Décentralisation : Le Golfe 2 ouvre sa session budgétaire 2026

Lomé, 27 novembre 2025 – La quatrième et dernière session ordinaire de l’année 2025 du conseil municipal de Golfe 2 (Bè-Kpota) s’est ouverte mardi au siège de la mairie, sous la présidence effective du Maire Kpadé Koffi Gbékandé. Comme chaque année à cette période, cette session est exclusivement consacrée à l’examen et à l’adoption du budget primitif 2026 de la commune, l’un des moments les plus stratégiques pour ses 180 000 habitants.

Une forte mobilisation pour la redevabilité

 

La cérémonie d’ouverture a réuni un parterre d’autorités, notamment le Secrétaire général de la préfecture du Golfe, les responsables des forces de sécurité, les présidents des comités de développement de quartier (CDQ) et l’ensemble des 33 conseillers municipaux.

Dans son discours, le maire Kpadé a insisté sur trois maîtres-mots : synergie, transparence et résultats concrets. « Nous devons travailler main dans la main, élus, cadres et citoyens, pour transformer réellement le visage de Golfe 2 », a-t-il lancé. De plus, il a rappelé aux conseillers leur devoir de reddition de comptes « pour que chaque franc dépensé soit justifié et utile ». Il a aussi rendu hommage au chef de l’État, Faure Gnassingbé, car sa vision politique a permis le renforcement des moyens des communes.

Un budget 2026 attendu en nette hausse

 

Le représentant du Préfet a salué la tenue de cette session budgétaire, « moment décisif où se dessine l’avenir immédiat de la commune ». Il a souhaité un budget « réaliste, ambitieux mais surtout orienté vers l’amélioration du cadre de vie et l’inclusion des plus vulnérables ». « L’intérêt collectif doit guider chaque décision », a-t-il martelé.

Au menu des prochains jours : adoption du règlement intérieur révisé, mise en place des commissions permanentes et, point d’orgue, l’étude détaillée et le vote du budget primitif 2026. Bien que les chiffres exacts n’aient pas encore filtré, plusieurs sources internes évoquent une enveloppe en nette hausse par rapport à 2025, portée notamment par l’augmentation des transferts de l’État et la mobilisation accrue des recettes propres.

Lomé : La commune de Golfe 2 (Bè-Kpota) ouvre sa session budgétaire 2026. Le maire Kpadé K. Gbékandé insiste sur la transparence et l'inclusion pour consolider le statut de "commune de référence".

Golfe 2 veut consolider sa place de « commune de référence ».

 

Ces dernières années, Golfe 2 s’est illustrée par des chantiers visibles (voiries, marchés modernes, éclairage public). C’est pourquoi le maire et son équipe espèrent faire de 2026 l’année de la consolidation de ces acquis, avec des projets phares autour de l’assainissement pluvial, de la jeunesse et de l’emploi féminin.

Les travaux se poursuivent à huis clos. Le vote final du budget aura lieu en fin de semaine. À Golfe 2, on ne cache pas l’ambition : rester la commune populaire la plus dynamique de Lomé et prouver que la décentralisation peut changer concrètement le quotidien des habitants. En définitive, le budget 2026 sera le prochain test grandeur nature.

Togo : Mécanisme Opérationnel pour la Protection de l’Enfance

Tsévié, 26 novembre 2025 À quelques kilomètres de Lomé, la préfecture de Zio a accueilli hier une journée stratégique dédiée à la protection de l’enfance. Organisée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) avec l’appui technique et financier de l’UNICEF, cette rencontre a réuni une centaine d’acteurs clés, notamment : des responsables d’associations, des chefs traditionnels, des autorités administratives, des policiers, des gendarmes et des travailleurs sociaux.

L’objectif était clair : faire connaître et s’approprier un outil concret, le « mécanisme national de gestion des plaintes pour enfants », un guide pratique adopté récemment par le Togo pour permettre à tout enfant – ou à toute personne agissant en son nom – de signaler en toute sécurité une violation de ses droits, qu’il s’agisse de violences, d’exploitation, de traite ou de mariage forcé.

Togo : Lancement du "Mécanisme national de gestion des plaintes pour enfants" (CNDH, UNICEF). Un dispositif opérationnel (numéro vert, points focaux) contre la violence et l'exploitation.

Protection de l’enfance: de l’engagement international au dispositif opérationnel

 

En ratifiant dès 1990 la Convention relative aux droits de l’enfant, le Togo s’était déjà engagé à protéger les mineurs contre les pires formes d’exploitation. Toutefois, trente-cinq ans plus tard, le pays passe à la vitesse supérieure en dotant les acteurs de terrain d’un dispositif structuré : un numéro vert dédié, des points focaux dans chaque préfecture, des procédures claires de réception, d’enquête et de suivi des plaintes.

« Ce n’est plus seulement un texte sur le papier. Désormais, un enfant qui subit des violences à l’école, au travail ou au sein même de sa famille sait qu’il existe un chemin sûr pour se faire entendre », a expliqué une représentante de l’UNICEF présente à Tsévié.

 Avancée historique pour la Protection de l'Enfance. Le nouveau Mécanisme national de gestion des plaintes (CNDH/UNICEF) dote les acteurs

Protection de l’enfance: Écoute et formation des acteurs locaux

 

Lors de la cérémonie d’ouverture, le préfet de Zio, Mawouna Gadéwa, a insisté sur la philosophie du mécanisme : « L’enfant n’est plus seulement un sujet de protection, il devient un sujet de droit à part entière. Par conséquent, écouter sa plainte, c’est déjà commencer à réparer l’injustice qu’il a subie. »

Des exercices pratiques ont ponctué la journée, incluant par exemple la simulation de réception d’une plainte d’un enfant victime de travail forcé. Les participants ont particulièrement apprécié le rôle renforcé des leaders communautaires, souvent les premiers à être alertés dans les milieux ruraux.

Togo : Lancement du "Mécanisme national de gestion des plaintes pour enfants" (CNDH, UNICEF). Un dispositif opérationnel (numéro vert, points focaux) contre la violence et l'exploitation.

Prochaines étapes : déploiement national d’ici fin 2026

 

À l’issue de la rencontre, la CNDH a annoncé que Tsévié n’était que la première étape d’un vaste programme. En effet, les régions Maritime, Plateaux, Centrale, Kara et Savanes seront progressivement couvertes d’ici la fin 2026, avec la mise en place effective des points focaux.

Pour les associations présentes, c’est une avancée historique. « Auparavant, on se heurtait souvent au silence ou à la peur de la stigmatisation. Aujourd’hui, l’État nous donne un cadre officiel et sécurisé. C’est une révolution douce pour les droits de l’enfant au Togo », a confié la directrice d’une ONG locale.

À l’heure où le Togo ambitionne de devenir un pays émergent à l’horizon 2030, protéger ses 4 millions d’enfants est un investissement. Et ce mécanisme, simple dans son principe mais puissant dans ses effets, pourrait bien en être l’un des leviers les plus concrets.

Les élus du Golfe 3 posent les fondations de leur mandature

Le Conseil municipal de Golfe 3 a adopté son règlement intérieur et installé ses commissions, lançant ainsi les travaux de la nouvelle mandature.

 

Niamey, 19 novembre 2025 – Le Conseil municipal de Golfe 3 à Lomé entre dans une nouvelle phase active. En effet, les élus de la commune ont franchi une étape décisive mardi en adoptant leur règlement intérieur et en constituant les commissions thématiques, marquant ainsi le véritable démarrage des travaux de la nouvelle mandature. Une séance marquée par l’appel à la cohésion lancé par le maire Gnassingbé Essohanim et la volonté de structurer l’action publique autour de règles claires et d’expertises ciblées.

Le Maire du Golfe 3 Gnassingbé Essohanim

Une séance placée sous le signe de la cohésion et du devoir

 

Présidée par le maire Gnassingbé Essohanim, la quatrième séance ordinaire de l’année 2025 a réuni l’ensemble des conseillers municipaux fraîchement élus. Bien que les élections du nouvel exécutif aient été comptabilisées comme première session, cette réunion est considérée comme la quatrième séance ordinaire de l’année. Elle a permis de poser les bases solides du fonctionnement du Conseil pour les années à venir.

En ouvrant les travaux, le maire a adressé ses chaleureuses félicitations à tous les élus pour leur victoire et leur installation officielle. Il a particulièrement insisté sur les valeurs essentielles qui doivent guider leur action : l’entraide, la cohésion et le sens élevé du devoir. Selon lui, seule une équipe soudée pourra répondre aux aspirations légitimes des habitants de la commune Golfe 3 et transformer les promesses de campagne en réalisations concrètes.

À Golfe 3, les élus municipaux adoptent leur règlement intérieur et installent les commissions pour lancer la mandature.

Adoption du règlement intérieur : un cadre clair pour les délibérations dans le Golfe 3

 

Le point central de la séance a été la lecture intégrale puis l’adoption à l’unanimité du règlement intérieur du Conseil municipal. Ce document fondamental fixe les règles précises d’organisation, de fonctionnement et de délibération de l’assemblée locale. Il définit notamment les modalités de convocation, les quorum requis, les droits et devoirs des conseillers, ainsi que les procédures de vote et de prise de décision.

L’adoption de ce texte permet désormais au Conseil de travailler dans un cadre juridique clair et harmonisé, évitant tout risque d’ambiguïté lors des futures délibérations sur les projets de développement de la commune.

À Golfe 3, les élus municipaux adoptent leur règlement intérieur et installent les commissions pour lancer la mandature.

 Golfe 3 : mise en place des commissions permanentes

 

Dans la foulée, et afin de garantir l’expertise nécessaire, les conseillers ont également procédé à la création et à la composition des commissions permanentes. Ces structures spécialisées, couvrant des domaines clés comme les finances, les affaires sociales, l’urbanisme, l’éducation ou encore l’environnement, auront pour mission d’étudier en profondeur les dossiers avant leur présentation en plénière.

Grâce à ces commissions, le Conseil municipal disposera d’avis techniques solides et argumentés, garantissant des décisions plus éclairées et mieux adaptées aux réalités du terrain dans la commune Golfe 3.

 

Prochain rendez-vous dès ce mercredi

 

Signe d’un Conseil mobilisé et déterminé, les travaux ne s’arrêtent pas là. Une cinquième séance est prévue dès ce mercredi. Les élus poursuivront l’examen des points restants à l’ordre du jour, notamment les questions budgétaires et les premiers projets prioritaires pour la commune. De fait, le nouveau Conseil municipal de Golfe 3 démontre sa détermination à passer sans délai de la phase d’installation à celle de l’action au service des populations.

Bawara renforce les liens institutionnels avec la HAPLUCIA

À Lomé, le ministre Gilbert Bawara renforce les liens avec la HAPLUCIA dans une démarche proactive contre la corruption. Une visite stratégique qui marque l’engagement du gouvernement pour une gouvernance plus transparente et collaborative.

 

Lomé, 17 novembre 2025 – Le ministre togolais en charge des Relations avec le Parlement et les Institutions, Gilbert Bawara, a initié une série de visites ciblées pour consolider les liens avec les organismes sous sa supervision. Ce lundi, il s’est notamment rendu à la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA), marquant un geste fort en faveur de la transparence administrative. Une rencontre axée sur les besoins et la coopération, qui réaffirme l’engagement du gouvernement contre les malversations.

 

Une tournée ministérielle pour un soutien opérationnel accru

 

En effet, intégrée à un programme plus large de prise de contact, cette escale à la HAPLUCIA visait à sonder les réalités quotidiennes des équipes sur le terrain. Gilbert Bawara, accompagné de collaborateurs proches, a écouté attentivement les retours sur les défis logistiques et humains, dans le but d’affiner les appuis ministériels.

« Comprendre les rouages internes, c’est la clé pour une assistance sur mesure », a-t-il confié lors des échanges, illustrant une approche pragmatique pour dynamiser les missions de l’autorité.

Cette démarche s’inscrit dans une vision globale de réforme administrative, où les institutions de contrôle gagnent en autonomie et en efficacité. Grâce à ces interactions directes, le ministre pose les bases d’un accompagnement adapté, loin des directives impersonnelles.

 

Échanges focaux : missions et perspectives de collaboration

 

Par ailleurs, au menu des discussions figurait un tour d’horizon détaillé des attributions de la HAPLUCIA, de ses enquêtes préventives à ses interactions avec d’autres entités étatiques. Les responsables ont exposé les mécanismes de veille et de sanction, tout en identifiant des pistes pour intensifier la coopération avec le ministère. Bawara a salué l’inflexibilité de l’institution face aux dérives, la qualifiant ainsi de « gardienne vigilante de l’intégrité publique ».

Promettant une poursuite des dialogues, le ministre a esquissé des chantiers communs, comme des protocoles partagés pour les audits et des formations croisées. D’ailleurs, ces avancées concrètes pourraient bientôt se concrétiser en un plan d’action conjoint, renforçant ainsi la traque des irrégularités budgétaires à tous les niveaux.

 

Réactions enthousiastes : un signal fort de l’État

 

Naturellement, cette initiative a suscité un vif enthousiasme. Aba Kimelabalou, à la tête de la HAPLUCIA, n’a pas tari d’éloges sur cette initiative.

« L’arrivée du ministre Bawara chez nous est un témoignage éloquent de la détermination gouvernementale à veiller sur les deniers publics », a-t-il affirmé, voyant dans cette visite un levier pour une gouvernance exemplaire.

Pour une population souvent sceptique face aux mécanismes de contrôle, ce geste résonne comme un engagement concret. Il démontre que la lutte contre la corruption n’est plus un slogan, mais une priorité actionable. De plus, cette dynamique pourrait inspirer d’autres institutions de contrôle dans la sous-région.

 

Perspectives : une synergie pour une gouvernance intègre au Togo

 

En définitive, au-delà de Lomé, cette rencontre pourrait initier de nouveaux partenariats au sein de l’administration togolaise, favorisant une culture de reddition des comptes. Dans un contexte économique où la probité devient un atout compétitif, ces efforts pourraient attirer des investissements et restaurer la foi des contribuables. Par ailleurs, Bawara et Kimelabalou ont convenu de rendez-vous réguliers pour monitorer les progrès, assurant une dynamique soutenue.

Essohanim Gnassingbé prend les rênes de Golfe 3

À la suite des élections municipales, la commune du Golfe 3 a officiellement installé son nouveau maire, Essohanim Gnassingbé. Une cérémonie empreinte de rigueur et de convivialité a marqué cette transition, symbole d’une gouvernance locale en pleine vitalité.

 

Lomé, 14 novembre 2025 – La commune du Golfe 3 entame un nouveau chapitre avec l’installation officielle de son maire fraîchement élu, Essohanim Gnassingbé. En effet, le jeudi 13 novembre, une passation de pouvoir sereine et structurée a réuni élus, autorités et habitants, scellant un engagement renouvelé en faveur du développement local. Dans un contexte de gouvernance décentralisée au Togo, cet événement illustre la vitalité des institutions municipales et les priorités d’une administration résolument tournée vers les citoyens.

Golfe 3 : Transition réussie, le nouveau maire Essohanim Gnassingbé entre en fonction

 

Comme le veut la procédure, la cérémonie s’est tenue dans l’enceinte même de la mairie du Golfe 3, conformément aux directives du Ministère de l’Administration Territoriale, de la Gouvernance Locale et des Affaires Coutumières. Par ailleurs, c’est le préfet du Golfe, Kossivi Agbodan, qui a supervisé les opérations avec rigueur, garantissant une transition fluide et sans accroc.

Pour garantir cette transparence, une phase confidentielle a précédé les festivités publiques. Celle-ci a permis un audit rigoureux des archives administratives. Les registres budgétaires, les états du personnel, les inventaires du patrimoine et les bilans des projets en cours ont été minutieusement examinés, assurant une remise de charges transparente. Cette étape, cruciale pour la continuité institutionnelle, a ainsi jeté les bases d’une gouvernance exemplaire.

À Lomé, Essohanim Gnassingbé prend les rênes de la commune du Golfe 3 dans une cérémonie marquant une nouvelle ère de gouvernance

Des hommages croisés et un appel à l’unité

 

Après cette phase préparatoire, la séquence solennelle a rapidement cédé la place à une ambiance plus conviviale, réunissant un parterre d’invités : conseillers municipaux, représentants de la chefferie traditionnelle, forces de l’ordre, acteurs des Comités de Développement de Quartier (CDQ) et partenaires locaux. En plus, l’émotion était palpable, reflet d’une première mandature marquée par des défis fondateurs.

C’est dans cette atmosphère chaleureuse que la docteure Prénam Awili, secrétaire générale de la commune, a ouvert les échanges par un discours empreint de chaleur. Elle a salué avec ferveur l’équipe sortante, soulignant ainsi ses initiatives pionnières pour une gestion plus agile et ancrée dans les réalités quotidiennes. « Ces fondations solides nous propulsent vers des horizons plus vastes », a-t-elle affirmé, évoquant une administration en pleine mutation.

Puis, pour conférer l’officialité nécessaire à l’événement, le secrétaire général de la préfecture a ensuite donné lecture de l’arrêté ministériel nᵒ 0429/MATGLAC-SG-DDCL du 10 novembre 2025, officialisant les résultats des élections municipales. Ce fut un moment charnière, scellant la légitimité démocratique du scrutin.

À Lomé, Essohanim Gnassingbé prend les rênes de la commune du Golfe 3 dans une cérémonie marquant une nouvelle ère de gouvernance

Golfe 3 : le maire sortant passe le flambeau avec optimisme

 

À la suite de la lecture de l’arrêté ministériel, le premier adjoint, Hatédheema Nonon Saa, représentant le maire sortant, a exprimé sa profonde gratitude envers la communauté. Dans une allocution empreinte d’humilité, il a remercié électeurs, collaborateurs et partenaires pour leur engagement indéfectible. « La confiance accordée a été un moteur inépuisable », a-t-il confié, avant d’inviter son successeur à capitaliser sur les acquis. Par ce geste, il s’est dit prêt à partager son expérience pour accélérer les chantiers en cours, incarnant ainsi un esprit de continuité et de solidarité politique.

Essohanim Gnassingbé : un leadership tourné vers l’action

 

Comme il se doit, le point d’orgue de la cérémonie est venu avec l’intervention d’Essohanim Gnassingbé, nouveau maire du Golfe 3, dont l’élection symbolise une aspiration collective à un renouveau constructif. Dans un premier temps, il a salué les mérites de son prédécesseur, reconnaissant les avancées obtenues malgré les obstacles. « Votre legs est un socle précieux que nous honorerons », a-t-il déclaré.

Passant ensuite à sa feuille de route, Gnassingbé a esquissé une vision ambitieuse : un Golfe 3 plus uni, transparent et performant. Il s’est aussi engagé à renforcer les projets de proximité — infrastructures, services sociaux, économie locale — en misant sur la concertation et la reddition des comptes. « Chaque habitant compte ; ensemble, nous bâtirons une commune résiliente et prospère », a-t-il promis, sous une salve d’applaudissements.

À Lomé, Essohanim Gnassingbé prend les rênes de la commune du Golfe 3 dans une cérémonie marquant une nouvelle ère de gouvernance

Le préfet scelle l’installation et exhorte à l’excellence.

 

Pour officialiser le mandat, c’est Kossivi Agbodan, préfet du Golfe, qui a procédé à l’investiture officielle, saluant la fluidité du processus. Félicitant l’exécutif sortant pour ses résultats probants, il a également lancé un appel appuyé à la nouvelle équipe : rigueur dans les décisions, dialogue constant et fidélité aux valeurs du service public. Il a d’ailleurs insisté sur le fait que : « La décentralisation togolaise repose sur de telles transitions harmonieuses. »

Enfin, pour sceller l’événement, la journée s’est conclue sur une note protocolaire : la signature du procès-verbal de remise de charges, immortalisée par une photo collective. Symbole d’un Golfe 3 en mouvement, ce cliché final augure d’une gouvernance inclusive et tournée vers l’avenir.

 

Vers un Golfe 3 dynamique : les enjeux à venir

 

Au-delà de la solennité protocolaire, cette passation renforce le rôle stratégique des communes dans le développement territorial togolais. Face aux défis cruciaux (urbanisation galopante, infrastructures), la mandature de Gnassingbé s’annonce déterminante. C’est pourquoi les regards se tournent déjà vers les premiers actes concrets, attendus par une population active et engagée.

Togo : les nouveaux maires prennent officiellement fonction à partir du 12 novembre

Dès demain, les nouveaux maires entreront officiellement en fonction dans les différentes communes du pays, marquant le début d’un mandat placé sous le signe du développement local et de la gouvernance de proximité.

 

Lomé, 11 novembre 2025 –  Les cérémonies de passation de service débutent ce mercredi 12 novembre 2025 dans les 117 communes du Togo. Ce renouvellement des équipes municipales marque une nouvelle étape dans le processus de décentralisation engagé par le gouvernement depuis 2019.

 

 Installation officielle des maires élus dans les 117 communes

 

À partir du mercredi 12 novembre 2025, les maires et leurs adjoints élus à l’issue des dernières élections municipales entreront officiellement en fonction. Selon une note du ministère de l’Administration territoriale, les cérémonies de passation de service se dérouleront jusqu’au 15 novembre dans l’ensemble des 117 communes du pays, sous la supervision des préfets.

 

Un renouvellement pour impulser le développement local

 

Ce passage de relais marque le renouvellement effectif des équipes municipales sur tout le territoire togolais. Les nouveaux élus entameront ainsi  un mandat de six ans, durant lequel ils devront collaborer étroitement avec les conseillers municipaux pour impulser le développement local. Ils auront également pour mission de renforcer la participation citoyenne et de promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques locales.

 

Une étape clé dans le processus de décentralisation

 

En somme, cette prise de fonction s’inscrit dans la continuité du processus de décentralisation lancé par le gouvernement togolais. Initié avec les élections municipales de 2019 — les premières depuis plus de trente ans — ce processus vise à rapprocher l’administration des citoyens, à consolider la démocratie locale et à favoriser un développement plus équilibré du territoire.

Avec l’entrée en fonction des nouvelles équipes municipales, le Togo franchit une nouvelle étape dans la consolidation de sa gouvernance locale. Ce renouvellement marque non seulement la continuité du processus de décentralisation amorcé en 2019, mais aussi l’espoir d’une gestion publique de proximité, plus participative et tournée vers les besoins concrets des citoyens.

 

Togo : les communes au cœur du débat sur l’autonomie financière

À Lomé, la Journée nationale de la commune togolaise 2025 place l’autonomie financière locale au cœur du débat. Maires, experts et partenaires internationaux se penchent sur les stratégies de mobilisation des ressources pour des territoires plus forts et plus proches des citoyens.

 

Lomé, 5 novembre 2025 – En pleine vague de réformes territoriales, le Togo propulse ses collectivités locales au cœur de l’agenda politique. Ce mercredi , le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Hodabalo Awaté, a donné le coup d’envoi de l’édition 2025 de la Journée nationale de la commune togolaise (JNCT). En effet, ce rendez-vous est devenu incontournable, car les mairies se muent en laboratoires d’idées pour rapprocher l’État de ses citoyens.

Placée sous le slogan évocateur « Décentralisation et mobilisation des ressources pour les collectivités territoriales : enjeux, défis et stratégies », cette édition sonne comme un appel à l’action. Alors que les besoins explosent – éducation, santé, infrastructures –, une question s’impose : comment doter les communes d’une trésorerie robuste pour transformer les promesses en réalisations concrètes ? C’est ce casse-tête qui anime les couloirs du palais des congrès, où plus de 300 acteurs se sont réunis pour en débattre.

 

 Journée nationale de la commune : une vitrine nationale à portée régionale

 

Portée par la Faîtière des communes du Togo (FCT), avec l’appui technique de la GIZ via son programme ProDeG IV et le parrainage diplomatique de l’Ambassade de France, la JNCT 2025 dépasse les frontières nationales. Ainsi, elle accueille des délégations venues du Bénin, du Ghana, du Sénégal, du Tchad et de la Guinée. Maires aguerris, experts techniques, militants associatifs et bailleurs de fonds convergent tous pour un échange franc, loin des discours convenus.

Au programme des ateliers, les participants étudieront des stratégies pour débloquer des financements innovants, optimiser les recettes locales, renforcer la gestion municipale et s’inspirer notamment des réussites régionales – comme les microtaxes sénégalaises qui ont dopé les budgets communaux.

 

Le FACT, levier de transformation territoriale

 

Au cœur des discussions, le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) s’impose comme un pilier de la décentralisation. Lancé en 2020, il irrigue aujourd’hui les projets structurants : écoles dans les zones enclavées, cliniques de proximité, marchés dynamiques, pistes rurales, adductions d’eau potable.

Le ministre Awaté ne cache pas sa fierté : « Ce fonds n’est pas un gadget ; il est plutôt le moteur qui propulse les communes au rang de vrais leviers de l’État. »

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : de 2,63 milliards de FCFA à son lancement, l’enveloppe du FACT a quadruplé pour atteindre près de 9,5 milliards en 2025. Cette progression traduit une volonté politique claire : recentrer le pouvoir sur les territoires.

 

Des communes outillées pour des services concrets

 

Pour Yawa Kouigan, présidente de la FCT, l’enjeu est limpide : « Sans une mobilisation astucieuse des fonds locaux, point de salut pour le développement de base. »

Par conséquent, elle plaide pour des mairies outillées, capables de concrétiser leurs visions et de livrer des services publics qui transforment le quotidien des Togolais. D’ailleurs, cette édition s’inscrit dans les grands axes mondiaux, en résonance avec les Objectifs de développement durable (ODD), notamment le 11 pour des villes inclusives et durables, et le 17 pour des partenariats renforcés.

« Le futur se joue au niveau des quartiers, et non seulement dans les capitales », résume-t-elle, en écho à une Afrique qui mise sur ses racines pour grandir.

 

 Journée nationale de la commune : vers une gouvernance locale agile et exportable

 

Au fil des interventions, un consensus se dessine : la décentralisation n’est plus une option, mais bien une urgence. Face aux disparités territoriales et aux chocs climatiques, les communes togolaises veulent s’émanciper, tout en tissant des réseaux sous-régionaux susceptibles d’inspirer tout le continent.

En conclusion, à l’issue de ces deux jours intenses, Lomé pourrait bien exporter plus que du cacao : elle pourrait exporter un modèle de gouvernance locale agile, fondé sur la proximité, la transparence et l’innovation. Les territoires togolais, longtemps relégués à l’arrière-plan, s’apprêtent ainsi à occuper le devant de la scène.

 

Barry Moussa Barqué reçoit l’UNFPA pour consolider les réformes sociales au Togo

À Lomé, le président du Sénat Barry Moussa Barqué a reçu Elise Kakam, cheffe de la délégation de l’UNFPA au Togo, pour une audience axée sur l’équité sociale, la jeunesse et les droits humains. 

 

Lomé, 30 octobre 2025 –  Ce jeudi, au siège du Sénat, l’honorable Barry Moussa Barqué, président de la chambre haute, a reçu en audience Elise Kakam, cheffe de la délégation du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) au Togo. Dans une atmosphère empreinte de cordialité et de convergence d’idées, les deux personnalités ont salué les avancées communes en matière de développement humain, tout en esquissant de nouvelles pistes de collaboration.

Une coopération saluée pour son impact sur l’équité et les générations futures

 

Au cours des échanges, Elise Kakam a souligné les efforts du Togo en faveur de la parité hommes-femmes et du soutien aux populations vulnérables. Elle a appelé à un renforcement des leviers législatifs pour pérenniser ces acquis, estimant que le Sénat peut jouer un rôle déterminant dans la promotion de politiques inclusives, notamment à destination des jeunes et des femmes.

Les discussions ont également porté sur des enjeux structurants : amélioration des données statistiques pour orienter les politiques publiques, mobilisation de financements internes pour des projets durables, implication accrue du secteur privé dans les actions sociales, et intégration active des jeunes générations dans les dynamiques de croissance. « Ces piliers sont essentiels pour bâtir une société où chacun trouve sa place », a affirmé la représentante de l’UNFPA, insistant ainsi sur l’importance d’une gouvernance fondée sur des données fiables et une mobilisation collective.

À Lomé, le président du Sénat et l’UNFPA ont échangé sur l’inclusion, la jeunesse et les droits humains. Une coopération renforcée au service du progrès social.

L’UNFPA : un geste symbolique et un engagement réaffirmé

 

À l’issue de la rencontre, Mme Kakam a remis au président Barqué le Rapport mondial sur la population 2025, un document de référence qui place l’individu au cœur des politiques de développement. Ce geste symbolique incarne aussi l’engagement de l’UNFPA à inscrire les droits humains dans les priorités nationales.

Barry Moussa Barqué a, pour sa part, salué l’accompagnement constant de l’UNFPA auprès des populations togolaises, notamment dans les zones rurales et périurbaines. Il a réaffirmé l’adhésion du Sénat à cette synergie, soulignant que « cette coopération profite directement au bien-être collectif et trace la voie d’un Togo plus juste ». Les deux parties ont ainsi convenu de poursuivre les échanges, avec un accent particulier sur les programmes de formation, de sensibilisation et de renforcement des capacités.

 Un Togo en mutation, aligné sur les objectifs mondiaux

 

Cette audience intervient dans un contexte de réformes sociales accélérées, en cohérence avec les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. En misant sur l’égalité, l’inclusion et la jeunesse, le Togo ambitionne de se positionner comme un modèle régional en matière de progrès social.

Si les promesses doivent encore se concrétiser sur le terrain, ce tête-à-tête augure d’une alliance renforcée entre institutions nationales et partenaires internationaux, au service d’une nation résiliente, solidaire et tournée vers l’avenir.

 

Togo : passation de pouvoir au ministère de l’Environnement et de l’Économie maritime

Lomé, 10 octobre 2025 – Dans une atmosphère de transmission solennelle, la cérémonie de passation des responsabilités au sein des instances exécutives a célébré l’apport décisif des précédents détenteurs de portefeuilles, dont les initiatives ont jeté les fondations d’une gestion environnementale exemplaire. Cette transition, marquée par une reconnaissance unanime de l’engagement indéfectible des sortants, souligne l’impératif de perpétuer un legs qui a profondément modelé la trajectoire verte et maritime du pays, assurant une résilience durable face aux défis planétaires.

Le Togo célèbre la passation des ministères de l’environnement et de l’économie maritime, saluant les avancées de Foli-Bazi Katari et Richard Gbalgueboa Kangbeni. Un héritage vert et côtier qui inspire la nouvelle gouvernance.

L’empreinte indélébile de Foli-Bazi Katari sur la Renaissance sylvestre

 

Foli-Bazi Katari, qui a piloté les destinées de l’écologie et des patrimoines boisés avec une vision prospective, laisse derrière lui un bilan qui transcende les chiffres pour incarner une renaissance paysagère nationale. Sous son égide, le Togo a accéléré la régénération de ses écosystèmes forestiers, avec des campagnes de plantation qui ont pulvérisé les cibles annuelles, couvrant bien au-delà des 67 000 hectares prévus, grâce à une mobilisation collective sans précédent.

Cette dynamique, impulsée par l’implication citoyenne lors d’événements phares comme celui de Tsevié en mai dernier, a non seulement reverdi des vastes étendues, mais aussi ancré des pratiques communautaires pour contrer l’avancée des déserts. Par ailleurs, ses orientations stratégiques sur la résilience des bassins fluviaux face aux aléas météorologiques ou la création de zones boisées locales dès 2023 ont posé des jalons concrets pour une adaptation climatique inclusive, transformant des vulnérabilités en atouts de souveraineté verte.

La Vigilance côtière de Richard Gbalgueboa Kangbeni : un bouclier pour les rivages nationaux

 

De son côté, Richard Gbalgueboa Kangbeni, architecte de l’essor halieutique et de la sauvegarde des littoraux, a forgé un cadre opérationnel qui élève le secteur portuaire togolais à des standards internationaux, tout en protégeant les côtes contre les assauts de la mer.

Son mandat, entamé en août 2024, s’est distingué par une reconfiguration audacieuse des flux logistiques, permettant d’accueillir des vaisseaux de fort tonnage et instaurant des protocoles de sûreté renforcée. Ces mesures dynamisent l’économie bleue sans compromettre l’intégrité écologique. En outre, en soutenant des réformes associatives comme celles de WIMAFRICA pour une gouvernance maritime inclusive, il a catalysé une croissance sécurisée, où l’innovation logistique rime avec la préservation des ressources marines.  Il laisse ainsi un héritage de stabilité qui irrigue l’ensemble du commerce régional.

Le Togo célèbre la passation des ministères de l’environnement et de l’économie maritime, saluant les avancées de Foli-Bazi Katari et Richard Gbalgueboa Kangbeni. Un héritage vert et côtier qui inspire la nouvelle gouvernance.

Passation ministérielle : une continuité affirmée pour une viabilité intégrale

 

À l’occasion de cette passation, le Professeur Komlan Dodzi Kokoroko, nouveau timonier de ces secteurs interconnectés, a salué avec emphase cette moisson d’avancées, soulignant la nécessité de les entretenir pour que la nation demeure un bastion de prospérité écologique et maritime. « L’héritage de ces bâtisseurs nous oblige à une vigilance accrue, afin que le Togo rayonne par sa vitalité paysagère, sa robustesse littorale et sa durabilité globale », a-t-il déclaré. Il a ainsi évoqué un cap où chaque effort passé devient un levier pour les conquêtes futures.

Cette séquence de passation, loin d’être une simple formalité, réaffirme la valeur cardinale d’une administration qui honore ses pionniers. En valorisant ces contributions essentielles, le Togo se projette comme un modèle de gouvernance environnementale, où le zèle des sortants illumine le chemin des successeurs vers un horizon résolument soutenable.

Togo : la HAAC sonne l’alerte sur les dérives numériques

La HAAC et le parquet de Lomé unissent leurs voix pour encadrer les dérives sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué officiel, l’autorité appelle les journalistes et médias à une vigilance renforcée face aux discours haineux et aux propos injurieux.

 

Lomé, 7 octobre 2025 – La diffusion d’une publication virulente sur les réseaux sociaux peut-elle désormais mener à une convocation judiciaire ? Au Togo, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) alerte la profession. Dans un communiqué officiel publié ce mardi , l’instance de régulation exprime son inquiétude face à la prolifération des propos injurieux et des discours haineux qui nuisent à l’espace numérique. Cette démarche fait écho à l’avertissement solennel lancé quelques jours plus tôt par le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Lomé, soulignant une coordination manifeste entre l’autorité judiciaire et l’instance de régulation pour assainir le débat en ligne et garantir l’ordre public numérique.

 

Renforcement de la responsabilité des journalistes et des médias

 

Présidée par Pitalounani Telou, la HAAC s’adresse spécifiquement aux professionnels du secteur : elle appelle les journalistes et les médias à une vigilance et à une responsabilité maximales. Le communiqué est sans ambiguïté : les avertissements légaux ne se limitent pas aux usages privés des plateformes comme X ou Facebook, mais engagent également la responsabilité professionnelle des acteurs médiatiques. En tant qu’intermédiaires influents, leur rôle est crucial et une obligation déontologique accrue leur incombe pour éviter la propagation de contenus préjudiciables. L’objectif est de transformer les fils d’actualité en espaces de débats constructifs, où l’information vérifiée prévaut sur l’injure et où la paix sociale n’est pas compromise.

 

La HAAC : les impératifs déontologiques et légaux

 

L’autorité rappelle les principes fondamentaux qui encadrent la profession : le respect strict du Code de la presse et des communications, de la loi régissant la HAAC et du Code de déontologie des journalistes.

Les exigences sont précises :

  • Vérification rigoureuse des faits avant toute publication (afin d’éviter la diffusion de fausses informations).
  • Protection stricte de la vie privée des individus.
  • Proscription absolue des contenus incitant à la haine raciale, ethnique ou religieuse, ainsi que de l’apologie du terrorisme.

De surcroît, la HAAC exhorte les médias à ne pas se faire l’écho des rumeurs circulant sur les réseaux, mais à privilégier l’investigation, la recoupe des sources et la confirmation. Car la préservation de la dignité humaine et de l’ordre public n’est pas optionnelle pour la presse, mais constitue une mission essentielle.

 

Liberté d’expression versus infraction pénale

 

Certes, la HAAC réaffirme que la liberté de la presse est un droit sacré, inscrit dans la Constitution togolaise comme un pilier démocratique. Toutefois, elle rappelle que ce droit s’exerce « dans le respect des lois de la République et des règles déontologiques qui fondent la crédibilité et l’honneur de la profession ».

En clair, l’injure et l’appel à la haine ne bénéficient d’aucune protection au titre de la liberté d’expression ; ils constituent des infractions pénales passibles de poursuites judiciaires. Dans un Togo où les plateformes numériques sont au cœur des débats, cette clarification envoie un signal fort : il faut encourager l’innovation digitale, mais jamais au détriment de la cohésion sociale.

Cette offensive coordonnée entre les pouvoirs judiciaire et régulateur marque une volonté d’assainissement de l’espace numérique. Journalistes, cet appel à l’ordre est un rappel de votre rôle fondamental : œuvrer pour un web qui unit et informe plutôt que de diviser.

Togo : vers une planification territoriale inclusive et régionale

À Lomé, le territoire devient projet commun : le Togo renforce sa planification spatiale en phase avec les ambitions régionales de l’UEMOA avec le SNAT.

 

Lomé, 24 septembre 2025 – Dans les salles du CASEF, où se dessinent les trajectoires du développement territorial, les membres du Comité National de Suivi du Schéma de Développement de l’Espace Régional (CNS-SDER) de l’UEMOA se sont réunis les 23 et 24 septembre pour une session stratégique. Cette rencontre, qui a mobilisé les directeurs généraux, centraux et régionaux des ministères sectoriels ainsi que les chefs de service, visait à faire le point sur la mise en œuvre du SDER, en lien avec les orientations de la Commission de l’UEMOA.

 

SNAT : une dynamique de concertation intersectorielle

 

Au fil des échanges, les participants ont partagé les résultats des travaux en cours, présenté les perspectives sectorielles et débattu des modalités d’intégration du Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT) dans les politiques publiques. Ainsi, cette session s’inscrit dans une logique de cohérence entre les outils de planification nationale et les ambitions régionales portées par l’UEMOA pour la période 2021–2040.

 

 Des outils pour un aménagement durable et équilibré

 

Pour rappel, le CNS-SDER du Togo a été institué par arrêté n°004/MPDC/SG/DGAT du 2 février 2023. Afin de l’opérationnaliser, des rencontres périodiques sont prévues, la dernière remontant à juillet 2024. Cette nouvelle session marque donc une étape importante dans la structuration territoriale du pays.

En ouvrant les travaux, le Directeur de l’Orientation Spatiale du Territoire, Demakou Yendoubé, a souligné que :

« La planification et l’aménagement du territoire sont deux processus indissociables qui doivent conduire à un développement harmonieux, équilibré et durable. »

 

Le SNAT, un levier contre les crises futures

 

Selon lui, l’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire, dont les livrables sont en cours d’édition, vise à anticiper les crises à venir, notamment sécuritaires, tout en renforçant la cohésion territoriale. C’est pourquoi il a invité les acteurs présents à s’inscrire dans la vision inclusive du Président du Conseil, Faure GNASSINGBE, en :

« Réfléchissant ensemble, contribuant ensemble, analysant ensemble les potentialités de nos régions, pour construire un espace commun au service des populations. »

 Une reconnaissance aux partenaires régionaux

Enfin, le Directeur Demakou Yendoubé a exprimé la reconnaissance du gouvernement togolais envers les partenaires techniques et financiers, en particulier l’UEMOA, pour leur appui constant en matière d’aménagement du territoire. Grâce à cette collaboration, le Togo consolide son ancrage dans une dynamique régionale de développement spatial intégré.

 

Une vision territoriale à concrétiser ensemble

 

Au-delà des schémas et des ateliers, cette rencontre témoigne d’une volonté partagée : penser le territoire comme un levier de cohésion, de résilience et d’intégration régionale. Le Togo, en alignant ses outils nationaux sur les orientations de l’UEMOA, affirme son engagement pour un aménagement inclusif et durable.

Reste à transformer ces intentions en politiques concrètes, capables de structurer l’espace, de valoriser les potentialités locales et d’améliorer les conditions de vie des populations.

Car l’enjeu n’est plus seulement de planifier, mais de construire ensemble un territoire équitable, connecté et résilient face aux défis de demain.