L’eSwatini dément les accusations de culture du cannabis

Le gouvernement d’eSwatini a rejeté les informations selon lesquelles, le roi Mswati III serait impliqué dans une affaire de culture illégale de cannabis, et menacé de prendre des mesures contre le journaliste, en fuite, qui est derrière l’article.Ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Sabelo Dlamini, a réagi avec colère à la « diffusion de fausses nouvelles par le fondateur et rédacteur en chef de Swaziland News, Zweli Dlamini, écrites et publiées dans l’intention de tromper et de désinformer le public ».

« Dans sa dernière série d’articles diffamatoires, sans fondement et incorrects sur le plan des faits, Dlamini insinue que Sa Majesté le Roi Mswati III serait impliqué dans le commerce du cannabis », a déclaré le porte-parole.

Il a expliqué que si plusieurs entreprises « ont par le passé demandé à cultiver du cannabis en eSwatini, aucune d’entre elles n’a obtenu de licence pour poursuivre cette activité car, la culture de la dagga reste illégale dans ce pays ».

Dans l’article en question, publié lundi dernier par l’agence de presse en ligne, le journaliste a accusé Mswati d’avoir prétendument exproprié des propriétés appartenant à des cultivateurs de dagga et d’avoir repris leurs entreprises afin de « promouvoir ses affaires louches ».

« Le gouvernement continue à poursuivre les voies légales pour tenir Zweli Dlamini responsable de la diffusion de fausses informations », a déclaré le porte-parole du gouvernement.

Le journaliste vit en exil en Afrique du Sud voisine depuis février dernier, suite à un harcèlement présumé de la police.

Le Niger «formellement déconseillé» aux expatriés français (officiel)

Le ministère français des Affaires étrangères déconseille « formellement » tout déplacement au Niger, « à l’exception de la capitale Niamey qui est déconseillée sauf raison impérative ». »Compte tenu de la présence récurrente de combattants djihadistes sur une large portion du territoire, et des menaces contre les intérêts et les ressortissants occidentaux, les déplacements sont formellement déconseillés sur l’ensemble du Niger, à l’exception de Niamey, où ils sont déconseillés sauf raison impérative », peut-on lire sur le site internet du Quai d’Orsay.

Cette décision fait suite à la meurtrière attaque du 9 août dernier au cours de laquelle six Français et deux Nigériens ont perdu la vie dans la réserve des girafes, située près de Kouré, commune à 60 km à l’est de Niamey.

« C’est une mesure injuste, une double peine pour le pays », a fustigé, sur son compte Twitter, le journaliste-écrivain, Seidik Abba.

Pour son confrère Matteo Maillard, « avec une telle carte (entièrement colorée en rouge), la diplomatie française va rendre encore plus difficile le travail des humanitaires, des chercheurs et des journalistes sur le terrain ».

Les victimes de l’attaque du 9 août étaient tous des humanitaires dont certains travaillaient pour l’ONG Acted.

« C’est le symbole d’une victoire pour la terreur et ses instigateurs. Le Niger leur est accordé », conclut Matteo Maillard, correspondant au Mali du journal français Le Monde Afrique.

Maroc : Le Lion de l’Atlas se met en mode bavette

Le célèbre lion d’Ifrane, cette sculpture, finement taillée sur du granite, qui a fait rêver et fait encore rêver tous ceux qui l’ont vue, se pare d’un masque pour lutter contre le coronavirus, qui affiche une montée vertigineuse ces derniers jours au Maroc.En ces temps de coronavirus, le roi de la savane et autrefois des montagnes de l’Atlas, change de look et montre l’exemple à suivre aux résidents et aux touristes, rugissant haut et fort que le port du masque est obligatoire.

« Le Lion d’Ifrane vous invite à porter le masque », peut-on ainsi lire sur un panneau officiel, placé juste devant ce principal ornement des armoiries de la ville.

Pendant plusieurs semaines, la mascotte d’Ifrane, cette ville qui se trouve au coeur de l’Atlas (près de 200 km au Nord de la capitale Rabat), portera un masque pour inciter aux voyageurs d’en faire autant, rappelant par la même occasion que toute personne désirant d’y accéder devra impérativement se munir de son masque.

Connu comme le Lion d’Ifrane, il s’agit d’une sculpture en pierre anonyme datant de la seconde guerre mondiale. On dit qu’un prisonnier allemand l’aurait construite, comme les origines d’Ifrane se trouvent dans une petite population militaire française.

Cette sculpture mesure dans sa posture au repos environ 7 mètres de long, 1.50 m. de large et 2.00 m. de hauteur. Bien qu’il soit un redoutable prédateur, ce lion vous donne l’impression de sortir non pas d’une forêt vierge mais d’une cage de cirque : Un jeune lion bien dressé voir docile mais surtout bien « apprivoisé ». C’est peut-être, ce que l’artiste voulait faire de ce lion du Moyen Atlas.

Santé et migration au menu des quotidiens marocains

Le vaccin russe contre la Covid-19, les effets de la pandémie sur les propriétaires de restaurants et le démantèlement d’un réseau s’activant dans l’organisation de la migration illégale, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Sous le titre, « Lueur d’espoir », +Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la Russie affirme que son vaccin est prêt, alors que l’OMS explique que les recherches vont donner leurs fruits prochainement pour contrer le virus, soulignant que « l’espoir est donc permis et le bout de tunnel n’a jamais été si proche ».

En attendant, la pandémie mondiale du coronavirus continue de sévir partout dans le monde et le Maroc ne déroge pas à la règle, fait observer le journal, notant que les dernières semaines ont été particulièrement différentes en termes de contaminations et de cas actifs.

Aujourd’hui, la situation est devenue inquiétante, prévient-il, ajoutant que les autorités n’ont pas d’excuses et doivent s’adapter et réagir plus vite, mais les citoyens ont également une part de responsabilité non négligeable. « Un relâchement généralisé est constaté dans de nombreux quartiers et différentes villes », fait-il remarquer.

De son côté, +Al Bayane+ fait savoir que les propriétaires de restaurants et de cafés, encore amoindris par la pandémie qui continue à sévir de plus belle dans le pays, sont priés de verser les taxes de débit de boisson aux communes pour le compte de la deuxième tranche de 2020.

Cette décision a suscité une grogne sèche au sein de cette frange de commerçants qui ne parviennent encore à se remettre de la crise virale, paralysant les activités durant plus de trois mois d’affilée, souligne la publication, indiquant que face à ce pourparler enflammé, le ministère de l’Intérieur a jugé bon d’y mettre un terme, en transmettant une note aux walis et gouverneurs, leur signifiant de faire permettre l’exonération de taxes par les maires, à ce propos, y compris celle du débit de boisson.

Néanmoins, les professionnels sont tenus de se faire argumenter par les documents requis auprès des services de fiscalité, précise le quotidien.

+L’Economiste+ rapporte que la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a arrêté, mardi soir à Tan-Tan (sud du Royaume), trois personnes pour leur implication dans l’organisation de migration illégale. Les mis en cause, dont un Gambien de 34 ans, sont soupçonnés d’être liés à un réseau criminel s’activant dans l’organisation de la migration illégale et de la traite d’êtres humains.

Ils ont été arrêtés en flagrant délit d’hébergement de 7 candidats à la migration clandestine, dont cinq ressortissants de pays subsahariens, un Sri Lankais et un Bangladais, fait savoir la publication.

Electricité, Santé et Société se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent de divers sujets allant de l’électricité à des faits de société, en passant par l’actualité sanitaire.« La Centrale thermique de Bargny (Dakar) en marche », titre L’AS quotidien qui s’empresse de préciser dans ses colonnes que « La CES (Compagnie d’Electricité du Sénégal) réclame une dette de 47 milliards à la Senelec ». A en croire ce journal, la Société nationale d’électricité « refuse de payer ses factures » depuis le démarrage des activités de la centrale en octobre 2018.

« La Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces), propriétaire de la centrale à charbon de Sendou, accuse Senelec de vouloir la couler. Lors d’une visite guidée, hier, la directrice de l’entreprise a accusé l’électricien national de refuser de payer 400 mille mégawatheures d’un coût de 40 milliards de francs », détaille WalfQuotidien, affirmant que « La centrale à charbon de Sendou est au bord de l’asphyxie financière ».

Cela pousse le quotidien L’Observateur à arborer cette Une : « Le pays sur une bombe énergétique ». En sous-titres, le journal mentionne ces informations : « Une facture de 47 milliards FCfa crée une +guerre+ entre la Senelec et la Centrale de Sendou ; Après l’arrêt de la raffinerie, la Sar (Société africaine de raffinage) au bord du gouffre » avant de relayer dans ses colonnes « Les graves révélations du collège des délégués de la boîte (la Sar) ».

La Tribune consacre sa parution du jour à l’affaire « Senelec-Akilee et les compteurs intelligents » et écrit : « Acculée, brimée et présentée comme le +monstre+ à abattre, la société Akilee a été et continue d’être au cœur des débats. Le contrat signé avec Senelec, dans le cadre de la mise à disposition de compteurs intelligents, a été signalé comme étant un pur contrat léonin. Ce qui a poussé les autorités de la Société nationale d’électricité à essayer de lui tourner le dos pour ouvrir l’autoroute à une société israélienne du nom de Powercom. Un contrat aux allures d’un scandale électrique ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la démission du Président de Conseil d’administration de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye (Dakar) et titre : « Le PCA claque la porte ». En sous-titre, le journal informe que « Pr Papa Touré (est) outré par le financement présidentiel d’un centre de Pma et de greffe de moelle ».

Sous le titre « Chloroquine, un mirage », EnQuête se penche sur ce médicament utilisé pour traiter le coronavirus et écrit : « Après 5 mois d’utilisation, la chloroquine n’a pas démontré son éfficacité contre l’infection au Sars-Cov-2. La décision des autorités de ne plus traiter que les cas symptomatiques la rend même caduque ».

Vox Populi revient pour sa part sur le « décompte macabre de Horizon sans frontières » et arbore cette titraille : « 16 Sénégalais tués à l’étranger en 8 mois. Assassinés ou morts dans des conditions suspectes entre le 16 janvier et le 9 août, ils allongent une liste déjà trop longue. La diaspora des Etats-Unis en tête avec 8 morts suivie de l’Italie avec 3 décès ».

En politique, le quotidien national Le Soleil effectue un retour à la source de la conscience citoyenne des militants « Quand les partis faisaient école ».

Guinée : la présidentielle fixée le 18 octobre

Le président guinéen, Alpha Condé, a annoncé, mardi soir, à la télévision nationale que l’élection présidentielle aura bel et bien lieu le 18 octobre prochain comme le prévoyait la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).Dans son décret entérinant cette proposition de la Ceni, le chef de l’Etat a instruit les différents ministères et acteurs impliqués dans ce processus à veiller chacun en ce qui le concerne à l’application du présent décret.

Crise malienne : l’intransigeance du M5-RFP

Des milliers de personnes ont manifesté sous la pluie mardi à la Place de l’indépendance de Bamako pour la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).Le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) campe sur ses positions. Après avoir observé une trêve d’une vingtaine de jours, ce collectif hétéroclite est à nouveau en ordre de marche.

La mission de médiation à Bamako de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), celle de cinq chefs d’Etat de cet espace communautaire puis le sommet extraordinaire de l’organisation régionale en visioconférence n’ont pas changé la donne.

Le M5-RFP a recémment rejeté le plan de sortie de crise proposé par la Cedeao. Cette dernière estime que la démission d’IBK est « une ligne rouge ». Dans leurs recommandations, les présidents ouest-africains ont entre autres invité tous les acteurs de la crise sociopolitique à participer à la formation d’un gouvernement d’union nationale.

Jusque-là, le M5-RFP est sourd à cet appel. Pendant ce temps, Ibrahim Boubacar Keïta a commencé à mettre en œuvre le plan de sortie de crise avec notamment l’installation hier lundi de la nouvelle Cour Constitutionnelle.

Le chef de la mission de médiation de la Cedeao, Goodluck Jonathan, a assisté à la cérémonie de prestation de serment des membres de cette haute juridiction. L’ancien président du Nigeria est revenu dans la capitale malienne pour essayer d’arracher le compris tant attendu : « Toute la communauté internationale sait qu’il y a des difficultés au Mali. Nous tentons d’aider (ce) peuple à les résoudre ».

Maroc/Football : Le Raja de Casablanca prend les commandes

Le Raja de Casablanca s’est imposé, mardi soir, sur la pelouse du Hassania d’Agadir (2-0), en match comptant pour la 21è journée, confortant ainsi sa position en tête du classement du championnat marocain de football.L’attaquant Soufiane Rahimi a ouvert le score pour les verts dès la 3è minute de la rencontre, avant que Hamid Ahaddad ne double la mise à la 49è minute.

Dans la deuxième rencontre de la soirée, le Youssoufia de Berrechid a été tenu en échec à domicile par le Mouloudia d’Oujda (1-1). Les deux buts de la rencontre ont été inscrits grâce à des penaltys convertis par Abdelkhalek Ait Ourehbi pour les locaux (45è) et Mehdi Naghmi pour les visiteurs à la 54è minute.

Au terme des deux rencontres, le Raja récupère la première position avec 42 unités, tandis que le Mouloudia d’Oujda se hisse à la 3ème position ex-æquo avec la Renaissance de Berkane (36 pts), le Youssoufia de Berrechid reste à la 9ème position (25pts) et le Hassania d’Agadir stagne à la 13ème position (21 pts).

Dans la même soirée, l’Olympic de Safi et le Maghreb de Tétouan se sont quittés sur un nul blanc, un résultat qui ne sert pas les intérêts du club safiote qui se trouve à la 13ème place avec 22 points.

La BERD et CIH Bank co-déploient 40 millions d’euros pour soutenir les petites et moyennes entreprises et le commerce extérieur au Maroc

La Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) et la Banque crédit immobilier et hôtelier (CIH-Bank) ont scellé un partenariat en faveur des petites et moyennes entreprises (PME) et des activités de commerce international à travers un programme de financement de 40 millions d’euros.

 L’accord a été signé par le président directeur général de CIH-Bank, Lotfi Sekkat et le Directeur général en charge des institutions financières chez la BERD, lors d’une cérémonie de signature tenue en ligne.

Cet accord s’inscrit dans la lignée d’engagement de CIH-Bank de participer activement aux efforts de relance économique en apportant un soutien renforcé aux PME marocaines, et en assurant des solutions de financement adaptés à leurs besoins, et des produits qui facilitent leurs flux et transactions de commerce extérieur.

CIH Bank a marqué cette année son centenaire, elle est l’une des plus anciennes et solides institutions bancaires du Maroc. Elle a été durant toutes ces années un acteur majeur dans le développement de l’économie marocaine.

Pour sa part, la BERD est une banque multilatérale qui œuvre au développement économique dans près de 40 économies sur trois continents, du sud et de l’est de la Méditerranée à l’Europe centrale et orientale, en passant par l’Asie centrale.

Le Maroc est un membre fondateur de la BERD, devenu un pays d’opérations en 2012. A ce jour, la BERD a investi au Maroc 2,4 milliards d’euros dans le cadre de 65 projets.

Côte d’Ivoire: clôture des réclamations du contentieux sur la liste électorale

Ouvertes mercredi dernier, les réclamations du contentieux sur le listing électoral ivoirien de 2020 se sont achevées, mardi soir, sur l’ensemble du territoire ivoirien, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.«Aujourd’hui, prennent fin les réclamations. On a encore trois jours pour un traitement dans les Commissions électorales locales (CEL). Après ces trois jours, les superviseurs de ces CEL vont valider les requêtes. La liste électorale sera ainsi  expurgée de tous ceux qui ne doivent pas y figurer et elle prendra en compte les omissions», a expliqué dans un entretien à APA, Emile Ebrottié, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CEI), l’institution électorale en Côte d’Ivoire.

Auparavant, M. Ebrottié s’est étonné des récriminations de ceux qui estiment que la CEI est favorable au parti au pouvoir en Côte d’Ivoire.

« Vous voyez très bien que l’opposition à quatre représentants dans la Commission centrale, la société civile en a six, le parti au pouvoir a trois et nous avons  deux représentants de l’administration. Au vu de ce qui précède, je ne vois pas en quoi cette institution est inféodée à un camp ou à un autre», a soutenu M. Ebrottié.

 Les réclamations du contentieux sur le listing électoral ivoirien, en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, se sont ouvertes le 05 août dernier et se sont  achevées ce mardi. Au terme de l’opération de recensement électoral, la liste électorale ivoirienne provisoire 2020 compte 7 500 035 électeurs contre 6 595 790 en 2018.

La candidature d’Alassane Ouattara est anti-constitutionnelle , selon Simone Gbagbo

L’ex-première dame ivoirienne Simone Ehivet Gbagbo a estimé mardi à Abidjan que la candidature du président ivoirien Alassane à la présidentielle d’octobre prochain est «anti-constitutionnelle ».« Il est bon de rappeler que la candidature de M. Alassane Ouattara est anti-constitutionnelle. Nous le savons tous, cette candidature viole la constitution au moins en son esprit telle que formulée par les auteurs même de ce texte », a soutenu Mme Gbagbo dans un point-presse, appelant M. Ouattara au « respect de la parole donnée».

 En mars dernier, le président ivoirien avait affirmé solennellement qu’il ne briguera pas un autre mandat annonçant le transfert du pouvoir à une nouvelle génération. Cette ambition s’était concrétisée le 12 mars 2020 par la désignation comme candidat du Rhdp à la présidentielle du 31 octobre 2020 du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet des suites d’un malaise cardiaque.

Par ailleurs, l’ex-premier dame ivoirienne a dénoncé le retrait de la liste électorale provisoire 2020 de plusieurs acteurs politiques dont Laurent Gbagbo, Blé Goudé et Guillaume Soro.

 « Aujourd’hui, je voudrais inviter le chef de l’État à prendre une loi d’amnistie pour rendre Laurent Gbagbo éligible. Que Laurent Gbagbo se présente à l’élection présidentielle ou pas, qu’il soit éligible. Je l’invite à lui délivrer un passeport diplomatique… Qu’il réinscrive sur les listes électorales Blé Goudé Charles et pourquoi pas Soro Kigbafori Guillaume », a plaidé Mme Gbagbo.

Dans une adresse solennelle à la nation le 06 août dernier à la veille du 60è anniversaire de l’accession à l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a reconsidéré sa décision de ne pas être candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

 « Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, je peux vous assurer que cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la nation afin de continuer de mettre sans relâche mon expérience au service de notre pays », avait expliqué M. Ouattara.

L’Ethiopie veut l’enregistrement des détenteurs d’armes à feu

L’Ethiopie va procéder prochainement à l’enregistrement des armes à feu privées, a appris APA mardi de source officielle.Au début de l’année, le parlement éthiopien avait approuvé une nouvelle loi sur l’administration et le contrôle des armes à feu visant à limiter la possession de telles armes après une montée des violences ethniques régionales, dues à la prolifération des armes légères entre des mains privées.

« Aucune partie ne peut posséder, acheter, vendre ou transférer des armes à feu à l’insu du bureau gouvernemental concerné », a déclaré la ministre de la Paix du pays, Muferiat Kamil, lors d’un point de presse.

« Bien que la vente et l’achat d’armes à feu en Ethiopie soient illégaux, la pratique de la possession d’armes dans le pays a augmenté, en particulier dans les régions où la détention d’armes est considérée comme un prestige », a-t-elle déclaré.

Selon la ministre, les institutions ou les individus qui ont des licences pour leurs armes légères ne peuvent plus les détenir à moins de les faire enregistrer à nouveau sur la base de la nouvelle législation.

La nouvelle loi sur l’administration et le contrôle des armes à feu vise à sensibiliser le public aux inconvénients du port d’armes à feu et à convaincre le public éthiopien que l’Etat est habilité à porter des armes à feu pour maintenir la paix et la sécurité des citoyens.

La nouvelle loi interdit également de porter ce que l’on appelle des armes silencieuses, notamment des poignards, des épées, des couteaux, une lance, une lame et une flèche.

La prolifération des armes légères a été en partie la cause des centaines de meurtres notés dans les conflits ethniques et religieux survenus au cours des deux dernières années en Ethiopie.

Côte d’Ivoire: 137 correspondants de presse étrangère accrédités en 2020

Cent trente-sept correspondants de la presse étrangère ont été accrédités en 2020 en Côte d’Ivoire, a indiqué mardi à Abidjan, Jean-Martial Adou, le directeur de Cabinet du ministère de la Communication et des médias, lors d’une remise officielle de leurs cartes d’accréditation.Au nombre de ces 137 correspondants, l’on compte 33 indépendants professionnels de la communication, a relevé M. Adou, précisant que les organes implantés comprennent 14 chaînes de télévision, 12 agences de presse, 7 radios, 7 organes de presse en ligne et 11 magazines.

L’octroi de ces accréditations intervient à moins de trois mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. M. Adou a exhorté ces correspondants de presse à « une plus grande vigilance et à un professionnalisme renforcé » pendant la période électorale, empreinte de « passions ».    

M’Ma Camara, la présidente de l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (APECI), a souligné qu’entre 2003 et 2006, les correspondants étaient une vingtaine, et à peine une quarantaine entre 2010 et 2014 pour atteindre la cinquantaine en 2015, puis 94 en 2017 et 107 en 2019.

Avec ce chiffre, elle a fait observer que « la Côte d’Ivoire est en train de se positionner comme deuxième pays en Afrique de l’Ouest ayant un nombre élevé de correspondants accrédités de la presse internationale devant le Sénégal ».

En outre, a-t-elle plaidé pour l’établissement et le renouvellement des accréditations en début d’année et souhaité que le ministère de la Communication et des médias organise des sessions de rattrapage pour les correspondants qui viendront au cours de l’année.

Le directeur du partenariat  et du développement des médias, Guillaume Beda, a expliqué que cette remise, en août, de ces accréditations aux correspondants de la presse étrangère opérant en Côte d’Ivoire a connu un retard en raison de la pandémie de la Covid-19.

La carte d’accréditation attribuée aux correspondants de la presse internationale exerçant sur le sol ivoirien est renouvelée chaque année et répond à des critères stricts d’identification de l’organe et du journaliste.

Buhari signe l’acte de création de l’Agence africaine d’assurance commerciale

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a signé l’acte mettant en place l’Agence africaine d’assurance commerciale qui vise à stimuler l’intégration économique régionale grâce à la coopération en matière de libéralisation des échanges et de développement.Le Conseiller spécial du Président nigérian pour les médias et la communication, Femi Adesina a indiqué dans un communiqué de presse, reçu mardi à APA, que l’accord et l’agence sont enregistrés auprès du Secrétariat des Nations Unies, conformément à la Charte des Nations Unies.

Selon lui, l’Agence, une fois sur pied, devra s’appuyer sur les efforts multilatéraux antérieurs déployés par les Etats africains en faveur de l’intégration économique régionale grâce à la coopération en matière de libéralisation des échanges et de développement.

M. Adesina a déclaré que la signature de l’accord vise à atteindre une croissance durable, à promouvoir l’activité économique et à créer un environnement propice au commerce extérieur, ainsi qu’aux investissements transfrontaliers et nationaux.

Rappelant les objectifs et les buts économiques de l’Union africaine, il a souligné qu’il existe plusieurs traités africains d’intégration économique régionale, notamment le Traité instituant le Marché commun de l’Afrique orientale et australe, le Traité instituant la Communauté de développement de l’Afrique australe et le Traité instituant la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest.

« Le Procureur général et ministre de la Justice, Abubakar Malami, a indiqué dans un mémorandum que la demande de signature du président de l’accord fait suite à la directive du Conseil exécutif fédéral, selon laquelle l’instrument est préparé et transmis pour exécution », poursuit le communiqué.

Sahel: la sécurité des Français sera renforcée (Macron)

Le président français, Emmanuel Macron a annoncé, ce mardi, que la sécurité de ses compatriotes allait être renforcée au Sahel, deux jours après la mort de six parmi eux au Niger.« J’ai décidé de renforcer les mesures de sécurité pour nos ressortissants dans la région. Nous poursuivons l’action pour éradiquer les groupes terroristes avec l’appui renforcé de nos partenaires », a-t-il déclaré dans un tweet, sans donner de détails sur les mesures qui devraient être mises en place.

Dimanche 9 août dans la matinée, deux Nigériens et six Français comprenant des salariés de l’ONG Acted ont été abattus par des hommes armés venus à moto à Kouré, au sud-est de Niamey. L’attaque n’est pas encore revendiquée mais Macron la qualifie de « manifestement terroriste ».

« Nous mettons tout en œuvre pour soutenir les familles des victimes et répondre à l’attaque qui a coûté la vie à six de nos compatriotes et à deux Nigériens. Membres de l’ONG Acted, ces six jeunes témoignaient d’un engagement remarquable pour les populations », a soutenu le chef d’Etat dans un second message posté à la fin du conseil de défense qu’il présidait en visioconférence depuis son lieu de vacances, le fort de Brégançon.

Le ministère nigérien de l’Intérieur a assuré qu’une enquête et des opérations de ratissage « sont en cours en vue de dénicher les auteurs de ces actes ignobles et de renforcer la sécurité dans la zone ». L’armée nigérienne a quadrillé la zone du crime, une vaste région boisée, survolée par des avions de chasse français.

Des agents de la police scientifique ont procédé à des prélèvements à côté des pompiers qui s’apprêtaient à enlever les corps, constatait l’AFP sur place.

La France est militairement engagée au Sahel avec quelque 5100 éléments déployés dans le cadre de la force Barkhane. Elle accompagne les pays africains du G5 Sahel dont le Niger pour lutter contre les groupes terroristes.

Ces derniers mois, les forces conjointes ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite des « trois frontières » entre Mali, Niger et Burkina Faso.

Avant cette attaque au Niger, des individus non identifiés avaient ouvert le feu vendredi à l’est du Burkina Faso sur des populations surveillant un marché de bétail. Une vingtaine de morts et de nombreux blessés furent décomptés par le Colonel Saidou Sanou, gouverneur de la région.

Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo guérie de la Covid-19 après 2 mois de confinement reprend ses activités politiques

L’ex-première dame ivoirienne Simone Ehivet Gbagbo qui a été guérie de la Covid-19 après près deux mois de confinement, a repris ses activités politiques, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« J’ai été contaminée par le Coronavirus et pendant près de 02 mois, je suis restée immobilisée  par cette maladie, coupée de tout le monde et toutes les activités. L’expérience a été rude, très rude, mais le seigneur Jésus, le Dieu qui guérit, est resté à mes côtés et m’a littéralement sortie des griffes de la mort», a annoncé Mme Gbagbo sur son compte officiel facebook. 

Poursuivant, elle a sensibilisé les uns et les autres sur la réalité de cette maladie la présentant comme une « hydre à trois tête». «Frères et soeurs, cette maladie existe vraiment et elle peut tuer», a insisté l’épouse de Laurent Gbagbo annonçant son retour sur la scène politique ivoirienne. 

« (…) La maladie m’a tenue éloignée de la vie du pays, de la vie du parti de tous les débats politiques actuels. Pendant près de deux mois, j’ai dû m’enfermer, me confiner pour me concentrer sur ce combat violent, mais personnel», a indiqué Mme Gbagbo assurant que «aujourd’hui, je me sens prête à reprendre du service».

Santé, tourisme et aviation au menu des quotidiens marocains

La défiance par rapport à la situation pandémique, les effets de la crise sanitaire sur le secteur du tourisme, la situation du corps médical et le maintien des vols spéciaux de la RAM,  sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que d’un côté, une majorité de citoyens sont pleinement conscients du danger sanitaire actuel et de la gravité de la situation mais de l’autre côté une tendance générale au relâchement quant aux gestes barrières et des mesures préventives.

Ce relâchement se trouve aujourd’hui confirmé au vu de l’évolution des indicateurs épidémiologiques quotidiens qui volent de record en record depuis quelques jours, relève la publication, évoquant « une posture ambivalente avec la peur d’un côté et la défiance de l’autre ».

Malgré le durcissement des contrôles et des sanctions, la pédagogie est primordiale, estime le quotidien, ajoutant que tout le travail d’explication et de sensibilisation réalisé depuis mars dernier par les pouvoirs publics ne peut pas à lui seul immuniser la société s’il n’est pas relayé et démultiplié avec force, à longueur de journée et sans relâche dans les milieux professionnel et familial.

Sous le titre « Les hôteliers en déception ! », +Al Bayane+ souligne qu’en raison de la pandémie occasionnant des mesures restrictives, les hôteliers se sont fort attelés à mettre le paquet sur le tourisme interne, faisant savoir que les acteurs du tourisme se sont retroussés les manches pour relooker leur établissement.

Un remue-ménage qui leur a coûté les yeux de la tête, sans être, pour autant, persuadés de réussir le coup, relève le journal, expliquant qu’au fil des jours, ils s’aperçoivent que leurs efforts étaient vains et que leur malheur n’est pas à son terme.

« Malgré leurs sacrifices, les opérateurs du secteur chassent les mouches », fait-il observer, notant que parmi les compatriotes qui, d’accoutumée, se ruent sur leur destination préférée, en périodes estivales, les tergiversations ne se dissipent guère. « Les décisions parfois contradictoires, fusent de toutes parts, suscitant l’hésitation et l’indécision ».

+Libération+ souligne que le corps médical, les infirmiers et les techniciens en particulier, épuisé et éreinté après cinq mois en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, est aujourd’hui aussi abasourdi que révolté par le manque de considération à son égard. Entre des primes dérisoires, des congés refusés et des modalités de déplacement de plus en plus compliquées, le personnel soignant ne décolère pas.

Les témoignages sur les réseaux sociaux affluent ces derniers jours. Et ils sont pour le moins édifiants. Entre 1000 et 3000 DH, c’est le montant des primes accordées aux cadres et personnel soignant mobilisés pendant la crise sanitaire pour cinq mois de bons et loyaux services, écrit-il.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le programme de vols spéciaux de Royal Air Maroc se poursuivra jusqu’au 10 septembre 2020, a annoncé le transporteur aérien national dans un communiqué.

Lancés depuis le 15 juillet dernier, ces vols exceptionnels programmés en coordination avec les autorités marocaines concernées, sont opérés selon les conditions imposées par les gouvernements des différents pays dans le cadre de cette opération, souligne la RAM, précisant que les vols réguliers qui étaient programmés initialement sont remplacés par ces nouveaux vols spéciaux.

Les passagers en possession de billets sur les vols réguliers sont invités à contacter le centre d’appel de Royal Air Maroc pour s’enquérir des modalités de changement ou d’annulation de ces billets, indique la compagnie aérienne nationale, informe-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que le nombre de décès dus au Coronavirus au sein de l’émigration marocaine a atteint 500 personnes pour une population d’environ 5 millions de personnes.

Ce chiffre reste très élevé comparé au nombre de décès au Maroc qui ne dépasse pas les 449 personnes pour une population de près de 36 millions. Cette vulnérabilité est peut-être due à la situation socioéconomique et sanitaire d’une catégorie des Marocains du monde dans les pays de résidence, estime le journal.

L’actualité liée au coronavirus en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, mettent le focus sur l’actualité liée à la pandémie du coronavirus aux côtés d’autres sujets.« L’indiscipline défie le corona », affiche le quotidien La Tribune, dénonçant le non respects des interdictions de rassemblement, le refus du port de masques et l’insouciance des Sénégalais.

En sous-titres, le journal mentionne ces informations : « Interdits de match, des jeunes attaquent la gendarmerie de Tamba (est) ; 2 pandores blessés ; Rassemblements constatés sur certaines plages ; Cache-cache avec les forces de sécurité ; 1 490 personnes arrêtées ».

Sous le titre « 3 mois de forte fièvre », Le Quotidien met le focus sur la succession d’événements populaires dans ce contexte de Covid-19 et signale que : « Après la Tabaski, gamous, Magal et rentrée universitaire (sont) à l’horizon ».

Face à ces multiples menaces qui risquent d’aggraver une situation déjà alarmante, le journal EnQuête indique « La voie à suivre » pour bien conduire la stratégie de riposte contre le coronavirus. Le quotidien donne ainsi la parole aux spécialistes qui « proposent de passer de l’approche sécuritaire à une implication des acteurs de la communauté ; une prise en charge à domicile ciblée et encadrée plutôt que les couteux confinements dans des hôtels ; des tests massifs sur un échantillonnage aléatoire au niveau de certains clusters ».

Le quotidien L’Observateur consacre sa parution du jour à l’arrêté du ministère de l’Intérieur sur les nouvelles mesures de l’Etat pour le respect des gestes barrières et donne la parole aux avocats Me Demba Ciré Bathily et Me Assane Dioma Ndiaye qui affirment que l’arrêté du ministre de l’Intérieur pris le 10 juillet 2020 n’a « pas de base légal » et qu’il « est attaquable par n’importe quel citoyen devant la Cour suprême ».

Face aux interpellations des citoyens pour non dans non port de masques sur l’espace public, les avocats soutiennent qu’« Aucun texte n’interdit qu’on marche dans la rue sans masque ».

Le même journal fournit par ailleurs de nouvelles révélations sur le viol présumé de la malade du Covid-19 à l’hôtel Novotel en publiant le rapport d’incident des autorités sanitaires qui disculpe l’accusé.

WalfQuotidien revient pour sa part aux conséquences néfastes de la Covid-19 pour les victimes d’autres pathologies et titre : « Les malades du cœur meurent en silence ». Selon nos confrères, le centre dédié à leur soins est « occupé par des patients Covid ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à l’autonomisation des personnes handicapées et affirme qu’il s’agit là d’« Un combat contre la fatalité ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur les critiques contre Kalidou Koulibaly après l’élimination de son en Ligue des champions de son club par le Barça et affiche : « Kalidou et Naples, le divorce ! ».

Le journal note que c’est la « Première difficile pour le Sénégalais » depuis qu’il est arrivé dans le sud de l’Italie. « La sortie de Gattuso, (son entraineur), pourrait le fâcher » croit savoir le journal avant de montrer « Pourquoi il (Kalidou Koulibaly) n’a plus rien à faire à Naples ».

Maroc : Avortement d’une tentative d’immigration clandestine près d’El Jadida

Les services sécuritaires de la ville d’El Jadida, à 200 km au sud de Rabat, ont interpellé, lundi, deux individus « en flagrant délit d’hébergement de 35 candidats à l’émigration clandestine, dont un mineur âgé de 15 ans, dans une maison située dans le quartier Bir Anzarane à El Jadida », indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Les mis en cause projetaient de mener une opération d’immigration clandestine à partir des côtes de Jorf Lasfar, précise la même source.

Les perquisitions effectuées dans le cadre de cette affaire se sont soldées par la saisie de 12 conteneurs comprenant 600 litres de carburant, cinq téléphones portables et deux appareils de communication sans fil, fait savoir la DGSN.

De même, l’opération de fouille a permis la saisie de quatre gilets de sauvetage, une combinaison de plongée, une bouée de sauvetage et une motocyclette portant des plaques immatriculation enregistrées à l’étranger, ajoute-t-on.

Les deux suspects et les candidats à la migration illégale ont été soumis à une enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, selon le communiqué.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la marine royale. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats subsahariens qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Pour rappel, une tentative de migration clandestine à partir de la bande côtière de la province de Tarfaya, au sud du Maroc, a été mise en échec lundi dernier, selon les autorités locales, précisant que 40 migrants clandestins, dont 12 femmes, issus de pays subsahariens, ont été arrêtés.

De même, les corps de sept citoyens africains, dont 5 femmes, ont été rejetés par la mer, au niveau de la même zone.

Le Maroc s’apprête à aller sur le marché international (presse)

Le Maroc s’apprête, une fois encore, à aller sur le marché international et cette fois-ci, le gouvernement affirme qu’il sera prêt pour cette opération dès septembre prochain, croit savoir le quotidien +Aujourd’hui Le Maroc+ dans sa livraison à paraître mardi.Toutefois, aucun détail ne filtre, pour le moment, sur le timing exact de cette opération. Le journal souligne que les observateurs internationaux s’attendent à ce que la sortie se fasse entre mi-septembre et début octobre, pour deux principales raisons.

« Il y a tout d’abord la présentation du projet de loi de Finances 2021, prévue avant fin octobre et qui doit prendre en compte les recettes de la sortie. Ensuite, il y a l’arrivée à échéance d’euro-obligations d’une maturité de cinq ans, très prochainement et plus précisément début octobre prochain », explique le journal, notant que le Royaume va ainsi vers la reconduction de ses euro-bonds, d’une valeur d’un milliard d’euros, lors de sa prochaine sortie.

Selon le journal, les conditions du marché seront déterminantes pour savoir s’il y aura effectivement deux levées simultanées. Les responsables, ajoute-t-il, chercheront à obtenir les meilleures conditions possibles pour redorer le blason de l’économie du pays et, surtout, renforcer l’attractivité de la destination Maroc pour les investissements étrangers dès la reprise, qui se profile mi-2021. Il est à noter que la Banque centrale s’attend à deux sorties internationales, l’une cette année et l’autre l’année prochaine.

« La Banque centrale s’attend à ce que la mobilisation des financements extérieurs atteigne 10,8 milliards de dirhams cette année et 10 milliards de dirhams l’an prochain. La même source explique que ces deux levées serviront principalement à maintenir les avoirs officiels de réserves à des niveaux aptes à assurer, sur l’horizon de prévision, une couverture autour de 5 mois d’importations de biens et services», écrit la publication.

Pour rappel, la dernière sortie du Maroc sur le marché internationale remonte à fin 2019.

Côte d’Ivoire: célébration à Songon de la 3è Journée africaine de l’état-civil

La troisième édition de la Journée africaine de l’état-civil a été célébrée lundi à Songon, une banlieue située à l’ouest d’Abidjan autour du thème, «Enregistrement des faits d’état-civil et statistiques de l’état-civil, un service essentiel pour surveiller et atténuer l’impact des situations d’urgence ».«L’état-civil constitue une source inestimable de statistiques complètes, régulières et détaillées. Par conséquent, l’enregistrement continu et universel de l’état-civil et la production de statistiques sont des instruments au service de la bonne gouvernance», a souligné à cette occasion, Gnenin Sitionni Kafana, le directeur général de l’Office national de l’état-civil et de l’identification (ONECI).

Poursuivant, il a déploré l’impact négatif du Coronavirus sur les services de l’état-civil en Côte d’Ivoire. «L’enregistrement des faits d’état civil est entravé par la distanciation sociale, la restriction des déplacements et la faible fréquentation des centres, l’enregistrement et la fermeture des services locaux», a ajouté M. Kafana.

«La nécessité d’une collaboration étroite avec le secteur de la santé par l’établissement d’un lien entre l’état-civil et les services de santé maternelle et infantile, permettra d’assurer la continuité de l’enregistrement des naissances même dans les situations d’urgence», a estimé le directeur général de l’ONECI, annonçant que le  système de l’état-civil ivoirien offrira «bientôt» des services à distance.

La Journée africaine de l’état-civil vise notamment à présenter les actions entreprises et celles en cours pour rendre l’état-civil inclusif, exhaustif et fiable.

Le gouvernement ivoirien est obligé d’encadrer les marches d’où qu’elles viennent (Christophe Kouamé)

Le président de l’ONG CIVIS-CI, une organisation de la société civile ivoirienne spécialisée dans l’éducation à la citoyenneté, Dr Christophe Kouamé a estimé lundi à Abidjan que le gouvernement ivoirien est obligé d’encadrer les marches « d’où qu’elles viennent » se fondant sur l’article 20 de la constitution ivoirienne.« Les revendications de rue sont garanties par l’article 20 de la constitution de la Côte d’Ivoire. Ce qui manque, c’est que le gouvernement avec le ministère de l’intérieur n’encadre pas les marches. Il y a une obligation gouvernementale d’encadrer toutes les marches d’où qu’elles viennent. Les marches spontanées et autres doivent être encadrées, que ce soit deux citoyens ou jusqu’à mille citoyens», a soutenu Dr Kouamé dans un entretien avec APA.

 « Ce qui est en faute ici, c’est que l’État de Côte d’Ivoire prend la police et décide de chasser des citoyens ivoiriens qui expriment leurs droits», a-t-il regretté.

Depuis la semaine dernière, des militants de l’opposition ivoirienne organisent de plus en plus des manifestations de rue à Abidjan et même dans certaines localités de l’intérieur du pays pour dénoncer soit,  le retrait de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo de la liste électorale de 2020 ou la décision du président ivoirien Alassane Ouattara d’être candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

Réagissant auparavant sur Les récriminations de l’opposition ivoirienne contre la Commission électorale indépendante ( CEI), l’organe électoral en Côte d’Ivoire, le président de CIVIS-CI a indiqué être satisfait de la recomposition de cette institution même si toutes les revendications de la société civile n’ont pas encore été prises en compte.

«Nous acteurs de la société civile, nous travaillons sur un principe directeur qui s’appelle la diplomatie des petits pas. Pour nous qui voulons un changement structurel de la Côte d’Ivoire sur le long terme,  nous sommes satisfaits de la  CEI même si la totalité de nos revendications n’ont pas encore été satisfaites», a souligné Dr Kouamé, appelant le gouvernement à poursuivre les discussions avec l’opposition politique.

Selon lui, « aujourd’hui, le problème que la CEI aura à résoudre, c’est le problème de confiance et de transparence». Dans la foulée, il a dénoncé le parrainage citoyen, l’une des conditions à remplir pour être candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

 « Le  gouvernement ivoirien est en contradiction avec la notion de suffrage universel qui fait partie des principes généraux de la démocratie. La théorie de la démocratie veut que tout citoyen puisse gérer la chose publique», a estimé Dr Kouamé à cet effet.

Il a conclu en appelant le président ivoirien Alassane Ouattara à permettre que tous les acteurs politiques qui le désirent, puissent être candidat à la prochaine élection présidentielle estimant que cela pourra « faire baisser le mercure ».

Présidentielle 2020: en cas de doublon de parrainage, le 1er parrainage pris en compte (CEI)

En cas de doublon de parrainage citoyen, une condition d’éligibilité à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, seul le premier parrainage déposé est pris en compte, selon le premier vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), Sourou Koné.Il s’exprimait, lundi, devant des élus locaux, notamment des députés, des sénateurs et des maires du département d’Abidjan sur le contentieux électoral qui s’achève le 11 août 2020 et le parrainage des électeurs, à l’hôtel de ville du District d’Abidjan.   

« Si nous constatons que quelqu’un a parrainé deux personnes et que la première personne a déjà déposé son dossier et que la deuxième vient » avec ce même parrainage, il lui sera signifié qu’ « il a perdu ce parrain », a relevé le premier vice-président de la CEI.  

De ce fait, la CEI se chargera d’appeler le coordonnateur de ce candidat « pour lui indiquer que monsieur x qui a parrainé votre candidat avait aussi parrainé un autre candidat », a fait savoir M. Koné, avant d’ajouter qu’il est donné « 48 heures (à ce dernier) pour le remplacer ».

Toutefois, fera-t-il observer, l’électeur qui accorde un double parrainage encourt des sanctions pénales et pécuniaires. En outre, il peut se voir retirer son droit civique et politique, ce qui occasionnerait le retrait de son nom sur le listing électoral.

Le parrainage électoral est une caution donnée par des élus ou par des citoyens à un candidat à l’élection présidentielle afin de lui permettre d’être candidat. Cette caution est notamment matérialisée par une signature de l’électeur.

Au sujet du report du délai du contentieux sur la liste électorale, le premier vice-président de la CEI, a fait savoir que cette mesure intervient en raison de la fête du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le 7 août. Prévu du 5 au 7 août, le contentieux est prorogé jusqu’au 11 août 2020.

Les personnes décédées, privées de leurs droits civiques et politiques sont retirées de la liste électorale selon le Code électoral. Trois personnalités politiques, récemment condamnées, notamment Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, pourraient ne pas figurer sur le listing électoral définitif.

Présidentielle 2020: le gouvernement ivoirien invite l’opposition à utiliser un « ton apaisé »

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara « reste candidat » à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré, invitant l’opposition, qui rejette sa candidature pour non-conformité constitutionnelle, à utiliser un « ton apaisé».« Je voudrais inviter la classe politique à œuvrer pour la tenue d’un scrutin apaisé. Cela passe par l’utilisation d’un ton apaisé », a dit M. Sidi Touré, lors d’une conférence de presse à Abidjan, estimant que « le débat citoyen doit se mener, mais dans le strict respect, l’union et la discipline ».  

Face à l’histoire, lancera-t-il, nous avons une responsabilité, celle de transmettre notre pays et le rendre encore plus fort aux générations à venir. Un appel aux fins qu’il n’y ait pas de crise liée à l’élection présidentielle prochaine.      

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a expliqué que selon la Constitution de 2016, « cette candidature du président Ouattara sera la première de la IIIe République », instaurée par la loi fondamentale.

De ce fait, « elle est donc légale et conforme au principe fondamental de la non rétroactivité des lois ». A contrario, l’opposition ivoirienne évoque une continuité législative de la Constitution, qui limite le mandat présidentiel à deux quinquennats.     

Pour lui, le débat doit être serein, car il reviendra au Conseil constitutionnel, le juge suprême des élections présidentielles, de «trancher définitivement sur cette question ». Une posture qui ne semble pas rassurer l’opposition qui relève que le juge constitutionnel a été nommé par le pouvoir actuel.     

« Alassane Ouattara reste candidat dans le cadre de la IIIe République. Nous avons connu une République qui s’est achevée avec l’avènement de cette constitution en 2016 » qui instaure d’ailleurs, pour la première fois une vice-présidence, a-t-il poursuivi.  

Le 6 août, à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020, insinuant qu’il reconsidérait sa position, émise le 5 mars 2020 devant le Parlement, de transmettre le pouvoir d’Etat à une jeune génération.

Cette ambition s’était concrétisée le 12 mars 2020 par la désignation comme candidat du Rhdp à la présidentielle du 31 octobre 2020 du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet des suites d’un malaise cardiaque.  

Suite à ce décès de son dauphin, l’appel d’une partie des Ivoiriens dans leur diversité à briguer un troisième mandat et au regard des enjeux pour la Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat a décidé de faire un sacrifice supplémentaire pour la préservation des nombreux acquis du pays ces dernières années.   

Des réactions de leaders politiques de l’opposition ont inondé la toile. Sur les réseaux sociaux, l’ancien président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro, actuellement en France, s’est offusqué de cette candidature de M. Ouattara, son mentor dans un passé récent.  

M. Soro est « bien confortable dans son fauteuil en France là-bas, il ferait bien de venir sur le terrain pour être le premier en tête de file pour la manifestation qu’il appelle. Je pense que ce n’est pas assez responsable de sa part ; il est en France et il appelle les Ivoiriens à s’entredéchirer », a dit M. Sidi Touré.

Après l’annonce de la candidature de M. Ouattara pour un troisième mandat présidentiel, des populations sont descendues dans la rue à travers le pays pour protester contre ce troisième mandat. Lundi, des forces de l’ordre ont été déployées à Abidjan en vue d’empêcher toute manifestation.   

L’opposition ougandaise en colère contre la démolition d’une église

Le chef de l’opposition ougandaise Kizza Besigye a exprimé sa colère suite à la démolition, hier dimanche, d’une église dans le district de Lubanga, au centre de l’Ouganda.Le bâtiment, vieux de 40 ans, a été démoli par des bulldozer alors qu’un fort dispositif de sécurité a été déployé sur les lieux, ce qui avait fait l’objet d’une longue dispute entre la direction de l’église et un homme d’affaires connu sous le nom de Dodovico.
 
Des mois avant la démolition, la police surveillait les lieux, empêchant apparemment l’accès au bâtiment.
 
Dodovico avait obtenu un mandat d’un huissier pour procéder à la démolition, ce qui a laissé les membres de la communauté chrétienne dans la zone en détresse.
 
Sur sa page Facebook, le chef de l’opposition Besigye a décrit la démolition comme « un acte de vandalisme officiel sans précédent et une attaque contre la foi et la communauté ».
 
« Il y a un Juge incorruptible au-dessus de tous nos juges et des dirigeants puissants. Cette affaire de vandalisme sera certainement entendue et la justice sera rendue », a-t-il écrit.

Covid-19: la Conférence épiscopale du Malawi fustige les nouvelles mesures barrières

Les chefs religieux du Malawi ont exprimé leur déception envers le gouvernement du président Lazarus Chakwera qui ne les a pas consultés avant d’imposer de nouvelles mesures de confinement à cause de la recrudescence des cas de coronavirus, a appris APA lundi.Selon la Conférence épiscopale du Malawi, un groupe composé principalement des évêques catholiques du pays, le gouvernement a annoncé les nouvelles mesures sans consulter les chefs religieux du pays pour entendre leur point de vue sur les restrictions.

L’imposition de nouvelles règles, ont-ils noté, a été faite trois mois après qu’un tribunal s’est prononcé contre l’imposition des mêmes restrictions au pays jusqu’à ce que les tribunaux examinent la loi régissant les mesures.

Les chefs religieux ont toutefois déclaré avoir informé leurs fidèles lors des messes du dimanche de respecter les règles annoncées par le gouvernement plus tôt dans la journée jusqu’à ce que les plaintes contre les nouvelles restrictions soient réglées.

D’ici là, les évêques ont déclaré qu’ils “engageront le gouvernement à voir notre véritable rôle dans la prévention de la propagation de Covid-19 dans le pays”.

Pour sa part, tout en n’admettant pas son manque de concertation avec la communauté religieuse avant d’imposer les mesures punitives, le gouvernement malawite a déclaré qu’il discuterait avec les chefs religieux afin de trouver une solution.

“Le gouvernement a décidé d’engager les chefs religieux dans de nouvelles consultations”, a annoncé le ministre de la Santé, Khumbize Kandodo Chiponda, dans un communiqué.

Parmi les nouvelles restrictions du gouvernement figurent la réduction des heures de travail dans les bars et les restaurants, l’interdiction des marchés à proximité des hôpitaux et le port de masques dans tous les lieux publics, sous peine d’une amende de 10.000 MK (environ 13 USD).

Le Malawi compte 4 624 cas de Covid-19 dont 143 décès depuis son apparition dans le pays en avril dernier, a déclaré le ministère de la Santé, ajoutant qu’il y a cependant eu une recrudescence de nouveaux cas ces derniers temps.

3e mandat Ouattara: des policiers déployés à Abidjan pour empêcher les protestations

Des policiers ont été déployés lundi, par endroits, dans le District d’Abidjan en vue d’empêcher des protestations contre la candidature de Alassane Ouattara pour un 3e mandat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Plusieurs unités de la police nationale étaient postées aux abords des principales artères du District d’Abidjan en vue de disperser des regroupements de manifestants, notamment les militants de l’opposition qui réfutent un troisième mandat du président sortant, Alassane Ouattara.

De petits commerces, entre autres, des points de mobile money moins protégés ont dû fermer pour éviter que d’éventuelles manifestations portent un coup à leurs activités. Une certaine psychose s’était emparée de quelques individus qui ne manquaient de prendre des précautions.

Au lendemain de l’annonce de sa candidature, des leaders de l’opposition ont clamé une violation de la Constitution, car pour eux le chef de l’Etat sortant ne peut faire consécutivement trois mandats selon la Constitution qui limite les mandats présidentiels à deux quinquennats.

Le camp présidentiel, lui, soutient que la Constitution de 2016,  modifiée à l’issue d’un référendum,  consacre une autre République et met le compteur à zéro, donnant droit à M. Ouattara de faire un troisième mandat. Car, c’est le premier mandat de la llle République.

Des manifestations éclatées étaient observées à Abidjan, dans la capitale économique. Dans certaines villes de l’intérieur du pays comme à Bangolo, des populations ont battu le pavé pour dire non à un troisième mandat de M. Ouattara.

Dans un discours à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a déclaré qu’il reconsidérait sa position de ne briguer un autre mandat, annonçant sa candidature pour répondre à l’appel du peuple. 

« Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, je peux vous assurer que cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la nation afin de continuer de mettre sans relâche mon expérience au service de notre pays », a dit M. Ouattara.

Pour lui, cette décision représente « un vrai sacrifice » qu’ il assume pleinement par amour pour son pays. Il assure agir dans l’antre de la Constitution qui lui permet de se présenter pour un 3e mandat présidentiel.

M. Ouattara qui avait planifié une vie après la présidence, brigue un troisième mandat à la suite du décès de son dauphin, Gon Coulibaly, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) mort le 8 juillet 2020 des suites d’un malaise cardiaque.

La montée inquiétante du nombre de contaminations au menu quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de la recrudescence des cas de contamination au coronavirus au Maroc et de l’embellie que connait le secteur de l’automobile.Sous le titre « Au bord du naufrage », +Al Bayane+ écrit que contre toute attente, la recrudescence du fléau réapparaît pour atteindre des taux inédits, depuis son irruption en ce début de mars de l’année en cours, notant que la situation sanitaire préoccupe, de plus en plus, dans notre pays qu’on croyait à l’abri de toute prolifération déchaînée, comme il est en passe de se produire, à une cadence haussière.

Le sentiment de psychose qu’on redoutait, il y a quelque temps, s’apprête fortement à s’installer dans les foyers, en pleine période d’été où la canicule incite aux grandes sorties massives sur les plages rafraîchissantes et les espaces herbacés, relève le quotidien, soulignant que l’effort de titan que la nation, dans son intégralité, avait déployé, avec haute civilité pour juguler l’épidémie, semble tomber à l’eau, au vu de ces taux fort effrayants.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ soutient qu’à mesure que la situation évolue, en bien ou en mal, les réponses apportées par les pouvoirs publics devront forcément s’adapter à la réalité du terrain, notant toutefois que cette réalité n’est pas la même partout car elle est en fonction des spécificités des régions.

C’est d’ailleurs pour cette raison que le dernier décret pris pour la prolongation de l’état d’urgence sanitaire donne plus de prérogatives aux autorités locales et plus spécialement aux walis, explique le journal, faisant remarquer que ces derniers sont, en effet, plus proches du terrain et plus à même de prendre les décisions les plus adaptées aux spécificités locales en termes de population, de densités, de configurations des tissus urbains,…etc.

De l’avis de la publication, le dispositif de lutte ainsi différenciée et partiellement délocalisée est plus logique et, surtout, donne plus d’agilité aux pouvoirs publics face à une situation sanitaire qui ne cesse de changer d’un jour à l’autre.

+L’Economiste+ relève que le marché automobile voit enfin le bout du tunnel après le coup d’arrêt brutal engendré par la crise sanitaire. En s’appuyant sur les propos du  vice-président de l’Association des importateurs de voitures au Maroc (Aivam), le journal rapporte que « le marché est parvenu à enregistrer une augmentation de plus de 10% par rapport à la même période de 2019 (14.377 véhicules vendus toutes catégories confondues pour le seul mois de juillet) ».

A la lumière des statistiques avancées par l’Aivam, on aurait plutôt tendance à croire que les concessionnaires parviennent à tirer leur épingle du jeu. A un détail près: les données précitées n’intègrent pas la catégorie de clients violemment touchée par la Covid-19, et «qui représente pas moins de 20% des ventes de véhicules pour particuliers », précise le quotidien.

Avec un secteur du tourisme à l’arrêt, la location de courte durée attend impatiemment de renouer avec sa gloire d’antan. Les professionnels avancent, à ce propos, que « la demande des loueurs ne se manifeste toujours pas ».

Côte d’Ivoire: la BASE, mouvement citoyen apporte son assistance aux malades de la Covid-19

Un mouvement citoyen dénommée Banque d’Amour et de Solidarité Efficace (BASE) s’est engagé dans la lutte contre la Covid-19 en apportant son assistance aux personnes vulnérables à cette maladie en Côte d’Ivoire. « LA BASE est résolument engagée dans la lutte contre la Covid-19 à travers des actions directes et pérennes. Elle mène un combat particulier en faveur des personnes rendues plus vulnérables par certaines » certaines maladies « telles que le diabète, les maladies cardio-vasculaires …», rapporte une information transmise à APA, lundi.

LA BASE, organisation initiée par la Conseillère du Président de la République en charge du Genre, Euphrasie Kouassi-Yao, a apporté  une aide financière d’urgence à une famille très endettée, en détresse extrême parce qu’elle subit de plein fouet les effets principaux et collatéraux de la Covid-19 avec le décès de trois de ses membres des suites de cette maladie.

La BASE se veut un mouvement citoyen et social, créé le 23 avril 2020 sous l’égide de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes et Pouvoir de Décision » (CUEFPOD).

L’explosion des cas communautaires à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA alertent sur l’explosion des contaminations communautaires à la Covid-19 après la célébration de la fête de la Tabaski.« Dégâts dune Tabaski communautaire », barre à sa Une le quotidien Tribune avant de signaler qu’« entre jeudi, vendredi, samedi et dimanche, pas moins de 266 cas issus de la transmission communautaire ont été recensés contre 14 décès ». Cela pousse L’AS quotidien à arborer ce titre : « La Tabaski fait exploser la Covid-19 ».

Sous le titre « Une journée 100 », Le Quotidien revient sur ce records des cas communautaires enregistrés en une journée et informe que « plus de 10 régions (sont) infectés ».

« Ça était un dimanche noir avec 113 cas communautaires recensés dans plus de 10 régions. Ce record de personnes touchées via cette transmission montre une nouvelle fois la gravité de la situation qui risque d’échapper à tout contrôle si la chaine de contamination n’est pas rompue dans les prochaines semaines », commente le même journal.

L’Observateur s’intéresse à cette même actualité en relayant « Le cri d’alarme sur l’explosion des cas communautaires » du professeur Moussa Seydi, Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann, chargé de la lutte nationale contre la Covid-19.  « Un cas communautaire peut contaminer 400 personnes en un mois », déclare, dans les colonnes du quotidien, le professeur Seydi.

Face à cette inquiétante explosion des cas communautaires sur le territoire national après la Tabaski, Vox Populi informe que « L’Eglise (a demandé) aux fidèles de rester chez eux ». « Ce qui prime, c’est la vie et la santé des personnes qu’il ne faut pas mettre en danger », rappelle les Evêques de la conférence épiscopale de Dakar. Il n’y aura donc « pas de grand rassemblement pour la fête de l’assomption du 15 août », signale Vox Populi.

Ce dernier comme plusieurs autres quotidiens se fait l’écho de la sortie de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane qui « prône un Magal et un Gamou modèle Hajj 2020 » pour endiguer la propagation effrénée du virus. « Le Grand Magal et le Grand Gamou doivent être annulés » déclare, dans les colonnes de la Tribune, l’actuel PCA de Petrosen Holding.

S’interrogeant, dans sa chronique hebdomadaire, sur la manière de célébrer ces deux événements religieux, le patron du journal Le Quotidien, Madiambal Diagne, invite l’Etat à « Ne pas mettre la presse au banc des accusés » tout en prônant « la pédagogie et le dialogue » pour éviter un bras de fer avec les fidèles.

Avec les nouvelles mesures de lutte contre la Covid-19, « L’Etat fâchent les artistes » note le journal EnQuête, affirmant qu’« En fermant bars, discothèques et salles de spectacles, l’Etat indispose les artistes ».

Dans les colonnes du journal, le président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal ne mâche pas ses mots pour fustiger ces nouvelles restrictions. « Nous sommes sidérés de constater que notre secteur est le plus pris à partie dans ces mesures », déclare-t-il.

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien revient sur la grève dans la Justice et titre : « L’arme sécrète de l’Etat ».

« Pour parer à la longue grèves des travailleurs de la Justice qui semble paralyser le fonctionnement du service public de la justice, l’Etat concède une formation accélérée de dix jours à des gardes pénitentiaires pour faire office de greffiers ad hoc dans les juridictions.  Ce que déplorent les greffiers qui voient cela comme une +insulte+ à leur profession », écrivent nos confrères.