Satchivi enfin libre

L’activiste et acteur de la société civile a été libéré ce mercredi 16 octobre 2019 par grâce présidentielle.

Satchivi est enfin libre. Le leader du mouvement en aucun cas vient d’être libéré. Les photos de sa libération ont fait le tour des réseaux sociaux.

Dans la foulée, un communiqué de la présidence de la République togolaise annonce la nouvelle. « Le Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé a accordé ce jour 16 Octobre 2019 la grâce présidentielle à M. Foly Satchivi conformément à l’article 73 de la constitution togolaise qui stipule « Le Président de la République exerce le droit de grâce après avis du Conseil supérieur de la magistrature. », lit-on dans ce communiqué qui précise plus loin que Foly Satchivi a vu sa peine être réduite à 28 mois d’emprisonnement dont 6 avec sursis lors d’un procès en appel tenu le 10 Octobre 2019.

Foly Satchivi a été arrêté le 22 août 2018. Il avait été jugé et condamné par le Tribunal de Première Instance de Lomé à 36 mois de prison dont 12 avec sursis.

Mairie de Golfe4 : Fabre prend fonction et promet une meilleure vie aux populations

L’ex chef de file de l’opposition togolaise désormais maire de la commune de Golfe 4 a pris fonction hier mardi.

Jean Pierre Fabre, même s’il a conscience de la petite marge de manœuvre dont il dispose, depuis la création  du District Autonome du grand Lomé, promet une vie meilleure aux populations de la commune dont il est le maire.

«Il va falloir reprendre tout. La construction des écoles, des routes, des caniveaux  les marchés, etc…  Il faut en résumé faire en sorte que la population vive mieux dans un environnement saint.  Pour moi c’est l’essentiel », a-t-il déclaré.

« Il n’y a jamais eu d’élection locale dans un cadre multipartite…Je suis maire de golfe 4, je suis né dans la commune et  j’ai vu que la commune se dégrade depuis des années sous le regard indifférent des autorités. Il va y avoir une différence», peut-on également retenir sur la sortie de Jean Pierre Fabre.

 

Les cours débutent finalement le 18 novembre à l’Université de Lomé

Les étudiants devront encore attendre un peu. La rentrée universitaire ne tient plus comme prévue le 21 octobre prochain. C’est finalement le 18 novembre 2019, selon un communiqué de la présidence de l’Université de Lomé.

Dodzi Kokoroko, pdt de l’Université de Lomé

Selon une note publiée par le président de l’Université de Lomé qui ne donne aucune information sur les raisons qui motivent le report du début des cours, les inscriptions se poursuivent et prennent fin le vendredi 29 novembre 2019.

Une information qui passe mal au niveau des nouveaux bacheliers qui vont devoir attendre encore un peu pour commencer les cours. Pour ce qui est des raisons du report, plusieurs sources parlent de « raisons techniques ».

D’autres parlent  des travaux de  réhabilitation et de construction d’amphithéâtres, notamment l’amphi 1500 places.

L’UE ravie de la vitesse du processus de décentralisation au Togo

Le processus de décentralisation amorcé en juin 2019 par des élections locales se poursuit avec l’installation des maires élus et les cérémonies de passation de service. C’est ce moment précis qu’a choisi la Cheffe de la délégation de l’Union européenne au Togo pour se prononcer sur la nécessité de la gouvernance décentralisée et des libertés locales.

Mme Barreira

Cristina Martins Barreira qui participait à une cérémonie de remise solennelle d’un lot de matériels destiné à la commune de Vogan, a félicité le Togo pour la vitesse de la mise en œuvre de la décentralisation.

« Nous sommes tous ravis de la vitesse que ça a pris, une fois que ça a commencé. Nous sommes là pour faire un accompagnement effectif du processus pas  seulement du point de vue politique…Vue la façon dont cette décentralisation se met en œuvre », a déclaré la patronne de la Délégation de l’UE au Togo.

Il faut dire que le Togo n’avait plus organisé des élections locales depuis 1987. Les locales organisées le 30 juin dernier ont ainsi mis fin à 32 longue années de gestion centralisée de la cité. Une situation qu’avait plusieurs fois déploré l’Union européenne, quelques années plus tôt.