Togo : Aného révolutionne ses routes, un péage high-tech pour un avenir connecté

Aného : Un péage ultramoderne sur la RN2, symbole d’un Togo en route vers l’avenir

Lomé, 18 juin 2025 — La ville d’Aného, joyau historique niché à 40 kilomètres de Lomé, s’apprête à inaugurer un poste de péage d’avant-garde sur la Route Nationale 2 (RN2), demain 19 juin 2025. En effet , Cet événement marquera une nouvelle étape dans la modernisation des infrastructures togolaises. Annoncée par le ministère des Transports le 17 juin, cette mise en service, fruit d’un chantier achevé avec une précision d’orfèvre, transfère les opérations de collecte des droits d’usage depuis l’ancien site provisoire de Vodougbé vers cette structure flambant neuve. Dans un pays où la fluidité des axes routiers est un levier de prospérité, ce péage incarne l’ambition d’un Togo résolu à conjuguer modernité et résilience, malgré une contraction budgétaire pour l’entretien routier en 2025.

RN2 : une infrastructure clé pour la connectivité togolaise 

Érigé à l’entrée d’Aného, ce poste de péage, d’une architecture épurée et fonctionnelle, intègre des technologies de pointe : couloirs automatisés, paiements par mobile money et vignettes rechargeables. Toutes ces innovations sont pilotées par la Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER). Cette infrastructure, financée à hauteur de 1,2 milliard de FCFA dans le cadre de la réhabilitation de la RN2, s’inscrit dans un vaste chantier lancé en 2020. Ce projet comprend l’élargissement de la section Avépozo-Togokomé en 2×2 voies et la réfection du tronçon Togokomé-Aného. Avec un trafic quotidien de 8 000 véhicules, selon les données du ministère des Travaux Publics, la RN2, reliant Lomé à la frontière béninoise, est un corridor vital du réseau Abidjan-Lagos, un axe stratégique de la CEDEAO.

Péage d’Aného : plus de revenus, moins de fraude pour l’entretien routier 

La SAFER voit dans ce péage un outil décisif pour mobiliser des ressources. En 2024, les 13 postes de péage automatisés du pays, dont ceux de Davié et Aképédo, ont généré 18 milliards de FCFA, couvrant 45 % des besoins d’entretien routier estimés à 41 milliards. Le nouveau poste d’Aného, équipé de caméras de surveillance et d’un système de comptage d’essieux, promet aussi d’accroître cette manne, tout en fluidifiant le trafic et en réduisant les fraudes. « Ce péage n’est pas qu’un point de collecte ; c’est une sentinelle de notre ambition logistique », a déclaré un responsable de la SAFER, soulignant son rôle crucial dans la compétitivité du corridor togolais.

Défi budgétaire : le Togo maintient le cap sur ses ambitions 

Cette inauguration intervient dans un contexte paradoxal : le budget alloué à l’entretien routier pour 2025, amputé de 20 % pour s’établir à 13,3 milliards de FCFA contre 16,5 milliards en 2024, suscite des inquiétudes.  Avec 4 600 des 11 777 km de routes togolaises en état de dégradation, selon l’Agence Ecofin, ce resserrement budgétaire met la SAFER sous pression pour optimiser ses ressources.

Togo, hub logistique : la modernisation au service du développement 

Pourtant, le Togo ne dévie pas de sa feuille de route. Aligné sur le Plan National de Développement (PND 2018-2022) et la Feuille de Route 2020-2025, le gouvernement mise sur des infrastructures modernes pour consolider son statut de hub logistique ouest-africain. Le port de Lomé, qui a manutentionné 1,9 million d’EVP en 2023, et la Plateforme Industrielle d’Adétikopé, opérationnelle depuis 2022, dépendent de corridors routiers fiables comme la RN2. L’inauguration du péage d’Aného, financée en partie par la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), illustre cette synergie entre innovation et intégration régionale, malgré les contraintes financières.

Aného : un symbole d’avenir et de progrès pour le Togo 

À Aného, ville au riche passé colonial et carrefour commercial, ce péage est plus qu’une infrastructure : il est aussi un catalyseur d’espoir. Les habitants, qui ont souffert des embouteillages et des routes dégradées, saluent une initiative qui promet d’améliorer la sécurité et l’accessibilité. « Ce poste moderne redonne du lustre à notre ville et facilite les échanges avec le Bénin », confie Kossi, commerçant local. En parallèle, le Ministère des Transports annonce des enquêtes de satisfaction des usagers en 2025, une démarche novatrice pour ajuster les politiques routières aux attentes des citoyens.

Aného en pleine mutation : le Togo fonce vers la modernité 

En somme, avec l’inauguration de ce péage d’avant-garde, Aného ne se contente pas d’améliorer la fluidité routière ; elle incarne la détermination du Togo à bâtir un avenir moderne et connecté. Cette infrastructure est un pas de plus vers la consolidation du pays en tant que véritable hub logistique pour l’Afrique de l’Ouest. Le Togo continue de tracer sa voie, alliant ambition et innovation pour une prospérité durable. Un signal fort envoyé à la région et au-delà !

Le Togo forge son rempart contre les inondations

À l’heure où les nuages lourds de la saison des pluies s’amoncellent à l’horizon, le Togo, porté par la vision de son président Faure Essozimna Gnassingbé, se dresse avec une détermination farouche face à la menace des inondations. Loin de se laisser surprendre par les assauts liquides qui ont jadis semé la désolation, le pays tisse aujourd’hui une toile de protection aussi ingénieuse que robuste, mêlant génie humain et vigilance technologique. Dans les artères vibrantes de Lomé, des travaux d’envergure redessinent le paysage, tandis qu’un système d’alerte affûté murmure des promesses de sécurité aux oreilles des habitants.

Des ouvrages taillés dans l’urgence et la prévoyance contre les inondations 

Dans les quartiers d’Awatamé, Gbomamé et Atilamonou, où les eaux ont trop souvent transformé les ruelles en rivières indomptées, une métamorphose s’opère. Les équipes du gouvernement togolais, tels des sculpteurs de l’avenir, réhabilitent et renforcent les canaux de drainage. Ces conduits, autrefois débordés par les caprices du ciel, se voient élargis et consolidés, prêts à engloutir les averses avant qu’elles ne noient les espoirs des riverains. À Gbomamé, les habitants, témoins des ravages passés, observent ces travaux avec un mélange de curiosité et de soulagement, comme si chaque pelletée de terre érigeait un rempart contre les souvenirs douloureux.

Une vigie aux aguets : l’alerte réinventée

Mais la bataille contre les flots ne se joue pas seulement dans la pierre et le mortier. Une sentinelle d’un nouveau genre veille sur le Togo : un dispositif d’alerte précoce, peaufiné avec soin, qui scrute les signes avant-coureurs des déluges. Grâce à un réseau de capteurs et de stations météorologiques, les autorités captent les murmures du ciel et des rivières, transformant ces indices en messages salvateurs. Diffusées par SMS, par les radios communautaires, ces alertes atteignent les foyers en un souffle, offrant aux habitants le temps de se préparer ou de fuir. À Awatamé, où les évacuations précipitées appartiennent encore au récit collectif, ce filet de vigilance est perçu comme une main tendue dans l’obscurité.

Une volonté incarnée au sommet

À la barre de cette croisade contre les eaux, le président Faure Essozimna Gnassingbé se tient en maître d’œuvre inflexible.  Sous son impulsion, des ressources conséquentes ont été mobilisées, des partenariats internationaux scellés et des experts déployés, forgeant une synergie où chaque rouage contribue à l’édifice commun de la résilience.

Le gouvernement togolais renforce la protection des populations contre les inondations avec des travaux d'infrastructure à Lomé Un passé qui enseigne, un futur qui s’écrit

Le Togo n’oublie pas les leçons que les inondations lui ont gravées dans la chair. En 2007, les eaux avaient frappé sans pitié, arrachant des vies et brisant des rêves. Mais de ces cendres humides est née une nouvelle détermination. Les travaux actuels ne sont pas de simples réparations ; ils sont les fondations d’une nation qui refuse de courber l’échine. Chaque canal creusé, chaque alerte testée est un pas vers un lendemain où les pluies ne dicteront plus leur loi, mais se plieront aux ambitions d’un peuple prêt à dompter son destin.

Quand la pluie devient une alliée ?

Alors que les premières gouttes s’apprêtent à tambouriner sur les toits de Lomé, une brise d’optimisme caresse les âmes. Les infrastructures renaissantes et les alertes affûtées dessinent un horizon où la peur cède la place à la maîtrise.

En somme, sous la conduite éclairée de son président, le Togo ne se contente pas de défier les flots ; il les invite à danser à son rythme, transformant chaque averse en une note d’un hymne à la résilience. Et dans ce ballet entre l’homme et la nature, le pays trace une voie lumineuse, où les eaux, jadis bourreaux, deviennent les complices d’un renouveau éclatant.

 

RN4 : Une déviation temporaire à Tsévié pour travaux d’urgence

Les usagers de la Route nationale 4 (RN4) devront redoubler de vigilance dans les jours à venir. Une modification temporaire de la circulation s’impose sur l’axe Tsévié-Tabligbo, avec une déviation mise en place dès le vendredi 14 février au niveau du stade Dr Kaolo à Tsévié. C’est ce qu’a annoncé le ministère des Travaux publics et des Infrastructures, justifiant cette mesure par la nécessité d’une intervention immédiate sur un ponceau situé à la sortie nord du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Tsévié.

Un impératif d’entretien routier

Dans le cadre de son programme annuel d’entretien du réseau routier, le gouvernement togolais engage ici une opération cruciale pour la durabilité et la sécurité des infrastructures. La construction d’un ponceau est loin d’être un simple aménagement : il s’agit d’un ouvrage stratégique facilitant l’écoulement des eaux sous la chaussée, réduisant ainsi les risques d’affaissement et d’érosion du revêtement.

Les interventions de ce type, bien que parfois perçues comme des désagréments temporaires par les automobilistes, s’avèrent pourtant essentielles pour garantir une fluidité durable du trafic. En négligeant ce type d’entretien, les chaussées subissent une détérioration accélérée, conduisant à des coûts de réparation bien plus élevés et à des risques accrus pour les usagers.

Une modernisation routière à l’œuvre

Loin d’être un cas isolé, ce chantier s’inscrit dans un vaste programme de réhabilitation et d’extension du réseau routier togolais. Depuis quelques années, l’État met un point d’honneur à renforcer la connectivité interurbaine, à travers la réfection des axes stratégiques et la construction de nouvelles infrastructures de transport.

L’objectif est clair : améliorer la mobilité des biens et des personnes, tout en consolidant l’intégration économique du pays. Un réseau routier performant n’est pas qu’un simple atout logistique, c’est un levier de croissance qui impacte des secteurs aussi variés que le commerce, l’agriculture et le tourisme.

Appel à la vigilance des usagers

Si les travaux sont synonymes de progrès, ils impliquent aussi des contraintes temporaires. Le ministère exhorte donc les conducteurs et autres usagers de la RN4 à observer scrupuleusement les nouvelles indications de signalisation mises en place pour fluidifier la circulation malgré la déviation.

La prudence reste de mise, d’autant plus que la modification du tracé temporaire pourrait générer un ralentissement du trafic aux heures de pointe. Respecter la signalisation et adapter sa conduite aux nouvelles configurations du tronçon concerné demeure le meilleur moyen de minimiser les désagréments.

Une transition nécessaire vers un réseau routier plus résilient

En définitive, cette interruption momentanée du trafic sur la RN4 illustre un défi universel des infrastructures modernes : l’arbitrage entre usage immédiat et entretien durable. Si les désagréments d’une déviation sont perceptibles à court terme, ils se révèlent être une étape indispensable vers un réseau plus sécurisé et performant.

Loin d’être une simple perturbation, ces travaux rappellent que la route, bien que figée dans l’espace, est en perpétuelle évolution. Chaque chantier, aussi ponctuel soit-il, participe à bâtir le Togo de demain.

 Sokodé : lancement des travaux de contournement routier

Kpario, le 17 janvier 2025 –Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a inauguré, hier, à Kpario, dans la préfecture de Tchaoudjo, le lancement officiel des travaux de construction de la voie de contournement de la ville de Sokodé. Ce projet stratégique s’inscrit dans le cadre de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025, visant à moderniser les infrastructures de transport et à promouvoir le développement socio-économique du pays.

Le Président Faure Essozimna Gnassingbé a inauguré hier à Kpario le lancement des travaux de la voie de contournement de Sokodé.Un projet d’envergure pour le désenclavement

D’une longueur de 16 kilomètres, la nouvelle voie reliera la RN1 à Tchalo, au sud de Sokodé, à Kidéoudè, au nord, en contournant la ville par l’ouest et en croisant la RN17. Par ailleurs, ce projet se décline en deux sections bitumées : la première de 12,7 km reliant Tchalo à Kpario et la seconde de 3,3 km de Kpario à Kidéoudè. Conformément aux standards internationaux, cette infrastructure comprend une emprise de 70 mètres, une chaussée de 7 mètres et des accotements de 1,5 mètre de chaque côté, intégrant des ouvrages de franchissement et de drainage.

 Contournement routier : Un levier pour l’équité territoriale et le dynamisme économique

D’ailleurs, ce contournement routier vise à désenclaver Sokodé et ses environs, à alléger le trafic des poids lourds au centre-ville et à fluidifier la circulation dans la région. Il contribuera également à réduire les disparités territoriales, à renforcer la sécurité routière et à dynamiser les activités économiques locales.

Soulignant l’importance capitale des infrastructures de transport pour relancer l’économie, le ministre Bouraïma Kanfitine Tchede Issa a affirmé que cet investissement majeur s’inscrit pleinement dans la vision du Président de la République. Grâce à cette nouvelle route, les populations verront leur quotidien transformé et le développement de la région en sera considérablement accéléré.

Un partenariat fructueux avec le Japon

Le projet bénéficie d’un financement total de 24,5 milliards de francs CFA, dont 82% proviennent d’un don de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), le reste étant financé par l’État togolais. Ce partenariat, le plus important investissement japonais au Togo, illustre la solidité des relations bilatérales et le climat de confiance propice aux investissements. Monsieur Motoharu Wakabayashi, représentant résident de la JICA, a déclaré : « Cet investissement est le fruit d’un partenariat solide entre le Japon et le Togo, fondé sur la stabilité politique et les réformes économiques entreprises pour améliorer l’environnement des affaires. »

En somme, la cérémonie d’inauguration a été l’occasion pour les habitants de Tchaoudjo de manifester leur gratitude au président pour ce projet ambitieux, qui place le Togo à la pointe de la modernité en matière d’infrastructures. Ce jalon marque une nouvelle étape dans la transformation économique du pays et témoigne de sa volonté de devenir un acteur incontournable du développement de la région.

 

Lomé-Cotonou : La route de l’intégration régionale prend forme

Lomé, Togo – Une délégation de haut niveau, comprenant le ministre des Travaux Publics du Togo, le Représentant Pays de l’AfDB au Togo et l’Ambassadeur de l’Union européenne auprès de la République togolaise, a effectué une visite d’inspection des travaux de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou. Cette visite témoigne de l’importance de ce projet d’envergure pour l’intégration régionale et le développement économique de l’Afrique de l’Ouest.

Un axe vital pour le commerce et la coopération

La route Lomé-Cotonou, dépendant des capitales économiques du Togo et du Bénin, est un maillon essentiel du corridor Abidjan-Lagos. Sa réhabilitation, soutenue par la BAD, l’Union européenne et le gouvernement togolais, vise à fluidifier les échanges commerciaux, à stimuler la croissance économique et à rapprocher les populations des deux pays.

Réhabilitation de la route Lomé-Cotonou : un nouveau souffle pour l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest.Des avancées notables malgré les défis

Malgré les défis logistiques et techniques inhérents à un projet d’une telle ampleur, les travaux progressent de manière satisfaisante. La délégation a pu constater la qualité des travaux réalisés et l’engagement des équipes sur le terrain.

Un projet au service des populations

Au-delà de ses avantages économiques, la réhabilitation de la route Lomé-Cotonou aura un impact positif sur les communautés locales. Le projet contribue à la création d’emplois, au transfert de compétences et à l’amélioration des conditions de vie des populations riveraines.

Un symbole de l’intégration régionale

En somme, la route Lomé-Cotonou, une fois réhabilitée, deviendra un symbole fort de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Elle illustrera la volonté des pays de la région de coopération pour leur développement mutuel et la prospérité de leurs populations.