face à des réticences, alimentées par des rumeurs persistantes sur les réseaux sociaux, évoquant des risques de stérilité ou d’effets secondaires graves. Ces fausses informations, déjà rencontrées lors de l’introduction du vaccin en 2023, ont été vigoureusement démenties par les autorités sanitaires. « Le vaccin est sûr, testé sur des millions de personnes à travers le monde », a martelé le professeur Moustafa Mijiyawa, ministre de la Santé, lors d’une session de sensibilisation à Lomé. De plus, des sages-femmes, comme celles de l’Association des Sages-Femmes du Togo (ASSAFETO), jouent un rôle clé, vaccinant publiquement leurs propres enfants pour restaurer la confiance.

L’implication communautaire, soutenue par la Croix-Rouge togolaise et des organisations locales comme la Plateforme des OSC pour la vaccination, est au cœur de cette mobilisation. Des leaders religieux et traditionnels, formés pour contrer la désinformation, sillonnent les villages, expliquant aux parents l’enjeu vital de la prévention. À Tsévié, une mère de famille, Adjovi Koffi, témoigne : « J’ai vu une amie emportée par ce cancer. » Pour ma fille, je n’ai pas hésité une seconde. »

Vers l’élimination du Cancer du Col de l’utérus : une vision globale pour le Togo

Cette campagne s’inscrit dans la Stratégie Mondiale de l’OMS pour l’élimination du cancer du col de l’utérus, visant à vacciner 90 % des filles avant 15 ans, dépister 70 % des femmes et traiter 90 % des cas d’ici à 2030. Le Togo, qui a intégré le vaccin anti-VPH dans son programme de routine en décembre 2023, progresse vers cet objectif, avec une couverture vaccinale estimée à 35 % pour les adolescentes en 2024, contre 20 % en 2022. Des initiatives complémentaires, comme le dépistage gratuit dans les centres de santé de Lomé et de Kara, renforcent cette dynamique, bien que seules 5 % des femmes togolaises de 30 à 65 ans bénéficient actuellement d’un frottis régulier.

Alors que les derniers jours de la campagne battent leur plein, Lomé vibre d’un élan collectif. Chaque dose administrée est un pas vers un Togo où le cancer du col de l’utérus ne sera plus une fatalité, mais un souvenir. Dans les regards des jeunes filles vaccinées, on lit une promesse : celle d’un avenir où la santé triomphe, portée par la détermination d’une nation et la solidarité internationale.

Les sages-femmes togolaises en première ligne pour la santé des femmes

Lomé : Les Sages-Femmes, héroïnes du dépistage, mènent un combat vital contre les cancers féminins

Lomé, 12 mai 2025– Dans un élan de solidarité et de détermination, les sages-femmes du Togo se mobilisent pour faire barrage aux cancers féminins, fléaux silencieux qui menacent la vie de milliers de femmes. En effet, soutenues par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA Togo), l’ONU SIDA Togo et les autorités sanitaires nationales, ces héroïnes du quotidien ont orchestré une campagne d’envergure à Lomé, marquée par des chiffres éloquents : 1 510 femmes consultées, 1 380 dépistages du cancer du sein réalisés et 1 084 tests du col de l’utérus effectués. Une initiative qui résonne comme un cri d’urgence : la santé des femmes ne peut plus attendre.

À Lomé, les sages-femmes mènent une campagne vitale contre les cancers féminins, offrant dépistage et espoir à des milliers de femmes Au cœur de Lomé : la maison des sages-femmes, bastion d’un combat vital dont les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Au Togo, le cancer du col de l’utérus figure parmi les plus redoutables, représentant la deuxième cause de décès par cancer chez les femmes, tandis que le cancer du sein continue de frapper avec une cruelle régularité. Face à ces défis, l’Association des Sages-Femmes du Togo (ASSAFETO), fer de lance de cette campagne, a transformé la « Maison de la Sage-Femme » à Lomé en un bastion de prévention. Depuis 2012, ce lieu emblématique offre des services de dépistage précoce, des traitements par cryothérapie pour les lésions précancéreuses et des consultations essentielles à la santé maternelle.

Mais cette récente opération, menée avec une précision chirurgicale, marque un tournant dans l’engagement des sages-femmes pour une couverture sanitaire plus large. « Chaque femme dépistée est une victoire, chaque vie protégée est une promesse tenue », confie une sage-femme impliquée, le regard empreint de détermination.

Ces chiffres parlent d’eux-mêmes : en quelques jours, près de 1 400 femmes ont bénéficié d’un dépistage mammaire et plus d’un millier a été examiné pour détecter d’éventuelles anomalies cervicales. D’ailleurs, Ces actes, souvent salvateurs, permettent d’identifier précocement des lésions qui, sans intervention, pourraient évoluer en cancers dévastateurs.

Une synergie cruciale face aux obstacles : le soutien des partenaires clés face aux défis de l’accès et de l’information

Cette campagne n’aurait pas vu le jour sans une collaboration exemplaire entre acteurs locaux et internationaux. L’UNFPA Togo, fidèle à sa mission de promouvoir la santé sexuelle et reproductive, a fourni un soutien logistique et financier crucial, renforçant les capacités des sages-femmes par des formations, notamment en échographie obstétricale. L’OMS, quant à elle, a mobilisé des experts pour superviser les opérations, tandis que l’ONUSIDA Togo a sensibilisé sur les liens entre VIH et cancers féminins, rappelant que les femmes vivant avec le virus sont particulièrement vulnérables.

Les autorités sanitaires togolaises, sous l’égide du ministère de la Santé, ont coordonné cette mobilisation, inscrivant l’initiative dans la journee mondiale des sages-femmes Pourtant, les défis persistent. L’accès au dépistage reste limité dans les zones rurales, où les infrastructures médicales manquent cruellement. De plus, les rumeurs et la méfiance envers les campagnes de santé freinent encore certaines femmes. « Nous devons redoubler d’efforts pour informer et rassurer », souligne une responsable de l’ASSAFETO, plaidant pour des campagnes éducatives plus inclusives.

À Lomé, les sages-femmes mènent une campagne vitale contre les cancers féminins, offrant dépistage et espoir à des milliers de femmes Un appel à l’action et un chemin d’espoir : prévention, vaccination VPH et témoignages émouvants au cœur de la campagne

En somme, au-delà des chiffres, cette campagne porte un message universel : la santé des femmes est un droit inaliénable, une urgence qui transcende les frontières. En écho au slogan SantéPourToutes, les sages-femmes togolaises appellent à un sursaut collectif. « Investir dans la prévention, c’est investir dans l’avenir du Togo », martèle une coordinatrice de l’UNFPA. » Ces efforts se poursuivent avec l’introduction, depuis décembre 2023, de la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) dans le programme national, une arme supplémentaire contre le cancer du col de l’utérus.

Par ailleurs , dans les rues de Lomé, les témoignages affluent. « Sans ce dépistage, je n’aurais jamais su que j’étais à risque », confie une commerçante, reconnaissante. » Une autre, mère de trois enfants, ajoute : « Ces sages-femmes sont nos gardiennes. » Elles nous donnent une chance de vivre. » À travers leur engagement, ces professionnelles tracent un chemin d’espoir, où chaque femme compte, où chaque vie est précieuse.

 

Togo : Offensive anti-palu 2025, un demi-million de moustiquaires pour terrasser la maladie

Lomé, 18 avril 2025 – Dans une démarche opiniâtre pour consolider ses victoires contre le paludisme, le Togo s’apprête, en 2025, à déployer un arsenal de 530 000 moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA), selon les projections budgétaires récemment dévoilées. Véritable pilier de la stratégie nationale de santé publique, cette initiative vise à renforcer le bouclier protecteur autour des populations, en particulier dans les zones rurales où la maladie frappe avec une intensité particulière.

Bien que ce chiffre accuse une légère baisse par rapport aux 548 304 unités distribuées en 2024, la détermination du gouvernement togolais, épaulé par ses fidèles partenaires, demeure intacte dans sa quête d’éradication de ce fléau.

Moustiquaires ciblées  : une stratégie régionale pour une protection maximale

La campagne de distribution, orchestrée avec une précision chirurgicale à l’échelle nationale, privilégie une approche géographiquement différenciée pour cibler au mieux les besoins spécifiques de chaque région. Ainsi, la région des Plateaux, particulièrement exposée, se verra attribuer la part la plus importante avec 151 087 moustiquaires, suivie de près par les Savanes (104 690 unités) et Kara (89 566 unités).

En parallèle, la région Maritime recevra 87 135 unités, tandis que le Centre et le Grand Lomé se verront attribuer respectivement 70 389 et 27 875 moustiquaires. Fruit d’une analyse rigoureuse des risques épidémiologiques, cette répartition stratégique vise à optimiser l’impact des MILDA, outils reconnus mondialement pour leur efficacité redoutable dans la prévention du paludisme.

Rempart durable contre les piqûres  : l’arme fatale des MILDA

Ces moustiquaires robustes, imprégnées d’un insecticide à action prolongée, constituent une barrière physique et chimique essentielle contre les moustiques vecteurs de la maladie. Leur déploiement ciblé, en particulier dans les zones rurales et à haut risque de transmission, s’inscrit dans une logique de protection universelle, cherchant à mettre en sécurité les communautés les plus vulnérables, notamment les enfants en bas âge et les femmes enceintes, populations particulièrement fragiles face à cette pathologie insidieuse.

Togo : des victoires éclatantes, fruit d’un engagement sans faille

Le Togo, sous l’impulsion de son gouvernement et avec le soutien indéfectible de ses partenaires techniques et financiers, continue de capitaliser sur des avancées significatives. En effet, selon le Rapport mondial sur le paludisme 2019, le pays a enregistré une baisse spectaculaire de plus de 25 % des cas de paludisme entre 2015 et 2018.

Parallèlement, le taux de mortalité lié à cette maladie a chuté de manière impressionnante, passant de 0,3 pour 1 000 personnes en 2011 à seulement 0,12 pour 1 000 en 2018. Ces résultats probants, fruits d’une stratégie globale combinant la distribution massive de MILDA, un accès facilité aux traitements et des campagnes de sensibilisation percutantes, positionnent le Togo comme un acteur résilient et un modèle inspirant dans la lutte acharnée contre ce fléau endémique.

Offensive 2025 : une nouvelle étape vers l’éradication ?

La campagne de 2025, bien que son calendrier précis reste encore à confirmer, s’annonce d’ores et déjà comme une nouvelle étape cruciale dans cette dynamique vertueuse. En mobilisant des ressources considérables, le gouvernement togolais entend non seulement maintenir la trajectoire descendante des cas, mais également étendre l’accès à ces outils préventifs vitaux aux communautés les plus reculées du pays.

Ombres au tableau : les défis persistants d’une ambition tenace

Malgré ces avancées notables, la lutte contre le paludisme demeure un marathon de longue haleine, semé d’embûches. Ainsi, la légère réduction du nombre de moustiquaires distribuées en 2025 par rapport à l’année précédente soulève légitimement des interrogations quant à d’éventuelles contraintes logistiques ou budgétaires.

De plus, le succès de cette campagne ambitieuse reposera inéluctablement sur une exécution sans faille, impliquant une coordination efficace entre les autorités sanitaires nationales, les partenaires internationaux et les acteurs locaux sur le terrain. Enfin, la sensibilisation continue des populations à l’utilisation correcte et régulière des MILDA restera un enjeu crucial pour garantir leur efficacité maximale.

Togo : un terrain fertile pour l’innovation sanitaire, mais des poches de résistance persistent

Le contexte togolais actuel, marqué par une volonté affichée de modernisation et de renforcement de ses infrastructures sanitaires, offre un terreau potentiellement fertile pour cette initiative d’envergure. Cependant, la persistance de zones de vulnérabilité, en particulier dans les régions rurales où l’accès aux soins de santé demeure limité, exigera une vigilance accrue et l’adoption d’approches novatrices pour atteindre les populations les plus difficiles d’accès.

Vers un Togo libéré du paludisme : l’espoir tissé par un demi-million de moustiquaires

En lançant cette campagne ambitieuse de distribution de 530 000 moustiquaires, le Togo réaffirme avec force son engagement inébranlable à faire reculer le paludisme, un ennemi tenace qui, bien que fragilisé par des années d’efforts concertés, continue de représenter une menace sérieuse pour la santé publique.

Cette initiative audacieuse, portée par une vision de protection collective et de solidarité nationale, pourrait bien marquer une avancée décisive dans cette lutte de longue haleine, à condition que les efforts de distribution soient accompagnés d’une mobilisation communautaire sans faille et d’un soutien continu et renforcé de la part des partenaires internationaux. Les Togolais, des sommets verdoyants des hauts plateaux aux plaines fertiles des Savanes, attendent avec espoir des résultats tangibles qui consolideront leur résilience face à cette maladie endémique.

Les mois à venir nous diront si cette nouvelle vague de moustiquaires tissera un rempart durable et efficace contre le paludisme, ouvrant ainsi la voie à un avenir où la santé publique triomphera définitivement des défis épidémiques.

Togo : Inauguration de la maternité rénovée du CHP de Notsè

Ce mercredi 16 avril, une étape décisive a été franchie dans le district de Haho avec la remise officielle de la maternité rénovée et équipée du Centre Hospitalier Préfectoral (CHP) de Notsè. En effet, sous l’égide du Ministre chargé de la Santé, le Professeur Tchin DARRE, représentant le Chef de l’État, cet événement s’inscrit comme un jalon précieux vers la couverture sanitaire universelle, ambition cardinale du Togo. De fait, l’atmosphère vibrante de cette journée a résonné comme une promesse d’avenir pour les communautés locales.

Un écrin modernisé au service des mères et des nouveau-nés

Fruit d’un investissement conséquent de 120 millions de francs CFA, financé par l’État via le projet Accès Universel aux Services de Santé Sexuelle et Reproductive (AUSSSR), cette rénovation traduit une volonté ferme d’élever la qualité des soins maternels et reproductifs. Ainsi, l’ancienne maternité, désormais métamorphosée, s’est enrichie de nouveaux espaces pensés pour accompagner chaque phase de la maternité avec une attention méticuleuse. D’une part, une salle de pré-travail offre un havre apaisant aux futures mères, d’autre part, un bloc d’accouchement flambant neuf garantit des conditions optimales pour les naissances, et enfin, un espace dédié aux soins postnataux immédiats veille sur les premiers instants de vie. Par conséquent, ces transformations ne sont pas de simples ajouts matériels : elles incarnent une réponse tangible aux besoins criants des femmes et des nourrissons dans cette région.

Une célébration teintée de gravité et d’élan collectif à Notsè

La cérémonie, marquée par une solennité vibrante, a rassemblé des personnalités de premier plan, notamment le Gouverneur de la région des Plateaux, le Général Dadja MAGANAWE, et le Professeur BAGNY Aklesso, point focal du projet AUSSSR. À cette occasion, les participants ont chaleureusement salué l’engagement exemplaire de ce dernier dans le domaine de la santé. Par ailleurs, entre les murs fraîchement rénovés, les discours ont porté haut l’engagement du gouvernement togolais à faire de la santé une pierre angulaire du progrès national. En somme, chaque mot prononcé a semblé tisser un lien entre les efforts d’aujourd’hui et les espoirs de demain, dans une ambiance où l’optimisme se mêlait à la conscience des défis encore à relever.

Un horizon à dessiner ensemble

L’inauguration de la maternité du CHP de Notsè dépasse le cadre d’une simple réalisation technique : en réalité, elle s’érige en symbole d’une aspiration plus vaste, celle d’un Togo où la santé devient un droit inaliénable pour chacun. De ce fait, ce projet, porté par une vision audacieuse, invite à contempler l’avenir avec une confiance mesurée, tout en soulignant l’impératif d’une mobilisation soutenue. Car, si cette maternité est une victoire, elle appelle aussi à d’autres conquêtes pour que l’accès aux soins, tel un fil d’or, continue de se tisser à travers le pays.

Lomé, capitale de l’espoir : L’Afrique se mobilise contre les maladies oubliées !

Lomé, 15 avril 2025 – Sous le ciel vibrant de Lomé, la capitale togolaise, un souffle d’espoir parcourt l’Afrique et au-delà. Du 15 au 17 avril 2025, le Togo, auréolé de son statut de pionnier mondial pour avoir éradiqué quatre maladies tropicales négligées (MTN : la dracunculose, la filariose lymphatique, la trypanosomiase humaine africaine et le trachome), accueille un atelier international d’envergure. En effet, orchestrée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avec le soutien du Kuwait Fund, cette rencontre réunit plus de 150 experts, décideurs et partenaires dans un élan commun pour accélérer la lutte contre ces affections méconnues. Dans un pays où la santé s’érige en priorité cardinale, cet événement consacre Lomé comme un épicentre de l’engagement collectif pour la dignité et le progrès.

Togo, modèle africain dans la lutte contre les maladies tropicales négligées, accueille un atelier international à Lomé Togo, champion anti-maladies : son secret révélé pour inspirer le continent

Par ailleurs,le Togo, premier pays au monde à avoir triomphé de quatre MTN entre 2011 et 2022, incarne un modèle de résilience. Cette prouesse, saluée lors de la 72ᵉ session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique en 2022, repose sur une stratégie duale  : interrompre la transmission des infections et soulager les souffrances par des traitements rigoureux. À Lomé, l’atelier de ce jour s’ouvre sur cette victoire, non pour s’en enorgueillir, mais pour en tirer des leçons universelles. Les délégués, venus de tout le continent, explorent des approches innovantes, des bases de données géospatiales aux campagnes de sensibilisation communautaires, afin de répliquer ce succès ailleurs.

Les sessions, rythmées par des échanges denses, mettent en lumière des enjeux cruciaux  : renforcer les systèmes de santé, mobiliser des financements durables et intégrer la lutte contre les MTN dans les politiques nationales. La présence du Togo comme hôte n’est pas anodine. Sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé, le pays a fait de l’accès universel à la santé un pilier de sa feuille de route 2025, une vision qui résonne dans les débats de l’atelier. Les experts, à l’image du Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, saluent cette détermination, voyant en Lomé un creuset d’idées pour un continent dans lequel 400 millions de personnes restent vulnérables à ces maladies.

MTN : la bataille continue ! Lomé orchestre la riposte continentale

Les MTN, groupe de vingt pathologies souvent reléguées aux marges des priorités mondiales, frappent les communautés les plus démunies, entravant l’éducation, l’emploi et le développement. Au Togo, leur élimination a brisé des chaînes de pauvreté, libérant des générations de l’emprise de maux comme l’éléphantiasis ou la cécité par le trachome. L’atelier de Lomé, loin de se limiter à une célébration, s’attache à des défis persistants  : surveiller les risques de réémergence, traiter des affections comme l’onchocercose ou la bilharziose encore présentes, et amplifier les efforts dans des contextes fragilisés par les crises climatiques ou sécuritaires.

Les discussions, enrichies par des initiatives comme le programme Mwele Malecela pour le mentorat, soulignent l’importance d’une approche inclusive. Les communautés locales, jadis acteurs passifs, sont désormais au cœur des stratégies, tandis que des outils numériques permettent une surveillance en temps réel. Ces avancées, partagées à Lomé, traduisent une ambition : faire des MTN non plus un fardeau, mais une page tournée de l’histoire africaine.

L’Afrique en quête de victoires : Lomé, éclaireur de l’éradication des MTN

Le rôle du Togo, fort de son expérience, est de catalyser cet élan. En accueillant cet atelier, le pays ne se contente pas de partager son savoir-faire ; il invite à une réflexion collective sur ce que signifie bâtir des sociétés équitables, où la santé n’est pas un privilège, mais un droit inaliénable.

En somme, l’atelier de Lomé, par sa densité et sa portée, pose un jalon dans la croisade contre les MTN. Le Togo, en ouvrant ses portes, rappelle que les victoires, aussi éclatantes soient-elles, exigent une vigilance sans relâche. Quels seront les prochains bastions à conquérir  ? Comment les leçons togolaises inspireront-elles d’autres nations  ? Et surtout, parviendra-t-on à éradiquer l’invisibilité de ces maladies avant 2030, comme le promet la feuille de route mondiale  ? Ces questions, loin d’être résolues en trois jours, esquissent un horizon dans lequel chaque effort compte, et où Lomé, phare d’espoir, continue d’éclairer le chemin d’un avenir libéré du joug des maladies oubliées.

Togo  : Notsè, vitrine de la nouvelle santé maternelle

Dans la chaleur matinale de ce lundi 14 avril, la ville de Notsè, vibrant carrefour de la région des Plateaux, a accueilli une présence aussi discrète qu’emblématique  : celle du Professeur Tchin Darré, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique du Togo. Dans une démarche empreinte de vigilance, il s’est rendu au Centre Hospitalier Préfectoral (CHP) de Notsè pour une visite empreinte d’un double dessein  : contempler l’achèvement imminent de la nouvelle maternité, joyau rénové grâce au Projet de Services de Santé Essentiels et de Qualité pour la Couverture Universelle (SSEQCU), et insuffler aux soignants une ferveur renouvelée pour leur mission. Ce passage, loin d’être une simple formalité, a révélé un engagement tangible pour le bien-être des mères et des nouveau-nés, tout en posant un jalon vers une santé publique plus robuste.

Le ministre de la Santé, Tchin Darré, visite le CHP de Notsè pour inspecter la nouvelle maternité rénovée dans le cadre du projet SSEQCU, Notsè : La maternité rénovée, vitrine de l’engagement sanitaire togolais

En premier lieu,  le clou de cette visite réside dans l’inspection de la maternité du CHP Notsè, métamorphosée par une rénovation intégrale financée par l’État togolais à travers le projet SSEQCU. Ce programme, lancé pour renforcer l’accès à des soins de qualité, a doté l’unité d’un cadre moderne, conçu pour offrir confort et sérénité aux futures mères comme aux praticiens. Les murs flambant neufs, les équipements de pointe – incluant des tables d’accouchement ergonomiques et des moniteurs fœtaux – et l’aménagement soigné des espaces témoignent d’une volonté de faire de cet établissement un havre dans lequel la vie s’éveille dans les meilleures conditions.

Par ailleurs, le Professeur Darré, lors de sa déambulation dans les couloirs immaculés, a pris la mesure de cette transformation. Accompagné des responsables du CHP et des artisans du projet, il a scruté chaque détail, des systèmes d’hygiène aux dispositifs d’urgence obstétricale, s’assurant que cette infrastructure réponde aux normes les plus exigeantes. Cette maternité, dont les travaux touchent à leur terme, incarne une promesse  : celle d’un Togo où chaque femme enceinte peut envisager l’enfantement avec confiance, soutenue par un environnement médical à la hauteur de ses besoins.

Un appel vibrant aux gardiens de la santé

Au-delà des pierres et des appareils, le ministre a réservé une part essentielle de son temps aux acteurs qui donnent vie à cet édifice  : les soignants. Dans un échange marqué par une franchise empreinte de bienveillance, il les a enjoints à faire de cette maternité rénovée un outil d’excellence. « Que cet espace soit un sanctuaire pour nos sœurs et nos mères », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par des sources proches de l’événement. Cet appel, loin de se limiter à une injonction, visait à galvaniser les sages-femmes, médecins et auxiliaires, les invitant à investir leur savoir et leur cœur dans l’usage des nouvelles ressources.

Cette exhortation s’inscrit dans une vision plus large, celle d’un système de santé où l’engagement humain prime autant que les moyens matériels. Le Professeur Darré, fort de son expérience de clinicien et d’universitaire, sait que la réussite d’une telle infrastructure repose sur la synergie entre équipements modernes et dévouement des praticiens. À Notsè, il a ainsi semé une graine d’espoir, mais aussi de responsabilité, pour que cette maternité devienne un modèle dans la région.

Notsè : une inspection élargie aux autres horizons du CHP

D’ailleurs, la visite ne s’est pas cantonnée à la maternité. Fidèle à son approche globale, le ministre a arpenté d’autres services du CHP, des consultations générales aux unités de soins primaires. Cette exploration, menée avec une attention méticuleuse, visait à évaluer la qualité générale des prestations offertes aux habitants de Notsè et des environs. Les échanges avec le personnel ont permis de recueillir leurs observations, révélant à la fois les progrès accomplis et les défis persistants, tels que la nécessité de formations continues ou l’optimisation des flux de patients.

Ces instants de dialogue, bien que brefs, ont renforcé le lien entre le terrain et les décideurs, une priorité pour le ministre depuis son entrée en fonction. En s’immergeant dans la réalité quotidienne du CHP, le Professeur Darré a réaffirmé que la santé publique se construit par une écoute active et une présence constante auprès de ceux qui la font vivre.

Un jalon dans une quête de progrès

Cette visite s’inscrit dans une série d’initiatives menées par le ministre à travers le Togo, comme en témoigne son passage concomitant au CHP d’Anié le même jour. À Notsè, elle reflète l’engagement du gouvernement à faire de la santé maternelle une priorité, en écho aux objectifs de la feuille de route 2020-2025 et aux ambitions de la couverture sanitaire universelle. Le projet SSEQCU, soutenu par des partenaires internationaux comme la Banque mondiale, a déjà permis de réhabiliter plusieurs centres de santé, mais c’est à travers des gestes comme celui-ci que leur impact prend tout son sens.

Une porte ouverte sur l’avenir

En somme, le passage du Professeur Tchin Darré à Notsè n’est pas une fin, mais un commencement. La maternité rénovée, les soignants galvanisés et les services scrutés dessinent les contours d’un possible  : celui d’un CHP qui, par sa qualité, deviendra une référence pour les familles des Plateaux. À l’image d’une mère accueillant la vie, cet hôpital a l’opportunité de faire naître un renouveau, où chaque soin prodigué est une promesse d’avenir. Reste à ceux qui y œuvrent de saisir cette chance, pour que la santé, à Notsè comme ailleurs, s’épanouisse en un droit vibrant, accessible à tous.

Une inspection impromptue à Anié  : le professeur Tchin Darré au chevet du CHP

Dans la matinée du 14 avril, la petite ville d’Anié, enfouie au cœur de la région des Plateaux, a été le théâtre d’une visite aussi inattendue qu’emblématique. Le Professeur Tchin Darré, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique du Togo, s’est rendu au Centre hospitalier préfectoral (CHP) d’Anié pour une inspection inopinée, animé par une volonté de scruter les rouages du système sanitaire local. Loin des fastes protocolaires, cette démarche visait à jauger l’état des infrastructures, à dialoguer avec les artisans de la santé et à s’assurer que les ressources récemment allouées – équipements modernes et personnel fraîchement affecté – s’inscrivent dans une dynamique d’excellence. À travers cet acte, le ministre a posé un jalon de rigueur, tout en semant les germes d’une ambition renouvelée pour la santé publique togolaise.

Le ministre togolais de la Santé, Tchin Darré, a effectué une visite surprise au CHP d'Anié, soulignant l'importance de l'engagementTchin Darré à Anié  : immersion discrète au cœur des réalités hospitalières

C’est sans tambour ni trompette que le cortège ministériel a franchi les portes du CHP d’Anié, tôt dans la journée. Le Professeur Tchin Darré, fidèle à son approche pragmatique, n’a pas cherché l’éclat des projecteurs, mais bien la vérité du terrain. Accompagné d’une délégation restreinte, il a parcouru les couloirs de l’hôpital, s’attardant sur l’état des infrastructures – des salles de consultation aux unités de soins, en passant par les équipements médicaux.

Cette exploration minutieuse, empreinte d’une rigueur quasi chirurgicale, visait à saisir les réalités tangibles auxquelles font face patients et soignants dans cette localité rurale, éloignée des grandes métropoles.

Une vérification méticuleuse des ressources allouées

L’inspection n’a pas éludé un aspect crucial  : l’intégration des ressources récemment déployées. Le Togo, dans le cadre de sa feuille de route gouvernementale 2020-2025, a investi massivement dans la modernisation des centres de santé, dotant plusieurs établissements, dont le CHP d’Anié, d’équipements de pointe.

Le ministre a tenu à vérifier leur présence effective, s’assurant que ces outils, destinés à améliorer les diagnostics et les prises en charge, sont opérationnels. Cette démarche répond à un impératif de transparence et d’efficacité, dans un contexte où chaque franc investi doit se traduire par un bénéfice tangible pour les citoyens.

Parallèlement, le Professeur Darré s’est penché sur l’installation du personnel nouvellement affecté. Ces agents, recrutés pour renforcer les capacités du CHP, incarnent un espoir de revitalisation. Leur prise de service effective, scrutée par le ministre, vise à garantir que les promesses de renforcement des effectifs ne restent pas lettre morte. Cette vigilance, exercée sans complaisance, reflète une ambition de cohérence entre les politiques annoncées et leur mise en œuvre concrète.

Un dialogue franc avec les acteurs de santé

Au-delà de l’inspection des murs et des machines, c’est dans l’échange avec le personnel que la visite a pris tout son relief. Le Professeur Darré, dont la carrière de médecin et d’universitaire confère une autorité naturelle, a convié les soignants à une discussion sans fard. Médecins, infirmiers, sages-femmes et agents administratifs ont été invités à partager leurs expériences, leurs aspirations, mais aussi leurs frustrations.

Cette écoute, dépouillée de toute posture distante, a permis de faire émerger des vérités souvent tues  : la surcharge de travail, les attentes des patients, ou encore la nécessité d’une meilleure coordination avec les autorités sanitaires.

Dans un élan empreint de ferveur, le ministre a exhorté ses interlocuteurs à «  redoubler d’ardeur  » dans leurs prestations. Ce mot d’ordre, loin de se réduire à une injonction creuse, s’est accompagné d’un appel à l’éthique et à la responsabilité. « Vous êtes les artisans du bien-être de cette communauté », a-t-il déclaré.

Il a insisté sur l’importance d’un accueil chaleureux, d’une rigueur dans les diagnostics et d’une disponibilité sans faille, autant de qualités qui, selon lui, forgent la confiance des citoyens envers le système de santé. Cette allocution, prononcée avec une conviction palpable, a trouvé un écho particulier dans un contexte dans lequel les attentes des populations envers les services publics n’ont jamais été aussi pressantes.

Une étape dans une dynamique plus large

Le Professeur Tchin Darré, à Anié, comme ailleurs, a réaffirmé sa vision : celle d’un système de santé équitable, accessible et performant, aligné sur la feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui place la couverture sanitaire universelle au cœur des priorités.

Des informations recueillies auprès de sources proches du ministère indiquent que cette inspection s’inscrit dans une série de visites inopinées visant à évaluer l’état des infrastructures et à galvaniser les équipes. À Anié, le ministre aurait également pris note de projets en cours, comme la réhabilitation prochaine de certaines unités du CHP, financée par des partenaires techniques et financiers. Ces initiatives, encore à l’état embryonnaire, témoignent d’une ambition de modernisation, bien que les défis logistiques et financiers demeurent un obstacle à surmonter.

Les Défis du CHP d’Anié  : un microcosme national

Le CHP d’Anié, à l’instar de nombreux établissements similaires, fait face à des contraintes structurelles qui ne sont pas étrangères au ministre. L’éloignement géographique compliquant l’approvisionnement en médicaments, ou encore l’insuffisance de moyens pour entretenir les équipements figurent parmi les écueils recensés. Pourtant, des progrès sont perceptibles  : l’hôpital bénéficie depuis peu de nouveaux matériels de diagnostic et de personnels , fruit des efforts du gouvernement pour renforcer le plateau technique des centres secondaires. Ces avancées, bien que louables, appellent une vigilance accrue pour garantir leur pérennité.

Le Professeur Darré, dans ses échanges, n’a pas éludé ces difficultés. Il a promis un suivi rapproché des besoins exprimés par le personnel, tout en rappelant la nécessité d’une gestion rigoureuse des ressources disponibles. Cette approche, mêlant empathie et exigence, reflète une philosophie de gouvernance où l’amélioration des conditions de travail des soignants va de pair avec leur responsabilité envers les patients.

Tchin Darré à Anié  : un appel à l’action pour la santé togolaise

En somme, La visite du Professeur Tchin Darré au CHP d’Anié, si brève fut-elle, a laissé une empreinte indéniable. Elle a rappelé que la santé, au Togo comme ailleurs, est une œuvre collective, où chaque acteur – du ministre au plus humble soignant – détient une parcelle de responsabilité. Les mots prononcés, les regards échangés, les promesses esquissées dans les couloirs de cet hôpital rural portent en eux une ambition fragile, mais tenace  : celle d’un système sanitaire à la hauteur des espoirs d’un peuple. À Anié, ce lundi, une graine a été semée ; il appartient désormais à tous de la faire germer, dans l’attente de lendemains où la santé ne sera plus un vœu, mais une réalité tangible pour chacun.

Une opportunité d’excellence au service de la santé togolaise

Lomé, le 1ᵉʳ avril 2025 – En cette aube d’une année riche en promesses, le gouvernement togolais déploie une initiative d’envergure pour revivifier les rangs du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. En effet, par la voix du ministère de la Réforme du service public, du Travail et du Dialogue social, un concours national s’ouvre, visant à accueillir 2235 âmes dévouées dans les sphères médicales, paramédicales et administratives. Par ailleurs, ce dessein ambitieux, loin d’être une simple formalité, s’inscrit dans une volonté ardente de répondre aux besoins pressants d’un secteur vital, tout en érigeant des passerelles vers un avenir dans lequel la santé des Togolais prospère.

Une mosaïque de talents recherchés pour la santé

Ce recrutement, proclamé le lundi 31 mars 2025, se veut un appel clairvoyant à la mobilisation des compétences. Parmi les 2235 postes à pourvoir, 202 se destinent aux esprits éclairés du domaine médical, prêts à diagnostiquer et guérir ; 1420 s’adressent aux mains agiles et aux cœurs attentifs du personnel paramédical, piliers du soin au quotidien ; enfin, 613 s’offriront aux plumes diligentes et aux esprits ordonnés des fonctions administratives et d’appui, garants d’une organisation sans faille. Cette diversité illustre une ambition limpide : fortifier un système de santé en quête d’élan, afin que chaque citoyen togolais bénéficie d’un accompagnement digne et efficient.

Un parcours accessible et structuré

Pour que ce projet prenne corps, le gouvernement a tracé un chemin précis, ouvert à ceux qui souhaitent s’y engager. Du 7 avril au 9 mai 2025, les portes de la candidature s’entrouvrent, invitant les aspirants à déposer leurs dossiers. À Lomé, le cabinet du ministre de la Réforme, sis près des rivages apaisants de la plage, accueillera vos ambitions chaque jour ouvrable, de 7 heures à 17 heures. Dans les terres septentrionales, Kara et Dapaong se tiennent également prêtes, par le biais des directions régionales du travail et des lois sociales, à recueillir vos vœux de contribution. Le 31 mai 2025, les épreuves écrites viendront couronner ce périple, défi ultime pour départager les candidats et révéler les plus méritants.

Qui peut prétendre à cette noble entreprise ? Tout Togolais âgé de 18 à 40 ans, animé par le désir de servir, est convié à saisir cette chance. Une exception s’esquisse pour les âmes expérimentées – volontaires, contractuels ou anciens servants éligibles à la retraite – dont la limite d’âge s’élève à 45 ans. Ainsi, le Togo ouvre grand ses bras, valorisant autant la fougue de la jeunesse que la sagesse acquise par les années.

Santé : une vision élargie pour un service public renouvelé

Ce concours ne saurait être perçu comme un acte isolé. Il s’inscrit dans une trame plus vaste, tissée par l’État togolais, qui prévoit l’intégration de 14 120 nouveaux agents au sein des services publics en 2025. Cette politique, mûrie avec soin, aspire à insuffler une nouvelle vigueur dans les rouages de la nation, offrant aux agents des conditions propices à l’épanouissement et aux citoyens des services empreints de diligence. Le secteur de la santé, fer de lance de cette refonte, se voit ainsi doté d’un souffle inédit, promesse d’un lendemain dans lequel l’accès aux soins deviendra un droit tangible pour tous.

Pourquoi vous devriez répondre à l’appel ?

À vous, citoyens togolais, cette opportunité s’offre comme un levier pour façonner l’avenir. Si la médecine vous appelle, si le soin vous exalte ou si l’organisation vous inspire, n’hésitez point à franchir le pas. En plus, postuler à ce concours, c’est embrasser une mission qui transcende le simple emploi : c’est œuvrer pour la vitalité d’une nation, pour le sourire d’un enfant soigné, pour la sérénité d’une famille rassurée. Les démarches sont à votre portée, les dates fixées avec clarté ; il ne tient qu’à vous de saisir cette plume et d’écrire aussi votre chapitre dans l’histoire collective.

Un horizon ouvert à l’engagement

En somme, le Togo, par ce geste, ne se contente pas de combler des vides ; il invite à une renaissance. À l’issue de ce concours, quels visages émergeront pour porter cette transformation ? Quels destins s’entrelaceront pour faire vibrer les salles d’hôpital et les bureaux administratifs ? L’avenir, tel un parchemin vierge, attend vos empreintes. Que vous soyez jeune rêveur ou sage aguerri, la nation vous tend la main : saurez-vous la saisir ?

 

Savanes : une interdiction pour conjurer le péril des ombres

Région des Savanes, le 26 mars 2025 – Au sein des larges étendues de la région des Savanes, où le souffle du vent se fait entendre à travers les arbres dispersés et les sols beigeâtres, une décision d’une importance exceptionnelle a été prise. En effet, le gouverneur Affoh Atcha-Dedji a brandi un arrêté lundi aux accents implacables, proscrivant la commercialisation des boissons frelatées et des antalgiques morphiniques, avec en tête de liste le redouté tramadol.

Cette mesure, d’une ampleur rare, ne se borne pas à la vente : elle frappe de plein fouet la production, l’importation, la distribution, la détention et même la consommation de ces substances, sauf sous l’égide d’une ordonnance médicale. Ainsi, le Togo, dans cette contrée septentrionale déjà éprouvée, s’érige en rempart contre un fléau qui ronge la santé publique et menace la quiétude collective.

Une croisade contre des poisons insidieux

Le tramadol, cet opioïde synthétique aux vertus analgésiques, est devenu une menace préoccupante dans plusieurs zones de l’Afrique de l’Ouest. Initialement conçu pour apaiser les douleurs, il a glissé, par la faute d’un usage détourné, dans les abysses de l’addiction et du trafic illicite. À ses côtés, les boissons frelatées – ces breuvages artisanaux souvent gorgés de substances toxiques – sévissent dans l’ombre, fauchant des vies par leur nocivité imprévisible. Dans la région des Savanes, où la pauvreté et l’isolement amplifient les vulnérabilités, ces produits ont trouvé un terreau fertile, sapant la vitalité d’une population déjà aux prises avec des défis colossaux.

L’arrêté du gouverneur ne souffre d’aucune ambiguïté. « Tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté sera puni conformément aux dispositions pénales en vigueur », a-t-il martelé, dressant un arsenal de sanctions aussi dissuasif que rigoureux : fermeture des échoppes fautives, saisie et destruction des marchandises prohibées après expertise, amendes salées, et, pour les plus récalcitrants, l’épée de Damoclès des poursuites judiciaires. Cette fermeté s’inscrit dans une logique de sauvegarde, alors que les ravages de ces substances (troubles neurologiques, dépendance, voire morts subites) ne cessent de croître, comme en témoignent les alertes répétées des autorités sanitaires togolaises et des organisations internationales.

Un contexte d’urgence et de vigilance dans la région des Savanes

La région des Savanes, sous état d’urgence sécuritaire depuis trois ans, vit à l’heure d’une tension palpable. Les incursions de groupes extrémistes depuis les frontières poreuses avec le Burkina Faso, conjuguées à une insécurité endémique, ont poussé le gouvernement à durcir ses mesures de protection. L’interdiction des boissons frelatées et du tramadol s’ajoute à cette trame, car ces substances, au-delà de leurs méfaits sanitaires, alimentent parfois des réseaux troubles, finançant des activités illégales ou désinhibant des individus dans un climat déjà volatile. Le gouverneur Atcha-Dedji, en posant cet acte, ne fait pas que répondre à une crise de santé : il tisse un filet plus large, visant à préserver l’ordre et la résilience d’une région en état de siège.

Des témoignages glanés sur place, relayés par des posts sur X, évoquent une consommation alarmante du tramadol parmi les jeunes, souvent utilisé comme un élixir illusoire pour surmonter la fatigue ou fuir les tourments d’un quotidien austère. Les boissons frelatées, quant à elles, circulent dans les marchés informels, leur bas prix masquant une dangerosité que nul ne peut ignorer après les drames rapportés dans d’autres pays voisins, comme le Bénin ou le Ghana. Face à cela, les autorités locales, appuyées par des patrouilles renforcées, entendent faire respecter cette interdiction avec une rigueur sans faille.

Une action qui interroge l’avenir

Alors que le soleil se couche sur les plaines des savanes, teintant le ciel d’un ardent rouge, une lueur d’espoir se mêle à une incertitude tenace. Cette interdiction, si elle porte en elle la promesse d’un sursaut salutaire, soulève des questions. Les moyens seront-ils à la hauteur pour traquer les filières clandestines ? Les populations, privées de ces palliatifs toxiques, trouveront-elles des alternatives viables dans un système de santé souvent exsangue ? Et surtout, cette mesure, aussi ferme soit-elle, suffira-t-elle à éteindre les braises d’un mal plus profond, enraciné dans les fractures sociales et économiques ? Dans l’ombre des baobabs, le Togo avance, déterminé, mais prudent, vers un horizon où la lutte, peut-être, ne fait que commencer.

 

Une immersion au cœur du renouveau sanitaire : la visite du Professeur Tchin Darré au chantier du CHU Campus

 Lomé, 25 mars 2025 –  Hier, lundi, une silhouette déterminée a arpenté les travées poussiéreuses du chantier de l’Ellipse Project, au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Campus de Lomé. Le professeur Tchin Darré, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique du Togo, n’a pas ménagé ses pas pour s’imprégner de l’avancée d’un projet qui porte en son sein les espoirs d’une nation en quête d’un système de santé modernisé.  En effet, cette descente sur le terrain, loin d’être une simple formalité, s’est révélée une plongée méticuleuse dans les méandres d’une ambition colossale : redonner au CHU Campus ses lettres de noblesse, au bénéfice des Togolais.

Le  Professeur Tchin Darré, ministre de la Santé, a visité le chantier de l’Ellipse Project au CHU Campus de Lomé, scrutant l’avancée CHU Campus : un regard acéré sur l’édifice en gestation

Les actions du professeur Darré depuis sa nomination incarnent une volonté de rupture avec les inerties du passé. Sa visite au chantier, orchestrée avec une précision quasi chirurgicale, avait pour dessein de jauger l’état d’avancement des travaux, mais aussi de palper du bout des doigts la réalité d’une entreprise titanesque. Accompagné d’une délégation restreinte, il a exploré chaque recoin du site, des fondations encore frémissantes aux structures qui s’élèvent timidement vers le ciel loméen. Les compartiments prévus (blocs opératoires flambant neufs, salles de réveil, espaces d’hospitalisation) ont été scrutés avec une attention qui trahit son passé de clinicien et d’universitaire.

D’ailleurs, les échanges avec les ouvriers et les ingénieurs n’ont pas été de simples politesses protocolaires. Le ministre, dans un élan de ferveur contenue, a galvanisé les équipes, leur insufflant une ardeur renouvelée face à l’ampleur de la tâche. « Il a tout vu, tout entendu », confie un chef de chantier, encore marqué par la minutie avec laquelle le professeur a passé en revue les plans, s’assurant que chaque détail, chaque prévision, trouvait son écho dans le béton et l’acier. Cette inspection n’était pas une quête de perfection illusoire, mais une affirmation d’un engagement : celui de livrer un outil de soin digne des aspirations du peuple togolais.

Le  Professeur Tchin Darré, ministre de la Santé, a visité le chantier de l’Ellipse Project au CHU Campus de Lomé, scrutant l’avancée L’Ellipse Project : un pari audacieux pour la santé publique

Par ailleurs, lancé sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé et inscrit dans la feuille de route gouvernementale, l’Ellipse Project n’est pas qu’un amas de grues et de matériaux. C’est un souffle de modernité porté par un financement de 104 millions d’euros, conjuguant un crédit de Natixis et un prêt du Trésor français. Prévu pour s’étendre sur 36 mois, ce chantier vise à métamorphoser le CHU Campus en un établissement de référence, avec une capacité d’hospitalisation portée à plus de 330 lits – un bond de 50 % par rapport à l’existant. Réhabilitation des infrastructures vétustes, renforcement du plateau technique, formation du personnel : autant de promesses qui, sous le regard vigilant du ministre, commencent à prendre forme.

Le professeur Darré, dont la tournée nationale entamée en septembre 2024 témoigne d’une proximité avec les réalités du terrain, voit dans ce projet un levier pour répondre aux attentes pressantes des Togolais. Une enquête Afrobaromètre récente soulignait l’exigence croissante des citoyens pour des services de santé de base accessibles et de qualité. À Lomé, où le CHU Campus constitue un poumon essentiel du système sanitaire, chaque avancée compte, chaque délai respecté devient une victoire.

Une présence qui transcende les murs du CHU Campus

Au fil de sa déambulation, le ministre n’a pas seulement observé ; il a insufflé une dynamique. Ses mots, distillés avec une sobriété empreinte de gravité, ont résonné comme un appel à la responsabilité collective. « Nous serons attentifs à la qualité et au respect des délais », avait déclaré la Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé lors de sa propre visite en octobre 2024. Le professeur Darré, en écho à cette exigence, a réaffirmé que l’Ellipse Project ne saurait souffrir de demi-mesures. Les équipes sur place, galvanisées par cette présence, savent désormais que leur labeur est scruté par un homme qui refuse de transiger avec l’excellence.

Le  Professeur Tchin Darré, ministre de la Santé, a visité le chantier de l’Ellipse Project au CHU Campus de Lomé, scrutant l’avancée Cette visite, au-delà de son caractère opérationnel, revêt une portée symbolique. Elle incarne la détermination d’un gouvernement à faire de la santé un pilier de la dignité nationale. Mais elle rappelle aussi la fragilité de tels desseins : un chantier n’est qu’une promesse tant que les murs ne résonnent pas, des pas des soignants et des soupirs des patients soulagés.

Le chantier du CHU s’est tu, laissant Lomé dans la pénombre. Mais une question, lancinante, demeure : ce projet, symbole d’ambition, marquera-t-il le début d’une nouvelle ère ou restera-t-il une simple trace du passé ? L’histoire, muette pour l’instant, nous invite à réfléchir.

 

Au Togo, l’IVG : une épine dans le flanc de la justice et de la conscience collective

Au cœur du Togo, pays où les échos de la tradition résonnent encore dans les arcanes de la modernité, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) demeure une énigme brûlante, un nœud gordien que ni la loi ni la société ne parviennent pleinement à dénouer. Sous la férule de l’article 829 du Code pénal togolais, toute tentative de mettre fin à une grossesse – qu’elle repose sur l’usage de substances, d’instruments ou de divers artifices – est frappée d’une interdiction catégorique. Cette disposition, mise en lumière par la chronique hebdomadaire « Le saviez-vous ? » de la Police Nationale Togolaise, traduit une ambition claire : sanctuariser la vie naissante tout en refrénant les pratiques clandestines qui, trop souvent, se muent en tragédies silencieuses. Pourtant, dans cette muraille légale, trois brèches ont été ménagées, révélant les tensions profondes qui agitent le pays face à cette question.

IVG  : les failles d’une forteresse légale

La législation togolaise, dans un rare élan de pragmatisme, autorise l’IVG sous trois auspices distincts. D’abord, lorsque la grossesse, tel un couperet suspendu, menace la vie ou la santé de la femme qui la porte, le recours à l’interruption devient licite. Ensuite, si cette grossesse naît des cendres d’un viol ou d’un inceste – violences qui lacèrent l’âme autant que le corps –, la loi offre une échappatoire à la victime. Enfin, lorsqu’un praticien discerne, avec une quasi-certitude, qu’un mal implacable frappera l’enfant à naître, rendant son existence vouée à la souffrance, l’avortement est toléré. Ces dérogations, aussi circonscrites soient-elles, esquissent une tentative de concilier l’inconciliable : la défense de la vie et la reconnaissance de situations où la poursuite d’une grossesse confine à l’inhumain.

Une répression aux allures de glaive

L’article 830 du Code pénal ne ménage aucun répit à ceux qui bravent cet interdit. Qu’il s’agisse de la femme elle-même, du géniteur ou d’un tiers ayant prêté main-forte ou fourni les moyens prohibés, tous s’exposent à un châtiment rigoureux : une réclusion de six mois à deux ans, assortie d’une amende oscillant entre 500 000 et 2 000 000 de francs CFA. Ces peines, d’une sévérité qui ne souffre aucune ambiguïté, visent à ériger un rempart contre un fléau qui, lorsqu’il échappe aux regards, se teinte de sang et de désespoir. Mais ce glaive répressif, s’il intimide, parvient-il réellement à éradiquer les racines d’un mal que la clandestinité ne fait qu’amplifier ?

Le péril clandestin : quand la loi pousse au précipice

Car la réalité, âpre et indocile, défie les édits de Lomé. Malgré la menace des geôles et des amendes, des femmes, acculées par le désespoir ou la nécessité, se risquent à des pratiques hors des sentiers balisés de la médecine. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sonne l’alarme : les avortements clandestins, menés dans l’ombre par des mains inexpertes ou à coups de remèdes hasardeux, figurent parmi les fléaux qui fauchent les vies maternelles à travers le continent africain. Au Togo, ce tableau n’est que trop familier. Ces femmes, souvent abandonnées à leur sort, paient un tribut exorbitant à une législation qui, en voulant protéger, finit par exposer.

IVG  : un choc des âmes et des idéaux

Le débat qui en découle transcende les seules lignes du Code pénal. Pour les tenants des droits reproductifs, ce carcan juridique, aussi bien intentionné soit-il, se révèle une entrave mortifère, un corset qui étouffe les aspirations à l’autonomie des femmes. Ils plaident pour une refonte audacieuse, où la santé primerait sur la sanction, où l’encadrement médical dissiperait les ombres de la clandestinité. À l’opposé, les défenseurs de la vie naissante avancent un credo inébranlable : « Un enfant reste un enfant, peu importe les circonstances de sa conception », une maxime qui résonne comme un appel à préserver l’innocence à tout prix, sauf lorsque la maladie ou la détresse maternelle transforment cette vie en calvaire annoncé.

Quel horizon pour le Togo ?

Ainsi se dresse le Togo, à la croisée des vents contraires, sommé de trancher un dilemme qui n’offre nulle réponse aisée. Comment honorer la dignité de la vie sans sacrifier celle des femmes qui la portent ? Comment ériger une société dans laquelle la loi ne soit pas un couperet, mais un bouclier ? Les appels à une réforme plus clémente se heurtent à la crainte d’un relâchement moral, tandis que le statu quo perpétue un cycle de souffrance que nul ne peut ignorer. Peut-être la clé réside-t-elle ailleurs : dans une éducation qui éclaire, une prévention qui désamorce, un soutien qui console. Mais pour l’heure, le pays vacille, suspendu entre ses racines et ses aspirations, laissant à chacun cette interrogation lancinante : jusqu’où la loi peut-elle dicter la conscience sans trahir l’humanité qu’elle prétend servir ?

Une assemblée décisive pour la santé au Togo : retour sur la réunion du CNC-SS

Lomé, 18 mars 2025 –  Le Ministère de la Santé et de l’hygiène publique du Togo, en collaboration avec ses partenaires, a orchestré ce matin la première assemblée ordinaire de l’année du Comité national de coordination du secteur de la santé (CNC-SS). Sous la houlette du professeur Tchin Darré, cette rencontre s’est imposée comme un jalon incontournable pour évaluer les avancées du secteur sanitaire et esquisser les orientations futures. Voici un panorama détaillé des enjeux et des délibérations qui ont marqué cette journée.

 Le Togo façonne l'avenir de sa santé lors de la 1ère réunion du CNC-SS 2025, abordant l'intégration des services, l'initiative Sandal, CNC-SS : un regard rétrospectif sur les engagements passés

Par ailleurs, L’un des pivots de cette réunion fut le suivi des recommandations formulées lors de la précédente session, tenue le 28 novembre 2024. Les participants ont plongé dans une analyse minutieuse des progrès réalisés, s’appuyant sur des exposés d’une clarté remarquable. Parmi ceux-ci, une présentation a particulièrement captivé l’auditoire : celle consacrée à l’intégration des services de planification familiale, post-partum, de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile, ainsi que de nutrition (PFPP-SRMNI-Nutrition). Véritable colonne vertébrale de la politique sanitaire togolaise, cette démarche a été scrutée à travers le prisme des résultats engrangés, des pratiques exemplaires repérées et des leçons extraites, offrant ainsi un terreau fertile pour des améliorations à venir.

 Le Togo façonne l'avenir de sa santé lors de la 1ère réunion du CNC-SS 2025, abordant l'intégration des services, l'initiative Sandal, L’initiative Sandal : un souffle d’assainissement dans 17 communes

Un chapitre notable des discussions a porté sur l’initiative Sandal, déployée dans 17 communes du Togo. Ce projet, centré sur le mécanisme du crédit latrine, ambitionne de révolutionner l’accès à l’assainissement et de rehausser les standards d’hygiène. Les échanges ont aussi permis de dévoiler les avancées tangibles enregistrées, tout en jetant une lumière crue sur les obstacles qui jalonnent encore ce chantier audacieux. Cette initiative illustre l’élan du Togo vers des solutions pragmatiques pour répondre aux besoins fondamentaux de sa population.

 Le Togo façonne l'avenir de sa santé lors de la 1ère réunion du CNC-SS 2025, abordant l'intégration des services, l'initiative Sandal, Le PTBA 2025 : une boussole dans un climat de disette financière

D’ailleurs, le professeur Tchin Darré, Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a profité de cette tribune pour dévoiler le Plan de Travail Budget Annuel (PTBA) 2025. Dans un contexte où les ressources se font rares, il a plaidé avec ferveur pour une réorientation stratégique des fonds vers des axes jugés prioritaires. Il n’a pas manqué de souligner l’onde de choc provoquée par la suspension des soutiens de l’USAID, un coup dur qui fragilise certains programmes essentiels. Ce constat a ravivé l’urgence d’une gestion astucieuse et résiliente des finances publiques dans le secteur.

Face à la méningite : une riposte éclair du CNC-SS dans le district de Dankpen

La réunion a également braqué les projecteurs sur la gestion de l’épidémie de méningite qui a récemment frappé le district de Dankpen. Les mesures d’urgence déployées pour juguler cette crise ont été passées en revue, révélant une mobilisation exemplaire pour protéger les populations. Cet épisode a rappelé avec acuité la nécessité d’une vigilance sans faille et d’une coordination sans accroc face aux menaces sanitaires imprévues.

Une feuille de route pour demain

En définitive, cette première assemblée de 2025 du CNC-SS a offert une radiographie complète des dynamiques à l’œuvre dans le secteur de la santé togolais. Entre avancées prometteuses et défis tenaces, notamment sur les fronts financier et épidémiologique, elle a tracé les contours d’une ambition intacte : celle d’assurer à chaque Togolais un accès juste et durable à des soins de qualité. Fort de ces éclairages, le ministère s’attelle désormais à transformer ces enseignements en actes concrets, pour un avenir sanitaire plus robuste.

 

Les MGF au Togo : une lutte pour éteindre un fléau silencieux

Au Togo, un spectre insidieux hante encore l’enfance de nombreuses filles : les mutilations génitales féminines (MGF). En effet, loin d’être une simple coutume, cette pratique est une lame qui tranche dans la chair et l’âme, laissant derrière elle un sillage de douleurs lancinantes, de traumatismes indélébiles et de complications de santé qui volent des vies. Or, ce fléau, ancré dans des traditions tenaces, continue de défier les lois et les consciences. Pourtant, l’heure est venue de briser ce silence oppressant et de rallumer l’espoir en un avenir où les filles togolaises grandissent libres et intactes.

MGF : un mal profondément enraciné

Les MGF, acte consistant à retirer partiellement ou totalement les organes génitaux externes féminins sans raison médicale, sont une plaie béante dans plusieurs régions du Togo. Par ailleurs, dans le nord, notamment la région des Savanes, le taux atteint 7,6 %, un chiffre qui résonne comme une alarme dans le silence. Les filles, souvent âgées de 4 à 14 ans. Cependant, parfois encore nourrissons ou promises au mariage, subissent cette épreuve cruelle, où la chair est coupée et la dignité mutilée. Ce n’est pas un simple héritage culturel : c’est une violence qui marque à jamais.

La loi face à l’ombre des traditions

Depuis 1998, le Togo a brandi un bouclier juridique avec la loi n° 98-016 interdisant formellement les MGF. En 2015, un nouveau code pénal a affûté cette arme légale, punissant plus sévèrement les coupables. Mais si les textes brillent par leur clarté, leur écho reste faible face aux murailles de la tradition. En plus, dans bien des villages, on considère encore les MGF comme un passage obligé, une clé pour le mariage ou un rempart pour l’honneur familial. Cette dissonance entre la loi et les cœurs révèle une vérité criante : le changement ne s’écrit pas seulement sur le papier, il doit s’enraciner dans les esprits.

MGF: des survivantes qui défient le silence

Au cœur de cette tempête, des âmes résilientes émergent. Prenez Aminata, une femme de 38 ans originaire de Dapaong, qui, à 12 ans, a vu son innocence volée par un couteau rituel. Aujourd’hui, elle refuse de ployer sous le poids de ce passé. « Je veux que mes filles grandissent entières », confie-t-elle, la voix teintée d’une détermination farouche. Comme elle, des survivantes et des activistes se dressent, portées par des initiatives comme la campagne « Tolérance Zéro aux MGF », soutenue par l’UNICEF et l’UNFPA. En somme, ces voix sont des éclats de lumière dans l’obscurité, des guides pour un Togo libéré de ce joug.

Une mobilisation mondiale, un combat local

Le monde entier s’est juré, sous la bannière des Nations Unies, d’éteindre les MGF d’ici à 2030. Mais au Togo, l’urgence est palpable. Chaque année, des milliers de filles risquent de tomber sous cette ombre. Ainsi, la clé réside dans une synergie audacieuse : éduquer les jeunes esprits pour qu’ils rejettent la violence déguisée en tradition, engager les hommes (pères, frères, chefs) dans ce combat et offrir aux femmes des ailes économiques pour s’affranchir des chaînes sociales. En outre, des outils comme l’application « Xonam », qui permet de dénoncer les abus, sont des brindilles d’espoir dans ce brasier.

MGF : Ensemble, levons-nous !

Les mutilations génitales féminines ne sont pas une fatalité ; elles sont un ennemi que nous pouvons vaincre. Protéger les filles togolaises, c’est leur rendre leur corps, leur rire, leur avenir. Par conséquent, cela exige une mobilisation sans faille : des lois appliquées avec rigueur, des écoles transformées en remparts de savoir et de droits, des communautés prêtes à réécrire leurs récits. Ensemble, nous pouvons faire taire ce fléau et rendre aux filles la plénitude qu’on leur a trop longtemps arrachée.

Et si, un jour, sous le ciel immense du Togo, les rires des filles s’élevaient, purs et intacts, comme un chant d’aurore ? Ce jour n’est pas un mirage lointain. Il germe dans nos mains unies, dans chaque pas vers la justice, dans chaque cœur qui refuse la résignation. Pour elles, pour demain, faisons de ce rêve une terre promise.

 

CMS: un flambeau de santé s’allume dans l’ombre de Dankpen

Namon, 13 mars 2025 — En ce jour mémorable du 13 mars, la commune de Dankpen 2, nichée dans les terres septentrionales du Togo, a vu s’élever une nouvelle sentinelle de vie. Le professeur Tchin Darré, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a, au nom du chef de l’État, coupé le ruban du Centre Médico-Social (CMS) Anna Maria de Namon, un édifice dont la silhouette se dresse désormais comme un défi aux aléas sanitaires qui meurtrissent la région. D’un coût avoisinant les 300 millions de francs CFA, cet ouvrage, qui conjugue construction et équipements modernes, est le fruit d’une alliance féconde entre l’État togolais et des partenaires éclairés : les ONG ADFE, Togo Nouvelles Horizons et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique (BMZ).

Le CMS Anna Maria de Namon, inauguré par le ministre Tchin Darré à Dankpen 2 , devient un espoir sanitaire face aux défis persistantsLe CMS : un bastion né dans l’urgence

Les fondations de ce joyau, posées en novembre 2022, ont germé pour donner corps à une ambition tangible : renforcer le maillage sanitaire dans un district dans lequel la précarité des infrastructures médicales a longtemps pesé comme une fatalité. Et ce n’est pas une vaine promesse : dès janvier 2025, alors qu’une épidémie de méningite sévissait dans Dankpen, le CMS de Namon, encore en phase finale d’achèvement, s’est mué en bastion de référence, accueillant et soignant les victimes d’un fléau qui, sans cette réponse, aurait pu creuser plus profondément ses sillons de désolation. Ce baptême du feu, loin d’être une simple anecdote, confère à l’édifice une aura de résilience avant même son inauguration officielle.

Le CMS Anna Maria de Namon, inauguré par le ministre Tchin Darré à Dankpen 2 , devient un espoir sanitaire face aux défis persistantsUne cérémonie empreinte d’appels à l’excellence

La cérémonie, empreinte de solennité, a réuni un aréopage d’autorités locales, dont le gouverneur de la région, sous un ciel qui semblait saluer cette avancée. Visitant les lieux, des salles de consultation aux équipements flambant neufs, le ministre Darré n’a pas manqué d’adresser une adjuration vibrante aux acteurs de la santé : faire de ce centre un sanctuaire d’excellence. « Que l’hygiène y soit irréprochable, l’accueil empreint de cœur et l’assiduité un étendard », a-t-il martelé, posant ainsi les jalons d’une mission qui dépasse la pierre et le mortier. Car ce CMS n’est pas qu’un assemblage de murs : il est une réponse aux cris muets des mères, des enfants, des vieillards, trop longtemps privés d’un soin digne à portée de main.

Le CMS : une lueur face à un horizon incertain

Pourtant, si cette inauguration résonne comme une victoire, elle s’accompagne d’une question qui flotte dans l’air aride de Namon. Ce centre, aussi précieux soit-il, pourra-t-il à lui seul endiguer les vagues de maux qui frappent Dankpen, entre épidémies imprévues et défis logistiques ? Les 300 millions investis sont une semence généreuse, mais le sol reste vaste et les besoins, insatiables. Alors que le soleil décline sur cette journée historique, une certitude demeure : le CMS Anna Maria n’est qu’un premier pas, une lueur dans la pénombre. Quant à savoir si elle s’embrasera en torche ou vacillera sous le vent, l’histoire, seule, le dira ou peut-être l’audace des hommes qui l’écrivent.

La digitalisation au secours des vies : une révolution au Togo

Lomé, 11 mars 2025 – Dans les méandres d’un système de santé togolais en quête de renouveau, une lueur d’espoir s’allume sous l’impulsion d’une modernité bienvenue. Aujourd’hui, le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins (MSPS Togo) franchit un cap décisif dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale.

Grâce à la numérisation des outils de collecte de données, portée par la Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant (DSME) et la Direction du Système National d’Information Sanitaire et de l’Informatique (DSNISI), le Togo s’engage résolument sur la voie d’une surveillance accrue et d’une réponse plus agile aux drames qui frappent encore trop de familles.

Soutenu par l’Organisation Mondiale de la Santé au Togo (OMSTogo) à travers un appui technique et financier, ce projet, bâti sur la plateforme DHIS2, incarne une promesse : celle de sauver des vies par la puissance des chiffres et de la technologie.

La digitalisation via DHIS2, soutenue par l’OMS, révolutionne la surveillance des décès maternels et néonatals au Togo pour sauver des vies La digitalisation : un défi majeur, une réponse innovante

Le Togo, comme nombre de ses voisins ouest-africains, fait face à un fléau persistant : un taux de mortalité maternelle élevé, oscillant autour de 399 décès pour 100 000 naissances vivantes selon les données de 2021, et une mortalité néonatale qui, avec 43 décès pour 1 000 naissances, reste une plaie ouverte dans le tissu social. Ces chiffres, bien que légèrement en recul, traduisent une urgence criante. Longtemps entravée par des systèmes papier laborieux et des rapports tardifs, la collecte des données sur ces décès souffrait d’un manque de réactivité, rendant les interventions souvent trop tardives pour enrayer les causes profondes.

C’est dans ce contexte que la plateforme DHIS2, déjà adoptée par plus de 80 pays pour gérer leurs systèmes d’information sanitaire, entre en scène. Cet outil numérique, flexible et robuste, permet une centralisation des données en temps réel, une analyse fine des tendances et une identification rapide des zones à risque. Sous l’égide de la DSME et de la DSNISI, les agents de santé togolais, des centres périphériques aux hôpitaux régionaux, disposeront désormais d’outils numériques pour consigner chaque cas avec précision, réduisant ainsi les marges d’erreur et les délais fatidiques.

Un partenariat au service de la vie

L’appui de l’OMS Togo n’est pas un simple geste de soutien : il s’agit d’un levier stratégique. En fournissant une assistance technique pour former les personnels et un financement pour équiper les structures, l’organisation internationale pose les jalons d’une transformation durable. Ce partenariat s’inscrit dans une vision plus large, celle des Objectifs de Développement Durable, notamment le troisième, qui vise à garantir la santé et le bien-être pour tous. En dotant le Togo d’un système de surveillance modernisé, l’OMS renforce la capacité du pays à non seulement recenser les décès, mais aussi à en décrypter les causes, qu’il s’agisse de complications obstétricales, d’un accès limité aux soins ou de pratiques culturelles à réévaluer.

Les premiers échos de cette initiative, relayés sur les réseaux sociaux par OMSTogo, suscitent un enthousiasme mesuré, mais palpable. Les professionnels de santé, souvent débordés, y voient une opportunité de mieux cibler leurs efforts, tandis que les décideurs politiques disposent désormais d’un tableau de bord clair pour orienter les investissements là où ils sont le plus nécessaires.

La digitalisation : une lueur dans l’ombre des statistiques

Si la technologie ne saurait à elle seule effacer les défis structurels (pénurie de personnel, infrastructures vétustes ou inégalités régionales), elle offre une boussole précieuse dans un paysage sanitaire parfois chaotique. La digitalisation via DHIS2 promet de raccourcir le fossé entre l’alerte et l’action, transformant des données brutes en leviers de changement. À terme, ce système pourrait devenir le socle d’une stratégie nationale plus ambitieuse, intégrant la surveillance des décès à des campagnes de prévention et à des améliorations concrètes des soins maternels et néonatals.

En somme, chaque vie sauvée sera une victoire arrachée à l’oubli. Et dans ce Togo qui ose rêver d’un avenir plus sain, la digitalisation, humble servante du progrès, murmure une vérité essentielle : derrière chaque chiffre se cache une histoire, et derrière chaque histoire, une raison de continuer à lutter.

Togo : une arche de vigilance sanitaire face aux fléaux épidémiques

Dans une époque où les crises sanitaires menacent de bouleverser les frontières entre humanité et vulnérabilité, le Togo, tel un phare spirituel, érige une forteresse de résilience contre les assauts invisibles des pathogènes. Soutenu par une manne providentielle de 14 millions de dollars du Fonds de lutte contre les pandémies, le « Projet d’éveil sanitaire » incarne une alliance sacrée entre le gouvernement togolais, les agences onusiennes (FAO, UNICEF, OMS) et une myriade de gardiens humanitaires (OIM, Croix-Rouge, société civile). En outre, ce pacte, enrichi de 5 millions de cofinancements, transcende la simple logistique pour embrasser une vocation quasi sacerdotale : sanctifier la santé publique en la rendant inviolable.

Le Togo lance le Projet d'Éveil Sanitaire avec un financement de 14 millions de dollars pour renforcer sa résilience face aux crises Projet d’Éveil Sanitaire : un territoire sous l’œil du Très-Haut épidémiologique

En premier lieu, nation-carrefour aux frontières poreuses, le Togo, tel un réceptacle de flux migratoires, subit les assauts répétés de fléaux anciens et émergents (choléra, fièvre de Lassa, Ebola), autant d’épées de Damoclès suspendues au-dessus de sa population. À cet égard, les évaluations passées, dont l’examen externe de 2018, ont révélé des brèches dans l’édifice sanitaire : systèmes de surveillance fragilisés, laboratoires aux fondations chancelantes et une main-d’œuvre en quête de sacre professionnel. Face à ces Goliaths, le projet déploie trois piliers sacrés, autant de boucliers forgés dans l’or de la coopération.

Premier pilier : la prophétie de la vigilance

Dès lors, le volet initial, porté par une trinité d’entités (FAO, UNICEF, OMS), sanctifie la détection précoce. Ainsi, la plateforme DHIS2, naguère simple outil, devient un sanctuaire numérique où convergent les données humaines et animales, transfigurées en signaux prophétiques. Par conséquent, des plans d’urgence aux points d’entrée, semblables à des liturgies protocolaires, seront gravés dans le marbre opérationnel. Qui plus est, la surveillance communautaire, guidée par l’approche Une seule santé, s’apparente à une veillée de prières laïques, où guérisseurs traditionnels et chefs religieux deviennent les clairons d’une alerte sanctifiée.

Deuxième pilier : les sanctuaires du diagnostic

Dans le même esprit, le réseau de laboratoires, autrefois dispersés, se mue en un chœur harmonieux de précision. De fait, le transport d’échantillons biologiques, désormais ritualisé par des procédures immuables, évite les profanations accidentelles. Parallèlement, la génomique, science divinatoire moderne, sera inscrite dans une stratégie nationale, tandis que la biosécurité des laboratoires devient un credo intangible. Effectivement, ces temples de la science, équipés d’instruments sacrés et de prêtres en blouse blanche, promettent de déchiffrer les énigmes des pathogènes avec une clairvoyance sans faille.

Troisième pilier : l’ordination des gardiens de santé

Ensuite, les épidémiologistes, les vétérinaires et les agents communautaires acquerront les connaissances requises pour résoudre les crises. À cette fin, par des simulations grandeur nature, comparables à des rites initiatiques, les régions et les districts apprendront à danser avec l’urgence, sans en troubler le rythme. Par la suite, cette ordination collective, soutenue par des exercices logistiques, transforme chaque acteur en apôtre de la préparation, capable de convertir l’incertitude en action méthodique.

 Projet d’Éveil Sanitaire : une synergie panthéonique

Or, sous l’égide d’un comité directeur national, assemblé de ministères (Santé, Agriculture, Sécurité) et d’autorités décentralisées, le projet transcende les clivages sectoriels. En outre, la surveillance transfrontalière, harmonisée via le Règlement sanitaire international, évoque une nouvelle internationale où le Togo et ses voisins psalmodient des mesures préventives en canon commun.

Collectif : un héritage d’immunité

En conclusion, plus qu’un simple projet, cette entreprise incarne une alliance testamentaire entre technologie et tradition, entre vigilance et foi en l’avenir. Ainsi, en érigeant des remparts sanitaires capables de défier les derniers jugements des épidémies, le Togo ne se contente pas de répondre à l’urgence, il écrit une Genèse nouvelle, où chaque citoyen devient un gardien du temple de la santé publique. Pour l’avenir, se profile une postérité où les crises, autrefois dévastatrices, se heurteront à une résilience sacralisée, fruit d’une sagesse collective aussi inébranlable qu’un cantique éternel.

 

Mô : le Togo riposte à l’épidémie de rougeole

Au cœur du Togo, dans le district sanitaire de Mô, une course contre-la-montre s’est déployée du 24 février au 1ᵉʳ mars. Objectif : enrayer une épidémie de rougeole qui, depuis janvier, menaçait les plus jeunes. Avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette campagne de vaccination ambitionne de protéger près de 2400 enfants âgés de 9 mois à 14 ans. Dès la troisième journée, les chiffres donnaient le ton : 76 % des petits ciblés avaient reçu leur dose, un élan porteur d’espoir dans cette région centrale du pays.

Au cœur de l'épidémie de rougeole dans le district de Mô, une campagne de vaccination appuyée par l'OMS au Togo offre une protection La rougeole n’est pas un mal anodin. Ce fléau viral, d’une contagiosité redoutable, peut métamorphoser une fièvre banale en un drame irréversible, surtout chez les enfants. Ses complications, pneumonies, encéphalites, frappent là où les défenses sont fragiles. Pourtant, un vaccin existe, simple bouclier d’une efficacité prouvée. Mais dans des contrées comme le Togo, où les ressources sanitaires dansent souvent sur un fil, la maladie reste une ombre persistante.

C’est dans ce contexte que le district de Mô, touché par une flambée en janvier, est devenu le théâtre d’une mobilisation exemplaire. La campagne, fruit d’une alliance entre les autorités togolaises et l’OMS, s’inscrit dans une stratégie mondiale : briser les chaînes de transmission par une immunisation massive. Car chaque enfant vacciné est une brèche colmatée dans le rempart que la rougeole tente de percer.

Une opération au cœur des villages contre la rougeole

Sur le terrain, l’effort est titanesque. Infirmiers, volontaires, chefs communautaires : tous se sont unis dans un ballet d’aiguilles et de sourires. Sous un ciel parfois implacable, ils ont sillonné les sentiers poussiéreux, frappant aux portes des cases les plus reculées. Les familles, conscientes de l’enjeu, ont répondu présentes, offrant leurs enfants à cette parade salvatrice. À mi-parcours, 76 % de couverture : un score qui galvanise, mais qui murmure aussi le défi des derniers mètres. Ces 24 % restants, souvent nichés dans des hameaux isolés ou freinés par des réticences, exigent un sursaut final.

Un combat aux enjeux colossaux

Derrière ces chiffres, c’est une bataille pour la vie qui se joue. La rougeole, malgré son vaccin, fauche encore trop de destins dans les pays à faible revenu. Au Togo, cette campagne n’est pas qu’une piqûre dans un bras ; c’est un manifeste d’espoir, un refus de baisser les armes face à une ennemie évitable. Les 76 % atteints en trois jours ne sont pas une fin, mais une promesse : celle d’aller jusqu’au bout, jusqu’à ce que chaque enfant soit hors de danger.

Une lueur pour demain

Alors que les derniers jours de la campagne s’égrènent, une question flotte dans l’air brûlant de Mô : comment transformer cette victoire en un rempart durable ? La réponse se dessine dans des programmes de vaccination pérennes, dans des écoles dans lesquelles l’on enseigne la confiance en la science, dans des communautés soudées par un même rêve de santé. Car si aujourd’hui le Togo repousse la rougeole, c’est pour que demain elle ne soit plus qu’un écho fané.

Dans cette lutte, chaque enfant vacciné est une étoile rallumée, chaque village protégé un pas vers la lumière. Le district de Mô, porté par cet élan de solidarité, écrit une page d’histoire. Et si la rougeole recule, c’est pour laisser place à une mélodie plus douce : celle des rires d’enfants libres de grandir, sous un ciel enfin apaisé.

Togo : une table ronde pour tisser un avenir plus sain aux mères et aux enfants

Lomé, 28 février 2025  – La capitale togolaise a vibré hier, jeudi, d’une nouvelle énergie, celle d’une ambition portée par des cœurs battants et des esprits résolus. Sous les auspices du ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins, une table ronde a rassemblé un aréopage de partenaires pour poser les jalons d’un tournant décisif dans la santé maternelle et infantile. Au cœur des débats : l’intégration harmonieuse des soins de planification familiale, post-partum (PFPP), de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile (SRMNI) et de nutrition, dans une quête ardente d’un système de santé plus inclusif et robuste.

Par ailleurs, L’événement, présidé par le Professeur Tchin Darré, a vu se croiser les regards de représentants d’institutions majeures (ONUSIDA, UNFPA, UNICEF, OMS, ONU Femmes aux côtés d’ONG et de la CEDEAO) tous réunis sous la bannière d’une communauté de pratique régionale déterminée à faire bouger les lignes. L’enjeu est de donner corps au Plan de Passage à Grande Échelle (PAGE) 2023-2027, une feuille de route audacieuse visant à fusionner ces services essentiels pour offrir aux femmes et aux enfants togolais un filet de protection sanitaire digne de ce nom.

Une trame pour conjurer les ombres

Le Togo, comme tant de nations ouest-africaines, porte encore le fardeau de statistiques qui murmurent la fragilité. Une femme sur 34 risque de perdre la vie en donnant naissance, tandis que 34 nourrissons sur 1 000 ne franchissent pas le cap des 28 premiers jours, selon des données récentes. Ces chiffres, bien que moins accablants qu’autrefois grâce à des initiatives comme le programme Wezou qui a enrôlé 575 000 femmes enceintes depuis 2021, rappellent l’urgence d’agir. Hier, les participants n’ont pas seulement scruté ces réalités ; ils ont décidé de les défier.

« Intégrer, c’est tisser une toile où aucun fil ne se rompt », a déclaré un expert de l’OMS, esquissant ainsi la philosophie du projet. L’idée est limpide : profiter des contacts prénatals et postnatals pour envelopper les mères et leurs nouveau-nés dans un cocon de soins complets, mêlant planning familial, nutrition et vaccination. Une approche qui, loin d’être un vœu pieux, s’appuie sur des pratiques à haut impact déjà éprouvées ailleurs dans la région.

Une alliance au service de la vie

La table ronde n’a pas été un simple conciliabule. Elle a résonné comme un appel vibrant à la mobilisation, un plaidoyer pour que les partenaires financiers, techniques, communautaires s’alignent derrière ce dessein commun. Le Prof Darré, dans son allocution d’ouverture, a semé une graine d’espoir : « Chaque enfant qui survit, chaque mère qui prospère, c’est un pas vers un Togo plus fort. »

En plus, les échanges ont mis en lumière des avancées tangibles. Depuis 2020, la Communauté de Pratique PFPP/SRMNI-Nutrition, soutenue par IntraHealth et l’OMS AFRO, a pavé la voie en partageant bonnes pratiques et expériences entre neuf pays francophones d’Afrique de l’Ouest, dont le Togo. Des succès, comme l’intégration des services dans des centres de santé pilotes, ont été célébrés, mais les défis, financements incertains, formation des agents, accès dans les zones reculées, ont été posés sur la table avec une franchise sans fard.

Une table ronde à Lomé mobilise les partenaires pour intégrer soins PFPP, SRMNI et nutrition, visant un système de santé togolais Une table ronde : un horizon à portée de main

Lomé a été le théâtre d’un engagement fort, bien plus que de simples discours. Le plan d’action PAGE 2023-2027, avec son objectif ambitieux de réduire la mortalité maternelle à moins de 70 décès pour 100 000 naissances vivantes d’ici à 2030, conformément aux Objectifs de Développement Durable, trace une voie claire. Les partenaires ont quitté la salle avec une mission : transformer cette vision en actes, en mobilisant ressources et volontés pour que les centres de santé, des plus modestes unités communautaires aux hôpitaux régionaux, deviennent des phares de résilience.

 

À Lomé, l’OMS mobilise experts et décideurs pour intensifier la lutte contre le paludisme via la CPS

Lomé, 27 février 2025 – La capitale togolaise a vibré cette semaine au rythme d’un appel pressant lancé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour renforcer la Chimio Prévention Saisonnière du Paludisme (CPS), une stratégie clé dans la bataille contre cette maladie endémique qui continue de faucher des vies en Afrique subsaharienne. Réunis à Lomé du 25 au 28 février, experts, spécialistes, décideurs politiques, donateurs et partenaires se sont penchés sur l’évaluation des progrès réalisés et les défis à relever pour protéger les populations les plus vulnérables, notamment les enfants de moins de cinq ans, dans l’objectif ambitieux d’éliminer le paludisme d’ici à 2030.

À Lomé, du 25 au 27 février 2025, l’OMS réunit experts et décideurs pour renforcer la Chimioprévention Saisonnière du Paludisme, Une rencontre au sommet pour un bilan crucial

Par ailleurs, cet événement, organisé en collaboration avec le ministère togolais de la Santé et le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), a rassemblé une coalition impressionnante d’acteurs engagés dans la lutte contre ce fléau. « Il est temps d’agir avec plus de détermination pour sauver des vies », a martelé un représentant de l’OMS Togo lors de l’ouverture des travaux mardi. Au cœur des discussions : la CPS, une approche préventive qui consiste à administrer des doses mensuelles de médicaments antipaludiques aux enfants pendant la saison des pluies, période où les moustiques, vecteurs du parasite Plasmodium, prolifèrent.

Le Togo, pays où le paludisme reste une cause majeure de mortalité infantile, a adopté cette stratégie depuis plusieurs années, suivant les recommandations de l’OMS émises en 2012. Dans des régions comme les Savanes, où la transmission atteint des pics saisonniers intenses, la CPS a déjà prouvé son efficacité. Des campagnes menées entre 2018 et 2023 ont permis de réduire de manière significative le nombre de cas graves, offrant une lueur d’espoir dans un combat qui semblait parfois sans fin.

Protéger les plus fragiles

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2020, l’OMS estimait que 241 millions de personnes avaient contracté le paludisme dans le monde, avec 627 000 décès, majoritairement en Afrique. Au Togo, les enfants de 3 mois à 5 ans, particulièrement exposés en raison de leur système immunitaire encore fragile, constituent une priorité absolue. La CPS, combinée à des mesures comme la distribution de moustiquaires imprégnées et la pulvérisation d’insecticides dans les foyers, vise à ériger un rempart autour de cette population vulnérable.

À Lomé, les experts ont partagé des données encourageantes issues de campagnes récentes. Dans certaines zones pilotes, la prévalence du paludisme chez les jeunes enfants a chuté de près de 40 % grâce à la CPS. « Ces résultats montrent que nous sommes sur la bonne voie, mais il faut intensifier les efforts », a souligné un épidémiologiste présent à la rencontre. Les partenaires financiers, dont le Fonds Mondial et l’UNICEF, ont été exhortés à accroître leurs investissements pour élargir la couverture géographique et atteindre les communautés les plus reculées.

Des défis persistants contre le paludisme

Malgré ces avancées, les obstacles ne manquent pas. La logistique reste un casse-tête dans des régions comme les Savanes ou les Plateaux, où les routes impraticables pendant la saison pluvieuse compliquent l’acheminement des médicaments. À cela s’ajoutent les réticences de certaines communautés, parfois méfiantes envers les traitements préventifs, et le manque de personnel formé pour administrer les doses. « Nous devons renforcer la sensibilisation et impliquer davantage les leaders locaux », a plaidé une spécialiste en santé publique, insistant sur l’importance d’une approche communautaire.

Un autre défi majeur évoqué à Lomé concerne l’évolution des résistances aux antipaludiques. Les experts ont alerté sur la nécessité de surveiller de près l’efficacité des médicaments utilisés dans la CPS, comme l’amodiaquine et la sulfadoxine-pyriméthamine, pour éviter que le parasite ne s’adapte. « Sans une pharmacovigilance rigoureuse, nos efforts pourraient être compromis », a averti un parasitologue lors d’une session technique.

À Lomé, du 25 au 27 février 2025, l’OMS réunit experts et décideurs pour renforcer la Chimio prévention Saisonnière du Paludisme, Vers l’élimination du paludisme

En plus, l’OMS ne cache pas son ambition : faire du Togo un modèle dans la région ouest-africaine en éliminant le paludisme d’ici à 2030. Cet objectif, inscrit dans la feuille de route mondiale contre la maladie, repose sur une combinaison de prévention, de diagnostic rapide et de traitement efficace. À Lomé, les décideurs togolais ont réaffirmé leur engagement, promettant d’intégrer les leçons tirées de cette rencontre dans le Plan Stratégique National 2025-2030, en cours d’élaboration.

La CPS, déjà déployée avec succès dans des pays voisins comme le Mali et le Burkina Faso, pourrait devenir un levier décisif au Togo. « Chaque enfant protégé aujourd’hui est une victoire pour demain », a déclaré un ministre adjoint à la Santé, saluant le partenariat avec l’OMS et les donateurs. Les participants ont également exploré des innovations, comme l’utilisation de drones pour livrer des médicaments dans les zones isolées, une piste qui pourrait révolutionner les campagnes futures.

Un appel à l’unité

En clôture de cette première journée, l’OMS a lancé un vibrant appel à l’unité. « La santé pour tous ne sera pas une réalité tant que le paludisme continuera de tuer nos enfants », a rappelé un haut responsable, exhortant les partenaires à redoubler d’engagement financier et technique. Alors que les travaux se poursuivent jusqu’au vendredi 28 février, Lomé se positionne comme un carrefour stratégique dans cette lutte régionale, où chaque pas compte pour arracher le Togo et l’Afrique aux griffes de cette maladie millénaire.

Dans les rues de la capitale, l’écho de cette mobilisation résonne déjà. Pour les familles des quartiers populaires de Lomé, la CPS n’est pas qu’un acronyme : c’est une promesse de jours meilleurs, loin des fièvres et des deuils. La concrétisation de cette volonté collective représente un défi majeur pour le Togo, mais sa détermination laisse entrevoir une issue favorable.

 

Un congrès d’exception pour l’avenir de la fertilité en Afrique

Lomé, 21 février 2025 – Dans une ambiance empreinte d’espoir et d’engagement, le 9ᵉ congrès du Groupe Inter Africain d’Etudes, de Recherche et d’Application sur la Fertilité (GIERAF) s’est tenu hier à Lomé. Cet événement d’envergure, officiellement inauguré par le Professeur Tchin DARRE, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique du Togo, a rassemblé des membres du gouvernement, des partenaires internationaux, ainsi que des experts et des congressistes venus de divers horizons africains.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF à Lomé, a mobilisé experts et décideurs pour transformer la prévention de l'infertilité en une stratégie innovante

« De la prévention de l’infertilité à la préservation de la fertilité » : un thème au cœur des débats

Sous le thème « De la prévention de l’infertilité à la préservation de la fertilité », les discussions ont mis en lumière l’enjeu crucial que représente l’infertilité en tant qu’obstacle majeur au droit fondamental à la procréation, un droit humain essentiel. Les intervenants ont souligné que l’infertilité, souvent ignorée dans les politiques de santé publique, freine non seulement la réalisation des aspirations individuelles, mais affecte également le tissu social et économique des communautés.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF : des échanges riches et constructifs

Au cours de cette journée, les congressistes ont partagé leurs expériences et leurs avancées scientifiques, cliniques et technologiques en matière de prévention de l’infertilité. Les débats ont abordé divers axes :

  • La prévention précoce grâce à des campagnes de sensibilisation et des diagnostics améliorés,
  • L’innovation thérapeutique pour offrir des solutions adaptées aux contextes africains,
  • La préservation de la fertilité, en mettant l’accent sur des interventions médicales et des stratégies de soutien aux couples et aux individus.

Ce congrès a permis de créer un espace de dialogue privilégié où se mêlent préoccupations de santé publique et impératifs de droits humains. Plusieurs experts ont insisté sur l’importance de repenser les approches traditionnelles en matière de fertilité afin de mieux répondre aux besoins des populations, en particulier dans un contexte où les défis socio-économiques et environnementaux amplifient les risques d’infertilité.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF à Lomé, a mobilisé experts et décideurs pour transformer la prévention de l'infertilité en une stratégie innovante Le 9ᵉ congrès du GIERAF : un engagement politique fort

L’ouverture solennelle du congrès par le Professeur Tchin DARRE a rappelé l’engagement ferme du gouvernement togolais en faveur d’une meilleure prise en charge des problématiques liées à la fertilité. Dans son allocution, le Ministre a déclaré :« L’accès à la procréation est un droit humain fondamental. Aujourd’hui, en réunissant chercheurs, cliniciens et décideurs, nous affirmons notre volonté de transformer les défis de l’infertilité en opportunités pour renforcer la santé reproductive et la cohésion de nos sociétés. »

Cet appel à l’action a trouvé un écho favorable parmi les participants, renforçant la conviction qu’une approche interdisciplinaire et coordonnée est indispensable pour faire face à l’ampleur de la problématique.

 

Perspectives et enjeux pour l’avenir

Au-delà des présentations et des échanges, le congrès a servi de plateforme pour définir des pistes de collaboration à l’échelle régionale. Les partenaires internationaux présents ont proposé la mise en place de programmes communs, favorisant la recherche collaborative et le transfert de technologies adaptées aux réalités africaines. La volonté d’instaurer un réseau solide d’experts et de cliniciens, capable de partager ses connaissances et ses innovations, a été unanimement saluée comme essentielle pour améliorer la prévention et la prise en charge de l’infertilité sur le continent.

Le 9ᵉ congrès du GIERAF marque ainsi une étape décisive dans la lutte contre l’infertilité en Afrique. En conjuguant l’expertise scientifique, l’engagement politique et une volonté collective de promouvoir le droit à la procréation, cet événement ouvre la voie à des solutions innovantes et durables. Alors que les défis restent nombreux, l’initiative prise aujourd’hui à Lomé incarne l’espoir d’un avenir où chaque individu pourra bénéficier d’un accompagnement de qualité pour préserver sa fertilité et, par conséquent, son droit fondamental à la vie.

Le ministre de la Santé s’engage pour revitaliser le Centre médical de Siou

Dans une gestuelle empreinte de solennité, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le professeur Tchin Darre, a récemment arpenté les couloirs du Centre médical de Siou, situé dans le district de Doufelgou. En effet, cette visite, bien plus qu’une simple formalité protocolaire, s’est muée en une véritable palette didactique sur les défis sanitaires contemporains, mêlant éloges, introspection et promesses d’actions futures.

Lors de sa visite au Centre médical de Siou, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a loué la propreté exemplaire Centre médical de Siou : Un éden hygiénique en terre rurale

Dès son arrivée, le ministre a été saisi par l’ordonnancement méticuleux des lieux. Les allées, libres de toute entrave visuelle ou olfactive, et les espaces verts chorégraphiés comme une verdoyante symphonie, ont valu au Centre médical de Siou un éloge appuyé. « Cette propreté n’est pas une fin en soi, mais un socle éthique », a-t-il déclaré, soulignant que l’asepsie morale des pratiques devait épouser celle des murs. Pour lui, la salubrité n’est pas seulement une question de protocole, mais une allégorie vivante du respect mutuel et de la convivialité organique entre soignants et patients.

Lors de sa visite au Centre médical de Siou, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a loué la propreté exemplaire Le Vivre-Ensemble : une pharmacopée sociale 

Lors des échanges avec les responsables locaux, le professeur Darre a distillé une réflexion sur l’alchimie relationnelle nécessaire au bon fonctionnement des structures sanitaires. Il a plaidé pour un ciment déontologique renforcé, où l’éthique professionnelle et l’empathie institutionnalisée seraient les piliers tératologiques d’un système résilient. « L’hôpital n’est pas un isolat technique, mais un écosystème humain », a-t-il asséné, appelant à une symbiose des compétences et des sensibilités.

Doléances : entre urgences et méditations stratégiques  

Les requêtes des acteurs locaux, exposées avec une franchise candide, ont trouvé écho auprès du ministre. Les responsables ont identifié la réactivation de l’unité d’ophtalmologie, mise en veille faute de moyens, comme une priorité majeure. Par ailleurs, le ministre a accueilli avec une gravité réfléchie la demande d’un groupe électrogène indispensable pour pallier les caprices énergétiques ainsi que la question épineuse du logement du médecin nouvellement affecté. « Ces enjeux ne seront pas relégués aux limbes de l’oubli », a promis le ministre, évoquant une réflexion administrative préalable à toute concrétisation.

Lors de sa visite au Centre médical de Siou, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a loué la propreté exemplaire En quittant les lieux, Tchin Darre a laissé derrière lui un sillage d’espoir tempéré. Si son passage a révélé les failles ténues d’un système en quête d’équilibre, il a aussi mis en lumière les germes d’une renaissance sanitaire. Entre les lignes de ses promesses se dessine une cartographie d’actions futures où l’hygiène, l’éthique et l’humain devront s’accorder comme les notes d’une partition inédite.

Cette descente ministérielle, trait d’union entre le terrain et les hautes sphères décisionnelles, rappelle que la santé publique est une tapisserie en perpétuel tissage, où chaque fil technique, humain ou logistique doit trouver sa juste tension.

Une visite ministérielle au CHR de Kara

Lomé, 7 février 2025 — Dans une démarche empreinte de pragmatisme, le Professeur Tchin Darre, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a effectué une visite de terrain au Centre Hospitalier Régional (CHR) de Kara. Ce déplacement, bien loin d’être une simple descente protocolaire, s’inscrivait dans une volonté manifeste d’interroger les mécanismes internes de gouvernance et d’identifier, avec les acteurs locaux, les failles structurelles entravant le bon fonctionnement de l’établissement.

Lors de sa visite au CHR de Kara, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a engagé un dialogue direct avec le personnelUn dialogue décloisonné et proactif

Contrairement aux habituelles réunions plénières où les voix se fondent dans une uniformité feinte, le ministre a privilégié une approche individualisée. Parcourant les couloirs du CHR, il a choisi d’aller à la rencontre des différents maillons de l’institution sanitaire : chefs de services, représentants syndicaux, surveillants et autres corps intermédiaires ont ainsi eu l’occasion de s’exprimer sans filtres ni intermédiaires. Cette écoute active, articulée en séances distinctes, a permis de recueillir des doléances spécifiques, souvent diluées dans des rapports administratifs impersonnels.

Lors de sa visite au CHR de Kara, le ministre de la Santé, Professeur Tchin Darre, a engagé un dialogue direct avec le personnelUne gouvernance à réinventer

À l’issue de ces échanges francs, le professeur Darre a insisté sur la nécessité impérieuse d’une refonte des pratiques managériales. Selon lui, le CHR de Kara ne saurait pleinement remplir sa mission sans une gouvernance participative, fondée sur l’inclusion de tous les acteurs. Il a ainsi exhorté à la mise en place d’un dispositif de communication interne plus fluide, afin d’éviter les cloisonnements nuisibles et les crispations inutiles entre les différentes strates hiérarchiques.

Au-delà des recommandations classiques, le ministre a plaidé pour un esprit de cohésion fondé sur le respect mutuel, estimant que l’efficacité d’un centre hospitalier ne se mesure pas uniquement à la technicité des soins, mais aussi à la qualité des interactions humaines en son sein.

Vers un CHR de Kara plus résilient

Si cette visite ministérielle a permis d’ouvrir un canal de dialogue direct avec les acteurs de terrain, elle pose également la question de la concrétisation des engagements pris. L’amélioration du fonctionnement d’un établissement hospitalier ne peut en effet se limiter à des déclarations d’intention. La suite des événements dépendra de la capacité des parties prenantes à traduire ces orientations en actions tangibles, afin que le CHR de Kara devienne un modèle de gouvernance hospitalière efficiente.

En attendant, cette immersion ministérielle laisse entrevoir une volonté de réforme qui, si elle est soutenue par des mesures structurantes, pourrait redonner à ce centre régional une dynamique plus vertueuse.

Bassar et Niamtougou : Le ministre Tchin DARRE inspecte les chantiers stratégiques

Dans une démarche résolue pour améliorer l’accès aux soins de qualité dans les régions les plus reculées du pays, le Professeur Tchin DARRE, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a effectué une tournée d’inspection dans les centres hospitaliers préfectoraux (CHP) de Bassar et de Niamtougou. En effet, cette visite, empreinte de rigueur, avait pour objectif d’évaluer l’état d’avancement des travaux de modernisation et d’extension de ces établissements sanitaires.

Le ministre Tchin DARRE inspecte les chantiers de modernisation des centres de santé de Bassar et Niamtougou pour améliorer l'accès aux soins.À Bassar, le ministre s’est particulièrement attardé sur le chantier du bloc de maternité et de néonatalogie. Cette infrastructure, une fois achevée, renforcera l’offre de soins maternels et infantiles dans cette région, où les besoins sont criants. En plus, le professeur Tchin DARRE a souligné l’importance de garantir des conditions d’accueil optimales pour les femmes enceintes et les nouveaux-nés, afin de réduire la mortalité maternelle et infantile.

Ensuite, Niamtougou, autre étape de cette tournée, offre un tableau similaire. Le CHP de cette ville est en pleine mutation. Les travaux de rénovation, qui touchent aussi bien les bâtiments que les équipements, sont d’une ampleur inédite. La construction d’une maternité moderne, couplée à l’amélioration des réseaux d’assainissement et de la sécurité des lieux, témoigne de la volonté du gouvernement de doter les populations de structures sanitaires performantes.

Bassar et Niamtougou : des exigences élevées pour des résultats durables

Tout au long de sa visite, le ministre Tchin DARRE a insisté sur la nécessité de respecter les normes de qualité et les délais impartis. Il a exhorté les entreprises en charge des travaux à redoubler d’efforts pour livrer des ouvrages durables et fonctionnels. « Nous ne pouvons nous permettre de bâtir des édifices qui se dégraderaient rapidement », a-t-il martelé.

Le ministre s’est également attardé sur les difficultés rencontrées sur certains chantiers, notamment à Niamtougou, où la résiliation d’un contrat a entraîné un retard dans l’exécution des travaux. Cette situation, qu’il a qualifiée d’« inacceptable », a mis en lumière les enjeux liés à la maîtrise d’ouvrage et à la sélection des entreprises.

Un engagement fort pour la santé des populations

En somme, cette tournée d’inspection du ministre Tchin DARRE témoigne de l’engagement du gouvernement à améliorer l’accès aux soins de santé de qualité pour tous les Togolais, y compris ceux vivant dans les zones rurales. Les investissements consentis dans la modernisation des infrastructures sanitaires sont un signal fort de cette volonté politique.