Foot: les clubs sénégalais de retour sur la scène africaine

Teungueth FC et le Jaraaf de Dakar ont vécu un début de semaine faste après leurs importants succès en compétitions africaines interclubs.Deux clubs sénégalais ont réussi cette fois là où leurs devanciers échouaient souvent. Depuis 2004, avec la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, aucune équipe sénégalaise n’a réussi à se qualifier en phases de poules des deux compétitions de la Confédération africaine de football (Caf) réservées aux clubs. En battant mardi aux tirs au but (1-3) le Raja de Casablanca, en match retour de la Ligue des champions, Teungueth FC a tué le chat noir.

Sur une pelouse du stade Mohammed V de Casablanca gorgée d’eau, les Rufisquois ont su tirer leur avantage pour leur première participation dans cette compétition. Sans aucun match de championnat dans les jambes, les protégés du coach Youssouph Dabo ont rivalisé d’ardeur face à une équipe marocaine pourtant plus expérimentée et avec beaucoup plus de moyens.

Mais cet exploit est le fruit d’un travail de longue haleine. L’année dernière, la formation rufisquoise avait déclaré forfait pour la Coupe Caf, suscitant dans la foulée de nombreuses critiques. Mais Youssouph Dabo était convaincu du bien-fondé de cette mesure.

Sans « visibilité sur l’effectif », alors qu’il venait d’être nommé, il a demandé à son président, Babacar Ndiaye, de ne pas engager le club dans cette compétition et de travailler sur l’avenir. « Au lieu de partir à l’aveuglette, il faut qu’on se réorganise et qu’on mise tout sur le championnat pour se qualifier la saison prochaine à ces compétitions africaines », se remémore le technicien dans le quotidien sportif Stades.

Au cours d’une saison qui ne s’est pas jouée à terme en raison de la Covid-19, Teungueth FC termine leader de la Ligue 1 sénégalaise et se qualifie en Ligue des champions. Les coéquipiers du capitaine Moutarou Baldé réalisent ensuite un parcours sans faute dans les deux tours préliminaires précédant l’entrée aux phases de groupes de la C1 africaine. Après avoir éliminé Gambia Armed Forces, les Sénégalais n’ont pas nourri de complexe, au tour suivant, face au grand Raja de Casablanca, qui a décroché un nul vierge à Thiès (70 km de Dakar) à l’aller.

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Pour Babacar Ndiaye, cette qualification historique est le fruit de « sommes de détails » qui ont déteint sur la bonne préparation de son équipe. Le dirigeant explique à l’APS avoir beaucoup appris des « expériences vécues par les clubs sénégalais dans le Maghreb ». Ces derniers se plaignaient souvent de mauvais accueil, l’alimentation et la logistique réservés par leurs hôtes.

Mais les Rufisquois n’ont pas eu de mauvaises surprises à ces niveaux. Ils ont pris « un certain nombre de mesures » « pour ne pas être l’otage » de leur adversaire marocain. Ce faisant, « les joueurs ont montré depuis notre arrivée qu’ils étaient prêts à relever le défi », s’est réjoui M. Ndiaye, par ailleurs président de la Commission Football des jeunes à la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Concernant le Jaraaf, un des clubs traditionnels du Sénégal, perdre 0-1 à domicile contre le FC San Pedro devait sans doute instaurer le doute. Mais les protégés du coach Malick Daff ont réussi à renverser la vapeur (1-2) en terre ivoirienne, vingt-quatre heures après la qualification de Teungueth FC. Tout sourire, Malick Daff affirme dans Stades n’avoir jamais perdu confiance en dépit de la défaite à l’aller.

« Les gens ne croyaient pas qu’on pouvait aller marcher sur les Ivoiriens. J’avais prévenu qu’on avait juste fait un match, qu’il reste la deuxième partie. Si mes joueurs sont conscients, ils savent qu’une victoire ne se décrète pas, c’est sur le terrain qu’on l’obtient », a admis le tonitruant technicien.

Par ailleurs, cette victoire fait accéder le Jaraaf dans les barrages, dernière étape avant la qualification aux phases de poules tant convoitées. Elles permettent aux équipes qualifiées de bénéficier de rentrées de fonds considérables, surtout que les primes ont été revues cette année à la hausse par l’instance dirigeante du football africain.

L’équipe de la Médina, un quartier au cœur de la capitale sénégalaise, et Teungueth FC connaîtront leurs adversaires vendredi lors du tirage au sort prévu au Caire, en Egypte. En attendant, plusieurs observateurs continuent de savourer leurs performances sur la scène africaine.

Les exploits du Jaraaf et de Teungueth FC ont la valeur de requinquer en effet les acteurs du football local sénégalais. Le championnat professionnel, lancé depuis plus d’une décennie dans le pays, peine encore à décoller faute de moyens.

CCIT : l’ancienne ministre, Nathalie Bitho nommée présidente de la délégation spéciale

Le ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, Kodzo Adédzé a dévoilé officiellement mardi les noms des membres de la délégation spéciale consulaire de la Chambre de Commerce Internationale du Togo (CCIT). Selon l’arrêté ministériel, c’est l’ancienne ministre des PME/PMI et actuelle administratrice de l’Hôtel Sarakawa,  Nathalie Bitho qui préside cette délégation.

Nathalie Bitho Manzinèwè dispose d’un mandat de 6 mois, pour organiser ces élections, au sein du Bureau de la CCIT.

La mission est en effet de « conduire les élections au niveau de la Chambre et de mettre en place de nouveaux organes » selon la cheffe de délégation. Pour ce faire « il faudra regarder les textes, ne pas ignorer qu’il y a des normes internationalement admises qu’il faudrait insuffler au niveau de la chambre, et mettre en place des organes forts », a-t-elle martelé.

De son côté, le président sortant, Germain Meba, a passé le flambeau avec « le sentiment du devoir accompli », en attendant la tenue des prochains scrutins.

Mme Bitho sera aidée dans ses tâches par Clément Mawuli Ahialey et Samuel Tiboliéb Sanwogou, nommés respectivement 1er et 2è vice-président.

« L’ancienne ministre des PME/PMI et actuelle administratrice de l’Hôtel Sarakawa, selon Cet Arrêté N*002/MCICL/SG portant la signature du ministre Kodzo Adedze, sera aidée, dans ses tâches, par Clément Mawuli Ahialey et Samuel Tiboliéb Sanwogou, nommés respectivement 1er et 2è vice-président », indique l’arrêté.

Le retour de Gbagbo est maintenant une question de semaines (Assoa)

Le retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle en Belgique, « est maintenant une question de semaines », a révélé jeudi à Abidjan, Assoa Adou, le secrétaire général du Front populaire ivoirien ( FPI) tendance baptisée Gbagbo ou rien (GOR).

« Gbagbo arrive. Maintenant, son retour est une question de semaines. C’est une très grande victoire. Pour nous, sa présence est absolument nécessaire », a affirmé M. Assoa lors du lancement officiel de 33 missions d’information et de mobilisation de son parti dans toutes les régions de Côte d’Ivoire en vue de préparer ce retour de M. Gbagbo dans le pays et également mobiliser les militants pour les élections législatives du 06 mars prochain.

 Cette annonce du retour imminent de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire intervient au lendemain d’une rencontre entre M. Assoa et le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko avec qui il dit avoir discuté des dispositions pratiques du retour de l’ex-président.

 Selon le secrétaire général du  « FPI- GOR», ces 33 missions qui seront déployées dans le pays jusqu’au 10 janvier prochain, ont un double objectif. Le premier qu’il qualifie de  « nécessité absolue  », est le retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Il s’agira ainsi pour ces délégations de mobiliser les militants de l’intérieur du pays en vue de faire du retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire une  « cause nationale ».

Poursuivant, il a indiqué que le deuxième objectif assigné à ces missions de son parti, est de mobiliser ses militants pour le scrutin législatif de mars prochain auquel le  «FPI GOR » entend participer.  « Les députés ont un pouvoir très grand. C’est pourquoi il faut qu’on fasse tout pour avoir des députés même dans ces conditions difficiles. Il faut qu’on se batte pour avoir des députés  », a-t-il insisté.

Par ailleurs, M. Assoa dont le parti est membre d’une plateforme politique avec le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) a fait savoir que les deux partis PDCI-FPI)  «évoluent vers une campagne commune » pour ces élections législatives à venir.

En outre, il a souligné que les candidatures définitives de son parti seront arrêtées de concert avec son allié, le PDCI.

« Cette campagne que nous allons commencer est très importante. Allons-y aux élections pour gagner la majorité à l’assemblée nationale », a-t-il exhorté. L’élection des députés à l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire est prévue le 06 mars prochain. Les candidatures pour cette élection sont reçues par la Commission électorale indépendante ( CEI) sur la période du 04 au 20 janvier 2020.

Faure Gnassingbé : « la foi ; le travail et la détermination. Seul le respect de ces valeurs permettra d’atteindre l’essentiel »

Le 1er Conseil des ministres de l’année, s’est tenu mercredi 06 janvier 2021 au nouveau palais de la Présidence sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République

À l’ouverture de la séance, Madame le Premier ministre a présenté, au nom du Gouvernement, les vœux de bonne santé et de réussite à Monsieur le président de la République.

Rendant grâce à Dieu, elle a saisi cette opportunité pour saluer le leadership du Chef de l’Etat qui a permis à notre pays de préserver ses acquis face à la crise sanitaire et renouveler solennellement l’engagement du Gouvernement à ne ménager aucun effort dans la réalisation de la feuille de route du quinquennat.

En réponse, Son Excellence Monsieur le président de la République a remercié les membres du Gouvernement et a mis en exergue trois valeurs devant guider l’action des membres du Gouvernement à savoir : la foi ; le travail et la détermination. Seul le respect de ces valeurs permettra d’atteindre l’essentiel.

L’essentiel pour Faure Gnassingbé sera de satisfaire les besoins primaires des populations togolaises. Des besoins qui sont notamment l’eau, l’électricité, l’éducation, la santé, les pistes rurales, …

 

L’opposition ivoirienne ira aux législatives «en rang serré»

La Coalition des plateformes et partis politiques de l’opposition ivoirienne ira aux élections législatives de mars 2021 « en rang serré » avec une «stratégie commune », a annoncé jeudi son porte-parole, Armand Ouégnin, lors d’une conférence de presse.

« La Coalition des plateformes et partis politiques de l’opposition voudrais vous annoncer aujourd’hui, de façon solennelle, qu’elle participera aux élections législatives de mars 2021 », a déclaré M. Armand Ouégnin, lors d’une conférence de presse à Abidjan.

Elle ira « en rang serré avec une stratégie commune impliquant tous ses acteurs pour faire barrage au projet du Rhdp (pouvoir) qui vise à confisquer tous les pouvoirs », a ajouté M. Ouégnin, président de la plateforme EDS dont le référent politique est Laurent Gbagbo.

M. Armand Ouégnin avait à ses côtés d’autres représentants de partis de l’opposition. Le représentant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Niamkey Koffi, a souligné qu’en allant « en bloc », cela permet d’éviter la déperdition.

Le leader du parti politique La nouvelle Côte d’Ivoire, Gnamien Konan, a fait observer qu' »il y aura un seul candidat par siège pour le compte de l’opposition », tout en insistant qu’il n’y aura pas de candidat indépendant chez l’opposition.

M. Niamkey a laissé entendre que « le meilleur par circonscription » sera retenu comme candidat de l’opposition. Et ce, pour maximiser leur chance de victoire;  toutefois cette stratégie devra être peaufinée en vue de trouver un consensus dans la pratique.

Pour le président de La nouvelle Côte d’Ivoire, il n’est pas question que l’opposition concède le pouvoir législatif au Rhdp qui a remporté la présidentielle du 31 octobre 2020. Il estime qu’ils ont « perdu une bataille (électorale), mais pas la guerre ».

« Nous devons gagner pour la Côte d’Ivoire, pour chacun de vous », a lancé M. Niamkey à l’endroit de quelques militants présents, tout en souhaitant que le jeu électoral se fasse dans la transparence.

La Coalition des plateformes et partis de l’opposition souhaite par ailleurs un « report des élections législatives » pour permettre d’asseoir toute l’organisation nécessaire à la tenue du scrutin dans un environnement apaisé.

L’opposition a accepté d’aller à ces joutes électorales à l’issue de la troisième phase du dialogue politique avec le gouvernement et la société civile qui a permis d’édicter des actions pour des législatives inclusives.  

Covid-19 : l’eSwatini se reconfine

Pour contrer la 2e vague de Covid-19, l’eSwatini a pris des mesures drastiques.Dans ce pays d’Afrique australe, les rassemblements publics et les voyages internationaux à des fins de loisirs seront interdits à partir de vendredi.

Le Premier ministre par intérim, Themba Masuku, a annoncé jeudi que tous les rassemblements sont désormais interdits sauf les enterrements.

« Les funérailles sont limitées à deux heures, avec un maximum de 50 personnes », a expliqué Masuku, soulignant que les veillées funèbres ne devraient pas dépasser trois jours, tandis que les services commémoratifs seraient interdits jusqu’à nouvel ordre.

Cependant, les enterrements au-delà de trois jours après le décès nécessiteront un permis.

Les voyages à l’étranger seront strictement réservés aux soins médicaux, à l’éducation, au travail et aux affaires, et non au tourisme.

Aucun détaillant ne sera autorisé à exercer ses activités au-delà de 18 heures (16H GMT), tandis que les magasins d’alcool n’ouvriront que du lundi au jeudi entre 11 heures et 16 heures.

« Ces restrictions seront réexaminées après 14 jours ou plus tôt si la situation se détériore », a déclaré M. Masuku.

Ces mesures interviennent alors qu’eSwatini a récemment connu une recrudescence des infections à la Covid-19, avec un total de 201 nouveaux cas enregistrés rien qu’hier mercredi, ce qui porte le total à 10.540 et 261 décès depuis mars 2020.

Le Burkina lève plus de 32 milliards de FCFA sur le marché financier

L’Etat Burkinabé a levé un montant de 32,980 milliards de FCFA au terme de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) à 364 jours sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA), rapporte le Financial Afrik.L’opération a été un succès total. En effet, sur un montant global mis en adjudication par l’émetteur de 30 milliards de FCFA, l’agence UMOA-Titres, organisatrice de l’opération, a répertorié 70,231 milliards de FCFA de soumissions globales provenant des investisseurs. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 234,10%.

Au terme de la séance d’adjudication, l’émetteur  a retenu 32,980 milliards de FCFA et rejeté les 37,251 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 46,96%.

Le but visé par les autorités burkinabés à travers cette levée de fonds est d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat.

Le rendement moyen pondéré s’est situé à 4,53%. Quant au taux moyen pondéré et le taux marginal, ils se situent respectivement à 4,32% et 4,43%.

Le remboursement des bons émis par le trésor public burkinabé interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 5 janvier 2022. Par contre, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Ouattara à Accra pour la prestation de serment de Nana Akufo-Addo

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan jeudi pour Accra où il participera à la cérémonie solennelle de prestation de serment du président Nana Akufo-Addo, annonce la présidence ivoirienne, précisant que M. Ouattara regagnera Abidjan cet après-midi.

Agé de 76 ans, Nana Akufo-Addo a été réélu le mercredi 9 décembre dernier avec 51,59% des voix à l’issue d’un scrutin très serré face à son rival historique John Mahama, chef de l’opposition arrivé second. M. Mahama a contesté ces résultats.

Maroc : Des contrats-programmes pour relancer des secteurs vitaux impactés par la pandémie

Le gouvernement marocain a signé, mercredi à Rabat, cinq contrats-programmes relatifs pour relancer des secteurs vitaux affectés par la pandémie de la COVID-19.Ces secteurs concernent la restauration, la presse, les industries culturelles et créatives, les salles de sport privées et les crèches, ont été signés, mercredi à Rabat, en

Signés en marge de la 11ème réunion du comité de veille économique (CVE), ces contrats programmes comportent des mesures de soutien à caractère social et économique visant la préservation de l’emploi et l’appui en faveur de l’activité entrepreneuriale dans ces secteurs.

Selon le ministre de la Culture et des Sports, ces contrats-programmes visent à mettre en place un certain nombre de mesures de résilience qui permettront non seulement de soulager la trésorerie des entreprises, mais également de soutenir les salariés qui vont bénéficier d’une indemnité d’arrêt de travail temporaire, a-t-il relevé.

Les manifestations contre l’état d’urgence alimente les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement des manifestations contre le nouvel état d’urgence décrété dans les régions de Dakar et Thiès pour freiner la recrudescence de la pandémie.« La rue +brûle+ le décret présidentiel », titre WalfQuotidien, soulignant l’instauration du nouvel état d’urgence a reçu un « accueil mitigé chez les populations ». « Si les uns estime que cette décisuion vient à son heure, vu l’ampleur des dégâts à Dakar et Thiès, d’autres pensent, en revanche, qu’un respect strict des gestes barrières suffisait pour barrer la            route au virus », écrit le journal. 

« Dakar se rebelle contre le couvre-feu », rapporte Libération qui note que « plusieurs manifestations ont eu lieu mercredi soir (…). Si un calme plat était noté à Thiès, c’était chaud à Dakar. Dans des quartiers comme Médina, Niarry Tally, Grand-Yoff Yeumbeul, Guinaw-Rails Sud, Guédiawaye…, les jeunes sont sortis dans la rue pour affronter les forces de l’ordre ».

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « Un couvre-feu chahuté ». Dans ses colonnes, le journal fait état de « scènes de colère et des échauffourées, hier soir, dans plusieurs quartiers ». Le ministre de l’Intérieur s’est rendu sur le terrain en compagnie de ces hommes, rapporte EnQuête, soulignant que les défenseurs des droits de l’homme « préviennent contre d’éventuels dérapages ».

L’Observateur revient sur cette même actualité et informe que « la rue (a décrété son couvre…feu » hier nuit. La publication relate « le film d’une intifada sanglante » et signale que « le poste police de Thioaroye (Dakar) +a été+ encerclé, des forces de l’ordre menacées ». Ce qui a poussé le ministre de l’Intérieur à descendre sur le terrain, selon le journal du Groupe Futurs Médias. 

Sous le titre « Chaos et enfer à Dakar » Vox Populis’intéresse aux conséquences du nouvel état d’urgence et écrit : « Embouteillages monstres et émeutes étaient au rendez-vous à Dakar au premier jour de ce couvre-feu ». « La ville bouchée, les automobilistes pris dans le piège. Après-midi et soirée de calvaire pour les Dakarois en quête d’issue pour rentrer chez eux avant l’heure du couvre-feu », poursuit le journal qui signale aussi « des échauffourées entre et policiers ». 

Le président Macky Sall fait fi de ces échauffourées et demande une « application rigoureuse » de l’état d’urgence, écrit Le Soleil. En conseil des ministres, le président de la République a invité à « bannir tout rassemblement inapproprié au sein des ministres et structures publiques », écrivent nos confrères.

Pendant ce temps, « Macky Sall prend tous les pouvoirs », annonce Libération qui arbore à sa Une le document de modification de la loi relative à l’état d’urgence et à l’état de siège.

Le Quotidien s’intéresse à la hausse du taux de létalité de la Covid-19 et arbore cette titraille : « Les faits d’une bombe. Diourbel, Kaolack, Matam, etc., autres foyers en ébullition » après Dakar et Thiès. 

« +L’heure est grave+ ! C’est ce que traduisent les chiffres de la pandémie. Ce mercredi, 5 décès annoncés par le ministère de la Santé portent à 433 le nombre de victimes de la Covid-19. Depuis la 53e semaine, 34 décès liés à la maladie ont été enregistrés (…) », rapporte le journal.