Dapaong : Lancement du programme FIFA « Football for Schools »

Togo : un jalon majeur posé dans les savanes, lancement du programme « Football for Schools » pour marier sport et éducation 

Hier, 5 mai, sous le soleil ardent de Dapaong, chef-lieu de la région des Savanes, une brise d’espoir a soufflé sur les terres du nord togolais. Le programme international « Football for Schools », porté par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), y a été officiellement lancé, marquant un jalon audacieux dans l’ambition du Togo de marier sport et éducation. En effet, Orchestrée par la Fédération Togolaise de Football (FTF), en synergie avec le ministère des Enseignements primaire et secondaire et le ministère des Sports et des Loisirs, cette initiative vise à sculpter l’avenir des enfants de 4 à 12 ans en faisant du football un vecteur de valeurs et de compétences essentielles. Dans une région où le ballon rond résonne comme un langage universel, ce projet promet d’éveiller les talents et d’unir les cœurs.

1000 ballons, première passe décisive : un geste concret pour lancer le rêve dans 200 écoles

La cérémonie de lancement, vibrante de promesses, s’est tenue à Dapaong, à 600 km de Lomé, en présence d’autorités locales et éducatives. M. BOGRAH Badjaglana Fontou, directeur régional de l’Éducation des Savanes, a dévoilé l’ampleur de cette première phase : la distribution de 1 000 ballons à environ 200 établissements scolaires, répartis entre les huit inspections pédagogiques de la région. Par ailleurs, cette dotation, équitablement partagée entre filles et garçons, incarne un engagement fort pour l’inclusion sociale. « Ce geste est une lumière pour nos enfants, un tremplin pour leurs rêves », a déclaré M. Fontou, exprimant la gratitude de la communauté éducative envers le gouvernement togolais et la FIFA.

D’ailleurs, Les ballons, confiés aux inspections selon une clé de répartition établie par le ministère de l’Éducation, seront acheminés sans tarder vers les écoles bénéficiaires. Dès les prochaines semaines, les cours d’écoles vibreront au rythme des dribbles et des rires, offrant aux élèves un espace pour s’épanouir à travers le sport. Cette initiative s’inscrit dans une vision globale de la FIFA, qui, depuis le lancement de « Football for Schools » en 2019, a touché plus de 23 millions d’enfants dans 70 pays, selon le site officiel de l’organisation.

Plus qu’un jeu : le football, école de vie pour forger les leaders de demain

Au-delà des terrains poussiéreux, ce programme ambitionne de forger les leaders de demain. M. KOMBATE Sanwogou Soukipieba, secrétaire général de la préfecture de Tône, représentant le préfet, a capturé l’essence de cette ambition : « Ce n’est pas seulement du football. » « C’est aussi une école de vie, où la solidarité, la discipline et la cohésion sociale s’apprennent dès le plus jeune âge. » En effet, « Football for Schools » ne se limite pas à enseigner les règles du jeu. À travers des activités ludiques et éducatives, il inculque des compétences transversales – travail d’équipe, respect, résilience – tout en promouvant l’égalité des genres et l’inclusion.

Les Savanes, terre de potentiels : le programme vient révéler et développer les talents locaux

La région des Savanes, souvent éclipsée par les dynamiques urbaines de Lomé, trouve dans cette initiative une opportunité de rayonner. Déjà, des projets comme le Talent Development Scheme (TDS) de la FIFA, lancé en 2023 à Dapaong, ont permis de détecter 133 garçons U13 et 41 filles U15, prouvant ainsi le vivier de talents de la région. « Football for Schools » prolonge cet élan, en touchant un public plus jeune et plus large, avec un accent sur les écoles primaires.

Une alliance exemplaire : quand FTF, ministères et FIFA unissent leurs forces.

Le succès de ce lancement repose sur une alliance fructueuse entre la FTF, les ministères impliqués et la FIFA. La FTF, dirigée par son président Guy Akpovy, s’appuie sur son expérience dans la promotion du football de base, notamment à travers des partenariats avec la Direction des Sports Scolaires et Universitaires (DISSU). Depuis 2020, cette collaboration a renforcé les championnats scolaires, avec des dotations de matériel et des formations pour les enseignants d’EPS.

Le ministère des Sports, sous la houlette du Dr Lidi Bessi Kama, voit dans ce programme un écho à sa vision de professionnalisation du sport, amorcée en 2021. La FIFA, de son côté, apporte une expertise mondiale et des ressources concrètes. Outre les ballons, le programme inclut des outils pédagogiques numériques, accessibles via une application et des formations pour les éducateurs. Au Togo, ces formations débuteront prochainement, renforçant les capacités des instituteurs à intégrer le football dans leurs cours.

Horizon prometteur : le football comme moteur de changement et symbole d’espoir

Dans les Savanes, où la culture de la tomate prospère grâce à un climat favorable, le football pourrait devenir un autre « or rouge », cultivant non pas des champs, mais des esprits. Les 200 écoles bénéficiaires, disséminées à travers la région, notamment dans des localités comme Tône, Cinkassé et Kpendjal, deviendront des foyers d’apprentissage et de joie. Pour les filles, en particulier, ce programme est une révolution silencieuse, brisant les barrières culturelles qui limitent leur accès au sport. Comme le souligne un proverbe éwé : « Un ballon partagé unit plus qu’un mur dressé. »

À Dapaong, le lancement de « Football for Schools » n’est pas qu’un événement : c’est une promesse. Celle d’un Togo où chaque enfant, quel que soit son horizon, peut rêver grand, un ballon au pied. En semant ces 1 000 ballons, la FIFA, la FTF et le gouvernement togolais plantent les graines d’une génération solidaire, disciplinée et audacieuse. Reste à les arroser, pour que les Savanes, et tout le Togo, récoltent les fruits d’un avenir radieux.

Le Stade de Kégué sous silence : une parenthèse pour les Éperviers du Togo

Du jeudi 20 au samedi 22 mars 2025, le stade de Kégué, écrin sportif de Lomé, fermera ses portes aux habitués dans un mutisme temporaire, mais nécessaire. Cette décision, proclamée avec gravité par le ministère en charge des Sports du Togo, n’a rien d’un caprice administratif : elle vise à offrir aux Éperviers, l’équipe nationale de football, un sanctuaire où peaufiner leur stratégie avant une joute décisive. Le samedi 22 mars, ces ambassadeurs togolais croiseront le fer avec la Mauritanie lors de la 5ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, un rendez-vous qui pourrait redessiner leur destin dans cette quête planétaire.

Le Stade de Kégué  : une préparation sous haute vigilance

Depuis quelques jours déjà, les Éperviers ont investi les lieux, leurs crampons foulant l’herbe avec une détermination palpable. Sous la férule de leurs entraîneurs, ils affûtent leurs gestes, harmonisent leurs mouvements et forgent leur esprit collectif. Le ministère, conscient de l’enjeu, a choisi de sanctuariser cet espace pour que rien, ni curieux ni perturbations, ne vienne troubler cette alchimie naissante. Le stade de Kégué, d’ordinaire théâtre de passions populaires, se mue ainsi en un havre d’introspection où chaque passe, chaque tir, chaque souffle se doit d’être irréprochable.

Un groupe B aux allures de défi titanesque

Dans cette campagne éliminatoire, le Togo se mesure à des adversaires d’une trempe redoutable au sein du groupe B. Le Sénégal, titan africain aux ambitions mondiales, la République Démocratique du Congo, forte de sa fougue, et le Soudan, dont la ténacité ne faiblit pas, composent un tableau où chaque point conquis est une victoire arrachée. Le Soudan du Sud et la Mauritanie, moins illustres, mais non moins pugnaces, complètent cette arène où les Éperviers devront déployer toute leur vaillance. À l’approche de cette 5ᵉ journée, le Togo, toujours en quête de constance, voit dans ce duel face à la Mauritanie une occasion de marquer les esprits et de gravir un échelon vers le rêve ultime : une place au firmament de 2026.

Une double épreuve à l’horizon

Si le choc contre la Mauritanie monopolise les regards, un autre défi se profile à l’horizon, aussi imminent qu’exigeant. Le mardi 25 mars, les Éperviers s’envoleront pour Dakar, où les attendent les Lions de la Teranga, ex-champions d’Afrique. Ce face-à-face, comptant pour la 6ᵉ journée, promet une bataille d’une intensité rare, où le Togo devra puiser dans ses ressources les plus profondes pour tenir tête à un adversaire rompu aux joutes internationales. Entre Kégué et Dakar, ces quelques jours pourraient bien sceller le sort de leur campagne.

Le Stade de Kégué : un écrin au service d’une ambition

Construit en 2000 et doté d’une capacité de 36 000 âmes, le stade de Kégué n’est pas qu’un assemblage de gradins et de pelouse : il incarne l’âme sportive du Togo. Régulièrement hôte des grandes rencontres nationales et continentales, il a vibré sous les clameurs des supporters lors de moments mémorables, comme la qualification des Éperviers pour la Coupe du Monde 2006 – un exploit gravé dans la mémoire collective. Aujourd’hui, sa fermeture éphémère n’est pas un abandon, mais une offrande à une équipe qui porte les espoirs d’un peuple avide de gloire retrouvée.

Une attente empreinte d’espérance

Pour les habitants de Lomé, habitués à fouler cet espace pour leurs propres loisirs, cette interdiction pourrait résonner comme une privation. Pourtant, elle s’accompagne d’une promesse implicite : celle d’un spectacle qui, le 22 mars, pourrait transcender leur patience. Les autorités sportives, en verrouillant Kégué, ne font pas que préparer un match ; elles cultivent un rêve, celui d’un Togo qui, sur la scène mondiale, saurait s’élever au-delà des pronostics.

Une fenêtre sur l’inconnu

Alors que les Éperviers s’apprêtent à livrer bataille, le stade de Kégué, silencieux, mais vibrant d’une énergie contenue, devient le symbole d’une nation en suspens. Le choc face à la Mauritanie, suivi de l’épreuve sénégalaise, ouvrira-t-il une voie triomphale vers 2026 ? Ou bien ces duels ne seront-ils qu’un chapitre supplémentaire dans une quête semée d’embûches ? Nul ne peut encore trancher, mais une certitude demeure : sous ce ciel togolais, chaque ballon disputé portera l’écho d’un peuple qui, dans l’ombre de son stade, attend de chanter ou de soupirer.

Yaya Achirafou : un rempart togolais prêt à défier le monde

Dans le creuset ardent du football africain, où chaque geste peut sculpter une destinée, un nom commence à résonner avec une clarté singulière : Yaya Achirafou. En effet, ce portier togolais, forgé dans les arcanes de la Bosport Académie et aujourd’hui gardien émérite de Lys Sassandra en Côte d’Ivoire, s’apprête à revêtir le maillot des Éperviers du Togo pour les prochaines joutes des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Cette annonce, distillée comme une confidence au détour d’une zone mixte après un match époustouflant face au Mouna FC, illustre l’ascension d’un talent qui conjugue audace et constance.

Un duel mémorable sous les projecteurs ivoiriens

Remontons le fil du temps jusqu’à cette 22ᵉ journée de la Ligue 1 LONACI, le championnat national ivoirien. Sur la pelouse, Lys Sassandra croise le fer avec le Mouna FC dans une rencontre où chaque instant exhale la tension. Alors que le score vacille dans un équilibre précaire, un penalty est sifflé, menaçant de faire basculer le destin du match. C’est là que Yaya Achirafou, tel un cerbère inébranlable, entre en scène. D’un réflexe foudroyant, il détourne la tentative adverse, offrant à son équipe une victoire arrachée avec panache. Cette parade, bien plus qu’un simple arrêt, est une déclaration : le Togolais est un roc sur lequel les espoirs peuvent s’édifier.

en outre, Ce fait d’armes n’est pas un éclair isolé dans un ciel d’orage. Déjà par le passé, Achirafou a démontré sa capacité à dompter les tirs au but, un art qu’il maîtrise avec une sérénité déconcertante. Ses performances, d’une régularité presque métronomique, lui ont valu la distinction de meilleur joueur du mois de février par son club, une reconnaissance qui atteste de son influence grandissante dans le rectangle vert.

Une convocation qui sonne comme une consécration

Au sortir de cette rencontre,Yaya Achirafou a appris que Nibombé Daré, le sélectionneur des Éperviers, l’a confirmé dans la prochaine liste pour les éliminatoires du Mondial 2026. Bien que la liste officielle reste à finaliser, cette convocation résonne déjà comme une juste récompense pour ce gardien qui ne cesse de perfectionner son art. Achirafou ne sera pas seul à porter les couleurs togolaises : Bruno Avotor et Evra Agbagno, tous deux sociétaires de l’ASO Chlef en Algérie, ont également vu leurs clubs annoncer leur appel sous le drapeau national. Une triplette togolaise prête à faire trembler les filets adverses.

Les échéances à venir s’annoncent comme des chapitres cruciaux pour les Éperviers. Le 22 mars 2025, le Stade de Kégué à Lomé vibrera au rythme d’un affrontement face à la Mauritanie, une équipe rugueuse qui testera la solidité de la défense togolaise. Trois jours plus tard, le 25 mars, c’est au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio que les Lions de la Teranga du Sénégal, auréolés de leur pedigree continental, défieront les ambitions togolaises. Pour Yaya Achirafou, ces deux rencontres ne sont pas de simples matchs : ce sont des arènes où il pourra ériger sa stature internationale.

Un parcours forgé dans l’ombre et la lumière

Formé à la Bosport Académie, une pépinière de talents qui cultive les rêves avec rigueur, Achirafou a gravi les échelons avec une détermination silencieuse. Arrivé à Lys Sassandra, il s’est imposé comme un rempart infranchissable, transformant chaque parade en un manifeste de résilience. Son style, mélange de sang-froid et d’explosivité, rappelle que le poste de gardien est autant une affaire de tête que de mains. En Côte d’Ivoire, où la Ligue 1 LONACI regorge de duels acharnés, il a su dompter les assauts adverses avec une maestria qui ne laisse personne indifférent.

En somme, Alors que les Éperviers s’apprêtent à s’envoler vers ces échéances décisives, Yaya Achirafou incarne une promesse : celle d’un Togo qui ne se contente plus de participer, mais qui aspire à marquer les esprits. Face à la Mauritanie et au Sénégal, il ne s’agira pas seulement de défendre des cages, mais de bâtir un rêve collectif, celui d’un billet pour le Mondial 2026. Dans chaque plongeon, dans chaque regard fixé sur l’horizon, Achirafou portera l’espoir d’une nation. Car, au-delà des penalties arrêtés et des victoires décrochées, c’est une histoire qui s’écrit – celle d’un gardien devenu sentinelle d’une ambition sans limites.

 

Les Éperviers Dames face à un défi connu : Djibouti

Le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations féminines (CAN) 2026 vient d’être dévoilé par la CAF. En effet, le sort en a décidé ainsi : les Éperviers Dames retrouveront Djibouti, un adversaire qu’elles connaissent bien pour l’avoir déjà affronté lors des précédentes éliminatoires.

Ce nouveau face-à-face s’annonce comme une formalité pour les Togolaises, qui avaient facilement dominé les Djiboutiennes lors de leur dernière confrontation. Les éliminatoires se déroulent du 17 au 26 février 2025.

Un parcours semé d’embûches pour les Éperviers Dames?

En cas de qualification, le Togo affrontera le vainqueur du match Burkina Faso – Burundi. Un défi plus relevé s’annonce à l’horizon, mais les Éperviers Dames, déterminées à se surpasser après leur échec de 2024, se préparent à aller le plus loin possible dans la compétition.

Les supporters togolais, encore marqués par la belle performance de leur équipe lors de la CAN 2022, espèrent une nouvelle qualification et un parcours tout aussi brillant. Les joueuses, quant à elles, sont conscientes de l’enjeu et sont prêtes à tout donner pour représenter fièrement leur pays.

Un enjeu sportif et national

Ces éliminatoires représentent bien plus qu’une simple compétition sportive pour le Togo. C’est l’occasion pour les joueuses de montrer leur talent, de faire rayonner le football féminin togolais et d’inspirer une nouvelle génération de footballeuses. C’est également l’opportunité pour le pays de briller sur la scène continentale et de renforcer son image à l’international.

En somme, les Éperviers-Dames ont un rendez-vous avec l’histoire. Ce tirage au sort, bien que favorable sur le papier, ne doit pas masquer les défis à venir. Avec détermination et un travail acharné, les joueuses togolaises ont toutes les cartes en main pour briller sur la scène continentale et offrir aux supporters de belles émotions. Le parcours s’annonce passionnant, et tout le Togo sera derrière elles pour les encourager.

CAN 2025 : Les Éperviers affûtent leurs griffes

Lomé, 11 novembre 2024 – Les Éperviers du Togo entrent dans une phase importante de leur préparation pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. En effet, les joueurs se sont réunis samedi dernier à Lomé pour des séances d’entrainement intensif au stade municipal de Lomé avant d’affronter le Liberia à Monrovia, suivi du match à domicile contre la Guinée équatoriale.

Un groupe remanié

Le sélectionneur national a procédé à quelques ajustements dans son effectif. Des joueurs clés comme Achirafou Yaya, Abdoul-Halimou Sama, Josué Homawoo et Kodjo Laba ont répondu présents à l’appel. Cependant, des absences notables sont à déplorer. Khaled Narey, pour des raisons personnelles, et Marouf Tchakei, blessé à l’épaule, ne pourront pas participer à ces rencontres. Mansour Ouro-Tagba, quant à lui, a préféré se concentrer sur son club allemand, Regensburg ; par conséquent, Bilali Akoro le remplacera.

Un calendrier chargé pour les Éperviers 

Ce 11 novembre, les Éperviers, après avoir peaufiné leur stratégie sur le terrain de l’Université de Lomé, s’apprêtent à déployer leurs ailes vers Monrovia. Dans l’arène de la capitale libérienne, ils se mesureront au Liberia le 13 novembre à l’heure où le soleil sera au zénith, à 16 h GMT. Ce duel est crucial, un véritable match de la dernière chance pour conserver leurs espoirs de qualification.

Des renforts de taille sont attendus pour rejoindre la formation en terre libérienne, avec en tête de liste le capitaine Djene, épaulé par Thibault Klidjé, Kodjo Aziangbé et Kevin Denkey. Ensemble, ils formeront une coalition soudée, prête ainsi à enflammer le stade et à porter haut les couleurs de la nation togolaise.

Le 17 novembre, un nouveau chapitre s’écrira au stade de Kégué, à Lomé, où les Éperviers auront l’honneur d’accueillir la Guinée équatoriale. Cette joute sera d’autant plus significative, car elle pourrait être le théâtre d’une victoire éclatante devant un public fervent, scellant ainsi leur destin vers la qualification. Rappelons que le coup d’envoi contre le Nzalang Nacional est pour 16 H GMT.

Un groupe déterminé

Malgré les absences, le groupe togolais affiche une grande détermination. Les joueurs sont conscients de l’enjeu de ces matchs et sont également prêts à se donner à fond pour représenter leur pays. Le soutien du public sera plus que jamais nécessaire pour les encourager dans cette quête.

Que le coup d’envoi soit donné et que le meilleur triomphe !

Le compte à rebours a commencé, bonne chance à nos Éperviers !

 

CHAN 2024 : Les Éperviers locaux se qualifient pour le 2ᵉ tour des éliminatoires

Abidjan, le 2 novembre 2024 – Dans un match hautement stratégique, les Éperviers locaux du Togo ont arraché un précieux match nul (1-1) face aux Guépards du Bénin, ce samedi 17 heures au Stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Ce résultat permet aux Togolais de se qualifier pour le second tour des éliminatoires du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024.

Les Togolais ont ouvert le score dès la 4ᵉ minute grâce à un but de Kloukpo. Mais les Béninois n’ont pas abdiqué et ont égalisé à la dernière minute de la rencontre grâce à une réalisation de Ramzi Adam.

Une qualification synonyme de soulagement

En effet, cette qualification est un véritable soulagement pour le staff technique et les joueurs togolais qui ont livré une bataille acharnée sur le terrain. La ministre des Sports et des Loisirs du Togo, Dr. Lidi BESSI KAMA, n’a pas caché sa joie : « Avec ce match nul, le Togo se qualifie pour le second tour des éliminatoires CHAN2024. Bravo à nos Éperviers locaux et à l’ensemble de l’encadrement. Reprenez des forces et cap sur les prochains défis. L’objectif, c’est la qualification au CHAN2024. »

Un match âprement disputé

Ce derby ouest-africain a tenu toutes ses promesses. Les deux équipes se sont livrées un combat sans merci, offrant aux spectateurs un spectacle de grande qualité. Les Éperviers locaux ont su faire preuve de solidité défensive et d’efficacité offensive pour arracher ce précieux point.

Prochains défis

Avec cette qualification, les Éperviers locaux ont un pied en Algérie pour la phase finale du CHAN 2024. Mais le chemin reste encore long et semé d’embûches. Les prochains matchs seront encore plus déterminants pour atteindre l’objectif final.

 

Football togolais : La FTF dévoile son calendrier et son budget pour la saison 2024-2025

Lomé, le 1ᵉʳ novembre 2024 – Le comité exécutif de la Fédération Togolaise de Football (FTF) a dévoilé jeudi 31 octobre les grandes lignes de la saison sportive 2024-2025. En effet, les clubs de D1 et D2 connaissent désormais les dates de reprise des championnats ainsi que les enveloppes financières allouées.

La FTF :Un calendrier précis pour une saison ambitieuse

La saison 2024-2025 du football togolais s’annonce riche en émotions. La Première Division donnera son coup d’envoi le 15 décembre 2024, avec 14 clubs en lice. La deuxième division suivra le 12 janvier 2025, regroupant 16 équipes. Ces dates marquent le début d’une nouvelle ère pour le football national, avec l’ambition de renforcer la compétitivité et le spectacle.

Un budget important pour soutenir le football togolais

La FTF a élaboré un budget ambitieux pour soutenir le football togolais afin de garantir le bon déroulement des compétitions et de soutenir le développement du football à tous les niveaux. À cet effet, elle a adopté un budget de 988 millions de FCFA pour la saison 2024-2025. Par ailleurs, ce budget est composé d’une subvention de l’État de 270 millions de FCFA et de ressources propres de la fédération, ainsi que des revenus générés par les partenariats et les sponsors évalués à 718 millions de FCFA.

Un soutien accru pour les clubs et les ligues régionales

La FTF a adopté de nouveaux projets de convention et de règlements afin de mieux encadrer le financement des clubs, des ligues et des districts. Cette mesure vise à garantir une répartition équitable des ressources et à favoriser le développement harmonieux du football sur l’ensemble du territoire national.

Une FTF engagée pour le développement du football

En somme, ces décisions marquent une nouvelle ère pour le football togolais. Avec des ressources financières renforcées et un calendrier clair, la FTF pose les fondations d’un développement durable et prometteur. Cette saison footballistique s’annonce riche en émotions pour les amoureux du ballon rond au Togo. Reste à savoir si ces investissements porteront leurs fruits et si les Éperviers parviendront à retrouver les sommets du football africain.

 

Togo : Les Éperviers dévoilent leurs atouts pour défier l’Algérie

Lomé, 4 octobre 2024 – Les Éperviers du Togo sont prêts à relever un nouveau défi. Le sélectionneur Daré Nibombé a dévoilé ce vendredi la liste des 25 joueurs retenus pour affronter l’Algérie lors des troisième et quatrième journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025.

Pour cette double confrontation face à l’une des meilleures équipes africaines, le technicien togolais a misé sur un mélange d’expérience et de jeunesse. Les cadres de l’équipe, tels que le capitaine Dakonam Djené, Alaixys Romao et l’attaquant Kévin Denkey, sont bien évidemment de la partie. Le trio de gardiens, déjà en place lors des précédentes rencontres, a également été reconduit.

Des retours et des surprises

Malgré les absences de plusieurs joueurs clés en raison de blessures, à l’image de Josué Homawoo, Kennedy Boateng, Kodjo Laba et Etienne Amenyido, le sélectionneur a fait appel à quelques renforts. Fessou Placca, Abdou Ouattara et Kevin Boma, absents lors du dernier regroupement, font leur retour. Par ailleurs, la surprise vient de la convocation de Franck Mawuena, qui retrouve la sélection après une longue absence.

En plus, pour la première fois depuis longtemps, deux joueurs évoluant dans le championnat national, Kokou Kloukpo et Benjamin Holete, ont été appelés. Une récompense pour leurs performances en compétitions interclubs africaines.

Un défi de taille

En bref, les Éperviers se rendent en Algérie avec l’ambition de créer la surprise face aux Fennecs. Les matchs, prévus à Annaba le 10 octobre et à Lomé le 14 octobre, s’annoncent très disputés. Le Togo devra montrer un visage conquérant pour espérer décrocher des points précieux dans cette poule très relevée.

Le rassemblement des Éperviers débutera le 7 octobre en Tunisie, où les joueurs mettront également  tout en œuvre pour préparer au mieux ces deux rencontres.

Liste exhaustive des Eperviers appelés :


Gardiens : Geoffrey Agbolossou (FC Balagne, France), Malcolm Barcola (Paços Ferreira, Portugal), Wassiou Ouro-Gneni (Dynamo Abomey, Bénin)

Défenseurs : Klousseh Agbozo (Stade Tunisien, Tunisie), Gustave Akueson (Bastia, France), Mawouna Amevor (Volendam, Pays-Bas), Youssifou Atte (ASEC, Côte d’Ivoire), Kevin Boma (Estoril Praia, Portugal), Dakonam Djene (Getafe, Espagne), Sadik Fofana (Bayer Leverkusen, Allemagne), Benjamin Holete (ASCK, Togo)

Milieux : Evra Agbagno (Chlef, Algérie), Roger Aholou (Espérance Tunis, Tunisie), Kodjo Aziangbe (Yokohama Marinos, Japon), Dermane Karim (Lommel SK, Belgique), Thibault Klidje (Luzern, Suisse), Khaled Narey (Al Khaleej, Arabie Saoudite), Alaixys Romao (Athens Kallithea FC, Grèce), Marouf Tchakei (Singida BS, Tanzanie)

Attaquants : Kévin Denkey (Cercle Bruges, Belgique), Kokou Kloukpo (ASKO, Togo), Franck Mawuena (Remo Stars, Nigeria), Abdou Ouattara (Mechal, Ethiopie), Mansour Ouro-Tagba (Regensburg, Allemagne), Fessou Placca (Jeonnam, Corée du Sud).

Daré Nibombe prend les rênes des Éperviers du Togo : un nouveau souffle pour le football togolais ?

C’est officiel : Daré Nibombe est le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football du Togo, les Éperviers. Ce choix marque un nouveau départ pour l’équipe, qui espère retrouver son lustre d’antan sous la houlette de cet entraîneur expérimenté.

Un ancien international à la tête des Éperviers

Daré Nibombe, 44 ans, n’est pas un inconnu au sein du football togolais. Ancien international de 2000 à 2016, il a notamment porté le brassard de capitaine et a participé à la Coupe d’Afrique des Nations en 2013. Rigoureux et intransigeant, il s’est ensuite reconverti comme entraîneur, obtenant sa licence UEFA Pro en Belgique.

Un nouveau chapitre pour l’équipe nationale

L’arrivée de Nibombe à la tête de l’encadrement technique suscite beaucoup d’espoir chez les supporters togolais, qui aspirent à voir leur équipe briller sur la scène internationale. Son expérience, son expertise et sa connaissance profonde du football togolais font de lui un candidat idéal pour mener les éperviers vers de nouveaux succès.

Un défi à relever

La tâche de Nibombe ne s’annonce cependant pas facile. Le Togo traverse une période difficile sur le plan footballistique, et l’équipe n’a pas réussi à se qualifier pour les dernières CAN. Le nouveau sélectionneur devra remobiliser les joueurs, insuffler également  un nouvel état d’esprit et mettre en place une stratégie efficace pour permettre aux éperviers de retrouver leur place parmi les grandes nations du football africain.

Les premiers résultats attendus avec impatience

Les supporters togolais seront impatients de voir les premiers résultats sous la houlette de Daré Nibombe. Les prochaines rencontres des Éperviers, comptant pour les qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, seront  aussi  l’occasion de juger de l’impact du nouveau sélectionneur et de mesurer les progrès de l’équipe.

Les Éperviers du Togo : Un pari audacieux pour la CAN 2025

Entre espoir et scepticisme, les Éperviers du Togo se préparent à affronter un nouveau défi : les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Absente des trois dernières éditions du tournoi, l’équipe nationale togolaise se trouve à un tournant décisif, où chaque match revêt une importance capitale pour son avenir dans la compétition.

Un groupe relevé, des attentes partagées

Le tirage au sort effectué à Johannesburg a placé le Togo dans le groupe E aux côtés de l’Algérie, de la Guinée-Équatoriale et du Libéria. Un groupe apparemment abordable, mais qui ne garantit en aucun cas le succès au vu des performances passées des Éperviers.

L’opinion publique est partagée, comme en témoignent les réactions contrastées sur les réseaux sociaux. L’optimisme prudent côtoie le doute persistant, alimenté par les échecs récents. La déclaration de Santrinos Raphaël, figure emblématique de la musique togolaise, sur Facebook, résume le sentiment de certains fans. Sa proposition radicale de réaffecter le budget du football au cinéma si le Togo ne se qualifie pas illustre la frustration et également l’impatience d’une nation en quête de succès sportifs.

Un leadership vacant, un sursaut des Éperviers nécessaire

La situation est d’autant plus fragile que l’équipe du Togo est actuellement sans sélectionneur, suite à la démission de Paulo Duarte. Cette vacance au poste de leader suscite des interrogations quant à la stratégie et à la préparation de l’équipe pour les échéances à venir. Les supporters, les experts et les anciens joueurs réclament des actions fortes et immédiates pour redresser la barre.

L’enjeu dépasse le simple jeu

La pression est immense, car la CAN 2025 représente bien plus qu’une simple compétition. C’est l’occasion pour le Togo de redorer son blason sur la scène internationale et de raviver la flamme de la passion nationale pour le football.

Le destin des Éperviers entre leurs mains

Alors que le parcours vers la CAN 2025 s’amorce, les Éperviers du Togo doivent non seulement affronter leurs adversaires sur le terrain, mais aussi les attentes et les espoirs de tout un peuple. Leur quête de gloire dépasse le cadre sportif ; elle porte les aspirations d’un pays en quête d’affirmation et de reconnaissance.

Seul le temps dira si les Éperviers prendront leur envol vers les sommets ou si leurs ailes seront à nouveau coupées par la dure réalité d’un sport où seul le résultat final compte.