Le Togo à l’aube d’une révolution scientifique : vers une plateforme internationale de recherche en santé mondiale
Lomé, 23 mai 2025 — Dans un élan d’audace visionnaire, le Togo s’apprête à franchir une étape décisive dans le renforcement de son rayonnement scientifique à l’échelle mondiale. Une délégation de l’Agence nationale de recherche sur le sida, les hépatites virales et les maladies infectieuses émergentes (ANRS | MIE), conduite par le professeur Éric D’Ortenzio, a été reçue récemment par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche à Lomé. Loin d’être un simple échange protocolaire, cette rencontre marque l’amorce d’un projet ambitieux : la création d’une Plateforme de Recherche Internationale en Santé Mondiale (PRISME) au Togo, une initiative appelée à redéfinir les contours de la recherche scientifique dans le pays.
Le Togo, futur carrefour de l’innovation en santé mondiale
Porté par une synergie entre les professeurs togolais Didier Koumavi Ekouevi et Claver Anoumou Dagnra, aux côtés de leurs homologues internationaux, ce projet ambitionne de faire du Togo un carrefour de l’innovation en santé mondiale. En effet, l’objectif est clair : fédérer les expertises nationales et internationales pour répondre aux défis sanitaires contemporains, des maladies infectieuses émergentes aux pathologies non transmissibles, tout en inscrivant la recherche togolaise dans une dynamique collaborative et interdisciplinaire. Cette plateforme, conçue comme un espace de concertation et de mutualisation des savoirs, vise à doter le pays d’un outil stratégique pour anticiper et contrer les crises sanitaires, tout en formant une nouvelle génération de chercheurs aguerris.
L’État togolais : un soutien inébranlable pour la recherche
Le Ministre Kanka-Malik Natchaba, hôte de cette rencontre, n’a pas manqué de saluer l’engagement des chercheurs impliqués, en particulier leurs homologues togolais, dont le dynamisme et la compétence propulsent le pays vers de nouveaux horizons. De plus, cette initiative, a-t-il souligné, s’inscrit dans une volonté ferme de l’État togolais de faire de la recherche un levier de développement durable. En outre, en réaffirmant l’appui indéfectible des autorités, le ministre a posé les jalons d’un partenariat prometteur, où le Togo ne se contentera pas d’être un acteur passif, mais un protagoniste actif dans la lutte contre les enjeux sanitaires mondiaux.
Inspirations et ambitions : le modèle PRISME S’étend au Togo
Cette démarche s’inspire des succès observés ailleurs sur le continent, notamment en Côte d’Ivoire, en Guinée et en République démocratique du Congo, où des plateformes PRISME ont vu le jour avec le soutien de l’ANRS | MIE et de partenaires comme l’Inserm ou l’IRD. Ces collaborations ont permis de renforcer les capacités de recherche locales tout en abordant des problématiques aussi variées que le VIH, Ebola ou encore le Mpox. Au Togo, la plateforme PRISME pourrait s’appuyer sur des institutions comme le Centre de Formation et de Recherche en Santé Publique (CFRSP), créé en 1962, pour ancrer ses activités dans une expertise déjà reconnue en Afrique de l’Ouest.
Vers un Togo leader en science mondiale : une vision prophétique
En s’engageant dans cette voie, le Togo ne se contente pas de suivre une tendance régionale : il aspire à devenir un modèle d’excellence scientifique, capable de rayonner au-delà de ses frontières. Cette plateforme, par son caractère inclusif et son ambition de tisser des liens avec des partenaires internationaux, promet de positionner le pays comme un acteur incontournable dans la recherche en santé mondiale. Finalement, à l’heure où les crises sanitaires transcendent les frontières, cette initiative incarne une vision prophétique : celle d’un Togo uni à la communauté scientifique mondiale pour bâtir un avenir plus sain et plus équitable.