Maroc : Le secteur automobile durement pénalisés par l’épidémie du coronavirus

Les concessionnaires automobiles ont été durement pénalisés par l’épidémie du coronavirus. Durant le mois d’avril dernier, les ventes de véhicules se sont effondrées de -88,5% pour les voitures particulières, a souligné l’Association des Importateurs de Véhicules Automobiles Montés (AIVAM).En raison du «Covid-19» et de l’état d’urgence sanitaire, l’activité est presque complètement à l’arrêt avec seulement 1.238 voitures vendues

Depuis le début de l’année, le cumul des ventes affiche une baisse de -37,39% comparée à 2019 avec 29.788 voitures personnelles vendues contre 47.577 une année auparavant. En outre, les immatriculations ont chuté de 61,66%, à 6.305 en mars dernier.

Selon, le président de l’AIVAM, Adil Bennani « dès l’annonce de l’état d’urgence sanitaire et le confinement obligatoire, les gens n’étaient plus dans des dispositions qui leur permettent de penser aux véhicules. Une situation qui a fortement impacté la fin du mois ».

Deux à trois semaines après, le choc émotionnel du confinement absorbé, les clients ne pensaient plus à l’approvisionnement alimentaire d’urgence, mais plutôt à la manière de gérer leur quotidien vital, a-t-il ajouté.

Covid-19: Aide médicale du Maroc à la Guinée et au Burkina Faso

Le Maroc a envoyé des masques de protection  à la Guinée et au Burkina Faso  pour lutter contre la propagation de la pandémie de coronavirus, rapporte vendredi la presse marocaine Ainsi, la compagnie marocaine Royal Air Maroc a effectué des vols à Ouagadougou (Burkina Faso)  et à Conakry pour acheminer les masques de protection à ces deux pays de l’Afrique de l’Ouest, selon des médias électroniques marocains.

 Depuis le mois de mars, le Royaume s’est lancé dans la fabrication de masques grand public 100 % marocains. Sous l’impulsion du ministère de l’industrie et grâce aux subventions du fonds spécial d’urgence abondé par l’Etat et par des donations, dix-neuf usines de textile locales se sont reconverties pour produire des unités à partir de matériau non tissé.

Avec 7 millions de masques produits par jour, le Maroc est parvenu à satisfaire la demande locale, et aspire à exporter 50 % de sa production à l’international.

Covid-19: « l’Afrique doit adopter une approche panafricaine » (expert)

Les gouvernements africains doivent adopter une approche panafricaine pour lutter ensemble contre la pandémie du Covid-19 selon un ancien fonctionnaire de l’Organisation des nations unies pour l’enfance (UNICEF) qui s’est exprimé dans un entretien avec APA.Jeggan Grey-Johnson, responsable de la communication au sein du Projet de suivi et de plaidoyer pour la gouvernance en Afrique (AfriMAP), a déclaré à l’Agence de presse africaine (APA) qu’il est difficile de voir le continent dans son ensemble devenir un épicentre où les infections seraient plus probablement fortement concentrées dans une ou deux de ses régions.

D’où la nécessité pour les gouvernements africains d’élaborer une approche panafricaine pour lutter ensemble contre la pandémie.

Selon l’ancien fonctionnaire de l’UNICEF, ce n’est pas le Covid-19 en lui-même qui est un problème, mais les conséquences sur d’autres secteurs non liés à la santé, comme le tourisme.

« Il en résultera le chaos, l’aggravation de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire, un aventurisme militant, des régimes illégitimes, une crise constitutionnelle, un détournement généralisé de fonds d’urgence… pour ces raisons, nos systèmes de santé ne pourront pas faire face », prévient cet expatrié gambien basé en Afrique du Sud.

 Selon lui, les systèmes de santé ne s’effondrent pas seulement en Afrique sous le poids des cas du Covid-19, ce qui rend difficile la capacité du continent à faire face et à gérer la pression croissante. 

 « Par exemple, dans mon pays natal, la Gambie, il n’y a pas de système de santé viable et ailleurs en Afrique, au moins 25% des systèmes de santé sont ruinés. Seuls 20% ont une capacité fonctionnelle en temps normal. L’Afrique du Sud a le meilleur système et même eux ne sont pas prêts. Récemment, une injection d’un demi trillion de rands a été annoncée, des hôpitaux de campagne sont en cours de construction mais le tableau est sombre », souligne-t-il. 

 Les systèmes de santé individuels étant paralysés pour de nombreuses raisons, le Dr Matshidiso Moeti, chef de la Région Afrique de l’OMS, avertit dans une étude récente que seule une stratégie proactive pourrait sauver le continent de la probabilité que le Covd-19 fasse partie de la vie des gens de façon permanente au cours des prochaines années.

 Pour Jeggan Grey-Johnson, « la seule voie de salut est la résolution de cette pandémie, de sorte que nos risques, nos investissements et nos charges soient partagés. Sinon, la résurgence à l’automne (septembre-novembre puis en hiver) sera terrible », prévient-il.

 Alors que de plus en plus de pays africains commencent à assouplir les mesures de confinement adoptées il y a quelques semaines pour endiguer la vague d’infections, ils réalisent à quel point ces restrictions ont été efficaces pour stopper le virus et éviter un scénario dans lequel les crises dans leur secteur de la santé n’auront pas d’effets sur tous les secteurs de l’économie.       

Toutefois, une étude de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA) fait des projections pour le moins terrifiantes avec un scénario désespéré dans lequel plus de 1,2 milliard d’Africains seraient infectés si les bonnes mesures ne sont pas prises pour empêcher la maladie de se propager plus loin sur le continent.

L’OMS affiche ses craintes sur l’Afrique

 C’est un chiffre stupéfiant compte tenu des 1,3 milliard d’habitants que compte l’Afrique.

 Il y a quelques jours, l’OMS avait soutenu que nouveau coronavirus (Covid-19) pourrait faire plus de 190.000 morts en Afrique d’ici an, faisant du continent l’épicentre de la pandémie, prévient l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 Le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ont également émis des avertissements similaires dans un passé récent, mais comment un tel scénario est-il possible dans un continent où la pandémie connaît une évolution lente ?

 Actuellement, avec 60.000 cas confirmés et un peu plus de 2000 décès dus à la pandémie, le continent surprend les observateurs en ne représentant qu’une fraction des trois millions d’infections au Covid-19 à travers le monde.

Depuis que le virus a fait son apparition à Wuhan, en Chine, en décembre dernier, l’Afrique a surpris plus d’un avec un taux d’infection plus lent que prévu par rapport autres régions du monde

 Selon l’OMS, l’expérience acquise dans la lutte contre les grandes maladies du passé, comme le virus Ebola, en particulier en Afrique de l’Ouest, est considérée comme un facteur important de la lenteur de la transmission sur le continent.

 Mais l’OMS prévient que d’ici la fin de l’année, tout cela pourrait changer, avec une projection de 10 millions de cas confirmés sur le continent.

 Des projections qui soulèvent quelques inquiétudes s’agissant de la capacité de l’Afrique à résister à l’épidémie. Un continent qui serait de facto avec de tels chiffres macabres, le nouvel épicentre de l’épidémie. 

 Mais ce scénario tant redouté peut-il arriver dans les 54 pays du continent? 

Force est de constater que la plupart des pays africains ont des systèmes de santé qui manquent de ressources. Ils sont très peu outillés pour faire face à certaines pandémies comme celles qui se sont produites par le passé comme Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014.

Un test négatif au Covid-19 désormais exigé pour sortir ou entrer dans le Grand Abidjan

Un test négatif au Covid-19 est désormais exigé à toute personne désireuse de sortir ou entrer dans le Grand Abidjan, épicentre de la maladie à Coronavirus en Côte d’Ivoire, a annoncé vendredi le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé.Ceux qui sont à l’intérieur peuvent venir à Abidjan « sous réserve d’être un porteur saint parce que le Grand Abidjan est isolé », a dit M. Diomandé, indiquant que pour « rentrer dans le Grand Abidjan, il faut une autorisation et être saint », lors d’un point de presse gouvernemental sur le Covid-19.  

« Pour ceux qui veulent se déplacer pour leurs activités, ils doivent prouver qu’ils ne sont pas porteur, de la même manière que ceux qui sont à Abidjan et qui veulent sortir d’Abidjan, il faut qu’ ils prouvent qu’ ils ne sont pas porteurs de la maladie à Coronavirus », a-t-il précisé.  

Le général Vagondo Diomandé a relevé que « les laissez-passer continueront d’être délivrés » mais selon cette nouvelle condition qui est instaurée. « Tous ceux qui demanderont des laissez-passer devront prouver par un test négatif leur état de santé dans le cadre du Covid-19 ».   

« Il faut que cela soit très clair, vous pouvez obtenir des laissez-passer mais à condition que vous fournissez un document de dépistage du Covid-19 », a martelé le ministre ivoirien de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé.   

Concernant le Grand Abidjan, toutes les interdictions pour éviter la propagation du Covid-19 continuent d’avoir cours, même si le couvre-feu est assoupli, a-t-il poursuivi. Les horaires du couvre-feu s’étendent désormais de 23h à 4h du matin, à compter du 8 mai 2020.  

L’intérieur du pays n’a pas connu de nouveaux cas de Covid-19 depuis plus d’une semaine, tu te chose qui a conduit les autorités ivoiriennes à la levée des restrictions sanitaires. Les bars, restaurants, boîtes de nuit et les lieux de spectacles peuvent désormais reprendre leurs activités. 

Covid-19 : l’Etat ivoirien insiste sur les mesures barrières lors des cultes

Les mesures barrières visant à casser la propagation du Covid-19 en Côte d’Ivoire, restent en vigueur dans les lieux de culte et autres, suite à l’extension des rassemblements de personnes à l’intérieur du pays, de 50 à 200 au maximum, selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile , Vagondo Diomandé.Vu l’absence de nouveaux cas de Covid-19 à l’intérieur du pays depuis plus d’une semaine, les autorités ivoiriennes y ont élargi les rassemblements de personnes. La limitation du nombre de personnes qui peuvent désormais se rassembler est de 200 personnes au maximum.   

« Je voudrais que les responsables des cultes puissent s’en inspirer pour conduire leur office parce que je ne pourrais pas dire ici à la place d’un imam ou d’un prêtre ce qu’il y a lieu de faire », a dit le général Vagondo Diomandé , lors d’un point de presse gouvernemental sur le Covid-19.  

« Non seulement le nombre de personnes autorisées à se rassembler ne doit pas dépasser 200, mais il y a la mesure de distanciation sociale à respecter », a-t-il fait savoir, insistant qu’il faut qu’entre chaque individu, il y ait un minimum d’un mètre, l’organisation étant laissée à l’appréciation des exploitants des cultes.  

Dans un message à la nation le chef de l’Etat a déclaré jeudi qu’à l’intérieur du pays les mesures de restriction de rassemblements de populations, initialement plafonnées à 50 personnes, passent dorénavant à 200 personnes. Toutefois, les mesures de distanciation physique et de protection devront être scrupuleusement respectées. 

Concernant le Grand Abidjan les mesures de restriction, à savoir, la fermeture des restaurants, maquis, bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle, les rassemblements de populations de plus de 50 personnes, restent en vigueur, a-t-il souligné.  

Le port du masque dans le Grand Abidjan,  rendu obligatoire, fait l’objet d’un contrôle systématique dans les lieux publics, notamment les marchés et centres commerciaux ainsi que les véhicules de transports en commun terrestres et fluvio-lagunaires, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19.  

Covid-19 : le président Sud-africain gracie 19.000 prisonniers

Quelque 19.000 prisonniers sud-africains seront graciés dans le cadre des efforts déployés par le pays pour décongestionner les prisons surpeuplées pendant la pandémie de coronavirus, a déclaré vendredi le président Cyril Ramaphosa.

 Les personnes libérées sur parole seront toutefois des prisonniers à faible risque qui purgent les cinq dernières années de leur peine, a déclaré le président.

 La libération conditionnelle exclut les détenus condamnés à la prison à vie ou purgeant des peines pour des crimes graves à caractères sexuels, meurtre et tentative de meurtre, la violence sexiste et la maltraitance des enfants.

 Les détenus libérés doivent purger le reste de leur peine dans le cadre de ce que l’on appelle le programme de correction communautaire.

 « Le président a pris cette mesure en réponse à un appel des Nations unies à tous les pays pour réduire les populations carcérales afin que des conditions de distanciation sociale et d’auto-isolement puissent être observées pendant cette période », a déclaré la présidence.

 L’Afrique du Sud a une population carcérale de 155 000 personnes, mais 172 prisonniers et leurs gardiens auraient été testés positifs pour le coronavirus.

 Aucun des prisonniers touchés n’est cependant mort de la maladie, qui a tué 161 Sud-Africains sur 8 232 cas confirmés de la maladie à la date de vendredi.

Malawi: la Cour suprême déboute le président Mutharika

La Cour suprême du Malawi a rejeté vendredi l’appel du président Peter Mutharika et de la commission électorale du pays contre une décision antérieure annulant le résultat des élections présidentielles de l’année dernière qui avait donné la victoire à Mutharika.

Le tribunal supérieur a confirmé un jugement de la Cour constitutionnelle du 3 février qui avait constaté des irrégularités généralisées de la part de la Commission électorale du Malawi (MEC) dans le déroulement des dernières élections présidentielles tenues en mai 2019 et avait déclaré nul le résultat des élections.

 Le tribunal inférieur avait ordonné la tenue d’un nouveau scrutin présidentiel dans un délai de 150 jours.

 Mutharika et la MEC ont cependant fait appel de cette décision devant la Cour suprême, arguant que la juridiction inférieure avait commis une erreur dans sa décision.

 La décision de la cour de vendredi signifie que le pays devra procéder à une nouvelle élection présidentielle prévue pour le 2 juillet.

Covid-19 : les ports namibiens ouverts aux voisins enclavés – (président)

La Namibie maintiendra ses ports ouverts au commerce international afin d’aider ses voisins à poursuivre leurs échanges commerciaux malgré les mesures de restrictions imposées dans la plus part des pays à cause de la pandémie de coronavirus, a déclaré vendredi le président Hage Geingob.Dans un discours prononcé devant les chefs d’État et de gouvernement des pays voisins d’Afrique australe, M. Geingob a déclaré que la pandémie de Covid-19 a mis en évidence « l’interdépendance et l’interconnexion qui existent entre nous en tant que voisins ».

 « La Namibie gardera ses ports ouverts afin de faciliter la circulation des marchandises vers les voisins enclavés et au-delà », a-t-il déclaré lors d’une réunion par visioconférence convoquée par le président sud-africain Cyril Ramaphosa en sa qualité de président de l’Union africaine.

La réunion a été organisée pour discuter des interventions de l’UA afin d’aider les États membres à faire face à la pandémie de Covid-19.

La Namibie dispose de deux ports qui traitent les importations et les exportations de marchandises et qui desservent l’industrie de la pêche.

 Le seul port en eau profonde est celui de Walvis Bay dans la région d’Erongo, tandis que l’autre port est celui de Luderitz dans la région de Karas.

 Le port de Walvis Bay est situé sur la côte ouest de l’Afrique et offre une voie de transit plus facile et beaucoup plus rapide entre l’Afrique australe, l’Europe et les Amériques.

 Le port de Lüderitz est situé sur la côte sud de la Namibie et dessert le sud de la Namibie tout en donnant accès aux marchés du Cap Nord de l’Afrique du Sud.

CovId-19: l’UA intensifie la lutte contre la pandémie- (Ramaphosa)

L’Union africaine a jusqu’à présent recueilli plus de 60 millions de dollars pour intensifier ses efforts dans la lutte contre la pandémie de coronavirus, a déclaré vendredi le président de l’UA et président sud-africain Cyril Ramaphosa.S’adressant à ses homologues des pays d’Afrique australe, M. Ramaphosa a déclaré que la majeure partie des fonds servirait à soutenir les interventions des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies.

 « À ce jour, nous avons réussi à lever 25 millions de dollars pour le Fonds de réponse et 36,5 millions de dollars supplémentaires pour les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies », a révélé M. Ramaphosa lors de la réunion virtuelle organisée avec les chefs d’État et de gouvernement des pays voisins tels que le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe.

 Il a déclaré que cinq envoyés spéciaux Covid-19 de l’UA récemment nommés assurent le suivi des promesses déjà faites ainsi que la mobilisation d’un soutien international supplémentaire et font campagne pour une participation internationale à l’intervention économique de l’UA dans le cadre du Covid-19.

 Les cinq envoyés sont Ngozi Okonjo-Iweala du Nigeria, Donald Kaberuka du Rwanda, Tidjane Thiam de Cote d’Ivoire, Trevor Manuel d’Afrique du Sud et Benkhalfa Abderrahmane d’Algérie.

 Selon le président de l’UA, la réponse à l’appel à l’aide internationale lancé par l’organisation continentale a été généralement positive, les différents partenaires ayant pris des engagements, proposé des mesures d’allégement de la dette et apporté un soutien concret sous forme de fournitures médicales.

 « Alors que la Banque mondiale et le FMI (Fonds monétaire international) ont soutenu une suspension de la dette pendant 9 mois, nous pensons que, étant donné l’ampleur des dégâts anticipés, nous aurons besoin d’une suspension de la dette pendant deux ans », a-t-il déclaré.

 Notant que l’un des plus grands défis auxquels le continent est confronté est l’accès aux équipements de protection personnelle, le président de l’UA a déclaré avoir nommé l’homme d’affaires zimbabwéen Strive Masiyiwa « pour aider aux efforts visant à trouver des équipements de protection personnelle pour la région et le continent ».

 « J’ai également pris contact avec les dirigeants de divers pays, tels que Cuba, la Chine, la Russie, la France, le Canada et les États-Unis pour demander un soutien pour le continent ».

 La réunion virtuelle a eu lieu alors que le CDC Afrique a annoncé qu’à la date de vendredi, l’Afrique avait enregistré 54 027 cas de coronavirus, avec 2 074 décès et 18 636 guéris.

 Plus de 8.800 soit 16% de ces cas ont été enregistrés en Afrique australe, qui se classe au troisième rang des régions du continent les plus touchées l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest.

Maroc/Covid-19 : Lancement d’une plateforme de communication entre citoyens et forces de l’ordre

Une plateforme de communication entre citoyens et forces de l’ordre a été lancée pat la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avec pour objectifs de signaler les comportements et faits qui transgressent les mesures de l’état d’urgence sanitaire, en vigueur au Maroc depuis le 20 mars dernier.Cette plateforme intervient dans le cadre des efforts de la DGSN dans la mise en place de mécanismes interactifs visant à instaurer une communication instantanée avec les citoyens et à faire participer les internautes dans l’effort national de lutte contre la propagation de la pandémie de nouveau coronavirus.

Conçue et programmée par des experts et ingénieurs relevant de la DGSN, cette plateforme repose sur la collecte automatisée de données fournies par les citoyens sur des cas de transgression et les transmet instantanément et 24h/24 aux salles de commandes et de coordination qui les exploitent à leur tour, pour orienter les patrouilles et unités chargées sur le terrain de veiller à l’application des mesures de confinement sanitaire.

A l’instar des critères de sécurité et de transparence utilisés pour surveiller les déplacements exceptionnels des citoyens, un intérêt particulier a été porté, au niveau de ce portail, à la protection et au respect des données personnelles des utilisateurs.

Le lancement de cette plateforme intervient après les résultats positifs réalisés suite à l’utilisation de l’application de surveillance des déplacements exceptionnels des citoyens, qui mise sur la collaboration sérieuse et positive des internautes avec les services de sûreté.