A. Aquereburu, K. Kpégba et B. Adjamagbo les modèles pour la jeune gente féminine togolaise

Dans le cadre de la promotion de l’égalité genre et de l’autonomisation de la femme, le projet « Egbé Nana » (Femme leader d’aujourd’hui) porté par le Programme de Consolidation de l’État et du monde Associatif (Pro-CEMA) et du Monde Associatif (Pro-CEMA), a été lancé le mardi 16 avril dernier à Lomé.

Plus de  52 femmes sont choisies comme modèle de leadership féminin dans divers domaines.Kafui Kpégba, la 2è vice-présidente de l’Université de Lomé, Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, présidente de la CDPA et Coordonnatrice de la C14 ou encore la cinéaste Angela Aquereburu, entre autres, figurent sur la liste des 52 femmes leaders.

Dès début mai prochain, leur portrait feront l’objet de diffusion dans les médias (télé, radio presse écrite et en ligne), pour impacter la jeune gente féminine togolaise.

« Le choix des 52 femmes a été fait par observation. Elles ont été proposées par des services déconcentrés basés au niveau régional, par des ONGs. Donc ce sont des femmes qui émergent, qui sont visibles au niveau de ces régions. Nous avons confiance que la présentation de leur profil, de leur parcours fera un clic au niveau de la jeune gente féminine », a expliqué Afi Edi Kpogan, Expert Genre du Pro-CEMA.

Ledit programme vise à booster la participation de la jeune fille togolaise à la gestion de la vie politique et publique.

« Ensemble et dans la plus grande sincérité, nous aurons l’alternance au plus tard en 2020 « (Brigitte Adjamagbo)

Depuis l’effritement de la Coalition des 14, Mme Brigitte Adjamagbo Johnson de la Convention de Démocratique des Peuples Africains (CDPA) ne rate aucune occasion pour inviter ses collègues de l’opposition à rejoindre leur rang.

Dans une interview accordée au confrère « La Manchette », la Coordinatrice de la C14 relance son appel à l’unicité d’action de l’opposition togolaise pour un aboutissement pacifique de la lutte.

« Divisés, nous sommes des proies isolées et fragiles devant les prédateurs de la démocratie au Togo. Mais ensemble et dans la plus grande sincérité, nous aurons l’alternance au plus tard en 2020 », a-t-elle déclaré. Dans la foulée, le Secrétaire générale de la CDPA est revenue sur la question épineuse des réformes tant espérés par la majorités des Togolais.

Elle n’a pas passé sous silence les enjeux des prochaines échéances électorales. « Oui, l’alternance pacifique est possible en 2020 », a-t-elle rassuré.

 

Lomé : le Mouvement Martin Luther King exige le départ du vieux sorcier blanc

Dans un communiqué publié  ce week-end dernier,   le Mouvement Martin Luther King (MMLK-la voix des sans voix) monte au créneau et demande à l’Elysée de venir « rapatrier de force » Claude Le Roy, l’entraîneur des Eperviers du Togo.

« Il est impérieux que la France rapatrie de force son ressortissant, Claude Le Roy qui devient de plus en plus encombrant pour les Togolais en vue d’éviter des incidences diplomatiques entre nos deux pays », indique le communiqué.

Pour les responsables du MMLK, le technicien français qui est au terme de son contrat doit plier bagage. « Il faut qu’il s’en aille. Il nous encombre », a indiqué Pasteur Edoh Komi, président du mouvement.

Pour rappel, Claude Le Roy est le sélectionneur des Eperviers du Togo depuis 2016. Mais ses trois ans passés à la tête de la sélection nationale sont infructueuses. Nombreux sont ces supporteurs des Eperviers du Togo qui réclament sa tête. Surtout qu’il est à la fin de son contrat.

L’Université de Lomé : Kako Nubukpo élu nouveau Doyen de la FASEG

Le professeur Kako Nubukpo est élu Doyen de la FASEG (Faculté des sciences économiques et de gestion) de l’Université de Lomé.

L’ancien ministre togolais de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques de Faure Gnassingbé, l’Économiste Kako Nubukpo, seul candidat en lice à ce poste et en remplacement du professeur Akoété Ega Agbodji, a obtenu au cours du vote, les 100% de suffrages exprimés, au cours de ce 2ème tour des élections décanales organisées ce jeudi 18 avril 2019  dans cette alma mater de Lomé.

Kako Nubukpo devient donc le Directeur de cette faculté pour une durée de 2 ans renouvelable et sera aidé dans sa mission par Mawuli Couchoro et M. Aboudou, élus respectivement 1er Vice-doyen et 2e vice-doyen.

La police nationale a un nouveau patron

Le Commissaire divisionnaire Têko Mawuli Koudouovoh n’est plus le directeur général de la Police nationale depuis mercredi 17 avril 2019. Il est remplacé par le Lieutenant-colonel Yaovi Okpaoul.

Au Conseil des ministres d’hier, le directeur général de la Police nationale est débarqué de son poste. Yaovi Okpaoul lui succède. Celui-ci aura pour adjoint le Commissaire divisionnaire Mikidjièbe Balate.

Le désormais ex-patron des policiers n’est pas pour autant chômer. Il est ensuite catapulté à la présidence de la Commission nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicite des armes légères et de petits calibres.

Ce changement à la direction de la Police intervient dans un contexte où, au Togo, le cambriolage, le braquage à mains armées deviennent de plus en plus récurrents.

Togo : le CAR dresse un bilan peu reluisant des actions menées par coalition de l’opposition C14.

La coalition de l’opposition C14, revisitée par Jean Kissi secrétaire général du Comité d’action pour le renouveau (CAR).

Les langues se délient. Après l’implosion de la coalition de l’opposition, ses principaux –ex-leaders font part de leur vérité. Pour Jean-Kissi,  « le CAR n’était pas dans une dynamique de boycott des législatives. Il faut le dire aujourd’hui. La décision de ne pas aller siéger à la Commission électorale a été douloureuse, a dit le secrétaire général de la formation politique CAR membre de la C14.

S’agissant des élections locales prévues cette année, cette formation se veut résolument proactive. Elle participera au scrutin et il est donc logique qu’elle dispose de représentants à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ont indiqué ses dirigeants.

Concernant le bilan des actions menées par l’opposition, « l’échec du combat démocratique a atteint le seuil du désespoir », estime ce parti qui ne rejette pas à 100% le concept de coalition, à la condition qu’il soit totalement rénové.

« Des valeurs comme l’unité nationale et la vérité doivent être des valeurs cardinales pour la nouvelle structure à mettre en place avec bien entendu un changement de dénomination. La coalition doit aussi se fixer une orientation politique caractérisée par un recours aux pressions couplée de dialogue », soulignent les responsables du CAR.

« Que veut notre peuple? Veut-il vivre dans la loi de la jungle ou vivre une politique à base de consensus pour aller de l’avant? », S’est interrogé Yawovi Agboyibo, le président du parti.

L’AFC : le stimulateur de croissance économique durable

Le Togo devrait prochainement adhérer à l’Africa Finance Corporation (AFC). Un projet de loi a été adopté en ce sens mercredi.

L’AFC est une institution financière multilatérale créée en 2007 avec une base de fonds propres de 1 milliard de dollars, dans le but de catalyser les investissements du secteur privé dans les infrastructures, à travers l’ensemble de l’Afrique.

Avec une taille de bilan actuel d’environ 4,2 milliards de dollars, l’AFC est la deuxième institution financière multilatérale en Afrique et l’agence Moody’s Investors Service lui a décerné une notation A3/P2 (perspective stable).

La politique d’investissement de l’AFC repose sur une connaissance approfondie du secteur, mais se concentre aussi sur le conseil financier et technique, la structuration et le développement des projets et le capital-risque, afin de répondre aux besoins de développement des infrastructures en Afrique, et de stimuler une croissance économique durable.

L’Africa Finance Corporation investit dans des infrastructures de haute qualité qui fournissent des services essentiels au niveau des principaux secteurs de l’énergie, des ressources naturelles, de l’industrie lourde, des transports et des télécommunications.

A ce jour, l’AFC a investi environ 4 milliards de dollars dans divers projets dans 28 pays africains. L’adhésion du Togo devrait permettre à ce pays de bénéficier, à terme, de financements pour développer son économie.En ligne de mire, les grands projets contenus dans le Plan national de développement (PND).

Dans cette logique, un second projet de loi prévoit l’adhésion du Togo à la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB). Son développement répond à des considérations économiques, mais aussi géopolitiques.

AIMES-AFRIQUE pose ses valises dans le Kloto

Du 23 au 28 avril prochain, l’ONG AIMES-AFRIQUE, en partenariat avec le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, la coopération allemande BMZ et l’ONG allemande Aktion Pit Togohilfe, organise une campagne médico-chirurgicale foraine gratuite dans la préfecture de Kloto (Région des Plateaux).

Elle se situe dans le cadre de la droite ligne de sa stratégie : amener l’hôpital vers la population.Durant une semaine des patients souffrants des pathologies liées à la chirurgie générale (hernie, hydrocèle, fibrome), à la pédiatrie, à la stomatologie/ORL (maladie des nez, bouche gorge…) et à la gynécologie seront pris en charge.

Cette campagne va se dérouler en deux (2) grandes phases. La première phase dite consultative aura lieu du 23 au 26 avril prochain. Six (6) centres de santé sont retenus pour cela. Il s’agit de l’USP Kuma Apoti, USP Tové Ahoundjo, USP Yoklé, CMS Lavié, USP Agome Tomegbe, USP Akpadapé. Il faut également ajouter la prison civile de Kpalimé.

Suivra ensuite la phase opératoire qui va se dérouler du 26 au 28 avril 2019 au CHP de Kpalimé.

Première ONG africaine spécialisée dans les actions médico-chirurgicales humanitaire, AIMES-AFRIQUE est présente dans une dizaine de pays africains, à travers ses représentations. Elle est dirigée par le Togolais, Docteur Serge Michel Kodom.

Pour rappel AIMES-AFRIQUE a organisé la même campagne en mars dernier dans la préfecture de VO située au sud du Togo.

Source : www.lomechrono.com

Oragroup s’introduit à la Bourse Régionale des Valeurs Immobilières

Le groupe bancaire Oragroup a fait son entrée à la Bourse Régionale des Valeurs Immobilières (BRVM) d’Abidjan. La cérémonie de première cotation s’est déroulée ce mardi 22 avril 2019 à Lomé, en présence du ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, représentant l’ensemble du gouvernement, de Binta Touré Ndoye, la Directrice générale d’Oragroup, d’Edoh Kossi Amenounve, le DG de la BRVM, entre autres.

Cette cotation sur le marché financier des pays d’Afrique de l’Ouest ayant en commun le franc CFA intervient après l’Offre publique de vente (OPV) du 29 octobre au 22 novembre 2018, et qui comprenait l’émission de 6 097 561 nouvelles actions, par augmentation de capital, et la cession de 7 785 445 actions existantes sur le marché secondaire, au prix de 4 100 francs CFA l’action, soit une levée sur le marché financier régional de 56,92 milliards de francs CFA (86 millions d’euros).

« Coter une entreprise, c’est d’abord une décision importante. Une décision importante de s’ouvrir au public. C’est-à-dire de se laisser juger par le public, d’avoir des actionnaires qui sont publics et des actionnaires qui sont diverses. Ceci est extrêmement important. D’abord l’entreprise en voulant s’introduire en bourse, commence par lever des capitaux auprès d’un certain nombre actionnaire », a laissé entendre Edoh Kossi Amenounve, le Directeur Général de la BVRM.

La cotation, a-t-il précisé, est l’aboutissement d’un très long processus. C’est un parcours très exigent qui mobilise beaucoup de ressources et d’énergies.

Fruit d’un travail accompli depuis plus d’une dizaine d’années, cette introduction à la BRVM constitue donc une étape historique pour le groupe qui devient la 46è sociétés et la 15è banque cotée à la BVRM. Il devient également le 2è groupe bancaire basé au Togo à se faire coté à la BVRM après Ecobank Transnational Incorporated (ETI) en 2016.

Ces deux (2) institutions financières vont, à elles seules, représenter 11,73% de la capitalisation boursière de la BRVM. Ce qui va permettre au Togo d’occuper la 4è place boursière de l’UEMOA après le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso qui font respectivement 39,60%, 33,13% et 12, 49%.

« Avec deux groupes bancaires cotés à la BRVM, le Togo se place en bonne position au sein de notre Union. Nous ne pouvons que nous en réjouir et nous en féliciter », s’est réjoui Sani Yaya, le ministre de l’Economie et des Finances.

Présent dans douze (12) pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) et dans quatre zones monétaires (UEMOA, CEMAC, Guinée Conakry, Mauritanie), Oragroup dispose de 139 agences bancaires et 1 811 collaborateurs. Il propose à ses 430 000 clients (États, institutions, ONGs, grandes entreprises, nationales et internationales, PME…) une gamme élargie de produits et de services bancaires selon des principes de proximité et de réactivité.

A la fin de l’année 2017, Oragroup affichait un total de bilan à 1 794 milliards de francs CFA (2,72 milliards d’euros), soit une croissance de 45% depuis 2014.

Source : www.icilome.com

 

De nouvelles révélations dans le massacre du Togo en 2005

Les tueries de masse qui ont suivi l’élection présidentielle de 2005 au Togo pourrait refaire surface dans les prochains jours dans l’espace politique et judiciaire.

L’ancien ministre togolais de l’Intérieur  François Esso Boko, livre le général Katanga à la CIA. Une note confidentielle des services de renseignements américains parvenue à notre rédaction révèle que l’ex-ministre  François Esso Boko en exilé en France, aurait confié aux services américains le nom de quelques officiers de l’armée responsables des tueries de 2005.

Une source proche de l’ambassade américaine au Togo indique que, cette confidence  a été faite  lors d’une rencontre secrète qui a eu lieu le 8 juin 2005 entre l’ex-ministre et les officiels Américains.

« De bonne humeur, l’ancien ministre togolais de l’Intérieur, M. Boko, a fait appel aux ambassades le 8 juin dernier dans le cadre de sa demande de visa pour se rendre aux Etats-Unis dans les semaines à venir, en réponse à une invitation d’un ami en Floride qui était un ancien volontaire du Peace Corps au Togo qui a vécu avec sa famille pendant son service PC (1978-1980). Boko est resté en contact étroit avec lui et avec d’autres ex-CV et lui a rendu visite récemment en Floride en novembre 2004 lorsque le PCV a invité Boko à observer le processus électoral aux Etats-Unis. Nous avons expliqué à Boko le processus de visa. M. Boko s’est dit tout à fait disposé à se rendre à Washington pour discuter du Togo avec les responsables du Gouvernement des Etats-Unis s’il y avait un intérêt à le faire » la source qui a préféré gardé l’anonymat.