Lomé, 9 décembre 2025 – Dans une atmosphère électrique et multicolore, le Palais des congrès de Lomé a couronné samedi soir une nouvelle icône de la beauté togolaise. À 21 ans, l’étudiante en troisième année de comptabilité et contrôle-audit Angèle Prudence Eyou a conquis le jury et le public, succédant ainsi à Nadiratou Afolabi pour porter la couronne nationale durant toute l’année 2026.

Grâce des Plateaux et éloquence intellectuelle
Originaire de la région des Plateaux et mesurant 1,82 m pour 67 kg, la jeune femme a brillé par son aisance naturelle lors des épreuves phares de cette 30ᵉ édition anniversaire. Ainsi, de l’autoprésentation en tenue traditionnelle à la danse envoûtante – où elle a interprété l’Atikpè, une chorégraphie emblématique des Adja –, en passant par les échanges oraux et la redoutable « tenue de vérité », Angèle a su allier grâce physique et profondeur intellectuelle. Parmi les 19 concurrentes issues des cinq régions du pays, elle s’est imposée face à une concurrence acharnée, laissant une empreinte indélébile sur cette soirée qui célébrait trois décennies de promotion de la femme togolaise.
Le moment décisif est survenu lors d’une question piège sur les qualités humaines irremplaçables face à l’essor de l’intelligence artificielle. Alors, « L’IA excelle dans les calculs, mais l’intuition, l’empathie et la morale restent des domaines réservés à l’humain », a-t-elle répliqué avec une éloquence qui a captivé l’assemblée. Une réponse qui, selon les observateurs, a scellé son triomphe et symbolisé une génération prête à marier tradition et modernité.

Des millions pour un engagement social
Accompagnée de ses dauphines – Birénam Généviève Epiphanie Teno en première, suivie de Mawuena Bienvenue Latré Lawson, Ilétou Fleur Assogba et Djamila Salé –, Angèle n’a pas caché son émotion au moment de recevoir sa couronne des mains de sa prédécesseure, Nadiratou Afolabi. « Ce titre n’est pas une récompense pour moi seule, mais un engagement collectif envers toutes les filles du Togo », a-t-elle lancé, sous les applaudissements d’un public conquis, où se mêlaient anciens lauréats, invités internationaux comme la Miss Sénégal et la Miss Bénin, et des milliers de spectateurs.
La soirée, rythmée par des performances endiablées de l’Orchestre Douce Mélodie de Togoville, de l’humoriste Jocelyn Dogbo, et des artistes Nikanor et Tony X, a transformé l’événement en une véritable fête culturelle.
Toutefois, au-delà du glamour, les enjeux sont concrets. La nouvelle reine repart lestée de généreux lots : une voiture Geely flambant neuve valant 15 millions de FCFA, un financement de 10 millions pour un projet social via Moov Africa Togo, une enveloppe de 5 millions de la Société des Postes du Togo, sans oublier des voyages internationaux pour porter les couleurs togolaises à l’étranger. Gaspard Kodjo Baka, président du Comité national Miss Togo, a d’ores et déjà annoncé que l’équipe examinera dès lundi le dossier de son initiative citoyenne, centrée sur l’autonomisation économique des jeunes filles par des formations et des soutiens financiers.

Angèle Prudence Eyou : ambassadrice de l’entrepreneuriat féminin
Avec ce sacre, Angèle Prudence Eyou s’annonce comme une ambassadrice active : loin des podiums éphémères, elle promet de transformer sa notoriété en leviers pour l’éducation et l’entrepreneuriat féminin. Une mission qui, dans un Togo en pleine effervescence panafricaine, pourrait bien propulser la beauté nationale vers des horizons encore plus inspirants.














Une célébration ancrée dans l’histoire et la foi : le cœur de kovié bat à l’unisson
L’unité, socle du développement : des voix pour un Togo robuste
Une jeunesse dynamisée : le sport au service de l’excellence à
Vitrine de la richesse locale : kovié, un terroir qui rayonne
Un élan vers l’avenir :
KOVIÉ DUKƆ KPEDAZÃ, la force d’une communauté unie pour l’avenir !
Lomé, carrefour des cultures africaines : un hymne à la diversité et à l’unité
Par ailleurs, cette célébration s’inscrit dans le sillage du 9ᵉ Congrès Panafricain, tenu à Lomé du 29 octobre au 2 novembre 2024, sous le thème « Reviving Pan-Africanism and the place of Africa in world governance ». Co-organisé avec l’Union Africaine, ce congrès avait déjà posé les jalons d’une réflexion sur la place de l’Afrique dans un monde en mutation. En conséquence, la Journée de l’Afrique 2025 prolonge cette ambition, en faisant de la culture un levier de cohésion et de dialogue. « Lomé devient un creuset dans lequel l’Afrique se raconte et se réinvente », a déclaré Robert Dussey, dont l’engagement a été chaleureusement salué par les participants.
La présence de Yawa Kouigan, ministre de la Culture, a renforcé l’éclat de l’événement. Son discours, empreint de ferveur, a célébré « une Afrique qui ne se contente pas de survivre, mais qui rayonne par sa créativité et sa résilience ». Des initiatives concrètes ont été annoncées, dont un fonds pour les jeunes artistes togolais et un partenariat avec le Palais de Lomé, devenu un haut lieu de la valorisation culturelle depuis sa rénovation en 2019. Ce centre, qui a accueilli des sessions d’archivage lors du premier Forum des Rencontres Architecturales de Lomé en novembre 2024, s’impose comme un modèle de préservation du patrimoine africain.
Un élan panafricain pour l’avenir : l’unité face aux défis
Alors que le crépuscule enveloppait Lomé, les échos des tambours et des chants continuaient de résonner, comme une promesse d’un continent en marche vers son renouveau. Cette journée de l’Afrique, par sa vitalité et son ambition, a rappelé que la culture est bien plus qu’un héritage : elle est une boussole pour un avenir où l’Afrique, fière et unie, s’affirme comme une voix majeure sur la scène mondiale. À
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Entouré d’une pléiade de dignitaires, dont Foli-Bazi Katari, Mohamed Ouro-Sama et Abdoul Fad Fofana, ministres respectivement de l’Environnement, de la Sécurité et du Développement à la base, Yark Damehame a souligné l’importance capitale de cette célébration. Aux côtés des gouverneurs Affoh Atcha-Dédji et Mme Zouréhatou Kassah-Traoré, il a accueilli une foule massive, unie par le désir ardent de célébrer l’héritage Tem.
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Les enjeux de l’appel à projets
La journée a été l’occasion de mettre en exergue les valeurs de solidarité et de continuité culturelle qui caractérisent le canton de Kpomé. La ministre AZIABLE a exprimé sa gratitude envers la communauté pour son accueil chaleureux et l’énergie communicative qui ont marqué cette célébration. Elle a également mis en lumière le rôle crucial que jouent ces festivités dans le renforcement des liens communautaires et dans la transmission des coutumes aux nouvelles générations.
En marge de la fête, la ministre a effectué une visite surprise au village de Dekpo, dans le canton d’Abobo, où elle a été accueillie avec affection par les habitants. Cette visite a permis de renforcer les liens entre le gouvernement et les populations locales, et de souligner l’engagement du ministère en faveur du développement des communautés rurales.
Dans une déclaration sur son compte officiel, le Premier ministre a exprimé sa joie de participer à Adzinukuza, une fête qui non seulement rend hommage à la terre, mais aussi célèbre les récoltes abondantes et la protection des ancêtres. Cet événement a été l’occasion pour les fils et filles de Vo de se réunir et de partager leurs valeurs identitaires et culturelles, renforçant ainsi les liens communautaires.
La fête d’Adzinukuza reste un pilier de l’identité culturelle de la préfecture de Vo, un événement qui renouvelle l’engagement des habitants envers leur patrimoine et leurs traditions. Alors que la préfecture se tourne vers l’avenir, Adzinukuza sert de rappel vivant de l’importance de préserver et de célébrer les richesses du passé.
Avéza 2024 : Sous les tam-tams de l’Avé, un appel à la nature
La ministre Kouigan a salué l’unité de la communauté et a encouragé la population à s’impliquer dans le projet ambitieux du gouvernement de planter un milliard d’arbres d’ici 2030. Elle a souligné que cet engagement environnemental est essentiel pour la préservation de l’identité de l’Avé et pour le bien-être des générations futures.
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