Togo : les syndicats suspendent leur sit-in, mais la mobilisation sociale reste en alerte
Au cœur du tissu économique togolais, les visages de la finance se lèvent. Les employés de banque et les agents d’assurance, des figures discrètes, mais essentielles du quotidien, ont décidé de faire entendre leur voix. Derrière les chiffres, ce sont des parcours, des familles et des territoires qui s’expriment. Le sit-in prévu ce lundi 25 août par les syndicats SYNBANK et SYNASSUR a été suspendu hier suite à une rencontre avec le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara , qui a ouvert la voie à un dialogue, avec la promesse d’une audience conjointe avec le ministère de l’Économie et des Finances. Cependant, la mobilisation reste vive.
Le cri du cœur des travailleurs : L’équité et la dignité au centre des revendications
Les revendications portées par les syndicats ne relèvent pas seulement de questions salariales. Elles traduisent une quête de reconnaissance et de justice. Les demandes sont claires :
- L’établissement d’une politique salariale harmonisée dans les établissements financiers.
- L’accès équitable aux avantages sociaux, tels que les crédits, les aides scolaires, et le soutien familial.
- L’application de la nouvelle grille au Centre de Formation Bancaire du Togo
- La dénonciation des licenciements abusifs et des pratiques de harcèlement.
- L’abandon des poursuites contre une déléguée du personnel d’Ecobank Togo.
Ces demandes dessinent les contours d’un secteur en mutation, où les enjeux humains rejoignent les impératifs économiques.
La colère gronde : une onde de choc dans les territoires
La récente décision de SUNU Bank Togo de licencier 42 employés pour motif économique a agi comme un catalyseur. Conséquence immédiate : dans les quartiers, les guichets automatiques ont été pris d’assaut dès le week-end, révélant l’inquiétude des usagers face à une possible paralysie du système. Dans un pays où l’accès aux services financiers reste limité, toute perturbation affecte directement les dépôts, les transferts et les crédits, avec des répercussions sur les familles, les commerçants et les artisans.
Suspension de sit-in : un dialogue en cours, mais la vigilance reste de mise.
Pour le gouvernement, l’ouverture d’un dialogue vise à préserver la stabilité d’un secteur stratégique. Toutefois, les syndicats restent sur le qui-vive. La suspension du sit-in ne marque pas la fin du mouvement : une grève de 72 heures est déjà annoncée pour les 24, 25 et 26 septembre, si aucune avancée concrète n’est observée. Ce calendrier syndical témoigne d’une stratégie réfléchie, où la négociation reste possible, mais où la pression sociale demeure bien active.
Au-delà des revendications salariales, un enjeu de société
Au-delà des revendications salariales, ce mouvement interroge la place des travailleurs dans les dynamiques économiques nationales. Il met en lumière les enjeux de justice sociale, de reconnaissance professionnelle et de gouvernance interne dans les institutions financières. Les syndicats ne demandent pas seulement des ajustements : ils portent une vision du travail fondée sur la dignité, la transparence et le respect des droits. Dans un secteur aussi stratégique que celui des banques et des assurances, leur voix devient celle d’un équilibre à reconstruire entre performance économique et responsabilité sociale.
La suspension du sit-in n’est qu’un répit. Le Togo entre dans une phase de négociation où chaque geste comptera. Les syndicats ont montré leur capacité à mobiliser, à structurer leurs revendications et à ouvrir le dialogue. Mais la suite dépendra de la volonté politique et de la capacité des institutions à répondre aux attentes. Derrière les chiffres et les procédures, ce sont des vies, des familles et des territoires qui attendent des réponses. Le chantier est lancé, et le pays observe. Alors, le gouvernement est-il prêt à engager les réformes nécessaires pour apaiser le secteur financier, ou la crise est-elle inévitable ?

 
			 
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« Savanes Motaog » : un focus sur les besoins des enfants et des jeunes La réussite de ce projet s’inscrit dans la mission globale de Plan International Togo, active dans le pays depuis 1988, qui œuvre pour les droits des enfants et l’égalité des genres. En 2023, l’organisation a conduit 29 projets dans six domaines différents, en collaboration avec 42 ONG locales, touchant 118 cantons à travers le pays. Un accent particulier a été mis sur la région des Savanes, avec un investissement de 4 milliards de francs CFA dans six projets spécifiques, témoignant de l’engagement de l’organisation envers cette région.
La réussite de ce projet s’inscrit dans la mission globale de Plan International Togo, active dans le pays depuis 1988, qui œuvre pour les droits des enfants et l’égalité des genres. En 2023, l’organisation a conduit 29 projets dans six domaines différents, en collaboration avec 42 ONG locales, touchant 118 cantons à travers le pays. Un accent particulier a été mis sur la région des Savanes, avec un investissement de 4 milliards de francs CFA dans six projets spécifiques, témoignant de l’engagement de l’organisation envers cette région. 
			 
			 Au cœur des échanges : les programmes en cours et futurs
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			 « Nous avons abordé les avancées récentes de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique et examiné les voies de coopération avec le Togo », a déclaré M. Sidi Ould Tah. Il a également souligné l’engagement de la BADEA à soutenir de manière accrue la stratégie de développement du Togo, notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie et de l’agriculture.
« Nous avons abordé les avancées récentes de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique et examiné les voies de coopération avec le Togo », a déclaré M. Sidi Ould Tah. Il a également souligné l’engagement de la BADEA à soutenir de manière accrue la stratégie de développement du Togo, notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie et de l’agriculture. Cette rencontre entre le président Faure Gnassingbé et le directeur général de la BADEA ouvre de nouvelles perspectives pour le renforcement du partenariat entre les deux parties. Les discussions ont également  porté sur les moyens de mobiliser davantage de financements pour soutenir les projets de développement prioritaires du Togo, notamment dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement.
Cette rencontre entre le président Faure Gnassingbé et le directeur général de la BADEA ouvre de nouvelles perspectives pour le renforcement du partenariat entre les deux parties. Les discussions ont également  porté sur les moyens de mobiliser davantage de financements pour soutenir les projets de développement prioritaires du Togo, notamment dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement. 
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