Sénégal: baisse de 50 milliards FCFA des exportations

Les exportations de biens du Sénégal au terme du mois de mars 2020 ont connu une baisse de 49,9 milliards FCFA (environ 79,840 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2019, annonce la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces exportations sont évaluées à 153,4 milliards de FCFA contre 203,3 milliards de FCFA au mois de mars 2019, soit une baisse de 24,5% en glissement annuel.

Selon la DPEE, cela traduit la contraction de la valeur des exportations de produits pétroliers (-24,3 milliards), d’or non monétaire (-15,7 milliards), de produits alimentaires (-12,1 milliards), d’acide phosphorique (-10,2 milliards) et d’engrais chimiques et minéraux (-6,1 milliards).

En revanche, le titane et le zircon ont connu des hausses respectives de 6,1 milliards FCFA et 1,5 milliard FCFA.

S’agissant de la baisse des exportations de produits alimentaires, la DPEE note qu’elle est consécutive à la diminution de 15,4 milliards de FCFA des ventes à l’extérieur de produits arachidiers, atténuée, toutefois, par la hausse des exportations de produits halieutiques (+2,1 milliards) et de préparations de soupes, potages et bouillons (+1,0 milliard).

En glissement mensuel, les exportations de biens ont enregistré une légère hausse de 2,5% comparées au mois de février 2020 où elles s’élevaient à 149,6 milliards de FCFA.

Cette situation reflète essentiellement la progression de la valeur des exportations d’acide phosphorique (+5,6 milliards) et de titane (+3,2 milliards).

En revanche, souligne la DPEE, le mois de mars se caractérise par un repli des exportations de produits alimentaires (-9,6 milliards), de produits pétroliers (-6,3 milliards), de ciment (-4,1 milliards), d’engrais chimiques et minéraux (-1,8 milliard) et d’or non monétaire (-1,6 milliard).

La contraction des ventes à l’étranger de produits alimentaires est essentiellement imputable à la baisse des exportations de produits arachidiers (-12,1 milliards).

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent à la prise de conscience par les jeunes des risques que représente la pandémie du coronavirus, aux performances des Marocains durant cette période pandémique et à la désignation de Dr. Moncef Slaoui pour diriger l’opération de développement d’un vaccin contre le Covid-19.+Aujourd’hui le Maroc+ se demande comment les jeunes peuvent-ils accepter de devenir des facteurs de risque pour les plus vulnérables ou même d’avoir des morts sur la conscience ?, faisant remarquer que cette catégorie est moins sensible aux risques et dangers que présente la pandémie.

Si grâce aux décisions prises, le pire a heureusement pu être évité, les comportements de certaines personnes, notamment au cours des dernières semaines, commencent sérieusement à menacer les acquis, prévient le quotidien, expliquant que les jeunes partent probablement du fait que le Covid-19 représente moins de risques pour eux et que les personnes âgées ou ayant des maladies chroniques sont les plus vulnérables.

+Al Bayane+, fait observer que le Covid-19 ne cesse d’impacter sérieusement le tissu économique, à l’échelon mondial, soulignant que les retombées fâcheuses, encore plus ardues qu’en crise de la récession de 2008, ont déjà mis à l’arrêt certaines entreprises auxquelles il va falloir insuffler des bouffées d’oxygène.

Par contre, l’industrie automobile qui peine ailleurs, se remet en activité pour une période d’exportation qui frôle 90% du produit, sachant qu’une bonne partie de pièces est quasiment de produit local, note le quotidien, ajoutant que l’aéronautique fait notre fierté puisque 42% des objets d’avion est totalement du pays.

« Des prouesses qui rivalisent avec un certain nombre de pays et dont on ne devrait nullement être confus », souligne-t-il, relevant que ce que les Marocains ont démontré, durant cette période pandémique, témoigne d’un potentiel plausible pour la construction du Maroc nouveau auquel on aspire.

+L’Economiste+ rapporte que le spécialiste international des vaccins, ex numéro 2 du géant pharmaceutique GSK, le Marocain Moncef Slaoui, a bel et bien été désigné par le président Trump, avec un général américain, Gustave Perna, pour diriger l’opération de développement d’un vaccin contre le Covid-19, baptisée «Operation Wrap Speed».

« C’est donc une nouvelle consécration pour Moncef Slaoui, qui préside actuellement le comité R&D de la compagnie américaine spécialisée en biotechnologies Moderna, la première au monde à avoir démarré les tests cliniques pour un vaccin contre le Covid-19 », fait savoir la publication.

Pr. Slaoui occupe plusieurs autres fonctions en parallèle, dont celle de président de Galvani, la filiale de GSK montée avec Google, spécialisée en bioelectronics, et de Sutrovax, une entreprise biopharmaceutique basée en Californie, ainsi que de trois autres sociétés oeuvrant dans les biotechnologies. Le docteur en immunologie est en outre associé ou membre du conseil d’administration d’autres entreprises.

Au cours de sa carrière, il a développé ou contribué au développement de plusieurs vaccins, dont ceux de la malaria, du cancer du col de l’utérus, rotavirus, pneumocoques…

Covid-19: Le Togo a enregistré 20 nouveaux cas positifs le 13 mai

Le site officiel dédié à l’information sur l’évolution de la maladie à coronavirus au Togo a fait état de 20 cas positifs sur 333 personnes testées.

Il s’agit plus précisément de :

  • 6 hommes dans le district III à Lomé,
  • 2 femmes et 2 hommes dans le district d’Agoe
  • 2 hommes dans le district V à Lomé
  • 8 hommes dans le district I à Lomé.

On enregistre également quatre nouvelles guérisons, portant à 96, le nombre de patients guéris.

Le Togo compte donc à ce jour 219 cas confirmés de COVID-19 enregistrés, dont 96 guéris, 11 décès.

Togo: Des manifestants réclament la dépouille du Commandant Madjoulba assassiné

Une enquête judiciaire est en cours pour déterminer les circonstances de la mort de Bita Madjoulba. En parallèle, une commission d’enquête a été créée par les autorités. À deux reprises en l’espace du semaine, des manifestations ont eu lieu dans le nord du pays, plus précisément vers Doufelgou, pour demander une enquête impartiale et surtout le rapatriement rapide de la dépouille de la victime.

Il y a dix jours, Bita Madjoulba, le commandant du 1er Bataillon d’intervention rapide (BIR) était retrouvé mort assassiné par balle dans son bureau. Une mort d’autant plus mystérieuse qu’elle intervenait au lendemain de l’investiture du président Faure Gnassingbé.

Quatre jours après une première manifestation, les habitants de Siou (d’où était originaire la victime) et des communes alentours sont descendus dans la rue lundi, cette fois à Niamtougou, pour réclamer le rapatriement en urgence du corps de la victime. Quelques incidents ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre.

Bitala Madjoulba appartenait à l’ethnie des Lossos. Or, selon leurs coutumes, les personnes disparues de mort violente doivent être enterrées rapidement. Pourquoi la dépouille de la victime qui se trouve actuellement à la morgue de Lomé tarde-t-elle alors à être rapatriée ?

Sans doute parce que toutes les analyses n’ont pas encore été menées. C’est du moins ce qu’avance une source gouvernementale. Le procureur dit lui ne pas avoir encore reçu le rapport du médecin légiste. Même si aucune plainte n’a à ce jour été déposée par la famille de la victime, l’enquête, elle, se poursuit. Elle a été confiée à une unité de gendarmerie, le service central d’investigation criminelle.

En parallèle, une commission d’enquête a été mise sur pied par les autorités pour faire la lumière sur cette affaire. Une commission présidée par le ministre de la Sécurité, Yark Damehane…

Covid-19, politique et faits divers alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, jeudi à APA, traitent du coronavirus, de la politique avec les sorties de l’opposant Ousmane Sonko et d’Aminata Touré, présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), et des faits divers.« Le personnel médical et de secours atteint-Covid infecte les sauveurs », titre Le Quotidien, informant que 11 éléments des sapeurs-pompiers  à Touba et 7 agents de santé de Tamba sont testés positifs.

Parlant de l’infection à la Covid-19 parmi le personnel de santé, EnQuête fait état de « journée noire ».

Selon nos confrères, ce 13 mai a été funeste pour le personnel de santé qui a vu 20 médecins contracter le virus aux hôpitaux Aristide Le Dantec et Principal de Dakar, et à Tambacounda.

EnQuête pose également « la problématique des rechutes » de malades du coronavirus.

« Infection du corps médical et des sapeurs-pompiers-Le virus franchit les barrières », titre Kritik, qui compte 2105 cas positifs  et 22 décès.

Toutes choses qui poussent le docteur Massamba Sylla, entomologiste, à dire dans L’Observateur qu’ « on est loin du pic de l’épidémie ».

« Personnes du 3e âge-La hantise du virus », écrit Walf Quotidien qui, à propos de l’aide alimentaire d’urgence, note que « Sonko met Macky et Mansour dans le même sac ».

« Comme Wade avec son fils Karim, il (Macky) a donné à son beau-frère (Mansour Faye) 50 ministères parce que c’est son dauphin. Il (Macky) ne prend jamais ses propres initiatives, mais suit ce que fait Macron (président de la France) », dit Ousmane Sonko dans Walf Quotidien.

Mais dans le même journal, l’ancien Pm, Souleymane Ndéné Ndiaye, devenu allié du chef de l’Etat, précise que « Macky ne singe pas Macron ».

« Gestion de la crise liée au Covid-19 : Sonko sort de son mutisme et casse tout », titre L’As.

Nos confrères donnent la parole à Aminata Touré qui affirme qu’ « à pareil moment, il ne s’agit pas de faire de la politique politicienne ».

« Abandon de responsabilité, incompétence…Sonko dissèque le fiasco », titre La Tribune.

De son côté, Rewmi Quotidien constate une « rentrée politique en pleine pandémie » et note que « l’union nationale (est) brisée par l’assouplissement » de l’état d’urgence.

« Le virus implose le consensus », renchérit Le Témoin, dans lequel journal Ousmane Sonko estime que « la gestion de la crise sanitaire, (c’est) un fiasco », là où Aminata Touré soutient que « le président de la République n’a subi aucune pression ».

Sud Quotidien s’intéresse à la réouverture des lieux de culte et indique que l’église et la mosquée omarienne disent non ».

En faits divers, Vox Populi revient sur le « meurtre rituel au quartier Darou Rahmane à Touba » et souligne que « Bara Touré a égorgé ses 2 fils, un chat noir…Et laissé un chien agonisant ».

Sur cette affaire des deux enfants égorgés à Touba, Libération donne « les aveux d’un papa-tueur » qui confie aux enquêteurs : « Oui, j’ai égorgé mes fils mais je ne sais pourquoi ».

« J’ai sacrifié mes deux fils. Après mon acte, je n’ai rien ressenti d’extraordinaire », dit Bara Touré dans L’Observateur.

Enseignement privé ivoirien : des enseignants d’un groupe perçoivent leur paie en dépit de l’impact de la Covid-19

Malgré la suspension des cours dans les universités et grandes écoles du fait de la Covid-19, impactant la situation économique de ce secteur d’activité, le Groupe Etic, a assuré mardi le paiement des salaires des enseignants et de l’ensemble de son personnel administratif.Les enseignants et l’ensemble du personnel administratif ont également reçu des kits sanitaires et alimentaires, sous les auspices du fondateur du Groupe Dao Abroulaye, qui a exprimé toute sa compassion aux enseignants en cette période difficile de crise sanitaire liée à la Covid-19.  

« Je tenais aussi à vous traduire publiquement mes remerciements pour le travail que vous avez eu à faire à Etic. Nous vous en serons toujours reconnaissants tout le temps que Dieu nous donnera de vivre », a dit M. Dao Abdoulaye, lors d’une sobre cérémonie. 

M. Dao s’est en outre appesanti sur les solutions innovantes entreprises par ses établissements durant l’arrêt des cours pour maintenir le niveau des étudiants et les raffermir en vue des examens à venir.  

De ce fait, les informaticiens et les développeurs d’applications du groupe ont mis en place une solution informatique innovante pour donner des cours à distance aux étudiants. Une initiative visant à poursuivre la formation des étudiants durant cette période d’arrêt  de cours.

Cet acte « marque aussi la contribution et l’engagement de notre administration auprès du gouvernement ivoirien pour lutter contre la propagation de la maladie à Covid-19 dans le pays », a poursuivi M. Dao Abroulaye.

Sangaré Souleymane, enseignant en communication visuelle, a salué cette action. Pour lui,  ce geste à l’endroit des enseignants, alors que plusieurs de leurs collègues n’ont plus de nouvelle de leurs employeurs depuis le déclenchement de cette pandémie est « salutaire et plein de symbole ».

« C’est le symbole de la loyauté envers le corps enseignant (…) Mais, il faut aussi ajouter que le paiement de ces salaires, qui aurait pu ne pas se faire au regard des difficultés que traverse l’ensemble des établissements privés, est une action citoyenne », a-t-il dit.  

Créé en janvier 2012, ce groupe d’enseignement privé est composé de sept établissements implantés à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Maison d’arrêt d’Abidjan : une «enquête en cours» après la «séquestration» d’un journaliste (Ministre)

Le ministère ivoirien de la justice et des droits de l’homme a diligenté une enquête qui « est en cours» en vue de faire la lumière sur l’affaire « Claude Dassé», un journaliste ivoirien qui aurait été séquestré, violenté et menacé de mort la semaine dernière par des gardes pénitentiaires de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA), la plus grande prison du pays.« (…) Le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, a instruit le procureur de la République près le Tribunal de Yopougon de diligenter une enquête, qui est en cours, en vue de faire la lumière sur cette affaire», rapporte un communiqué de ce département ministériel transmis mercredi à APA.

« En  tout état de cause, le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, tient à indiquer qu’une suite sera réservée aux conclusions de cette enquête», ajoute le communiqué signé par Bernard Kouassi, le directeur de cabinet du ministre Sansan Kambilé. 

Mercredi dernier, le journaliste ivoirien Claude Dassé  a affirmé avoir été séquestré, violenté et menacé de mort par des gardes pénitentiaires de la MACA alors qu’il y était dans le cadre d’une enquête journalistique sur cette prison.

Covid-19 : au Sénégal, le football reprendra ses droits en fin d’année

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF), dont le Comité d’urgence s’est réuni mercredi soir, a prévu de reprendre ses compétitions domestiques en novembre 2020.L’instance faîtière du foot sénégalais, dans un communiqué parvenu à APA, « après l’examen du contexte de la pandémie (Covid-19) qui devient de plus en plus inquiétante et la décision des autorités de prolonger l’état d’urgence, n’a pas jugé opportun de (poursuivre) dans l’immédiat les différents championnats ».

Selon la nouvelle programmation de la FSF, les championnats de Ligue 1, Ligue 2, Nationale 1, Nationale 2 et du football féminin (Divisions 1 et 2) devraient être bouclés au mois de novembre 2020.

La poursuite du championnat d’élite permettra entre autres de désigner les deux représentants du Sénégal dans les compétitions interclubs du continent à savoir la Ligue africaine des Champions et la Coupe de la Caf. Le championnat de Ligue 1 a été arrêté début mars à l’issue de la 13e journée. A ce moment-là,  Teungueth Football Club en était le leader incontesté avec 33 points au compteur.

Par ailleurs, la structure dirigée par Me Augustin Senghor a opté pour « la formule de Play off et Play down » afin que ces joutes se disputent dans les meilleurs délais. Dans le même ordre d’idées, elle prévoit de « terminer les championnats régionaux entre le 1er novembre et le 31 décembre 2020 sous forme de Play off ou de match à éliminatoire direct pour désigner les équipes qualifiées au tournoi de montée en Nationale 2 ».

Dans sa délibération, la Fédération Sénégalaise de Football a acté le report, jusqu’à la saison 2020/2021, de « toutes les compétitions des petites catégories et de beach soccer ». En outre, les fédéraux ont prorogé « les contrats entre clubs, joueurs et encadreurs jusqu’à la fin de la deuxième partie de la saison 2019/2020 ».

La FSF a également approuvé « la mise en place d’un plan de relance post Covid-19 du football sénégalais et du budget prévisionnel destiné à alimenter le fonds spécial créé à cet effet ».

Dans le but de soulager la souffrance des clubs professionnels, amateurs et certains groupements associés impactés par la crise sanitaire, l’instance faîtière du foot sénégalais leur a alloué « une subvention sur fonds propres en attendant la mobilisation des appuis de l’Etat, de la Fifa (Fédération internationale de football association) et de la Caf (Confédération africaine de football) ».

Covid-19: l’Eglise du Sénégal maintient la suspension des messes publiques

La Province ecclésiastique de Dakar a décidé, dans un communiqué reçu mercredi soir à APA, de ne pas mettre fin aux dispositions en vigueur dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, notamment la suspension des messes à caractère public.

« Nous avons encore aujourd’hui la lourde responsabilité de nous adresser à vous, dans l’urgence du moment, au sujet de la position de l’Eglise du Sénégal dans la gestion de cette maladie du coronavirus », ont solennellement déclaré les Evêques du Sénégal.

Ces derniers, voulant « rester fidèles à (leur) devoir de protéger partout et en toutes circonstances la santé et la vie des populations », ont convenu de maintenir « toutes les dispositions (de prévention) déjà prises » compte tenu de l’évolution de la Covid-19 au Sénégal.

Pourtant, le président de la République Macky Sall a annoncé la réouverture des lieux de culte, non sans poser certaines conditions. Mais le chef de l’Etat, dans son message à la nation du 11 mai dernier, a soutenu ceci : « plus que jamais, la responsabilité de chacune et de chacun de nous est engagée ».

Ainsi, les Evêques de la Province ecclésiastique de Dakar demandent « à tous de vivre en conséquence ». De ce fait, les religieux invitent les fidèles « à entretenir (leur) vie de foi, à travers les moments de prière en famille, dans un esprit de communion spirituelle avec l’Eglise Universelle ».

Poursuivant, Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’Archevêque de Dakar, qui s’exprime au nom des Evêques de la capitale, a réconforté les chrétiens : « Avec vous, nous, vos Pasteurs, Evêques et Prêtres, restons en communion intime de cœur et d’esprit, spécialement quand nous disons la Sainte Messe en privé à vos intentions et à travers nos différentes célébrations qui vous sont accessibles par les médias ».

Enfin, les Evêques encouragent les fidèles « à tenir ferme dans les efforts déjà consentis » afin de « venir à bout de la Covid-19 », tout en les exhortant à éviter « les déplacements non nécessaires et (à respecter) les gestes barrières ».

Covid-19: le Cames lance le Prix Macky Sall, doté de 60 millions FCFA

Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) a lancé un appel à projets dont le but est de « fédérer », par le Prix Macky SALL, financé à hauteur de 60 millions FCFA, « les nombreuses initiatives liées à la pandémie » de Covid-19 dans son espace.Cette décoration, comprise dans le Fonds Macky Sall pour la Recherche (FMSR), vivra ainsi sa première édition. Face à la pandémie de Covid-19, le Secrétariat général du Cames dit avoir « anticipé » son lancement aux fins de mobiliser sa communauté scientifique pour accélérer la réflexion, tout en mettant en œuvre des « actions multiformes concrètes » dans la riposte.

Le concours cible les enseignants-chercheurs, les chercheurs et les doctorants des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR) de l’espace Cames, affiliés à un des Programmes Thématiques de Recherche (PTRC), renseigne un communiqué reçu mercredi à APA.

Ouvert depuis lundi 11 mai, le dépôt des candidatures sera clôturé le 31 mai prochain et les résultats connus cinq jours plus tard, soit le 5 juin.

Concrètement, un « financement exceptionnel » de 60 millions FCFA est disponible pour accompagner un « projet fédérateur », qui aura satisfait toutes les exigences du présent appel, souligne le document. Le versement de ce montant sera « étalé sur 18 mois », durée du projet.

Les candidats doivent joindre dans leurs dossiers une vidéo de présentation du projet, son résumé exécutif et sa description détaillée.

L’idée de création du FMSR, Cames Horizon 2015-2019, a été lancée à l’issue des deuxièmes Journées Scientifiques du Cames (JSDC2), organisées à Dakar, au Sénégal, en novembre 2015. Le Fonds est compétitif et correspond au don de 500 millions FCFA que son parrain, le président de la République du Sénégal, a octroyé en soutien au Plan Stratégique de Développement (PSDC), selon un document explicatif.

Par ailleurs, l’appel à projets veut « amener les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’Espace Cames à travailler en réseaux multi-pays, mutualisant les moyens locaux et internationaux, pour trouver une façon innovante d’aborder sous tous les angles, la problématique (de la) Covid-19 et faire en sorte que l’expertise des promus du Cames plaide par les faits, en sa faveur ».

Le Conseil note également que l’essentiel de la subvention apportée ne concerne que le financement des missions, les frais de terrain et le traitement de quelques données importantes et fondatrices, sous réserve de l’accord préalable du Cames, si aucune solution de mutualisation endogène de moyens n’est envisageable.

Il ajoute qu’aucun équipement informatique autre que du petit matériel, à titre de consommable, ne peut être financé par la subvention.