Football : Le Maroc bat le Ghana en amical (1-0)

La sélection marocaine de football a battu, mardi, son homologue du Ghana sur le score étriqué de 1 à 0 en match amical disputé à Rabat.L’unique réalisation de cette rencontre préparatoire aux qualifications africaines du Mondial 2022 a été inscrite par Jawad El Yamiq à la 68è minute.

Samedi prochain, les lions de l’Atlas disputeront un deuxième match amical, à Rabat, face à son homologue du Burkina.

Des signaux verts pour les économies subsahariennes (BM)

Les nouvelles perspectives économiques de la Banque Mondiale (BM) projettent une croissance de 2,8 % cette année pour la région Afrique subsaharienne.L’optimisme est de rigueur pour les économies de l’Afrique subsaharienne. En effet, selon les perspectives économiques mondiales publiées ce mardi par la BM, elles devraient renouer avec la croissance après leur première récession depuis plus de 25 ans. Pour cette année, la croissance devrait atteindre 2,8 %, et s’accélérer à 3,3 % en 2022 grâce à la hausse de la demande extérieure, essentiellement en provenance de la Chine et des États-Unis, la hausse des prix des produits de base et l’endiguement de la pandémie.

Au Nigéria, première puissance économique du continent, la croissance devrait rebondir à 1,8 % en 2021 et 2,1 % en 2022, sous réserve d’une hausse des prix du pétrole, de réformes structurelles dans ce secteur et d’une gestion des taux de change flexible et fondée sur le marché, souligne le rapport.

Ce dernier informe que l’Afrique du Sud, 2ème économie du continent, devrait afficher une croissance de 3,5 % cette année et de 2,1 % en 2022. Les pressions budgétaires et la faible augmentation des investissements publics assombrissent les perspectives à court terme du pays, dont la croissance potentielle continue d’être entravée par des obstacles structurels, note le document.

Dans la troisième économie de la région, l’Angola, la croissance devrait atteindre 0,5 % en 2021 et 3,3 % en 2022, soutenue par la hausse des prix pétroliers et des dépenses publiques.

Ailleurs dans la région, la croissance devrait grimper à 2,4 % en 2021-22 dans les pays exportateurs de produits industriels autres que les trois pays précités. L’activité économique sera plus dynamique dans les pays exportateurs de produits agricoles. La croissance devrait s’y accélérer pour atteindre 4,5 % par an en moyenne en 2021-22.

Ce brin d’espoir qui souffle dans la région n’aura cependant pas un impact réel sur les niveaux de revenu par habitant. En 2022, ils devraient être inférieurs de 4 % en moyenne à ceux observés en 2019. Selon les auteurs du rapport, la situation sera particulièrement difficile dans les pays fragiles ou touchés par un conflit, avec des prévisions de production pour 2022 en recul de 5,3 % en moyenne par rapport à 2019.

Par ailleurs, relève le rapport, les pays de la région sont exposés à des risques de dégradation qui seraient consécutifs à une baisse des prix pétroliers, l’insécurité alimentaire, des risques d’inondations et de sécheresses qui pourraient détruire les récoltes, pousser les prix des aliments à la hausse et peser lourdement sur la consommation des ménages.

En outre, poursuit le document, l’intensification des conflits pourrait freiner les dynamiques de reprise. Une hausse soudaine du coût des emprunts souverains pourrait aussi créer des tensions financières dans certains pays, et le fardeau de la dette et les pressions budgétaires pourraient encore s’alourdir.

De plus, ajoute le rapport, les difficultés d’achat et les problèmes logistiques continueront d’entraver les campagnes vaccinales. Cela, malgré la fourniture de vaccins dans le cadre du mécanisme COVAX. Il est à prévoir que les incertitudes politiques et les effets persistants de la pandémie retarderont d’importants investissements dans l’infrastructure et les industries extractives et freineront la reprise en République centrafricaine, en Guinée équatoriale, au Niger et au Kenya.

A contrario, les campagnes de vaccination pourraient être plus rapides qu’anticipé, ce qui rétablirait la confiance des consommateurs et des entreprises et contribuerait à une reprise plus soutenue. De même, un redressement plus important que prévu des prix des métaux et du pétrole pourrait accroître les recettes, fait savoir la Banque Mondiale.

Covid-19 : la Fondation MasterCard promet 1,3 milliard de dollars à l’Afrique

L’institution canadienne, en partenariat avec l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), entend se déployer sur le continent noir afin de donner corps à son initiative : « Sauver des vies et les communautés ».Aux grands maux, les grands remèdes. Face au péril du nouveau coronavirus, la Fondation MasterCard s’engage à dégager, au cours des trois prochaines années, les fonds nécessaires à l’acquisition de vaccins « pour au moins 50 millions de personnes » en Afrique. L’annonce a été faite, ce mardi 8 juin, lors d’une réunion virtuelle.

Dans la course au vaccin, le continent noir est largué car « moins de 2 % des Africains » ont reçu au moins une dose de l’un des vaccins mis sur le marché. L’Union africaine (UA), dans sa stratégie lancée le 20 août 2020, a pour ambition déclarée d’immuniser 60 % de sa population d’ici la fin 2022. Soit environ 750 millions de personnes ou la totalité de la population adulte de l’Afrique. À ce jour, elle est proche de la barre des cinq millions d’infections pour plus de 130.000 décès.

Pour la réussite de son entreprise colossale, l’UA peut dorénavant compter sur une structure qui pèse plus de 39 milliards de dollars d’actifs. Intervenant lors du webinaire, Reeta Roy, la Présidente et Directrice Générale de la Fondation MasterCard, a insisté sur la nécessité de s’acquitter d’« un impératif moral » en corrigeant « les inégalités liées à l’accès au vaccin », avant d’ajouter que « cette initiative vise à considérer toutes les vies et à accélérer la reprise économique du continent ».

La pandémie a plongé l’Afrique dans une récession économique qu’elle n’avait plus connue depuis 25 ans. Selon les prévisions de la Banque africaine de développement (Bad), la Covid-19 pourrait réduire à néant « les gains durement acquis en matière de réduction de la pauvreté au cours des deux dernières décennies et faire basculer 39 millions d’individus dans l’extrême pauvreté en 2021 ».

Dans l’accord conclu entre la Fondation MasterCard et Africa CDC, quatre objectifs majeurs sont poursuivis. Il s’agit de l’achat de vaccins « sûrs et efficaces », de (leur) déploiement, du développement du capital humain pour construire un écosystème favorable à la fabrication du précieux liquide en Afrique et du renforcement des capacités de l’Africa CDC.

En outre, les deux parties ont souligné l’ancrage de l’initiative dans plusieurs principes et valeurs clés, à savoir l’inclusion de tous les pays et communautés d’Afrique, l’équité pour refléter la situation et les besoins des pays, la responsabilité en utilisant les ressources de manière appropriée, efficace et transparente, l’autonomisation de l’Afrique à travers la capacitation des gouvernements, des institutions de santé publique et des organisations de mise en œuvre, la collaboration entre les États membres et les partenaires concernés sur le terrain, et l’amélioration des systèmes de santé nationaux grâce à des investissements intelligents.

La nouvelle entente s’appuiera notamment sur les efforts du programme d’accès mondial aux vaccins anti-Covid (Covax), de l’équipe spéciale d’acquisition de vaccins en Afrique (Avatt) et de la communauté internationale. Combinés, les deux mécanismes devraient fournir à la population africaine entre 45 et 50 % des vaccins dont elle a besoin. C’est donc un gap de 10 à 15 % à combler pour l’Union africaine.

Tout compte fait, Dr John Nkengasong, Directeur d’Africa CDC, a soutenu que le partenariat noué avec la Fondation Mastercard constitue « une étape audacieuse vers l’établissement d’un nouvel ordre de santé publique pour l’Afrique ». Dès lors, le virologue camerounais a invité les gouvernements, les bailleurs de fonds internationaux, le secteur privé et d’autres acteurs « à rejoindre ce mouvement historique ».

Ce n’est pas un coup d’essai pour la Fondation MasterCard. En effet, elle a déjà apporté son soutien à l’Africa CDC dans le but d’« élargir l’accès aux kits de dépistage et de renforcer la capacité de surveillance en Afrique ». Avec son concours, l’agence spécialisée de l’UA a pu effectuer plus de 47 millions de tests Covid sur le continent et former plus de 12.000 travailleurs de la santé.

Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, participant lui aussi à la rencontre virtuelle, a fait part de son optimisme parce que, avec « ce partenariat sans précédent » dans l’histoire de l’UA, « une nouvelle page de la lutte contre la pandémie s’ouvre » sur le continent.

Madagascar : l’Onu distribue plus de 800 tonnes de vivres

Le Programme alimentaire mondial (Pam) s’engage dans la lutte contre la faim dans la Grande Île.Dans ce pays situé au large de la côte sud-est de l’Afrique, plus de 800 tonnes de vivres ont été distribués grâce à l’appui financier de la Banque africaine de développement (Bad).

Ce soutien intervient à un moment critique pour cette région du sud de Madagascar, frappée par la pire sécheresse depuis 40 ans. Plus de 1,44 million de personnes se trouvent en situation d’insécurité alimentaire aiguë et se retrouvent sans nourriture. Ce chiffre est le double de celui de l’année dernière à la même époque et la crise continue de s’aggraver.

« Nous sommes reconnaissants à la Banque africaine de développement pour sa générosité. Ce soutien confirme son engagement à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle du peuple malgache, qui est vital pour le développement du pays », a déclaré Moumini Ouédraogo, représentant du Pam à Madagascar.

Depuis novembre 2020, le nombre de personnes touchées par la faim a augmenté d’environ 95.000 individus, selon des données du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, une initiative multipartenaire de veille sur la sécurité alimentaire et la nutrition.

Cette contribution de la Bad permettra au Pam d’apporter à environ 72.000 personnes une assistance alimentaire vitale pendant trois mois (de mai à juillet) dans le sud de Madagascar. L’aide comprend notamment 510 tonnes de riz, 195 tonnes de légumineuses, 78 tonnes d’huile végétale, 34 tonnes de super-céréales et 14,24 tonnes de suppléments nutritionnels.

L’appui de la Bad s’ajoute à ceux d’autres partenaires. Le Pam a commencé à fournir une assistance intégrée en octobre 2020, combinant la distribution générale de nourriture avec la prévention et le traitement de la malnutrition modérée à aiguë dans les neuf districts les plus touchés par la sécheresse dans le sud de Madagascar.

Ethiopie : aide d’urgence de l’Allemagne au Tigré

L’Allemagne a accordé une aide d’urgence humanitaire de 8,5 millions d’euros à la région éthiopienne du Tigré, déchirée par la guerre.Le don de Berlin contribuera à la réponse d’urgence du Programme alimentaire mondial (PAM). Il vise à atteindre jusqu’à 2,1 millions de personnes avec une aide alimentaire et nutritionnelle dont elles ont un besoin.

« Au total, 5,2 millions de personnes, soit 91% de la population totale du Tigré, ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence en raison du conflit », a indiqué le PAM dans un communiqué.

Le don soutiendra également la réponse du PAM aux réfugiés dans le pays et contribuera à fournir une aide alimentaire d’urgence qui sauvera et changera des vies aux communautés de la région Somali en Éthiopie qui sont touchées par des chocs climatiques extrêmes.

« Le PAM se félicite de cette contribution opportune et généreuse du peuple allemand qui nous permettra de répondre aux besoins humanitaires les plus urgents dans tout le pays », a déclaré le représentant et directeur du PAM en Éthiopie, Steven Were Omamo.

Le don de l’Allemagne arrive à un moment critique où le PAM est confronté à un manque de financement. Le PAM a actuellement besoin de 203 millions de dollars pour maintenir ses opérations dans la région de Tigré jusqu’à la fin de l’année.

Guinée : la Fifa demande la suspension du processus électoral à la Féguifoot

La Fédération internationale de football association (Fifa) invoque notamment « des dysfonctionnements » dans certains organes de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot).Le football guinéen est dans la tourmente. Le processus devant aboutir à l’élection du nouveau patron de la fédération est des plus alambiqués. Le président sortant, le milliardaire Mamadou Antonio Souaré, qui fait l’objet d’une plainte pour violation du Code d’éthique de la Fifa et conflits d’intérêts, s’est désisté sous la pression de l’instance faîtière du football mondial.

La Fifa, dans une lettre adressée le 7 juin à la Féguifoot, déclare avoir été informée, par diverses sources, de « possibles violations des statuts et règlements » applicables en matière électorale. 

Dans ce contexte, l’organisation dirigée par le Suisse Gianni Infantino soutient qu’ « il est actuellement impossible de laisser, sans autre mesure de soutien, les instances de la Féguifoot établir une feuille de route en vue d’organiser à nouveau » les élections.  

De concert avec la Confédération africaine de football (Caf), la Fifa a décidé d’envoyer en Guinée « une mission conjointe ». Objectif : discuter avec toutes les parties prenantes pour évaluer la situation. Après quoi, la Fifa entend « intervenir au besoin pour garantir un déroulement du processus électoral conforme aux exigences imposées » à toutes les associations membres.

Enfin, précise la missive, la date et l’ordre du jour de la visite de la mission conjointe Fifa-Caf seront communiqués dans les prochains jours.

Militaire et aviation au menu des quotidiens marocains

L’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 » et la réouverture partielle de l’espace aérien marocain sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Assahraa Al Maghribia+ souligne que l’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021, qui se tient du 07 au 18 juin 2021, « nous renseigne sur le sérieux, la crédibilité et les valeurs d’ouverture dont fait montre le Maroc du troisième millénaire », qui n’en veut pour preuve que le poids des pays qui prennent part à cet exercice et qui cherchent à enrichir leurs expériences, découvrir de nouvelles disciplines, et développer en premier lieu les habiletés de cyberdéfense et de lutte contre le terrorisme.

Avec ses facettes militaires, sécuritaires et humanitaires, l’«African Lion 2021» vient montrer que les Forces armées royales (FAR) jouissent d’une réputation hors pair, note le quotidien, soutenant que les FAR ne ménagent aucun effort pour défendre les intérêts suprêmes de la Nation, consolider la paix et préserver la légalité à caractère international.

Abordant la réouverture partielle de l’espace aérien national, +L’Opinion+ souligne que le Maroc a pris les devants comme il le fait depuis le déclenchement de cette crise pandémique, pour se positionner comme le premier pays africain à mettre en place le passeport vaccinal.

Le Royaume a annoncé une réouverture partielle mais importante de son espace aérien en levant les suspensions qui pesaient sur les liaisons aériennes, poursuit l’auteur de l’article, rappelant qu’avec plus de dix millions de doses vaccinales jusqu’ici inoculées, le Maroc s’est déjà adjugé le titre de champion continental de la gestion du Covid.

Pour sa part, +Al Bayane+ souligne que la réouverture partielle des frontières aériennes marocaines est une « belle aubaine » en perspective pour relancer pour de bon un secteur touristique en souffrance, depuis une quinzaine de mois,

Cet allègement aérien est toujours tributaire de l’évolution virale et, partant, se déroulera conformément à un tri catégoriel et préventif des destinations ouvertes afin de contenir la pandémie et de préserver cette cadence ascendante en termes de lutte épidémiologique, explique le journal.

Les diverses activités de l’industrie du tourisme sont amenées donc à se retrousser les manches pour affronter les séquelles douloureuses occasionnées par la crise pandémique, observe-t-il.

Zambie : la Cour constitutionnel va statuer sur le troisième mandat de Lungu

La Cour constitutionnelle zambienne devrait se prononcer vendredi sur une requête visant à interdire au président Edgar Lungu de se présenter à l’élection présidentielle d’août prochain, au motif qu’il a déjà effectué les deux mandats prévus par la Constitution.Le tribunal a mis son jugement en délibéré lundi après avoir entendu les arguments relatifs à la demande de la Legal Resources Foundation, de l’historien et commentateur politique Sishuwa Sishuwa et de la Chapter One Foundation.

Selon les pétitionnaires, le président Lungu a prêté serment deux fois parce qu’il n’était pas vice-président du pays lorsqu’il a terminé le mandat du défunt président Michael Sata après la mort de ce dernier en 2014.

Avant de devenir président, Lungu a été ministre de la Justice et ministre de la Défense sous Sata et a été adopté comme candidat du Front patriotique (FP) pour l’élection présidentielle partielle de janvier 2015, qui devait déterminer qui servirait le reste du mandat de Sata.

Ils soutiennent que Lungu n’est pas éligible à un troisième mandat puisqu’il a déjà été élu deux fois – la première fois en 2015 et la seconde en 2016.

Les avocats représentant Lungu soutiennent toutefois que la période d’un an que le dirigeant zambien a effectuée en 2015, lorsqu’il a prêté serment pour la première fois, ne constitue pas un mandat.

C’est la troisième fois que l’éligibilité de Lungu à se présenter aux élections du 12 août est remise en question. La cour s’est prononcée en faveur du président dans les deux précédentes affaires judiciaires.

Ethiopie : l’UA déploie une mission pour élections générales

Le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, a approuvé le déploiement d’observateurs africains pour les élections générales en Ethiopie prévues le 21 juin 2021.Les huit membres de la mission d’observation, issus des États membres de l’Union africaine, sont arrivés à Addis-Abeba les 2 et 3 juin 2021 pour entreprendre leur mission et analyser des aspects clés du processus électoral. Parmi les aspects qui seront passés à la loupe : l’environnement politique, le cadre juridique électoral, la transparence dans le processus de l’administration des élections, l’environnement de la campagne, y compris la liberté de la presse et le respect des droits participatifs fondamentaux tout au long du processus, a déclaré M. Mahamat dans un communiqué lundi.

Les observateurs seront déployés en équipes pour couvrir différents endroits du pays. Ils seront rejoints, à un stade ultérieur, par un certain nombre d’observateurs à court terme, qui arriveront à Addis-Abeba, en Éthiopie, environ une semaine avant le jour du scrutin.

La mission présentera ses conclusions lors d’une conférence de presse à Addis Abeba peu après la fin des élections, où une déclaration préliminaire sera publiée. Elle sera suivie d’un rapport final plus détaillé qui comprendra des recommandations pour améliorer les futures élections en Éthiopie, a déclaré le président.

Namibie : une épidémie de fièvre aphteuse frappe le Zambèze

Le gouvernement namibien a interdit la vente et la circulation du bétail dans certaines parties du nord de la région du Zambèze à la suite d’une épidémie de fièvre aphteuse dans la région.Dans un communiqué publié mardi, la Direction des services vétérinaires du ministère de l’Agriculture, de l’eau et des forêts a déclaré qu’un foyer de fièvre aphteuse s’était déclaré dans le village de Kasenu, dans la région du Zambèze.

À la suite de l’apparition de ce foyer, la direction a déclaré zones contrôlées les zones situées dans un rayon de 30 kilomètres autour du village touché.

Dans le cadre des mesures de contrôle, tous les permis autorisant le déplacement du bétail à l’intérieur et à l’extérieur des zones contrôlées ont été annulés, a indiqué la direction.

La fièvre aphteuse est une maladie virale des animaux biongulés qui se retrouve dans toutes les excrétions et sécrétions des animaux infectés, telles que le lait, le liquide séminal, l’urine, les excréments et la viande.