Ghana : une banque octroie 5 millions de dollars pour des médicaments anti-Covid-19

La filiale ghanéenne de l’agence de crédit EXIM Bank a annoncé sa collaboration avec le Centre de recherche et de produits pharmaceutiques, affirmant qu’elle va lui accorder cinq millions de dollars pour produire localement de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine.Alors que certains pays africains intensifient leurs efforts pour trouver le remède à la pandémie, EXIM Bank a déclaré qu’elle était prête à donner cette somme à la succursale du groupe Tobinco pour développer au Ghana ce traitement pharmaceutique contre le coronavirus, rendu célèbre par l’infectiologue français Didier Raoult.

 « EXIM Ghana a été très impressionnée par l’utilisation par Tobinco d’une précédente subvention accordée au groupe et, par conséquent, était prête à avancer un nouveau montant de 5 millions de dollars pour aider à lutter contre la pandémie dans le pays », a déclaré le président de son conseil d’administration, Kwadwo Boateng Genfi, en marge d’une visite au Centre de recherche et de produits pharmaceutiques. 

 Par ailleurs, a-t-il ajouté, sa structure s’intéresse beaucoup aux efforts ghanéens pour contenir la pandémie

 Selon le journal The Daily Graphics de ce lundi, les patients du Covid-19 traités avec l’hydroxychloroquine et l’azithromycine se rétablissent rapidement même si les médicaments ne sont pas disponibles à grande échelle dans le pays.

 De plus, le coût du médicament a augmenté en flèche sur le marché international. 

 Néanmoins, beaucoup de pays continuent de l’utiliser pour soigner leurs patients. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) se montre toujours sceptique, justifiant sa position par le fait qu’elle n’a pas toutes les preuves de l’efficacité de l’association hydroxychloroquine et azithromycine contre le Covid-19.

 Ce traitement divise au-delà des scientifiques, les politiciens. Aux États-Unis, pays qui enregistre le plus de cas et le plus endeuillé au monde, le président Donald Trump a très tôt exhorté les médecins à prescrire de l’hydroxychloroquine aux patients atteints de Covid-19, convaincu de son efficacité. 

 Mais le docteur Anthony Fauci, éminent médecin américain spécialiste des maladies infectieuses, a averti qu’il n’y avait pas de preuve concluante pour appuyer cet argument. 

Côte d’Ivoire: création d’une organisation des chorégraphes, danseurs et circassiens

Portée à maturité durant la période de pandémie liée au Covid-19, l’Organisation ivoirienne des chorégraphes, danseurs et circassiens (OICDC), vient de voir le jour sous la ferrure de Georges Momboye, directeur du Ballet national, en vue de fédérer les synergies des acteurs du secteur.Pour Georges Momboye, directeur du Ballet national et président de l’OICDC,  « il est temps (pour les chorégraphes, danseurs et circassiens) de se regrouper autour d’un idéal pour émerger avec succès au sein d’une organisation commune ».

Chorégraphe international, Georges Momboye, a fait le constat que les danseurs et chorégraphes qui sont toujours en première ligne lors des grands événements et spectacles, n’ont pas de véritable plate-forme en Côte d’Ivoire pour vendre leurs œuvres et leurs arts.   

Au Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), dit-il, « vous verrez qu’il y a à peine 4 à 5 chorégraphes inscrits, il n’existe pas d’outils véritables pour récolter les droits des danseurs proprement dits ».

Du coup, les chorégraphes et les circassiens qui devaient bénéficier du même droit que les musiciens se retrouvent lésés. Et la situation de  crise du Covid-19  a montré les faiblesses du secteur de la danse.

Il fait observer que même les 500 millions de F cfa déboursés par l’Etat de Côte d’Ivoire dans le contexte de la crise du Covid-19 pour soutenir la culture et les arts, les danseurs n’en ont pas bénéficié.

 Selon le président de l’OICDC, il y a de ce fait urgence. L’organisation vise à repositionner les chorégraphes, danseurs et circassiens dans le monde des arts vis-à-vis de la tutelle, des institutions, des organisateurs de spectacles.

 Désormais, avec cette organisation tous les acteurs du secteur de la danse et du cirque, ont une plateforme  pour les organiser et les mettre en confiance dans l’optique de recueillir facilement leurs droits.

Le Burida facilite la collecte des droits dans tout espace qui fait usage d’œuvre discographique. Mais qu’en est-il pour le chorégraphe, le danseur où même le circassien, s’interroge-t-il.

« Nonobstant les droits voisins, il manque au Burida un outil de vérification à ce niveau pour que cela soit répertorié et recueilli pour permettre aux acteurs de ce secteur d’en bénéficier », relève M. Momboye. 

« Nous voulons donc faciliter la tâche au Burida en se positionnant comme son  interlocuteur en matière de danse, de cirque et de chorégraphie en Côte d’Ivoire », dit-il ouvertement.

Outre la défense des droits des auteurs chorégraphes, danseurs interprètes et circassiens, l’OICDC envisage de réorganiser le secteur de la danse et des arts du cirque en prenant en compte ceux évoluant en Occident, en Afrique et promouvoir la danse, les arts du cirque dans le pays.

Tout chorégraphe professionnel, qui a déjà fait ses preuves sur scène, et qui est auteur d’œuvres existantes, peut adhérer à l’organisation. De même les danseurs ou circassiens appartenant ou non  à une compagnie.

L’OICDC jouit par ailleurs de la caution de la tutelle, le ministère de la Culture et de la Francophonie, dans cette quête d’apporter un nouvel élan au secteur de la danse en Côte d’Ivoire.

« J’ai été récemment reçu en audience par notre ministre, le Dr Raymonde Goudou (…) J’ai présenté nos objectifs », a-t-il poursuivi, avant de souligner que la ministre les a encouragés dans ce sens.

L’organisation projette de proposer une semaine nationale de la danse plurielle sur toute l’étendue du territoire, après la levée des restrictions sanitaires liées au Covid-19. Et, ceci en hommage aux Ivoiriens après avoir traversé cette période de crise.

Lancement d’une campagne de sensibilisation dans les marchés d’Abidjan contre le Covid-19

Le Groupe des organisations féminines pour l’égalité Homme -Femme (GOFEHF), une organisation de la société civile ivoirienne, a lancé lundi à Abidjan une campagne pour sensibiliser les femmes dans les marchés du district autonome d’Abidjan contre la maladie à Covid-19. « C’est pour jouer sa partition que le GOFEHF, avec l’appui des personnes de bonne volonté, a initié cette campagne de sensibilisation des acteurs et actrices intervenant dans les marchés des 13 communes du district d’Abidjan. Nous avons voulu à travers ce projet apporter notre contribution à la lutte contre le Covid-19 en sillonnant les différents marchés du district», a expliqué, Rachel Gogoua, la présidente de cette ONG dans un discours de lancement.

 Selon Mme Gogoua, ces femmes seront sensibilisées afin qu’elles transmettent à leur tour ce message aux usagers des marchés. Du matériel de protection composé de seaux, de savon, de gel et dépliants seront remis et des affiches  seront collées dans ces lieux et autres endroits publics», a-t-elle indiqué soulignant que les équipes de mise en œuvre de cette campagne sont au nombre de dix  à raison de trois  personnes par équipe.

 «Les attitudes d’indifférence ou d’insouciance face au coronavirus font de vous un grand danger pour vous et un danger pour les autres», a dit Mme Gogoua aux populations estimant que « c’est par la solidarité et le civisme que notre pays devra son salut face à cette pandémie ».

 La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1432 cas confirmés de maladie à COVID-19 dont 693 guéris et 17 décès.

La technologue du digital, seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activités (experte marocaine)

Propos recueillis par Hicham Alaoui –
La digitalisation et l’usage des TIC se sont désormais imposés comme le seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activité tout en respectant les règles de distanciation dictées par cette crise sanitaire sans précédent liée au COVID-19, a soutenu l’experte marocaine, Aatimad Zahidi, ex-députée et ingénieure en Informatique.« La pandémie du Coronavirus a plongé le monde dans une crise sanitaire, économique et sociale sans précédent, menaçant de paralyser son système productif.  La digitalisation et l’usage des TIC se sont imposés comme le seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activité tout en respectant les règles de distanciation dictées par cette crise sanitaire », a estimé Mme Aatimad Zahidi dans une interview exclusive avec APA.

Le recours à cette technologie du digital s’est illustré par le développement du télétravail et les réunions via visio-conférence mais également dans le domaine moins connu du travail diplomatique que ce soit en Afrique ou ailleurs, a fait savoir cette Doctorante en Droit international public.

Pour ce qui est la diplomatie digitale en Afrique à l’aune de la pandémie, l’experte marocaine a rappelé que depuis l’avènement du règne du Roi Mohammed VI, la politique étrangère du Maroc a placé l’Afrique au cœur de ses préoccupations à travers une coopération Sud-Sud, mettant son expérience et son savoir-faire au service des pays africains.

Ainsi, plus de 1.000 accords dans différents domaines notamment celui de la digitalisation, a-t-elle relevé, notant que  le Maroc, avec son écosystème autour de la fabrication de la fibre optique et dédié aux nouvelles technologies, fait « figure de leader ».

Interrogée sur l’impact des visio-conférences sur le processus de la négociation, Mme Zahidi a fait observer que les rencontres « face to face »  et le « cercle diplomatique » sont en général le théâtre privilégié du processus de négociation.

Selon elle, cette pratique traditionnelle tant prisée par les diplomates a dû être mise en veille par les règles prudentielles de distanciation pour laisser la place aux rencontres visuelles permises par les nouvelles technologies.

Il va sans dire que l’urgence de la concertation internationale et des échanges quasi-quotidiens entre les Autorités gouvernementales a consacré la pratique de la visioonférence permettant une gestion de crise optimale, a-t-elle enchainé. 

Et d’étayer que le monde diplomatique comme le reste des acteurs économiques s’est adapté à cette nouvelle ère, chose pour laquelle ce monde est en passe d’instaurer ses nouveaux outils de négociation en les ajustant et en les règlementant.

« A terme, les rencontres en présentiel, plus prisées par tout diplomate car consacrant sur le terrain son métier, pourront être le théâtre final du long processus de négociation qui aura été réalisé à distance, permettant ainsi un gain de temps et de ressources inestimables », a commenté l’experte marocaine.

Certes, dans le domaine des affaires, la visioconférence a permis d’abolir les distances en vue d’améliorer la productivité et de réduire les coûts et, à ce titre, elle est devenue une pratique commune au sein des entreprises multinationales, a-t-elle souligné.

« Cette tendance est confirmée par des études et des rapports au niveau international. En effet, elle a réduit le temps et le coût du transport ainsi que les budgets dédiés aux prestataires de l’événementiel », a poursuivi Mme Zahidi.

Et comme toute technologie renferme des répercussions négatives sur des secteurs gravitant dans son écosystème, la visio-conférence a introduit de nouvelles contraintes dans le marché des entreprises de communication et d’évènementiels les obligeant à s’adapter à la nouvelle situation.

Incontestablement, l’impact n’est pas négligeable sur leurs carnets de commande, les obligeant par la même occasion à innover et à se renouveler, a-t-elle relevé.

« Aujourd’hui l’espace virtuel se présente comme le seul espoir pour les organisations humaines dans le monde post-Covid19. Il serait recommandé de saisir cette occasion, et d’adopter ces nouvelles techniques voire d’en faire un espace maîtrisé », a recommandé sans ambages l’experte marocaine.

Covid-19: Madagascar mise sur le potentiel économique de l’Artemisia

Le président malgache Andry Rajoelina encourage, en raison de sa forte valeur sur le marché, la culture de l’Artemisia utilisée dans son pays pour le traitement du coronavirus.Madagascar a puisé l’Artemisia dans sa pharmacopée afin de fabriquer le Covid-Organics prescrit à titre préventif et curatif. Et c’est le chef de l’Etat lui-même qui assure, à grand renfort de tweets, la promotion du « remède » de la Grande île.

Andry Rajoelina souhaite dorénavant que l’on cultive davantage l’Artemisia dans son pays puisque sa valeur en tonne est de « 3000 dollars contre 350 pour le riz ». Actuellement, Madagascar a une capacité de production de 3000 tonnes d’Artemisia par an.

Le président malgache, persuadé que « l’heure de la solidarité africaine » a sonné, s’est entretenu par visioconférence avec plusieurs de ses homologues du continent pour promouvoir le Covid-Organics, consommable en décoction et en tisane.

D’ailleurs, une délégation bissau-guinéenne s’est récemment rendue dans l’île rouge pour récupérer des lots d’Artemisia destinés aux quinze pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao).

Andry Rajoelina a fait, hier soir, le point sur l’épidémie de coronavirus avant d’annoncer une batterie de mesures visant à consolider la résilience de son pays face au virus.

Parmi les principales mesures prises par M. Rajoelina, figurent la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour une durée de 15 jours et la prolongation de la fermeture des écoles sauf pour les classes d’examen.

La suspension de tous les vols (internes et internationaux) et la fermeture des frontières maritimes pour les passagers sont également maintenues. En outre, le port du masque est obligatoire sur l’ensemble du territoire.

« Tout contrevenant sera puni par une demi-journée de travail d’intérêt général et la mise en fourrière du véhicule pour les chauffeurs de bus et de taxi-brousse », prévient le chef de l’Etat.

Ce dernier renouvelle « toutes les mesures en vigueur » dans les régions les plus touchées à savoir Atsinanana, Analamanga, Alaotra Mangoro et Haute Matsiatra. Pour les autres zones, Andry Rajoelina autorise « l’ouverture des lieux de culte à condition de respecter la distance d’un mètre entre les fidèles (et celle) des établissements de restauration ».

Ces décisions ne constituent qu’un assouplissement des restrictions de liberté car les rassemblements de plus de 50 personnes mais aussi les évènements culturels, familiaux et sportifs restent interdits.

A ce jour, Madagascar compte 149 patients du Covid-19 dont 99 guéris et un seul cas grave. Dans ce pays de l’océan Indien, le virus circule très lentement.

Covid-19 : pas de licenciement dans les banques au Nigeria (officiel)

La Banque centrale du Nigeria (CBN) et le Comité des banquiers du pays ont décidé de ne pas supprimer des emplois dans leurs effectifs en dépit des répercussions du nouveau coronavirus, a appris APA lundiSelon le directeur de la Communication de la CBN, Isaac Okorafor, cette mesure va minimiser et atténuer l’impact négatif de la pandémie sur les familles et les moyens de subsistance des employés de banque.

 « Afin de contribuer à minimiser et à atténuer l’impact négatif de la pandémie de Covid-19 sur les familles et les moyens de subsistance, aucune banque au Nigeria ne devra réduire ou licencier le personnel d’un cadre quelconque (y compris à temps plein et à temps partiel) », a-t-il rapporté. 

 S’exprimant depuis Abuja, Isaac Okorafor a souligné que cette délibération du Comité faite lors d’une réunion tenue samedi 2 mai, tient compte malgré tout de la question des coûts d’exploitation des banques dont les perturbations sont inhérentes aux difficultés économiques mondiales.

 « Pour donner effet à la mesure ci-dessus, l’approbation express de la Banque centrale du Nigeria sera requise au cas où il deviendrait absolument nécessaire de licencier un tel personnel », précise la presse locale qui cite Okorafor, avant d’ajouter que la Banque centrale du Nigeria sollicite le soutien de tous dans « notre effort collectif » pour surmonter les défis économiques occasionnés par la pandémie.

l’Afrique du Sud teste les effets du BCG sur le coronavirus

L’Afrique du Sud a débuté ce lundi des essais cliniques dans la ville de Cap pour mesures les effets protecteurs du BCG contre le coranavirus.Créé en 1921, le vaccin BCG (bacille de Calmette et Guérin) protège officiellement contre la tuberculose. Mais, certains chercheurs ont montré que ce vaccin, qui est l’un des moins chers au monde, pourrait éventuellement lutter contre le nouveau coronavirus (Covid-19).

L’Afrique du Sud, touché par la pandémie a décidé d’effectuer des tests pour mesurer les impacts du BCG contre le Covid-19.

« L’essai clinique a commencé, nous avons vacciné les premiers participants ce matin » a déclaré à l’AFP Duncan McDonald, un des responsables de l’organisation de recherche médicale TASK qui mène l’expérience.

« Certaines observations suggèrent que le BCG a des effets sur le système immunitaire que nous ne comprenons pas encore totalement, notamment qu’il le renforce contre les infections respiratoires », a indiqué à l’AFP le Pr Diacon.

Des études ont ainsi prouvé que les enfants immunisés par le BCG souffraient moins de maladies respiratoires. D’autres travaux suggèrent qu’il pourrait protéger de l’asthme et des maladies auto-immunes comme le diabète de type 1.

Les scientifiques cherchent à démontrer qu’il pourrait avoir des effets bénéfiques similaires contre le coronavirus.

« S’il était possible de réduire juste un peu les symptômes de cette épidémie de Covid-19, cela permettrait d’augmenter les chances de survie, d‘éviter des hospitalisations voire de tomber malade » a espéré le Pr Andreas Diacon.

Si les résultats des essais en cours un peu partout dans le monde s’avèrent concluants, le vaccin BCG pourrait soulager la planète face à la pandémie de coronavirus. 

Poursuite du programme de l’électrification en Côte d’Ivoire malgré l’impact négatif du Covid-19

L’Etat de Côte d’Ivoire poursuit son programme d’électrification rurale, en dépit de l’impact négatif du Covid-19 sur le secteur de l’énergie, selon le ministre de tutelle Abdourahamane Cissé, qui a procédé lundi à la mise sous tension du village d’Ono 14, dans le Sud-Est du pays.Depuis plusieurs années le village  d’Ono 14 attendait l’électrification. Aujourd’hui, c’est chose faite, cette localité rurale de 2 100 habitants de la sous-préfecture de Bongo (département de Grand-Bassam), dans la Région du Sud-Comoé, est connectée au réseau électrique.

Les habitant de ce village qui changeront désormais de «vie et d’habitudes» ont célébré ce raccordement du réseau qui s’étend sur 10,5 km avec l’installation de 149 poteaux électriques et 102 lampadaires.

Cette électrification intervient cependant dans un contexte où « cette pandémie a clairement un impact négatif sur la mise en œuvre de l’ensemble du programme », a indiqué à la presse le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahamane Cissé. 

« Les choses ne sont pas faciles », certes, mais  pour le gouvernement ivoirien, la crise sanitaire liée au Covid-19 « ne doit pas empêcher » de continuer son programme social. Et ce, « conformément aux instructions du président de la République », Alassane Ouattara qui tient à tenir ses promesses de campagne.   

« Nous nous sommes toujours engagés à faire en sorte de tenir les promesses qui avaient été faites », a dit M. Abdourahamane Cissé qui a annoncé un taux de couverture d’électricité de « 71% contre 69% à fin 2019 et 33% à fin 2011 ».

Entre janvier et mars 2020, 186 localités additionnelles ont été mises en service en Côte d’Ivoire dans le cadre du Programme national d’électrification rurale (PRONER). Un programme social du gouvernement dénommé « Ps Gouv », devrait permettre à fin 2020 d’électrifier l’ensemble des localités de 500 habitants dans le pays.

Cet effort du gouvernement ivoirien devrait, pendant cette période, permettre aux populations vulnérables de pouvoir disposer des éléments de base, entre autres l’eau et l’électricité, a fait savoir le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.  

« Nous allons veiller à faire en sorte que l’objectif du Programme social du gouvernement, visant à améliorer les conditions de vie des populations, permette entre autres aux villageois de mener des activités génératrices de revenus ou aux élèves de mieux étudier », a-t-il renchéri. 

Malgré le fort impact du Covid-19 sur le budget ivoirien, l’État continue son développement. Selon le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, le programme d’extension du réseau électrique devrait se poursuivre au profit des populations.  

A la faveur de cette cérémonie, le ministre Cissé qui a réaffirmé l’ambition du gouvernement d’électrifier tous les villages de Côte d’Ivoire, a remis, au nom du Président de la République, des lampes basses consommation à la chefferie du village, permettant ainsi aux ménages bénéficiaires d’économiser de l’énergie.

Dans le cadre du Programme électricité pour tous (PEPT), de janvier 2020 à fin février 2020, ce sont 11 782 branchements qui ont été réalisés sur toute l’étendue du territoire national.

Par ailleurs, le ministre Cissé a également, dans le même élan de solidarité, remis des kits sanitaires pour aider la population à mieux lutter contre la propagation du coronavirus dans cette localité. Au nom des habitants d’Ono 14, Bamba Zoumana, adjoint au chef du village, a remercié le gouvernement ivoirien car cela fait plus d’une dizaine d’année qu’ils attendent l’électricité.

Covid-19: Nestle débloque 3,4 millions de dollars dans la lutte en Afrique

Le géant mondial de l’alimentation et de la boisson, Nestlé, a débloqué une aide de 3,4 millions de dollars pour amortir les effets délétères du Covid-19 en Afrique.Cet appui touche 850 000 personnes vulnérables dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, indique un communiqué publié lundi.

 En prévision de la famine post-Covid-19 dans ces deux régions, Nestlé déclare qu’elle allait fournir des aliments et des boissons nutritifs à 170.000 familles réparties en Angola, au Burkina Faso, au Cameroun, au Gabon, au Mali, au Niger et au Nigeria.

 A cela s’ajoutent des masques et d’autres équipements de protection individuelle (EPI) aux travailleurs de la santé de première ligne dans la région et d’autres matériels médicaux aux hôpitaux du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Sénégal.

 Dans cet élan de solidarité, le Burkina Faso recevra également trois ventilateurs à utiliser dans ses unités de soins intensifs.

 « Nous offrons tout notre soutien aux familles d’Afrique centrale et occidentale en ces temps difficiles, ainsi qu’à ceux qui se battent pour leur sécurité », a déclaré Rémy Ejel, PDG de Nestlé Central and West Africa Ltd.

 La pandémie de coronavirus laissera des millions de personnes dans la famine en Afrique au cours des trois prochains mois, préviennent les autorités sanitaires mondiales.

Covid-19 : des vivres et non-vivres offerts aux forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a offert lundi à Abidjan des vivres et des non-vivres aux Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) et à la police nationale pour les aider dans la lutte contre la propagation du Covid-19 dans le pays.Elle a ainsi offert des kits alimentaires (Riz, tomates, huile, poulets…) et des produits hygiéniques en présence des ministres Hamed Bakayoko (Défense) et de Vagondo Diomandé (Sécurité et protection civile).

«Cette cérémonie est pour moi l’occasion de saluer la participation des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) à l’effort national de gestion de cette pandémie. En effet, les FACI  sont en première ligne pour veiller à l’application de certaines  mesures notamment,  l’observation du couvre-feu et le confinement du Grand Abidjan, épicentre de la pandémie pour réduire les risques de propagation du virus», a estimé Mme Koné dans un discours à cette occasion.

Poursuivant, elle a ajouté que ce sont les forces de sécurité qui nous aident à faire respecter les mesures barrières contre le Covid-19.

« De nuit comme de jour, vous êtes à la tâche pour inciter les ivoiriens à adopter les comportements citoyens. Vous êtes également là pour apporter assistance aux populations dans les situations d’urgence médicale ou de sinistre. Je voudrais saluer votre détermination dans l’application de cette noble mission», a dit Mme Koné aux forces de défense et de sécurité.

En retour, le chef d’état-major général des FACI, le Général de corps d’armée Lassina Doumbia, a exprimé la gratitude de ses hommes à la ministre, réitérant l’engagement de l’armée « à faire mieux» dans la lutte contre le Covid-19. 

« Elle vient au secours des forces de sécurité. C’est pour dire à quel point elle est solidaire des efforts que nous faisons. Je voudrais lui dire merci», a indiqué pour sa part, Vagondo Diomandé, le ministre de la Sécurité et de la protection civile.

Depuis le début de la pandémie du Covid-19 en Côte d’Ivoire, en plus des mesures prises par les autorités ivoiriennes pour casser la chaîne de transmission de cette maladie, le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a lancé une « chaîne de solidarité» pour soutenir les différentes  couches de la société. La Côte d’Ivoire enregistre officiellement à ce jour 1398 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 653 guéris et 17 décès.