Togo : L’OTR lance le laissez-passer électronique

Lomé : L’OTR propulse le Togo dans l’ère du transit numérique avec une plateforme révolutionnaire

Togo, 12 juin 2025 — Dans le tumulte vibrant des frontières togolaises, où les camions chargés de marchandises dansent une chorégraphie incessante avec les formalités douanières, une brise d’innovation a soufflé hier, 11 juin 2025. En effet, l’Office Togolais des Recettes (OTR), avec l’audace d’un pionnier, a dévoilé une plateforme en ligne pour délivrer des laissez-passer électroniques aux véhicules immatriculés à l’étranger. Ce bijou numérique, accessible via www.otr.tg, métamorphose les démarches frontalières, faisant du Togo un phare de modernité dans le concert des nations ouest-africaines. Par ailleurs, loin des files d’attente poussiéreuses et des paperasses labyrinthiques, cette réforme, orchestrée par la Direction du Renseignement et de la Lutte contre la Fraude, consacre Lomé comme le carrefour incontournable du commerce régional, au grand dam des lourdeurs administratives d’antan.

Fluidifier le commerce sahélien : le laissez passer électronique, une réponse stratégique

Sous l’égide du Lieutenant-Colonel Donko Bileyô, cette initiative s’érige en réponse aux aspirations des transporteurs, commerçants et importateurs qui sillonnent les routes du Sahel. La plateforme, d’une ergonomie irréprochable, permet aux usagers de soumettre leurs demandes de laissez-passer depuis n’importe quel terminal connecté, qu’il s’agisse d’un bureau à Niamey ou d’un entrepôt à Ouagadougou. Ainsi, fini les interminables attentes aux postes-frontières de Cinkassé ou d’Aflao ; désormais, les données, sécurisées et traçables, sont traitées avec une célérité qui confine à l’exploit. En 2024, le Togo a accueilli 1,2 million de véhicules en transit, dont 65 % en provenance des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Burkina Faso, Mali, Niger. Par conséquent, cette réforme, en fluidifiant ces flux, renforce le rôle du port autonome de Lomé, poumon maritime de la sous-région, qui a traité 28 millions de tonnes de fret l’an dernier.

L'Office Togolais des Recettes (OTR) révolutionne les formalités douanières avec le lancement d'une plateforme en ligne pour les laissez-passer électroniques, positionnant le Togo comme un hub commercial et logistique majeur en Afrique de l'Ouest.

Le laissez-passer, valable 30 jours et renouvelable jusqu’à 90 jours, s’adresse exclusivement aux véhicules immatriculés hors du Togo, une précision qui témoigne de la volonté de l’OTR de cibler les besoins des opérateurs transfrontaliers. « C’est une délivrance », s’enthousiasme Zakari Hamani, président du Groupe des importateurs, chauffeurs et acheteurs de véhicules sahéliens, dont les membres, souvent aux prises avec des retards coûteux, saluent un outil qui « donne des ailes au commerce ». Cette avancée, fruit d’une collaboration avec des experts en cybersécurité et des partenaires comme la Banque mondiale, garantit une fiabilité à toute épreuve, réduisant les risques de fraude qui gangrénaient jadis les corridors douaniers.

Le Togo, fer de lance de la modernisation douanière en Afrique de l’Ouest

Cette prouesse numérique s’inscrit dans une fresque plus vaste : celle d’un Togo résolu à moderniser son administration fiscale et douanière. Depuis la création de l’OTR en 2012, née de la fusion des services des impôts et des douanes, le pays a multiplié les réformes audacieuses. La dématérialisation des timbres fiscaux en novembre 2024, l’interconnexion des systèmes douaniers avec le Mali en mars 2025, et maintenant cette plateforme, témoignent d’une ambition sans faille. Selon un rapport de la CEDEAO, le Togo a réduit de 40 % les délais de dédouanement depuis 2020, un exploit qui hisse Lomé au rang de modèle pour ses voisins.

L’impact de cette initiative dépasse les frontières togolaises. En facilitant le transit des véhicules sahéliens, le Togo consolide sa position de hub logistique, attirant des investissements dans son corridor routier Lomé-Ouagadougou-Niamey. Les transporteurs, libérés des entraves bureaucratiques, peuvent désormais se concentrer sur l’essentiel : acheminer céréales, minerais et produits manufacturés vers des marchés assoiffés. « Le Togo montre la voie », confie Aïssata Diallo, une commerçante malienne opérant à Dapaong, qui voit dans ce système « une réponse aux prières des routiers ».

L'Office Togolais des Recettes (OTR) révolutionne les formalités douanières avec le lancement d'une plateforme en ligne pour les laissez-passer électroniques, positionnant le Togo comme un hub commercial et logistique majeur en Afrique de l'Ouest.Défis et perspectives : L’OTR accompagne la transformation numérique

Pourtant, cette révolution n’est pas exempte de défis. La connectivité internet, parfois capricieuse dans les zones rurales, pourrait freiner l’accès à la plateforme pour certains usagers. L’OTR, anticipant ces écueils, a déployé des guichets physiques à Kodjoviakopé et Tsévié, où des agents formés assistent les moins aguerris. Par ailleurs, un programme de sensibilisation, lancé le 12 juin à Kara, vise à familiariser les transporteurs avec cet outil, preuve d’une approche inclusive qui ne laisse personne au bord de la route.

Togo : un avenir sans frontières pour le commerce en Afrique de l’Ouest 

En somme, dans la magnifique journée d’hier, Lomé a écrit une nouvelle page dans l’épopée de l’intégration ouest-africaine. Avec ce laissez-passer électronique, l’OTR ne se contente pas de simplifier des formalités ; il redessine les contours d’un Togo audacieux, où la technologie devient le levier d’une prospérité partagée. Dans le grondement des moteurs et le ballet des conteneurs, une certitude s’impose : le Togo, port altier du Sahel, s’élève, tel un phare, guidant ses voisins vers un horizon dans lequel les frontières s’effacent et où les routes, enfin, mènent à l’avenir.

L’OTR sévit contre la fraude fiscale dans le secteur du transport

Lomé, le 29 octobre 2024 – À partir du vendredi prochain, le 1ᵉʳ novembre 2024, l’Office Togolais des Recettes (OTR) va intensifier ses contrôles sur le paiement de la Taxe Professionnelle Unique (TPU) pour les transporteurs routiers. Cette opération, qui s’étendra sur l’ensemble du territoire national, vise à s’assurer que tous les professionnels du transport routier sont en règle avec leurs obligations fiscales.

OTR : Un dispositif renforcé pour une meilleure conformité

Des agents de l’OTR seront déployés sur le terrain pour procéder à des vérifications systématiques des documents fiscaux des transporteurs. Les contrôles porteront particulièrement sur le paiement de la TPU pour le troisième trimestre de l’année en cours.

Afin de faciliter le bon déroulement de cette opération, l’administration fiscale invite tous les transporteurs à régulariser leur situation avant le début des contrôles. Par ailleurs, L’OTR rappelle que la perception de la TPU pour le troisième trimestre 2024 est toujours en cours, conformément à l’article 57 du Livre des procédures fiscales. L’Administration fiscale invite les transporteurs à se conformer aux dispositions légales et réglementaires en vigueur afin d’éviter toute sanction.

Une taxe calculée en fonction de l’activité.

La TPU, qui est collectée trimestriellement, est calculée sur une base forfaitaire. Le montant de la taxe à payer varie en fonction de la catégorie du véhicule (nombre de places, tonnage, type de transport) et vise à assurer une répartition équitable de l’effort fiscal entre les différents acteurs du secteur.

Les objectifs de ces contrôles

En outre, ces contrôles ont pour objectifs :

  • Assurer l’équité fiscale : vérifier que tous les transporteurs contribuent équitablement au financement des services publics.
  • Lutter contre la fraude fiscale : identifier et sanctionner les transporteurs qui ne respectent pas leurs obligations fiscales.
  • Renforcer les recettes de l’État : Optimiser les recettes fiscales pour financer les projets de développement.

Un appel à la responsabilité

L’OTR invite l’ensemble des transporteurs à collaborer avec les agents des impôts et à régulariser leur situation fiscale. Le non-paiement de la TPU peut entraîner des sanctions financières et administratives.

En conclusion, ces contrôles renforcés témoignent de la volonté de l’État de renforcer le contrôle fiscal et de garantir une répartition équitable des charges fiscales. Ils invitent également les professionnels du transport à adopter un comportement fiscal responsable.