L’Hôtel 2 Février certifié ISO 9001 : Lomé rayonne à l’international

Le joyau de Lomé brille de mille feux : l’Hôtel 2 Février obtient la certification ISO 9001

 

Au cœur du quartier administratif de Lomé, un fleuron de l’hôtellerie togolaise vient de recevoir la prestigieuse certification ISO 9001. L’Hôtel 2 Février, véritable institution chargée d’histoire, est désormais un modèle de qualité reconnu mondialement. Plus qu’une simple distinction, cette consécration témoigne du savoir-faire national et projette l’excellence togolaise sur la scène internationale.

L’Hôtel 2 Février à Lomé obtient la certification ISO 9001 : qualité, hospitalité et rayonnement du tourisme togolais à l’international.

Un fleuron national pour un rayonnement sans précédent

 

La cérémonie officielle, tenue dans l’enceinte même de l’établissement, a réuni des figures clés du secteur touristique et institutionnel. La présence remarquée de M. Koffi Bakayota KPAYE, Directeur de Cabinet du Département du Tourisme, illustre le soutien des autorités. En effet, cette reconnaissance dépasse le simple cadre hôtelier : elle valorise l’ensemble de la destination Togo. Ainsi, cette distinction s’inscrit dans une dynamique de performance globale pour le pays.

 

Un standard mondial au service de l’ambition togolaise

 

La certification ISO 9001 repose sur des critères exigeants : satisfaction client, gestion des risques, amélioration continue et performance des fournisseurs. En l’obtenant, l’Hôtel 2 Février réaffirme son ambition de faire de Lomé une destination touristique de référence, tout en hissant l’hospitalité togolaise au sommet des standards internationaux. « Cette reconnaissance illustre notre volonté de hisser toujours plus haut le flambeau de l’hôtellerie togolaise », a souligné la direction.

L’excellence hôtelière au service du développement et de l’emploi

 

Au-delà du prestige, cette certification valorise le professionnalisme d’une équipe engagée et sert de socle pour la formation et l’insertion professionnelle dans les métiers du tourisme. L’Hôtel 2 Février s’impose ainsi comme un espace de transmission, de rigueur et d’innovation, au service d’une jeunesse togolaise en quête d’opportunités.

 

Un engagement collectif pour un tourisme d’exception

 

Cette distinction ne concerne pas seulement un établissement ; elle engage tout un territoire et appelle à une mobilisation collective autour d’un tourisme durable, structurant et inclusif. L’Hôtel 2 Février devient un repère, une vitrine et un catalyseur du dynamisme économique et symbolique du Togo. En conséquence, cette certification est une fierté nationale et un levier pour l’avenir. Elle démontre que le Togo est une destination de choix, alliant patrimoine, professionnalisme et ambition.

Et pour la suite ? Le succès de l’Hôtel 2 Février pourrait-il inspirer d’autres établissements à viser l’excellence et à propulser le Togo au rang des leaders africains du tourisme de luxe ?

 

 

Hôtel Sarakawa : Quand l’uniforme épouse l’hôtellerie

Dans un mouvement qui confirme la tendance croissante des militaires aux commandes d’institutions clés, le Commissaire Lieutenant-Colonel Komlan Edem Agbenyega Gumedzoe des Forces Armées Togolaises (FAT) vient d’être nommé administrateur provisoire de l’hôtel Sarakawa. Ce joyau balnéaire de Lomé, symbole de l’hospitalité togolaise depuis les années 1980, passe ainsi des mains expertes de Nathalie Bitho à celles d’un officier chevronné, marquant une transition audacieuse entre gestion civile et rigueur militaire.

Le Sarakawa : un phœnix sous gestion éclairée

L’hôtel Sarakawa, niché face à l’océan Atlantique, renaît régulièrement de ses cendres. Sous la direction de Nathalie Bitho, l’établissement avait subi une métamorphose totale en 2020 : rénovation des 100 chambres, modernisation des cuisines, installation d’une piscine olympique unique au Togo et adoption de systèmes écologiques. Ces travaux, financés par une gestion rigoureuse, ont permis à l’hôtel de générer des bénéfices réinvestis dans la restauration de l’hôtel-école Lébénè, autre fleuron réhabilité sous son égide.

Komlan Edem Agbenyega Gumedzoe : un soldat à la croisée des chemins

Diplômé des académies militaires et formé aux enjeux logistiques, le Commissaire Lieutenant-Colonel incarne un profil hybride. Son parcours, marqué par des missions de coordination sécuritaire et des responsabilités administratives au sein des FAT, le destine à pérenniser l’héritage du Sarakawa. « Son arrivée n’est pas un hasard », confie une source proche du ministère de l’Économie et des Finances. « Il s’agit d’insuffler une discipline stratégique tout en préservant l’âme de ce lieu. »

Nathalie Bitho : L’architecte discrète d’une renaissance hôtelière

Avant de passer le relais, Nathalie Manzinèwè Bitho, experte-comptable de formation, a redéfini l’hôtellerie togolaise. Connue pour son pragmatisme et sa vision, elle a restructuré la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo), sauvé le Sarakawa de l’obsolescence et orchestré la rénovation de l’hôtel-école Lébénè avec un budget de 3,5 milliards de FCFA. Son mantra : « Transformer les défis en leviers économiques ». Un héritage qui plane désormais sur le Sarakawa, attendant son nouveau capitaine.

Défis et attentes : entre tradition et innovation 

Le Lieutenant-Colonel Gumedzoe hérite d’un établissement en pleine santé financière, mais face à des enjeux complexes :

  • Concurrence régionale : rivaliser avec les géants ouest-africains tout en gardant une identité togolaise.
  • Tourisme post-Covid : relancer l’attractivité dans un contexte de reprise fragile.
  • Formation continue : maintenir les partenariats avec les écoles hôtelières, comme Lébénè, pour former une main-d’œuvre qualifiée.

Son approche, mêlant ordre militaire et sens de l’accueil, sera scrutée. « Un hôtel n’est pas une caserne », rappelle un ancien collaborateur de Mme Bitho. « Mais la structure peut bénéficier d’une gestion méthodique. »

Une tendance nationale : L’uniforme au service de la gouvernance 

La nomination de Gumedzoe s’inscrit dans une dynamique plus large. Après le Colonel Ouro-Koura Agadazi, nommé ambassadeur en France, et d’autres officiers placés à des postes ministériels ou municipaux, le Togo semble privilégier une gouvernance par la discipline. Une stratégie saluée par certains pour son efficacité, critiquée par d’autres pour son manque de diversité.

Alors que le Commissaire Lieutenant-Colonel prend ses fonctions cet après-midi, Lomé retient son souffle. Entre les murs du Sarakawa se joue une partition subtile : celle d’un pays qui réinvente ses élites, mariant tradition militaire et ambitions économiques. Reste à voir si cette symbiose saura séduire autant les voyageurs que les investisseurs.