Niger : Mahamadou Issoufou honoré

L’ancien chef de l’Etat du Niger (2011-2021) a reçu un dernier hommage du personnel du palais présidentiel.A tout seigneur, tout honneur. Mahamadou Issoufou quitte ses fonctions avec le sentiment du devoir accompli. Une cérémonie d’adieu, tenue le mercredi 31 mars 2021, a permis à l’ensemble du personnel de la Présidence de la République de témoigner au prédécesseur de Mohamed Bazoum leur « infinie gratitude » et leur « immense reconnaissance ».

A en croire Foumakoye Gado, ministre d’Etat, « au-delà du peuple nigérien, c’est le monde entier qui vous honore aujourd’hui à travers les multiples récompenses qui vous ont été décernées notamment le Prix Mo Ibrahim ».

En outre, M. Gado, par ailleurs Directeur de cabinet par intérim du président de la République, a loué « les qualités intrinsèques d’Homme d’Etat » notamment « son attachement aux valeurs du travail, du mérite et son sens élevé de l’intérêt général ».

Concluant son propos, il a déclaré que c’est la fin « de dix années passionnantes ensemble au service du peuple nigérien ». Pour sa part, Mahamadou Issoufou a souligné que tout le personnel de la Présidence de la République peut « être fier du travail accompli (et) des résultats obtenus ».

Enfin, l’ex-président de la République s’est réjoui de sa collaboration avec  les « directeurs de cabinet adjoints, le Secrétaire Générale et le Secrétaire Général adjoint de la Présidence, les conseillers  avec rang de ministre, les responsables des services rattachés, les conseillers spéciaux et techniques, les directeurs, les chefs de service et les agents ».

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a effectué une visite de travail au Mali

Dans le cadre du renforcement des relations de fraternité, de solidarité et de coopération entre le Togo et le Mali, le Ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Prof Robert Dussey,  a effectué les 30 et 31 mars 2021, une visite de travail au Mali où il a rencontré le Vice-président de la transition, le Colonel Assimi Goïta.  

Voici le communiqué relatif à la visite M. Robert DUSSEY :

  1. Les 30 et 31 mars 2021, son Excellence Prof. Robert DUSSEY, Ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur de la République togolaise, a effectué une visite de travail à Bamako.
  • Au cours de cette visite, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de fraternité, de solidarité et de coopération qui unissent le Togo et le Mali, Son Excellence Prof. Robert DUSSEY a eu une série d’entretiens en tête-à-tête avec S.E. Colonel Assimi GOÏTA, Vice-Président de la Transition, S.E.M. Moctar OUANE, Premier Ministre et S.E.M. Mahamat Saleh ANNADIF, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Mali et Chef de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
  • Lors des échanges avec les autorités maliennes rencontrées, les deux parties se sont félicitées de l’excellence des relations de fraternité et de coopération qui unissent le Togo et le Mali et ont réaffirmé leur volonté de renforcer davantage la coopération dans tous les domaines d’intérêt commun et à œuvrer de concert dans la recherche de solutions durables à même de résorber la crise sécuritaire et socio-politique au Mali.
    • A cet égard, la partie malienne a salué les contributions multiformes du Gouvernement togolais pour la stabilité et la sécurité du Mali et s’est félicité de la tenue à Lomé, le 08 mars 2021, de la deuxième réunion du Groupe de Soutien à la Transition au Mali lors de laquelle des contributions importantes ont été annoncées par des pays et organisations membres du Groupe pour apporter au Mali l’appui technique et financier nécessaire à la mise en œuvre de la feuille de route de la Transition et du Plan d’action du Gouvernement.
    • Sur le plan régional, les deux parties ont déploré et condamné vigoureusement la recrudescence des attaques terroristes dans la sous-région ouest-africaine et en Afrique en général, marquée notamment, en ce mois de mars 2021, par les attaques survenues au Mali, au Nigeria, au Niger, en Côte d’Ivoire, au Tchad, au Mozambique etc. qui ont endeuillé de nombreuses familles.
    • Elles ont adressé leurs compassions aux victimes de ces attaques et ont fait le constat de leur convergence de vues sur l’importance de renforcer leurs efforts en faveur de la paix et de la sécurité, seules gages pour le développement et la prospérité des nations.
    • Les échanges entre S.E.Pr. Robert DUSSEY et S.E.M. Mahamat Saleh ANNADIF, ont porté sur la situation politique et sécuritaire au Mali et sur la contribution de la MINUSMA dans la consolidation de la paix et de la stabilité du Mali, conformément au mandat de cette institution.

    Fait à Bamako, le 31 mars 2021

 

Mozambique : l’UA n’exclut pas une intervention militaire

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a appelé à une action régionale et internationale urgente et coordonnée contre la menace terroriste dans le nord du Mozambique.Dans une déclaration faite ce jeudi, M. Mahamat a condamné dans les « termes les plus forts » les attaques terroristes perpétrées dans la région mozambicaine de Cabo Delgado, riche en minerais, « en particulier les violences récentes dans et aux environs de la ville de Palma » depuis le 24 mars dernier.

Il s’est dit « préoccupé par la présence de groupes terroristes internationaux opérant en Afrique australe, et appelle à une action régionale et internationale urgente et coordonnée pour faire face à cette nouvelle menace pour notre sécurité commune ».

« La Commission de l’Union africaine, par le biais de ses organes compétents, est prête à soutenir la région et ses mécanismes pour faire face conjointement à cette menace urgente pour la paix et la sécurité régionales et continentales », a déclaré le président de la CUA.

Des combattants armés liés à l’État islamique ont attaqué la ville côtière de Palma la semaine dernière, tuant des dizaines de résidents et forçant des milliers d’autres à fuir la ville pour rejoindre la capitale provinciale, Pemba.

Palma abrite un projet gazier de plusieurs milliards de dollars développé par un consortium international dirigé par le géant français du pétrole et du gaz Total.

Côte d’Ivoire: ouverture de la 1ere session ordinaire de l’Assemblée nationale

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Amadou Soumahoro, a procédé jeudi à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire de l’institution pour la législature 2021, plaçant son mandat sous le double signe du « travail et de la cohésion ».

« Je m’engage à placer mon mandat sous le double signe du travail et de la cohésion dans le respect des différences », a déclaré M. Amadou Soumahoro, devant 246 députés présents sur 249 siégeants. Six sièges devraient être bientôt pourvus afin d’atteindre les 255 députés que compte l’Assemblée nationale.  

Il a dit « grand merci pour la confiance renouvelée » par les députés et le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) qui lui a accordé son onction, ce qui a permis sa reconduction au perchoir de l’institution.

 « Par delà nos différences, nos différentes sensibilités, nous devons aller à la cohésion et regarder ensemble dans la même direction, à savoir l’intérêt supérieur de la nation », a dit M. Amadou Soumahoro, s’engageant à être sans exclusive le président de tous les députés. 

M. Amadou Soumahoro a laissé entendre qu’il voulait « une Assemblée nationale qui incarne la démocratie et le développement,  en d’autres termes, le respect de la différence (en vue de) la prise en compte des aspirations profondes » des populations.

Et ce, en promouvant les débats parlementaires dans les respect des règles démocratiques. Il s’est en outre félicité du retour de l’opposition dans le jeu démocratique, « des signes encourageants qui méritent d’être salués et d’être applaudis ».

Selon lui, « le contexte actuel ne devrait accorder aucune place à la division, à la haine et à l’intolérance ». Car, « il n’est dans l’intérêt de personne de voir notre beau pays sombrer à nouveau dans la fracture sociale ». 

« Nous devons surmonter nos incompréhensions et nos divergences qui ne sont que peu de choses devant l’intérêt supérieur de la nation », a-t-il lancé, soutenant que c’est par la recherche du consensus et la cohésion que les députés sauront préserver la paix et la stabilité politique.

M. Amadou Soumahoro a par ailleurs rendu un vibrant hommage aux Premiers ministres, Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, respectivement décédés le 8 juillet 2020 et le 10 mars 2021, alors qu’ils étaient en fonction.  

Le nouveau Premier ministre, Patrick Achi, a assisté à la cérémonie solennelle marquant l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale pour l’année 2021. Cette session marque également l’ouverture solennelle de la 12e législature de l’institution. 

Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, qui avait été élu à la suite de la démission, en février 2019, de Guillaume Soro, a été reconduit par ses pairs mardi, lors d’une séance inaugurale de l’institution. 

Af’Sud : un million de vaccins attendu

Un premier lot des 21 millions de doses du vaccin Johnson & Johnson commandés par l’Afrique du Sud arrive ce mois d’avril, a annoncé ce jeudi, le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Mkhize a déclaré que Pretoria recevrait 900.000 vaccins supplémentaires en mai et juin de la firme pharmaceutique américaine. Son ministère dirige un programme de vaccination contre la Covid-19 ciblant 41 millions de personnes pour parvenir à l’immunité collective dans un pays de 50 millions d’habitants.

« Le nombre (de livraisons de vaccins) commencera à augmenter à partir de juillet », a dit le ministre.

En plus du vaccin Johnson & Johnson, Mkhize a souligné que le pays attend également 5,5 millions de doses de Pfizer entre avril et juin de cette année.

Le ministre a ajouté que le plan du gouvernement est de vacciner 1,5 million de travailleurs de la santé dans les trois mois commençant le 17 février, mais la suspension de l’utilisation d’un million de doses du vaccin Oxford-AstraZeneca fabriqué en Inde avait retardé cette évolution.

Le vaccin, que l’Afrique du Sud a acheté le 1er février, s’est avéré avoir une efficacité limitée contre les maladies légères et modérées causées par la variante Covid-19 dominante dans le pays.

Le million de médicaments AstraZeneca ont depuis été vendus à l’Union africaine pour être ensuite distribués à 14 autres Etats africains.

Malgré ce revers temporaire, « tout est encore sur la bonne voie », a conclu Mkhize.

Dialogue arabo-japonais: Pour promouvoir une coopération véritable, mutuellement bénéfique

Le Maroc, qui entretient des relations distinguées avec le Japon, est disposé à mettre à profit tous les moyens disponibles pour contribuer à promouvoir le dialogue politique arabo-japonais et le hisser à un niveau de véritable coopération, a affirmé, jeudi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Le ministre, qui intervenait par visioconférence dans le cadre de la deuxième session de la Réunion ministérielle du dialogue politique arabo-japonais, a relevé que cette coopération doit se baser sur une vision claire et des plans d’action réalistes pour renforcer les intérêts mutuels et réaliser des bénéfices communs.

Cette réunion permet à juste titre de propulser le processus de ce dialogue vers des niveaux plus élevés et de passer de la consultation au lancement d’initiatives et programmes concrets « en harmonie avec notre quête commune pour réaliser le développement durable au profit de nos peuples et de notre région, dans une logique gagnant-gagnant », a-t-il dit.

La coopération arabo-japonaise, sur les plans économique et politique, constitue l’un des forums de dialogue les plus importants qui existent entre les pays arabes et d’autres pays amis, visant à consolider les fondements de la consultation et de la coopération pour atteindre l’intérêt commun et le bénéfice mutuel, a précisé M. Bourita.

Il a, en outre, souligné que cette coopération est devenue une nécessité impérieuse afin de pouvoir faire face aux défis, tels que ceux imposés par la pandémie de Covid-19, qui ont mis à l’épreuve la cohésion de la communauté internationale et montré qu’il n’y a pas de sortie de crises mondiales qu’à travers des efforts intensifiés et d’échange de nouvelles expertises et informations sans favoritisme ni monopolisation des solutions.

À cet égard, le ministre a salué l’esprit de solidarité que le Japon a exprimé envers les pays arabes dans la lutte contre le nouveau coronavirus, ainsi que les aides octroyées par le gouvernement nippon pour surmonter cette épreuve et à atténuer ses répercussions, précisant que le Maroc, à titre d’exemple, a bénéficié d’un soutien sous forme de prêt de 200 millions de dollars à des conditions préférentielles, en plus de diverses subventions pour faire face aux impacts social et économique de la pandémie ».

D’autre part, il a indiqué que le point « Sécurité maritime, droit international et sécurité énergétique », qui fait partie de l’ordre du jour de cette réunion reflète, sans aucun doute, l’importance dont jouit cette question pour les deux parties arabe et japonaise, et ce pour deux raisons, premièrement la région arabe représente un facteur d’équilibre et de stabilité pour les approvisionnements énergétiques dans le monde et deuxièmement le partenaire japonais importe environ 90 pc de ses besoins énergétiques des pays de la région.

« Partant de la logique de l’intérêt mutuel, nous sommes appelés aujourd’hui à adopter une approche commune englobant un effort international qui dépasse les frontières institutionnelles traditionnelles, pour garantir le respect de la sécurité et la stabilité des passages maritimes dans la région arabe, d’une manière qui contribue à la fluidité du trafic », a-t-il insisté.

A cet égard, il a souligné que le Maroc, situé au carrefour le plus important du monde (le Détroit de Gibraltar connaît chaque jour le passage de plus de 300 navires de commerce et 500.000 tonnes de carburant), et qui conduit 95% de ses échanges commerciaux internationaux via la navigation maritime, est conscient de l’importance vitale de cette activité en tant que levier fondamental de développement et appelle à assurer la sûreté, la sécurité et la durabilité du trafic maritime.

« Le Royaume souligne également la nécessité de respecter le droit international et les règles de navigation maritime, qui ne devraient être soumises à aucune contrainte ou ingérence », a-t-il ajouté.

Pour ce qui est des relations maroco-japonaises, M. Bourita a indiqué qu’elles représentent un modèle d’interaction fructueuse et durable, dont le succès n’a pas été entravé par la distance géographique ou la différence culturelle.

L’une des illustrations de cette interaction, a-t-il ajouté, est le choix de 75 entreprises japonaises d’investir au Maroc, outre les projets économiques et sociaux réalisés par l’Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA) dans diverses régions du Royaume.

Il s’agit aussi de la tenue de « la 5è Commission mixte Maroc-Japon » en janvier 2020 qui a contribué à enrichir le cadre juridique des relations bilatérales à travers la conclusion de deux nouveaux accords concernant l’encouragement et la protection des investissements et la suppression de la double imposition, a-t-il noté.

Le ministre a, de même, souligné que le Maroc, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est déterminé à promouvoir ses relations avec le Japon afin de couvrir des domaines plus larges, à œuvrer de concert pour consolider les règles de la coopération internationale fondées sur le respect de la souveraineté des États, leur intégrité territoriale et leurs constantes nationales, et à contribuer au soutien des excellentes relations liant les pays arabes et le Japon.

Il est question aussi de renforcer les relations de partenariat et de coopération entre le Japon et les pays africains, notamment dans le cadre de la « Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique », sur laquelle le Royaume mise en tant que plateforme pour mettre en œuvre des projets de développement économique et social qui servent les intérêts du continent, et non pour les entraver de soumissions politiques stériles, a-t-il poursuivi.

Dans le même contexte, M. Bourita a mis l’accent sur la position distinguée du Japon sur la scène internationale et son rôle actif à l’échelle mondiale, que ce soit au niveau politique, économique, culturel ou technologique, ce qui en fait un partenaire fiable et un interlocuteur distingué en matière de défense des questions arabes justes, notamment la cause palestinienne.

« Bien que la cause palestinienne soit au premier plan de nos préoccupations, nous n’oublions pas les autres crises arabes, notamment en Syrie et au Yémen, dans lesquelles nous cherchons à parvenir à des solutions et des accords politiques urgents, conformément aux décisions onusiennes et internationales pertinentes, à même de la faire sortir de son impasse », a conclu le ministre.

Le privé sénégalais va construire une centrale à gaz

Des chefs d’entreprise sénégalais ont décidé de mettre en place une centrale à gaz de 300 mégawatts, d’un coût global de 227 milliards FCFA.Le privé national se lance enfin. Le consortium West Africa Energy (WAE), composé d’hommes d’affaires sénégalais, s’est engagé à réaliser cette infrastructure énergétique au Cap des Biches de Rufisque, à l’est de Dakar. Elle sera opérationnelle en 2022.

Dirigée par l’ancien ministre de l’Energie sous Wade, Samuel Ameth Sarr, la société WAE est composée également de Harouna Dia et Abdoulaye Dia, connus dans le milieu agroalimentaire, ainsi que de Khadim Ba, actif dans le secteur pétrolier.

Présente à la cérémonie de pose de première pierre, tel que rapporté par plusieurs médias locaux comme Sud Quotidien, le ministre du Pétrole et des Énergies, Sophie Gladima, a déclaré que la réalisation de ce projet marquera la « plus grande centrale à gaz du Sénégal et de l’Afrique de l’ouest ».

Se félicitant de l’initiative, elle note que « cette cérémonie intervient dans un contexte où l’énergie, moteur principal du PAP 2, avec l’électricité produite à partir du gaz, dans le cadre de la stratégie Gas to Power, est élevée au rang de priorité nationale pour un accès universel dès 2025 ». Le PAP 2 ou plan d’actions prioritaires constitue la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE), la politique de gouvernance du président Macky Sall, et s’étire sur la période 2019-2023.

« Nous sommes donc en train de réaliser un grand saut qualitatif pour notre pays en relation avec le secteur privé national dans son rôle de moteur de croissance », a souligné Mme Gladima.

« Ce projet permettra de conforter nos capacités de production tout en réduisant les consommations de combustibles grâce aux performances attendues du fonctionnement des unités de production au gaz. Il jouera également un grand rôle dans notre empreinte carbone. C’est donc notre façon pour nous d’apporter notre contribution, au-delà du mix énergétique réalisé dans le secteur, à la lutte contre le réchauffement climatique », a ajouté le ministre

De son côté, le directeur Samuel Ameth Sarr a magnifié l’attitude de ses partenaires et compatriotes de West Africa Energy qui « ont mobilisé 27 milliards de FCFA avec Coris Bank international ».

Le consortium sénégalais a aussi « pu obtenir un financement avec son partenaire financier Africa finance corporation à hauteur de 200 milliards de FCFA dont 85 milliards FCFA et le reste par une syndication avec deux autres partenaires financiers dont la prestigieuse Afrixim Bank », a-t-il précisé.

Niger : qui en veut à Bazoum ?

Moussa Aksar, analyste politique à Niamey, explique pour Apa news pourquoi à deux jours de l’investiture de Mohamed Bazoum comme nouveau président du Niger, des militaires ont voulu prendre le pouvoir.Ce n’est pas le genre de climat par lequel un président nouvellement élu souhaite débuter son mandat. Deux jours avant son investiture à la tête du Niger, prévue vendredi 2 avril, Mohamed Bazoum a vu une poignée de militaires tenter de prendre le pouvoir par la force. La tentative finalement échouée serait l’œuvre d’une unité de l’armée de l’air basée dans la zone de l’aéroport de Niamey, la capitale. A bord de trois véhicules lourdement armés, ces militaires qui ont traversé la ville d’est en ouest sans attirer l’attention, sont parvenus jusqu’aux abords du palais présidentiel dans le quartier du plateau, au centre de la capitale.

Le cerveau présumé de cette tentative de putsch serait un capitaine chargé de la sécurité de la compagnie aérienne de d’escadrille de Niamey : Sani Saley Gourouza. Selon plusieurs sources, l’officier qui serait en fuite serait vivement recherché, tandis qu’une quinzaine de ses complices présumés seraient déjà arrêtés.

Au Niger, cette énième tentative de coup d’état dans ce pays qui a connu pas moins de quatre putschs réussis en soixante ans d’indépendance, suscite de vives interrogations. Comment un officier subalterne anonyme a-t-il eu l’idée d’un coup de force dans un pays qui s’apprête, pour la première fois de son histoire, à voir le pouvoir passer d’un président élu à un autre ? Comment dans un pays où la présidence est censée être protégée par une puissante garde présidentielle, un capitaine aux moyens militaires en principe limités a-t-il nourri un tel projet ?

« Le climat politique a sans doute favorisé l’idée d’un coup d’état chez ces militaires, explique Moussa Aksar, journaliste et analyste politique nigérien. Ce n’est pas le président nouvellement élu, Mohamed Bazoum, qui serait visé mais, c’est son prédécesseur et allié, Mahamadou Issoufou. Les dix années que ce dernier a passées au pouvoir ont produit beaucoup de mécontents, en raison de ses méthodes de gestion de l’Etat et du pouvoir. Cette tentative de putsch ratée ne serait d’ailleurs que l’expression armée de la colère de beaucoup de nigériens contre le président sortant Issoufou », poursuit cet éditorialiste respecté de Niamey.

Le capitaine Gourouza a-t-il agi seul, sans l’accord d’officier plus gradés ou d’alliés au sein des autres unités de l’armée, sinon le simple bras armé d’une partie des adversaires politiques du duo Issoufou-Bazoum dont certains n’ont toujours pas à ce jour accepté le passage du pouvoir entre les deux hommes ?

« L’hypothèse d’un acte solitaire paraît, à mon avis, un peu fragile. Celle d’un plan avec la participation d’autres unités me paraît vraisemblable, sinon c’était complètement suicidaire de vouloir prendre le pouvoir avec seulement trois véhicules alors que le palais présidentiel qui était la cible était gardé par une puissante force d’élite », analyse Moussa Aksar.

Le journaliste craint-il que cet épisode « malheureux qui inaugure en quelque sorte les premiers pas de Bazoum à la tête du Niger » pousse à une chasse aux sorcières ?

« A la différence d’Issoufou qui est réputé pour ses réactions dictées par les émotions ou les sentiments, Bazoum est un cérébral très réfléchi. On le voit mal tomber dans le piège des suspicions et des règlements de comptes », conclut l’analyste.

Foot : la Can au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022

La Confédération africaine de football (Caf) vient de trancher. Dans un communiqué en date du 31 mars 2021 et publié ce jeudi, elle annonce la programmation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2021), prévue au Cameroun, du 9 janvier au 6 février 2022.La date du 15 janvier au 28 février 2022 avait été initialement retenue pour l’organisation de cette compétition phare de la Caf.

« Le Comité exécutif a unanimement approuvé les dates proposées pour l’organisation du tirage au sort (25 juin 2021) et du tournoi final de la CAN Total Cameroun 2021 (du 9 janvier au 6 février 2022) », souligne le document.

Par ailleurs, le tirage au sort pour déterminer la composition des six groupes se déroulera pour sa part le 25 juin prochain. Autre remarque, la Caf a décidé que la compétition continuera de s’appeler Can 2021, malgré son report à 2022, à cause de la pandémie de Covid-19.

Ainsi, les dernières journées des éliminatoires de la Can 2021 ont été disputées en fin mars 2021. A l’exception de Sierra-Léone – Bénin, reporté pour la prochaine trêve internationale de juin, tous les matchs des éliminatoires ont été livrés.

Ces deux équipes se disputeront le dernier ticket qualificatif à la Can 2021 après que la rencontre prévue mardi passé à Freetown n’a pu se tenir. Les autorités sierra-léonaises ont conclu que des joueurs cadres de l’effectif béninois ont contracté la Covid-19, ce que ces derniers ont réfuté. La Caf a promis d’ouvrir une enquête tout en reprogrammant ce rendez-vous.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Nigeria, Sierra Leone ou Bénin.

CAN 2021 : La liste des pays qualifiés pour la phase finale

Seize mois après le début des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, il ne reste plus qu’un seul ticket à décrocher. Le vainqueur du match entre le Bénin et la Sierra Leone déterminera le dernier qualifié, puisque le match a été reporté, en raison du résultat positif au covid-9 de six joueurs titulaires du Bénin.

Initialement prévu en 2021, le tournoi phare de foot du continent africain a été reporté en raison de la pandémie de Covid-19. Finalement, la Coupe d’Afrique des nations se tiendra du 15 janvier au 28 février 2022 au Cameroun.

Parmi les grands absents, on compte l’Ouganda, l’Afrique du Sud, la République Démocratique du Congo, l’Angola, le Kenya, le Togo, la Zambie, le Congo ou encore Madagascar.

Les 23 qualifiés pour la CAN 2021 :

  • Algérie
  • Bénin ou Sierra Leone
  • Burkina Faso
  • Cameroun
  • Cap-Vert
  • Comores
  • Côte d’Ivoire
  • Egypte
  • Ethiopie
  • Gabon
  • Gambie
  • Ghana
  • Guinée Equatoriale
  • Guinée
  • Guinée Bissau
  • Malawi
  • Mali
  • Maroc
  • Mauritanie
  • Nigéria
  • Sénégal
  • Soudan
  • Tunisie
  • Zimbabwe